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 & les emmerdes du quotidien. [Sil]

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MessageSujet: & les emmerdes du quotidien. [Sil]   & les emmerdes du quotidien. [Sil] Icon_minitime15.11.10 1:16

Il la sentait bien venir là, ouais, la belle journée de merde en perspective. Avec l’appel qu’il venait de recevoir, il en aurait difficilement pu être autrement, après tout.
Mais bordel, pourquoi fallait-il que justement, ça tombe sur lui ? Non mais franchement, quoi. Des mécanos, il y en avait à la pelle un peu partout dans Naniwa, fallait vraiment être aveugle pour pas en trouver un si on cherchait bien. Et lui, même s’il se targuait d’être plutôt doué dans son domaine, n’était pas le genre de type qu’on appelait pour ce genre de problème m’voyez ? Lui qui bossait dans les quartiers pas forcément très fréquentables même de jour, on le sonnait généralement – par exemple – lors des accidents durant les courses illégales. Et dieu sait qu’elles florissaient à foison par ici, que ce soit voiture, moto, ou autre engin bâtard tout droit sorti de l’imagination. C’est qu’on voyait tellement de tout maintenant, c’en était presque devenu blasant à force.

La matinée avait pourtant bien commencée, il n’avait pas eu masse de travail et personne n’était venu lui chercher des poux. Jusqu’à ce coup de fil, reçu à peine avant onze heures, lui signalant que ses services étaient requis… loin. A croire qu’il était le seul à avoir répondu présent au bout du fil, ou bien que tous ses « collègues » avaient voulu lui refourguer le sale boulot. Et d’un certain côté, il les comprenait en plus : Qui voudrait faire des bornes et des bornes pour aller s’occuper d’un bus qui avait rendu l’âme au détour d’une route campagnarde et rempli jusqu’à plus soif d’ados chieurs en pleine crise d’existentialisme ?
… Enfin, il avait besoin d’argent, alors même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait il n’allait pas cracher dessus, non. En revanche, il reverrait sans doute la facture légèrement à la hausse. Ouais. Et tant pis pour leur gueule, hein.



Et quelle drôle d’idée aussi, d’avoir justement choisi un putain de lieu paumé pour tomber en rade ? Y en avait qui abusait pas mal dans l’histoire, là. Enfin, dur de louper un autocar quand on était sur la route indiquée, aussi Dimitri arriva-t-il finalement à bon port avec juste… deux heures de retard ? Ça leur apprendrait à le déranger en pleine pause clope, voilà.
Il laissa sa moto sur le bas côté et se présenta aux profs & accompagnateurs. De la rapide discussion qui s’en suivit, il apprit que le problème était visiblement l’œuvre de jeunes cons s’étant amusés à saboter on ne savait trop quoi lors d’une pause et alors que les adultes avaient le dos tourné. Pffft.
Ceci dit, s’il y eu bien un truc qui le prit de court, ce fut lorsqu’on lui annonça la présumée coupable, une jeune blonde approchant visiblement la vingtaine d’année. Dimitri manqua d’éclater de rire, et se retint à grand peine tandis qu’il jaugeait la demoiselle, un sourire goguenard fiché au coin des lèvres..


… Wait, what ? Elle lui était assignée comme « assistante » en guise de punition ? Comme si elle pouvait être capable de l’aider en quoi que ce soit !
M’enfin, tant qu’elle se tenait tranquille, hein.

« Hé, blondie, t’es sympa et tu te fous dans un coin jusqu’à ce que j’ai terminé ok ? Si y a bien un truc que je supporte pas, c’est qu’on fouine dans ce que j’fais. » Qu’il lança par-dessus son épaule, sans même se retourner pour voir si elle l’écoutait.


Dernière édition par Dimitri Stepanovitch le 18.08.12 23:06, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: & les emmerdes du quotidien. [Sil]   & les emmerdes du quotidien. [Sil] Icon_minitime17.11.10 12:12

