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 C'est sûr, c'est pas Mercure qu'on aurait flashé! (Anth)

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C'est sûr, c'est pas Mercure qu'on aurait flashé! (Anth) Vide
MessageSujet: C'est sûr, c'est pas Mercure qu'on aurait flashé! (Anth)   C'est sûr, c'est pas Mercure qu'on aurait flashé! (Anth) Icon_minitime05.09.12 15:56

(Ce titre est une idée de Neph, et je le trouve cooooool
Quand je serais grande, je veux être Mulan <3
Ouais, c'est un peu pourri et court sur pattes mais vu le cursus horrible que j'entreprends, c'était ça ou rien avant 3 mois )


Une fois n'est pas coutume, Russell était resté à déprimer chez lui quelques jours après son altercation avec Anthelme. Il faut dire que tous les termes utilisés par l'autre énergumène résonnaient dans sa pauvre petite tête comme s'il était une montagne et qu'un crétin avait hurlé « Hey dis-donc toi là bas, avec ton casque à cornes! Présente moi ta femme, tu saura pourquoi t'as des cornes! » à son sommet... La bonne nouvelle, c'est qu'il n'avait plus touché une seule goutte d'alcool depuis ces événements tragiques (NON je n'exagère pas!) de peur de se mettre à danser le flamenco dans un magasin de porcelaine, ou de se prêter à quelque autre ânerie qui ne lui aurait même pas effleuré l'esprit dans son état normal.

Et puis, on pourra noter que malgré cette petite neurasthénie post Anth il s'était un peu plus remué le boul que la dernière fois : il avait appelé son jumeau pour savoir les nouvelles, il avait tout bien rangé-aéré-nettoyé-huiles-essentiellé son appartement... Et surtout, cette fois ci il n'avait pas renoncé à sa routine sportive.

Oui, parce qu'étant donné qu'il faisait le modèle, et même si ce n'était que grand maximum une fois par semaine pour mettre du beurre dans les épinards, il considérait qu'il devait être dans une forme physique impeccable d'une part à cause de son orgueil mal placé – ooooh ne nie pas Reureu, tu supporterais pas de te faire scruter un bourrelet ou une absence totale de muscle pendant plusieurs heures - d'autre part à cause de son délire « un esprit sain dans un corps sain le sport c'est la santé wesh » et enfin parce qu'il aimait ça, tout simplement. Et au moins, il n'avait pas de regrets à avoir de type « j'aurais dû me mettre au régime », « je n'aurais pas dû sécher les cours de gym »... Certes, il lui arrivait d'être en nage quand il se donnait vraiment à fond, mais au moins il savait vraiment nager! Et puis, il n'avait pas à avoir peur qu'on voit la fille en lui... Car grâce à ses efforts, il avait su faire un véritable homme de lui même ! (Et bim, Mulan number one, et tant pis pour la syntaxe aproximative!)


Ainsi, c'est de – très - bon matin – qu'il sorti de chez lui pour attaquer l'exercice en compagnie de son chienchéri – Van Gogh pour les intimes -. Il quitta son domicile vers 6h après avoir entr'ouvert toutes les fenêtres pour aérer - = son appart est comme toujours un vrai gruyère – et profita Comme d'habitude (j'ai pas pu m'en empêcher... Je suis faible) des rues vides pour aller courir dans un parc à dix minutes de chez lui. Il avait un harnais autour de la taille pour tenir son compagnon attaché également à un harnais (prépare toi Anth... *BAM*) et qui lui donnait un air indescriptiblement et irrémédiablement... d'Abruti complet. Mais il s'en fichait, il ne croisait personne et c'était selon lui la solution la plus agréable pour le sport donc bon... C'est dans cet attirail et avec ses vêtements de sport – soit un jogging un t-shirt et des baskets – qu'il partit à l'aventure!

Et doooonc, tout ça pour dire qu'à 7h30 il était de retour chez lui en train de faire des abdos et autres exercices – et là, je viens de me rendre compte que j'ai créé un metrosexuel. BREF. Je ne sais même pas pourquoi je raconte tout ça, je devais avoir trouvé une très bonne raison de le faire mais làààà, je ne sais plus... Donc abrégeons! Après une douche réconfortante, un repas relativement frugal, quelques activités de rangement, d'occupage d'animaux, de lectures et autres – car il n'est pas qu'un métrosexuel : il est aussi une ménagère de moins de 50 ans... BREF! Il s'occupa de moults choses et quitta son domicile vers 13heures pour se rendre à une séance de pose longue pour le cours de dessin.

