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 Un repas où tu n'es pas convié [PV Inoue]

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MessageSujet: Un repas où tu n'es pas convié [PV Inoue]   Un repas où tu n'es pas convié [PV Inoue] Icon_minitime20.05.12 20:40

    La faim. Difficile de lui résister. Elle est là. Elle arrache tripes et boyaux. Elle dévore tout. Paradoxal, certes. Mais elle est omniprésente chez lui. Elle ne le lâche jamais. C'est sa meilleure ennemie. Quant au sentiment de satiété, c'est une autre chose. Lui, il n'est jamais là. Il l'a délaissé depuis des années. Il n'apparaît jamais quand il a mangé. Probablement en vacances, trop flemmard pour dire : je suis là pour deux minutes. Non, Sergeï ne connaît pas le plaisir d'avoir mangé, mais seulement celui de manger. C'est comme une addiction. Pourtant, ce n'est pas comme si son corps avait des besoins quelconques. Etant donné qu'il était mort... vivant. Mais il n'avait jamais cherché à comprendre, ni à se l'expliquer. Il avait admis cela comme une réalité. Il devait manger, un point c'est tout.
    Cependant, il avait plusieurs niveaux. Le premier, qui était la petite faim, le petit creux. Ensuite, ça commence à devenir plus dur, c'est l'appétence. Puis vint la fringale, la famine, la voracité. Bref. Plusieurs niveaux, de plus en plus violents. Le jeune homme tente pourtant de ne pas abuser des hommes, et se restreint donc. Pourtant, s'il se retient trop longtemps, il peut devenir complètement... vide. Une vraie coquille. Un estomac sur pattes, comme on en voit dans les films, avec un peu plus d'intelligence, ou du moins, avec une véritable mouvance. Il avait déjà subi ces moments de blancs. Il en gardait de vagues souvenirs, qui étaient à la fois agréables et horribles. Etranges émotions.

    Quoiqu'il en soit, il en était presqu'au stade où il n'arriverait plus à se contrôler. Il lui fallait donc trouver à manger, au plus vite. Son ventre grouillait. Ah non, ça c'était probablement des araignées ou des vers.
    Il enfila donc un pull noir, près du corps, et remonta le col jusqu'à son menton, camoufflant alors une tâche de pourriture qu'il tenterait de faire disparaître plus tard. Il mit un jeans, et sortit de son studio, ne prenant pas la peine de mettre des chaussures.

    Et pendant qu'il marchait, le jeune homme s'aspergeait de parfum. Il en avait toujours sur lui, au cas où. Il ne savait pas s'il sentait meilleur et si ses soit disantes odeurs de décompositions étaient vraiment masquées, ou si au contraire le mélange des deux senteurs étaient pires, mais au vu des réactions des gens, qui ne retroussaient pas leur nez sur son passage, il se disait que ça faisait son effet, du moins, de pas trop près.

    Il avait marché ainsi plusieurs minutes, tentant de trouver la bonne personne, au moment opportun. Cependant, ses recherches n'avaient pas été fructueuses. Du moins, jusqu'à maintenant. Il était ainsi arrivé près de la prison, où il aperçut un homme. Plutôt louche d'ailleurs. Que faisait-il dehors, à une heure pareille ? Tentait-il de faire échapper quelqu'un ? Ou avait-il rendez-vous ? Qu'importe. Il n'avait pas à réfléchir. Ce n'était pas important. Il fallait qu'il mange. Au plus vite.

    Le russe s'approcha alors de l'homme. Il baissa légèrement la tête, et parvint à souffler ces quelques mots :

    "Pardonnez-moi..."

    A ces mots, il sauta à la gorge de l'homme, qui ne comprenait décemment pas ce qui lui arrivait, et y planta toute sa dentition. La victime ne se laissa pas faire, lui tirant alors une balle, puis deux, puis trois dans l'estomac. Ca n'eût pour effet que de le faire reculer et l'empêcher de bouger un instant. Le blondinet observa son ventre, puis, tandis qu'il vacillait, le sang gouttant de sa bouche, il afficha un air plutôt désabusé.

    "Je vais devoir recoudre tout ça... C'est pas évident, tu sais... En plus, tu vas attirer du monde..."