Ce voyage avait pourtant bien commencé. Ou presque. Le départ avait été fixé à 6 :00 du matin. Elle arriva à 6 :30, s’étant faite harcelé par le camp professoral durant tout le trajet jusqu’au bus. Sérieux, elle allait même appeler la police…Ou pas et porter plainte pour harcèlement téléphoniques par des pédowolfs et pédobears. Après une rude bataille de la part de Laurent et Calliope pour la réveillé, une recherche d'habille perdus dans le désordre de la pièce, dans laquelle la nuit précédente, les adolescents regardèrent des films d’horreurs toutes la nuit, même Laurent et Calliope étaient de la partie. Un petit déjeuner à la va vite. Elle arriva avec ses affaires en souriant innocemment alors que les professeurs la fixaient avec des regards coléreux et haineux. Heureusement pour elle que leurs yeux n’étaient pas des mitraillettes. Après ce petit interlude, ses bagages furent rangés et elle put enfin s’installer dans le bus. L’ange déchue choisit directement l’arrière du bus, devinez pourquoi ? Pour squatter les cinq places, bien sur et récupérer sa –presque- nuit blanche.
Le trajet se passa –par miracle- sans encombre, ni farces, ni guerres. Faut dire que c’est calme quand Silmy ‘ dort. Elle se réveilla dans les environs de 11 :45, sortit un livre sur les sorcières au moyen âge et se mit à lire sous les regards incrédules que lui lançaient la populace. Car Sil ‘ c’est la chose qui dit « foutez moi le bordel » et qui le fout avec vous, donc elle entrain de lire, c’est choquant. Pauvres êtres traumatisés à vie. Le bus s’arrêta pour déjeuner, mais mademoiselle avait d’autres plans, car aux lieux d‘aller manger, elle alla chez le magasin d’à côté pour acheté un tas de sucreries et gâteaux. Des provisions en plus pour le trajet, puis elle remonta et se rendormit.
Quand elle se réveilla pour la deuxième fois, elle pouvait observer un paysage campagnard, avec de la neige sur le bout des montagnes au loin, des arbres dénudés ou presque. Mais petit problème, ils n’étaient pas censés rouler ? Nelchael n’eut pas vraiment le temps de philosopher sur cette question car l’un des profs venait la chercher. On la présenta comme la coupable à un jeune homme sortit de nulle part. Elle l’aidera dans la réparation. Mais, wait. Réparation de quoi ? Coupable de quoi ? Mais elle n’avait rien fait durant le trajet, à moins que Kia est pris le contrôle et décidée de torturer l’une des personnes présente, non elle ne voyait pas. Mais elle sortit vite de ses pensées quand elle entendit :

- Hé, blondie, t’es sympa et tu te fous dans un coin jusqu’à ce que j’ai terminé ok ? Si y a bien un truc que je supporte pas, c’est qu’on fouine dans ce que j’fais.


- Non mais oh, et le respect aux ainés il est où ? A la poubelle ? Bon d’accord moi j’respecte pas cette bande de marionnettes qui m’accuse de je ne sais quoi….Mais toi tu dois me respecter, parce que même si j’en ai pas l’air, j’ai 116 ans…J’suis une vielle t’piges ? Ouais oki, chez les anges 116 ans c’est rien, mais chez les humains c’est beaucoup donc….Respectes moi ou t’es un homme mort.
Oui elle était en mode, « pipelette, connerie on ». En allant demander le pourquoi du comment aux accompagnateurs, elle apprit qu’ils l’accusaient d’avoir saboté le bus car elle était la seule restante pendant la pause. Or elle ne savait même pas qu’ils avaient fait une autre pause. Ben oui, ce n’est pas simple de savoir ce qui se passe en dormant. Grande découverte. Elle faussa compagnie aux accompagnateurs, et revint près du mécano avec un grand sourire sadique. C’est clair, c’est quelqu’un de la classe qui a fait le coup. Elle échafaudait un plan. « Qui sème le vent récolte la tempête ». Ils vont l’avoir. Ils ont voulus se venger pour l’une de ses blagues…Ils vont souffrir…Ou pas. Pas beaucoup tant qu’ils n’auront pas atteint l’hôtel ou ils doivent séjourner.

- Bon, azy j’dois t’aider….J’fais quoi ? Et me dis pas de m’assoir parce que je le ferai pas j’suis trop une rebelz…Lulz….Oh et pis t’as l’air d’un mafieux, j’veux dire avec ton look, les gens pensent que t’es louche….N’est ce pas les profs ?
Sur cette remarque tout le camp professoral fit mine ne pas savoir à quoi elle faisait allusion . Qu’est ce que j’disais…. T’es punk, non ? T’aime le rock ? Le metal ? La torture ? Le sang ? Les films d’horreurs ?
Un dernier mot ? Bonne chance Dimitri.

[Un truc tout much. Pleins de fautes. Et HS]
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MessageSujet: Re: & les emmerdes du quotidien. [Sil]   & les emmerdes du quotidien. [Sil] Icon_minitime16.01.11 3:48

Ça faisait pas 5 minutes qu’il côtoyait la jeune fille que déjà, il sentait qu’elle allait lui taper sur le système. Pff, il regrettait déjà d’avoir accepté ce boulot de merde, avant même d’avoir commencé ! Enfin, fallait voir le bon côté des choses : plus vite il s’y mettrait et plus vite ce serait terminé. Les gens qui avait saccagé ça étaient certes des cons, mais lui était mécano et dans ce genre de circonstances il pouvait parfaitement se démerder, les dommages n’étaient pas si important que ça après tout.
Il avait donc jugé utile de prévenir la gonzesse qu’il n’avait pas besoin de son aide. De toute façon, vu la gueule qu’elle avait elle devait être le genre de fille à préférer rester assise à rien foutre et à se contempler sa manucure toute récente, non ? Alors elle serait ravie d’apprendre que Dimitri ne voulait SURTOUT PAS qu’elle vienne mettre ne serait-ce qu’un grain de sel dans son travail. C’est pas comme si elle s’y connaissait en quoi que ce soit concernant la mécanique après tout.

« Non mais oh, et le respect aux ainés il est où ? A la poubelle ? Bon d’accord moi j’respecte pas cette bande de marionnettes qui m’accusent de je ne sais quoi….Mais toi tu dois me respecter, parce que même si j’en ai pas l’air, j’ai 116 ans… J’suis une vielle t’piges ? Ouais oki, chez les anges 116 ans c’est rien, mais chez les humains c’est beaucoup donc….Respectes moi ou t’es un homme mort. »

Ok, fail.
Il devait se l’avouer, là il avait sous-estimé la capacité incroyable des nanas à faire chier leur entourage. Et puis voilà qu’elle lui balançait tout à la gueule d’un coup, comme quoi elle était un ange, qu’elle était plus vieille et que donc on lui devait le respect, et autres conneries brodées dans la même dentelle. Il manqua de s’étouffer avec sa clope en essayant tant bien que mal de retenir un éclat de rire moqueur.
Blondie s’esquiva le temps de quelques minutes et Dimitri se prit à espérer – sans vraiment y croire – qu’elle ne revienne pas, profitant de son absence pour commencer à bidouiller ce qui avait été foutu en bordel. C’était là une occasion en or pour tester les nouvelles options qu’il s’était récemment fait installer sur son bras mécanique.


Et puisqu’il était tout occupé à sa réparation, il ne fit pas gaffe aux bruits de pas qui s’approchaient, dans son dos. Quelques instants plus tard, la voix de la demoiselle se faisait à nouveau entendre et il sentit l’agacement pointer à nouveau en lui. Qu’elle continue sur cette voie et il allait vraiment sortir de ses gonds. Puis c’était quoi toutes ces questions qu’elle lui posait, là ? Elle pouvait pas aller harceler quelqu’un d’autre ? Humpf.
Dimitri laissa échapper un profond soupir et, arrêtant momentanément ses occupations, se retourna vers elle avec une sorte de vieux sourire las sur les lèvres. Du genre : « Tu m’saoule putain, tu veux pas aller voir ailleurs si j’y suis ? »

« Ok alors Blondie j’vais t’apprendre un truc : si tu veux qu’on te respecte faudrait déjà commencer par faire de même avec les autres. Ça marche dans les deux sens, c’est du donnant-donnant tu vois ? T’es peut-être un ange ou je sais pas quoi d’autre, honnêtement j’en ai rien à foutre. »

Il tira sur sa clope, la fixant pour ne rien manquer de ses réactions. Alors comme ça elle était une « rebelle » ? Ma foi… Si c’était son trip, hein, il allait pas la contredire. Chacun fait ce qui lui plait, après tout.

« Tu veux aider ? Le meilleur moyen serait de te la fermer pour que je puisse rapidement finir ces réparations et me casser d’ici. Et, par pitié, épargne moi toutes ces questions à la con dont la réponse ne t’intéresse pas plus que la couleur de mon calcif. »

Y avait plus qu’à voir qui des deux serait le plus têtu et aurait le dernier mot. Bah ça promettait, tiens.


Dernière édition par Dimitri Stepanovitch le 18.08.12 23:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: & les emmerdes du quotidien. [Sil]   & les emmerdes du quotidien. [Sil] Icon_minitime18.08.11 3:31

- Ok alors Blondie j’vais t’apprendre un truc : si tu veux qu’on te respecte faudrait déjà commencer par faire de même avec les autres. Ça marche dans les deux sens, c’est du donnant-donnant tu vois ? T’es peut-être un ange ou je sais pas quoi d’autre, honnêtement j’en ai rien à foutre.