    Loin de là qu'il ne possédait aucun sentiment, mais il avait une notion différente de la moralité. C'est pourquoi, sans plus attendre, qu'il se jeta à nouveau sur l'homme, afin de le dévorer. Tout cru.
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MessageSujet: Re: Un repas où tu n'es pas convié [PV Inoue]   Un repas où tu n'es pas convié [PV Inoue] Icon_minitime05.06.12 16:45

J'arrête pas de penser à cet œil de verre qui me fixe. Comme s'il sondait au plus profond de mon âme.
T'inquiète, il se doute de rien. Pas de toi en tout cas.
Qu'est-ce que j'en sais ?
Bah, t'es toujours en vie non ?

Mouais, c'était une façon de voir les choses. N'empêche que j'ai encore du mal à m'y faire. A bien y réfléchir, je ne m'y ferais surement jamais d'ailleurs. De tout les indic' que j'ai, celui-là doit bien être le meilleur. Mais aussi celui que j'évite le plus. Le seul qui me fout les boules. Pas la trouille non. La trouille, la peur, c'est quelque chose que je connais bien. Surtout de l'époque où j'étais encore à l'armée. Et là, ce n'est pas ça.
Ça ressemble plus à du malaise pur et simple. Où la moindre cellule de ton corps a envie de se la jouer façon moonwalk. Quitter fissa les lieux, sans faire la connerie de lui tourner le dos. On fait pas trop de vieux os dans ce genre d'univers en tournant le dos aux autres. Surtout quand les autres en question ont un œil de verre et un sourire qui t'annonce cash que tu servirais bien de casse-dalle pour le gouter. Juste comme ça.

Enfin. C'est pas totalement faux. Si ce type avait vraiment voulu me tuer ou n'importe quelle autre connerie du même acabit, ça ferait belle lurette que ma carcasse servirait de repas à la poiscaille de la baie. Il m'est utile, je lui suis utile, échange de bons procédés, tout est parfait comme ça, et je vais pas m'en plaindre.
Mais cet œil.
Non, je ne m'en remettrai pas je crois. Et faire croire que je reste insensible à cause de mon age, de mon expérience, c'est du vent. N'importe qui aurait envie de détourner les yeux d'un tel visage. C'est l'erreur à ne pas commettre. Le bonhomme est plutôt susceptible sur le sujet.

Résultat, je prend sur moi. Il me donne ce que je veux et vice-versa. Maintenant, je peux passer aux choses sérieuses.
Bay Area, selon ses dires.

Depuis quelques temps, on rapporte des meurtres plutôt étranges en ville. On parle de massacres, de corps démembrés, et pour le must du fun, de cannibalisme. Vu comme c'est partit, ce n'est plus qu'une question de temps avant que les F.S.R. ne se bouge le cul. Il serait peut-être enfin temps tu me diras. D'ailleurs, une chose manifestement non-humaine qui commet ce genre de crime semble plus de leur ressort que du mien. A se demander ce que je fous à mettre mon nez dans cette affaire pas vrai ? Mouais, à vrai dire, je ne pensais pas que mes pistes me mènerait jusqu'à ça. On m'a juste demandé de retrouver un disparu. De ce que j'ai pu entendre, il y avait des chances que la personne que je cherche se soit fait bouffer par ce cannibale taré qui rôde. A vérifier. Tout ça m'intrigue.

Et comme un con, me voila plongé dans l'obscurité de cet endroit pourri qu'est Bay Area. Je n'aime pas ce coin. Très peu doivent l'aimer quand on y pense. A plus forte raison de nuit. Mais c'est bien souvent aux heures les plus sombres que l'on trouve les choses les plus intéressantes.
Pour un peu, c'est facile de passer inaperçu par ici. De se fondre dans la masse. Il suffisait de ne pas avoir une gueule d'ange ou un look trop propret. Heureusement pour moi, ce n'était pas mon cas. A moins de plonger tête baissée dans les emmerdes, on me fichait plutôt la paix. Que chacun s'occupe de sa came et les putes seront bien gardées. Je ne me souviens plus qui a déclaré ça, mais ça colle plutôt bien à la situation.

Et tandis que je furète dans le coin depuis une bonne heure, mon radar à problème commence à se manifester. Jusque là, mes recherches n'étaient rien de plus qu'un coup dans l'eau, jusqu'à apercevoir cette silhouette étrange, à la démarche... Hésitante ? Je ne sais pas. On dirait un mix entre un boiteux et un soulard. De loin, impossible d'émettre la moindre certitude.
Ça pourrait n'être rien d'autre qu'un pauvre camé. Mais quelque chose me titille. Et je pense avoir suffisamment de tendances masochistes pour aimer me mettre dans la merde.
Alors du coup, tu le suis. Brillant.
Si j'avais voulu faire un métier sans risques, je n'aurais pas choisis celui-là.