Wait, what ? Bon là, ça commençait bien entre eux. Regardez-moi cette gentillesse, et ce tact, en plus d’être affectueux au point de l’affabuler d’un surnom des plus « mignon », et cet absence de racisme, puisque je cite « Il n’en a rien a branlé qu’elle soit un ange ou une autre créature modifié génétiquement par un scientifique en moque d’éloge, complexé et qui n’a jamais approché de femme de sa vie, en dehors des pornos, hentai et autre joyeuseté du même genre »*. Je n’exagère même pas. Ce que c’est beau, l’humanité, une petite larmichette pourrait bien lui tombé pour la peine, comme lors des award des années 2000, sauf que Blondie n’est pas une bonne comédienne qui peut faire ça sur commande, en faite, elle n’est pas comédienne tous cours, elle n’a jamais su cacher convenablement ses sentiments, si bien qu’on peut lire en elle, comme dans un livre ouvert. Et dans un éclaire de lucidité, je vais vous épargnez d’autre horreur a la sauce guimauve.

- Tu veux aider ? Le meilleur moyen serait de te la fermer pour que je puisse rapidement finir ces réparations et me casser d’ici. Et, par pitié, épargne-moi toutes ces questions à la con dont la réponse ne t’intéresse pas plus que la couleur de mon calcif.


Hahahaha. Epic win de sa part. Silmeria avait bien fermé sa gueule, tant elle ne s’y attendait pas. Sur ce coup là, elle était perdue, normalement, il devait fuir. La traité de cinglé et partir sans demander son reste. Alors que là….Non. C’est presque choquant. Mais, voila ce qu’elle cherchait, une espèce de warrior de la mort qui tue et qui résiste à tous. Ca va être jouissif tous ça. Ses yeux bleus brillèrent d’une lueur qui n’avançait rien de bon pour le mécanicien, surtout qu’il venait de lui donner une perche par inadvertance. Et un sourire perfide fendit ses petites lèvres, jusqu’à ses oreilles. Voila qu'il lui donne de nouvelles idées.

L’homme était toujours entrain de la fixer avec sa clope dans la bouche, qu’il retirait pour laisser passer une fumée grise. Contraste avec cette nature blanche, pure et omniprésente dans ce nulle part. Cette île abandonnée en dehors du temps. Épave d’un navire échoué, réduit en sandre par le temps, la technologie et les guerres. L’homme est un destructeur et un bâtisseur. L’un ne peut aller sans l’autre, une paix sans guerres ne peut exister, car on ne peut construire sans détruire et tous recommencé. Son regard se dirigea vers le mécano, et elle se mit à le détailler penchant légèrement sa tête sur le côté. Son look extravagant devant en faire jaser plus d’un. Étrange créature que sont les humains. Ils sont les seuls pour qui la rédemption est permise et facile. Méprisable et magnifique créature. Capable du meilleur comme du pire… Et le deuxième cas, est le plus récurant.
Mais elle ne voulait pas s’attarder dans ses réflexions stupides, si bien que la lumière de perfidie revint dans ses yeux qui paraissaient vitreux et vide.

- Nan mais attends, la couleur de ton calcif m’intéresse grandement… Jor j’parie qu’il est vert avec des poneys roses à points jaunes qui mangent des cacas papillons, et courent dans tous pleins d’arcs-en-ciel…. Jor le truc pour un gay… Enfin j’ai rien contre les gays, hein… J’en ai même comme amis, le yaoi cey fun… Et jor c’est quoi ton prénom… Ou surnom ? Moi c’est Silmeria... Mais tu peux m’appeler par le surnom que tu veux, ça me dérange pas.. Ou presque.


Elle lui lança son flux de parole, puis se dirigea vers sa boite a outil, sans rien lui demander, ni attendre de réponse ou de réaction. Bien décidé à bosser qu’il le veuille ou non. Chose incroyable en elle-même, tant c’est une flemmarde, qui préfère glander devant des animes plutôt que de se bouger pour bosser, mais dans ce cas, elle veut faire d’une pierre deux coups, apprendre a quoi servent plusieurs choses dans le moteur du bus et bien faire chier Dimitri. Alors elle prit un outil aléatoire, parmi le tas. Une clé a molette dont elle ignoré l’utilisation apriori, puis elle s’approcha du bus.

- Bon écoute pedowolfy… C’est ton nouveau surnom… Parce que oui, t’as une tête pas clean et jor pédowolf ça le fait…. Pas que je te manque de respect, hein... J’t’aime bien moi, tey (bien prononcer le « y » ) fun et tous… Et pis, jor j’aime bien les gay… Donc tu peux pas teste….. Sinon, ce bus, on va s’y mettre maintenant ou dans un siècle? Quoique moi, ça me dérange pas… Mais eux. Fit-elle en montrant du regard les élèves et les profs, dans le bus, et ceux qui marchent pour se dégourdir les jambes. Je ne pense pas qu’ils seront là.


Tu ne vas pas t’en débarrasser si vite, elle a une réputation de Patex, ni clous ni vis, mais elle s’accroche.

[*Je n’ai rien contre les scientifiques, j’ai juste laissé ma barge attitude prendre le relais.
Et irl tient a préciser qu'elle n'y connait rien en mécanique]



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MessageSujet: Re: & les emmerdes du quotidien. [Sil]   & les emmerdes du quotidien. [Sil] Icon_minitime04.10.11 16:45

« Nan mais attends, la couleur de ton calcif m’intéresse grandement… Jor j’parie qu’il est vert avec des poneys roses à points jaunes qui mangent des cacas papillons, et courent dans tous pleins d’arcs-en-ciel…. Jor le truc pour un gay […] »

Gun. Mouth. Now.
Okay. Calme. Caaaaalme. Respire un grand coup mon pote, ou il ne va pas y avoir que ton cerveau qui va finir par disjoncter si elle continue à te prendre la tête comme ça.
Silmeria gnagnagna, ce qu’il pouvait en avoir à fiche de son nom à la fin ! Blondie c’était très bien, ça convenait parfaitement à sa p’tite gueule de peste et si elle n’en était pas contente bah ça resterait pareil quoi qu’il en soit. Il avait certes bien d’autres surnoms en réserve, mais l’éthique l’empêchait d’en user alors qu’il restait à portée d’oreille des professeurs et autres PNJ dont on a que faire présentement et qui peuplaient l’espace environnant le bus en panne. Pas qu’il craigne d’être mal vu, ça il s’en foutait comme de ses premières chaussettes et de toute façon on le fichait généralement dès lors qu’on voyait sa gueule alors un peu plus ou un peu moins… mais il lui restait tout de même un soupçon de politesse – si, si ! – et bien qu’il soit de nature à agir impulsivement sans s’embarrasser d'inutiles réflexions, il n’était pas encore assez crétin pour injurier les gens à tout va juste parce que ça faisait du bien dans ce genre de circonstances.
… en plus, il n’avait pas envie que ça lui coûte une ristourne sur sa paye. Merde quoi, déjà que c’était particulièrement chiant d’avoir dû venir jusqu’ici surtout pour s’occuper d’un truc pareil avec plein de mioches occupés à vous pomper l’air en vous pourrissant le fond sonore, si en plus il n’en tirait pas une somme d’argent convenable ça serait franchement de l’abus. Une journée de perdue dans sa vie d’honnête (*AHEUM*) travailleur.

Dimitri pinça très fort les lèvres, se faisant violence pour ne pas répliquer à cette tirade complètement absurde et criante d’immaturité – et ça disait avoir la centaine après ça, mon cul ouais. On allait essayer une autre technique, celle de l’indifférence absolue. Avec un peu de chance, elle finirait peut-être par fermer son clapet en voyant qu’il l’ignorait complètement. Peut-être.

Que voulez-vous, l’espoir fait vivre. Et Dimitri, en cet instant présent, était empli d’espoir.

« Bon écoute pedowolfy… C’est ton nouveau surnom… Parce que oui, t’as une tête pas clean et jor pédowolf ça le fait…. Pas que je te manque de respect, hein... J’t’aime bien moi, tey fun et tout… Et pis, jor j’aime bien les gay… Donc tu peux pas teste….. Sinon, ce bus, on va s’y mettre maintenant ou dans un siècle ? »