Au loin, une masse noire, imposante, écrasante. Je n'avais pas réalisé que je m'étais autant rapproché de la prison. Suivre cette silhouette m'a amené plus loin que je ne l'aurais pensé.

Puis. Subitement. Un coup de feu. Plusieurs même.

Je sors mon arme à mon tour. Les vieilles manies ont la vie dure. Et quand je rattrape cet inconnu, mon cerveau a comme une espèce de bug. Comme un vieux pc en surchauffe. Mon esprit a déjà comprit ce qu'il se passe, mais j'ai encore du mal à croire. J'y travaille.
J'approche. Lentement. Dans son dos. A chaque pas, une odeur écœurante agresse mes narines, de plus en plus forte. Des bruits de mastications atteignent mes tympans. Mais je continue. Jusqu'à poser le canon de ma vieille pétoire sur son crâne. Même de dos, il n'a pas l'air bien vieux. Impossible à vérifier pour le moment.

Je crois qu'une partie de mon subconscient n'a pas envie qu'il se retourne.

- Gamin, si j'étais toi, j'arrêterai ça tout de suite et je ne bougerai plus le moindre poil de fesse.

L'odeur. La puanteur. C'est dégueulasse. J'ai des hauts-le-cœur. Pour un peu, le contenu de mon estomac aurait envie de venir faire un bisou au sol.

J'ai envie de me barrer d'ici.
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MessageSujet: Re: Un repas où tu n'es pas convié [PV Inoue]   Un repas où tu n'es pas convié [PV Inoue] Icon_minitime30.08.12 18:27

Spoiler:

Ce repas, comme tous les autres, ne me rassasiera pas. Je le sais. Et pourtant j'ai toujours cette impression de vide dans l'estomac qui me pousse à déchirer la chair de cet homme. Seulement, j'espère à chaque fois que ma faim sera atténuée. Peut-être cela aurait-il été le cas s'il n'y avait pas eu cet imprévu ?

« Gamin, si j'étais toi, j'arrêterai ça tout de suite et je ne bougerai plus le moindre poil de fesse. »

C'est la voix d'un homme. Un homme qui me semble mûr. Qu'est-ce qu'un vieux viendrait faire ici ? C'est la question que je me pose alors que je me tourne vers lui, le visage couvert de sang et de morceaux de viande, mes mains tenant le cadavre encore chaud. Du moins, je pense qu'il est encore chaud.
Il pointe une arme sur moi. Je sais que ça ne me tuera pas, pourtant je me redresse et lève les mains. Je crois que c'est parce que je me suis fait prendre. Le coup de feu a du l'intriguer. Ca va ramener du monde. Comment je vais faire ? Faudrait-il que je le mange, lui aussi ?

« Je... » dis-je alors qu'un bout de viande tombe de ma bouche. Ca grouille dans mon ventre. Pourquoi est-il intervenu ? J'ai peut-être faim, mais je n'ai aucune envie de me faire tirer dessus à chaque fois que je mange. C'est peut-être le thème de la soirée.

« Ce n'est pas ce que vous croyez... »

Je regarde alors le cadavre gisant sur le sol, et m'essuie le visage d'un revers de la main, me rendant compte que mes paroles sont plutôt inadéquates à la situation. A quoi croirait-il d’autre ? Mon apparence n’est-elle pas assez convaincante ? Bien que ce soit difficile à accepter, je pense qu’il sait que j’ai entamé un repas que j’ai attendu depuis longtemps. Ma faim grandit, d’ailleurs. Ca me stresse. Si je ne réagis pas vite, je vais perdre la tête. Ca bourdonne dans mes oreilles. Seraient-ce les asticots qui s’amusent ? Je ne sais pas, mais tout se trouble. Si j’avais de la salive, un filet s’écoulerait du coin de mes lèvres. Cependant, je suis dépourvu de glandes salivaires. En bon état, tout du moins.

« Ecoutez… repris-je, tout en tendant une main en direction de l’homme. Je suis plutôt occupé… » Décidément, je dis n’importe quoi. Je fais alors un pas en avant, puis me ravise.

« Que comptez-vous faire ? » Il faut me comprendre, j’ai faim moi. A tel point qu’un grognement s’échappe de mon estomac. Ou est-ce que cela vient de ma gorge ? Je crois que si je ne mange pas, je vais finir par devoir le dévorer, lui aussi. J’ai faim, tellement faim. Je veux manger. Il le faut. J’ai faim. J’ai faim. J’ai faim. J’ai faim. Manger. Manger. Manger. Manger. Manger.