Okay, okay. Oubliez ce que je viens de dire. Dimitri était en fait au bord du suicide. La carrosserie du bus lui sembla soudain très intéressante, et il se demanda qui d’elle ou de la tête de Silmeria crierait grâce en premier s’il venait à les faire se rencontrer à grande vitesse. L’une comme l’autre semblant solides, l’expérience promettait d’être intéressante. Du moins si Blondie était bien ce qu’elle prétendait être, sinon il n’y avait pas photo quant au résultat des courses.
Une autre solution consistait à utiliser sa propre tête pour essayer, mais vu comme la gamine travaillait remarquablement bien à mettre son cerveau – pour ce qu’il valait – HS, il doutait fortement que ça vienne y changer quoi que ce soit. Sinon, vous vous doutez bien que galant comme il l’était, il se serait aussitôt empressé de le faire afin d’épargner le joli minois de la demoiselle.
… comme s’il était du genre à s’embarrasser de conneries pareilles, teh. Blondie était une tête à claque comme ça faisait longtemps qu’il n’en avait pas croisé mais rappelez-vous, cette histoire d’éthique, blablabla… Bref, en somme, quoi qu’il puisse avoir envie de faire il se devait bien malheureusement de conserver ces envies au simple stade de la pensée.

Et, accessoirement, de réussir à l’empêcher de faire n’importe quoi avec le premier outil qui lui passait sous la main.

Pressentant la catastrophe arriver avec la même clairvoyance qu’on réalise qu’on est dans la merde lorsqu’on aperçoit un 35 tonnes nous foncer dessus à grande vitesse, il lui reprit la clef des mains avant qu’elle n’ait eu le temps de l'utiliser pour quoi que ce soit.

« Tu. Ne touches. A RIEN. »

Rester calme à tout prix. Faire fi de cette envie sans cesse croissance d’étriper Blondie. Gégé pour elle au passage, parce traîner la patience du mécano jusqu’au bord du gouffre en moins d’une dizaine de minutes, ça restait mine de rien un bel exploit.
Quel dommage que la solution du « je t’ignore donc tu n’existes plus à mes yeux » ne fonctionnait pas des masses avec elle, c’aurait été trop beau… m’enfin bon, inutile de s’attarder sur ce qui n’est pas.

« T’es stupide ou tu le fais exprès ? Ton ‘aide’ m’emmerde plus qu’autre chose, sérieusement tu peux pas juste attendre que j’aie terminé ? »

Il regretta ces paroles à l’instant même où elles sortirent de sa bouche. Bien sûr qu’elle le faisait exprès. Se détournant d’elle, il se remit à la tâche en pestant à haute voix contre la mentalité vraisemblablement bien basse des élèves qui s’étaient amusés à faire un merdier pareil. Je veux dire, quitte à vouloir bousiller la sortie pédagogique – c’est d‘un chiant ce genre de truc, faut bien se l’avouer quand même – autant se démerder pour attendre une pause dans un lieu un peu plus civilisé que ça.
Vraiment, il avait dû fâcher une quelconque entité divine pour en arriver là.
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MessageSujet: Re: & les emmerdes du quotidien. [Sil]   & les emmerdes du quotidien. [Sil] Icon_minitime02.08.12 20:49

« Poulet, si tu crois que je vais rester assise tranquille, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude » pensa-t-elle.

La blonde n’était pas prête à abandonner, quitte à y passer la journée afin qu’il la laisse faire. Mais au train où aller les choses, elle sentait que la bagarre allait exploser, quoique ça serai très mal vu par les enseignants, et à cette pensée un sourire au coin se dessina sur ses lèvres. Car oui, s’il voulait être payé, le grabuge et l’agression d’une ado, lui vaudra sa paie, et un peut-être même un aller au poste de police le plus proche. Elle avait champ libre ou presque. Et dire qu’elle pensait que ce voyage n’aurait rien de bon.
Alors vous avez compris quand il a redis pour la je ne sais combien de fois, qu’elle lui foute la paix, ça n’a rien fait. Au contraire, plus il continue, plus elle en a envie, c’est une tête de mule, une inconsciente, elle n’écoute que ce qu’elle veut entendre, et le reste passe à la trappe. Mais le nommé Dimitri ne semblait pas comprendre comment elle fonctionnait, et celle qui est entrain d’écrire en ce moment était même prête à parier que soit il avait envie de se mettre une balle dans la tête, ou de la mettre dans la tête de Silmeria. Le deuxième choix semble plus logique, j’ai l’impression. Ou pas.

Alors quand l’occasion lui vint de pouvoir « aider », entre nous, ça va être le contraire, mais shut, secret. Elle ne refusa pas, elle enleva sa veste blanche et retroussa les manches de son t-shirt noir, avec un pentagramme, et attacha ses cheveux en queue de cheval, voilà elle était prête, fallait juste faire attention de ne pas salir le pantalon qui avait la même couleur que la veste. Elle prit un des outilles qui trainaient dans la boite, et commença son « travail », même si elle ne savait pas en quoi il consistait vraiment. L’adolescente se donna à cœur joie à cette nouvelle occupation, quoique quand elle vit un liquide noir commencer à s’écrouler sous le bus, elle comprit comme par magie qu’elle était mal barrée sur ce coup là.

«-Kia, j’dois faire quoi ? OMG… Ce n’était pas prévue LOL.
-Ma poule, je dormais, tu te débrouilles.»

Bonjour, l’aide utile. Mais connaissant Kia, fallait pas s’attendre à autre chose non plus, on n’est pas dans le pays des bisounours. Elle était livrée à elle-même. Elle déposa l’outil et attendit le verdict venant de l’autre punk super rageur. Et la discussion qui suivit fut la plus joyeuse et sympathique mine de rien. Alors j’vous pris d’accepter ma censure au risque d’entendre des choses peu recommandé.
Après le verdict final, où ils apprirent que le bus ne pourra pas redémarrer sans la pièce qui venait d’être bousillée, et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, son ami chargé de ramener la pièce de rechange n’arrivera que demain, si tout se passe bien. Ils finirent tous dans une auberge du coin. Y allant par différents moyens, voitures de certains profs, ou avec le deuxième bus du deuxième groupe, qui au passage, contenait des potes à Silmy.

C’est donc sans surprises que dès qu’ils arrivèrent à l’auberge et s’installèrent, et entre temps, la nuit était déjà tombé mes loulous, Silmy était déjà avec ceux qui partageaient son idéologie, c’est-à-dire, faire le plus de conneries possible.

- Les autres ne sont pas venus ? Fit un brun d’allure carré et plus grand que la moyenne.
- Ah nan, ils ont bien choisis leur moments pour tomber malade, les judas. Fit-elle
- ……. Hum. Oui tomber malade. C’est toi qui les as contaminés, j’te signale poupée. Fit le jeune homme portant le doux surnom d’Albinos, dû au fait qu’il s’est décoloré les cheveux, moins grand que l’autre, il n’était pas moins imposant.
- On sera que trois pour foutre le bordel … Dit-elle en simulant des sanglots.
- Ben…. Pleure pas on est déjà suffisant, le big three poupée.Répondit-il en jouant avec le ballon de basket entre ses mains.
- Ohhh PEDOWOLFYYY, viens par la, que je te présente mes potes. Hurla-t-elle avec des signes de la main, dès qu’elle aperçut le punk.

La nuit risquait encore d’être longue pour le pauvre Dimitri, il vaudrait mieux qu’il prend ses jambes à son cou avant de se retrouver dans une autre emmerdes avec ces trois-là. Quoique, non Silmeria n’allait pas le lâcher maintenant, vu qu’il est un sujet d’étude tellement intéressant pour elle. Un jouet tout neuf, tout beau.
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MessageSujet: Re: & les emmerdes du quotidien. [Sil]   & les emmerdes du quotidien. [Sil] Icon_minitime08.08.12 2:03

Qu’est-ce qui le retenait, au juste, de lui coller une balle dans le crâne ? Je veux dire, hormis le fait qu’il était loin d’être un psychopathe mentalement détraqué avec un sérieux penchant pour le sadisme et le gore et prêt à tirer sur tout ce qui bouge à la première contrariété, gosses compris ?
Ah. Ah oui. Il n’était pas armé.
Alors il prit son mal en patience. Encore. Alors même que sa patience était en train de gambader joyeusement à des milles et des milles de lui. Il serra un poing et l’imagina mentalement venir délicatement la cueillir au creux du menton. Un geste qu’il ne réaliserait jamais parce que, vous comprenez, on ne frappe pas un mioche, quand bien même c’est une blondie immature, invivable et qui a décidé que vous ne passeriez pas cette journée en paix. Quand bien même cette blondie immature, invivable et qui a décidé que vous ne passeriez pas cette journée en paix a réussi, durant la demi minute où il s’était détourné pour aller récupérer un outil sur sa deux-roues, à faire empirer les choses de la pire manière qui soit.

Dimitri, donc, regardait le liquide noirâtre qui se répandait sur le sol avec une face tellement dépitée que c’en était franchement comique.
Il n’était pourtant passé sous aucune échelle en venant, n’avait pas renversé de chat noir, ni brisé un miroir, et on n’était pas un vendredi 13. Alors quoi ?
Il jeta un regard assassin à Silmeria. Encore. Puis il attrapa son portable et composa un numéro.