J’émets un bruit sourd, presque inaudible. Comme des chuchotements. Ma bouche est entre-ouverte, déjà prête à déchirer la chair et avaler. Mes yeux se révulsent. Je me jette alors sur ma proie, les bras projetés en avant. Juste un bout.
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MessageSujet: Re: Un repas où tu n'es pas convié [PV Inoue]   Un repas où tu n'es pas convié [PV Inoue] Icon_minitime04.11.12 11:53

J'adore ça, quand les gens tentent de me prendre pour un con.

Sérieusement, je préfère ne pas écouter ce qu'il me dit. Il a une voix étrange, une vois d'outre-tombe. Je dois être dans un putain de cauchemar. J'aurai trop forcé sur le whisky ? Non. Non, pas possible. Je ne suis pas un de ses clichés vivants d'alcooliques désespérés. Les délires éthyliques de ce genre, c'est pas pour moi. Et puis, le froid glacial qui me ronge la colonne vertébral se charge de me rappeler bien comme il faut que, non, je ne suis pas affalé bien au chaud chez moi sur mon canapé tout défoncé.
Pourtant, c'est difficile de croire à ce qu'il se passe devant moi.

Le... Cannibale, ce putain de cannibale à l'air d'avoir plus ou moins toute sa tête, c'est encore plus affligeant. Il s'approche, et sa puanteur m'agresse encore un peu plus les narines. J'ai l'impression d'avoir en face un écureuil crevé écrasé depuis des jours. Charmant.
Et bon sang, c'est dur de se retenir de gerber. Je sens mon estomac qui tente de se faire la malle par les lèvres.

Ce que je comptais faire ? Ce taré ne m'a même pas laissé le temps de répondre. D'un type à peu prés sain d'esprit, je me retrouve avec une bête sur les bras. Qui s'avance. Woh ! Non !

- T'approche pas !

Pas le temps de garder mon calme - c'est possible de garder son calme dans un moment pareil ? - et pas plus le temps de le mettre en garde. Je lève mon arme, je recule pour me mettre à l'abri de ses bras désespérément tendus, et je tire. Réflexe. J'ai même pas pigé avoir appuyé sur la détente avant d'entendre le bruit de la détonation. Touché. En plein dans la poitrine. Merde, je vais devoir plaider la légitime-défense.

Pitié, laissez-moi me barrer d'ici. Pourquoi devrai-je me retrouver ad vitam aeternam dans ce genre de situations improbables et pourries ?
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MessageSujet: Re: Un repas où tu n'es pas convié [PV Inoue]   Un repas où tu n'es pas convié [PV Inoue] Icon_minitime04.02.13 17:59

Le vieil homme en face, et armé, n’a pas l’air de se sentir très bien. C’est quelque chose que j’ai du mal à comprendre. Parce que moi, je me « sens bien ». Oui, je mets les guillemets, parce que ce n’est pas comme si je ressentais vraiment quelque chose. A vrai dire, en cet instant, je ne pense même plus. Sauf à le dévorer.
Quoiqu’il en soit, il semble paniqué, et me hurle même dessus. Et avant que je ne puisse l’atteindre, j’entends le coup de feu, et vois même la balle partir. Dans ma direction. Comme le pistolet fume encore, et que l’homme me regarde, j’en déduis que la balle m’a touché.
Je baisse donc la tête, et regarde le nouveau trou dans ma poitrine. Je penche ma tête, les yeux toujours grands ouverts. Puis, comme si cette balle me faisait l’effet d’une drogue, je recouvre peu à peu mes esprits, bien que des spasmes viennent démanger mon corps.

« Tu… Désolé. Tu ne peux pas me tuer. »

Je me retiens alors, et étouffe un grognement.

« J’avais… fa.. faim. » Je me force à ne pas bouger, à ne pas aller chercher sa chair encore palpitante, bien que périmée. « Il… faut me… com… com… Comprendre. »

Je le regarde, mon corps gesticulant, comme animé par un ver géant faisant un tour de manège dans mon dos, mon cou, mes jambes et mes bras. Ce derniers, je les lève doucement. Et alors que ma tête bouge en saccade, je prends une dernière fois la parole :

« Je me ren.. rends. S’il-vous… plaît… Ne. Tirez… plus. » Un rapide coup d’œil vers le maccabé déjà moins attrayant. « Si vous me laissez fi… nir, je ne serais plus… agressif. »
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MessageSujet: Re: Un repas où tu n'es pas convié [PV Inoue]   Un repas où tu n'es pas convié [PV Inoue] Icon_minitime

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