« Ouais, salut. J’aurais besoin que tu m’files un coup d’main. […] Euh. Assez loin. Comptes deux bonnes heures. […] Si. Si, c’est urgent, bordel ! J’suis coincé là et j’ai pas le matos nécessaire, j’ai besoin de changer certaines pièces. […] Non, j’fais pas demi-tour pour aller les chercher, tu crois que le carburant de ma moto s’auto-génère, ou quoi ? […] Putain, t’abuse là ! Avec c’que tu me dois, tu pourrais faire un effort quand même. […] ……… Mh. Ouais, okay. Tu fais quand même chier, mec. […] Ouais, c’est ça. A d’main. »

Et il raccrocha, prodigieusement énervé. Se dire que les choses ne pouvaient pas être pire étaient vraiment LA chose à ne pas faire, parce que c’était exactement le moment qu’elles choisissaient pour empirer, en règle générale. Maintenant, il fallait qu’il aille prévenir les profs que leur crétine d’ado en mal de distraction avait réussi à se démerder pour immobiliser le bus un bon bout de temps.
Enfin, le problème n’était pas réellement là.
Non, ce qui le faisait vraiment, mais alors vraiment chier, c’était le fait de devoir rester avec cette joyeuse bande en pleine crise d’adolescence puisque, comme énoncé plus haut, il ne pouvait pas rentrer. Ou disons que s’il le faisait, ça ne serait pas rentable pour lui. Il ne reviendrait certainement pas demain s’il craquait et retournait au bercail, il le savait. Et avoir fait tout ce trajet pour rien, sérieusement… nan. Il tenait au fric qui l’attendait au bout du chemin, merde.

Ce fut un charmant bordel lorsqu’il fallut s’organiser pour la nuit, mais ils arrivèrent à s’en sortir sans qu’il n’y ait de casse – enfin, pas plus que ce qu’il y avait déjà eu, du moins. Le second bus, par exemple, semblait encore en on état de marche, lui – et tout ce monde finit enfin par arriver à une auberge qui voulut bien d’eux.
Dimitri, qui s’était soigneusement tenu à l’écart de tout ça, alla rapidement déposer ses maigres biens dans la petite chambre qu’il avait réussi à s'octroyer et en ressortit aussi sec, n’ayant pas la moindre envie de s’y attarder.

Blondie et ses copains dans le hall, il les ignora en espérant très fort qu’ils fassent de même, mais autant demander à l’eau de devenir feu. Alors tandis qu’elle lui hurlait de venir les rejoindre, il lui destina un magnifique doigt d’honneur et continua sa route sans leur adresser un regard de plus, un comportement parfaitement mature et, vous en conviendrez, tout à fait digne d’un homme bientôt quadragénaire.
Au dehors, l’air était frais et le calme des plus bienvenus, après l’effervescence qui régnait dans l’auberge. Ils se trouvaient dans un bled paumé, une centaine d’habitants à tout péter aurait-il parié. Mais il n’était pas encore trop tard, et il devait bien y avoir au moins un bar d’ouvert dans les environs. Suffisait juste de marcher un peu et il finirait par tomber dessus, c’était vraiment tout petit ici après tout. Sinon, il prendrait sa moto et irait sillonner un peu les alentours dans l’espoir de trouver un village pas trop loin mieux fourni, ou au pire des cas se contenter des routes campagnardes rectilignes pour se faire un p’tit plaisir avec la grosse cylindrée.

… qui n’était pas là.

Okay. Euh. Non. Vous êtes sérieux, là ? Il l’avait laissée ici en arrivant, il s’en souvenait parfaitement et était sûr de ne pas se tromper. Alors pourquoi, mais pourquoi est-ce qu’il n’y avait rien, hein ?
Ça n’allait pas. Et ça allait chauffer grave. S’il y avait bien une chose à savoir sur Dimitri, c’est qu’il ne fallait jamais au grand jamais s’en prendre à sa moto, sa dulcinée, l’amour de sa vie. J.A.M.A.I.S.
Il retourna à l’intérieur de l’auberge et alla se planter devant les trois jeunes, ne songeant même pas un instant que ça pouvait ne pas être eux. Parce que Silmeria lui avait trop tapé sur les nerfs tout à l’heure et que ses deux copains avaient la parfaite gueule du délinquant de base. comment ça, comme lui ?

« Vous l’avez foutue où ? »

Greuh greuh. Dimitri pas content, ‘tention.

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