Séance de pose longue, ça voulait dire - comme son nom l'indique si bien – qu'il posait longtemps, dans les environs de 4/5 heures. Plusieurs heures donc, à rester debout et à se tenir de façon assez tonique pour que les élèves puissent étudier la structure des muscles du corps humain... D'où l'utilité d'être assez sportif. Enfin, s'il ne l'avait pas été il aurait peut être pû faire des poses moins éprouvantes comme les femmes enceintes ou autres, mais que voulez vous: Reureu est un homme de challenge!

Donc, il arriva tranquillement dans l'école... Tranquillement? Plutôt tout tourneboulé en se souvenant de ce qu'il avait fait:

*Ô mon Dieu, ici j'ai attrapé Anth pour danser la Carioca avec lui*

Ah oui non, il ne connaît pas son prénom... Du coup, il pensait plutôt:

*Ô mon Eugène (référeeeeeence) c'est ici que j'ai attrapé... Euh... Que je l'ai attrapé pour qu'on danse la Cariocaensemble!*
Frisson d'angoisse

*Et ici je lui ai parlé d'une pub pour gaufre avant de le traiter de tête de thon et de lui proposer une salade niçoise*
Hyperventilation et tachycardie

*Et là! C'est la salle où tout a commencé, la salle où j'ai perdu toute notion des verres, la salle maudite qui signa la fin de ma condition d'être humain et...*

Et rien, il n'eut pas le temps d'avoir une autre réaction physique annonçant une crise d'angoisse imminente puisque le prof arriva, lui raconta la pose qu'il devait prendre, etc... Et cela le calma sans qu'il s'en rende compte. Il faut dire que cet endroit lui était familier, il avait ses habitudes, connaissait bien les élèves, les profs, et avait l'impression de pouvoir faire confiance à tout ce petit monde. Se leurrait il? La suite au prochain post!



Ah ouais, j'oubliais le plus important:la pose (oui, j'ai la flemme de décrire ça... Et j'ai pas envie de détruire l'image du Mercure de Pierre et Gilles avec mes mots malhabiles! Et évidemment que Reureu est aussi bien gaulé que ça, enfin!). Après s'être dûment désappé dans son vestiaire, il sortit en peignoir, monta sur l'estrade et se plaça.

Il était dos aux élèves et face à la porte d'entrée de la salle, naturellement fermée. Debout, adoptait le contraposto classique en s'appuyant sur sa jambe droite, faisant saillir la hanche du même côté et tomber l'épaule. Il faisait d'ailleurs pivoter légèrement les épaules et sa taille vers l'arrière afin de donner une impression de mouvement, comme s'il allait parler aux élèves. Il prenait également soin d'avoir un bon langage corporel au niveau de ses mains, ayant toujours eu conscience de leur force expressive. Quand à sa nuque, elle était à la fois allongée et détendue, et il tournait la tête vers les élèves, de profil – n'étant pas un hybride chouette /FLAF/ - le visage légèrement tourné vers le sol, comme s'il s'apprêtait à confesser un secret (*jingle pléo-naaaaasme*) mais que en même temps non, je sais pas, oh puis si, oh puis non... Un truc convenant bien à la girouette qu'il était quoi!
(Ouais, je sais, pour quelqu'un qui voulait pas faire de description je suis plutôt expansive.)

Ah et, maintenant, il fermait les yeux. Les premières fois il en était incapable: il jetait des coups d'oeil angoissés à droite à gauche, tout paniqué, se disant « mais pourquoi je fais ça, c'est pas pour moi, qu'on me donne un slip, maman j'ai peur le vieux monsieur regarde mes fesses » - ce qui n'était pas étonnant vu son caractère pudique. Mais depuis il avait pris un peu de bouteille, il s'était habitué et profitait de ces séances pour réfléchir, méditer les yeux clos, tout dévolu au maintien gainé de son corps et concentré sur sa respiration... D'ailleurs dans ces moments là, il avait un air énigmatique, enfermé dans sa bulle comme si personne ne pouvait capter son attention, secret comme les lunes de l'orient... (ET BIM! Encore une chinoiserie) Tout cela lui était donc très agréable, et ces séances étaient dorénavant vécues comme un moment de détente, pour se ressourcer...

Plus pour longtemps?
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MessageSujet: Re: C'est sûr, c'est pas Mercure qu'on aurait flashé! (Anth)   C'est sûr, c'est pas Mercure qu'on aurait flashé! (Anth) Icon_minitime31.10.12 2:46

Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux. C’est sur ! Si on était un hippie et qu’on vivait dans une caravane. Cette philosophie à la con pouvait certainement bien fonctionner. Mais pour cela, il fallait savoir se satisfaire du nécessaire. Ce qui n’était franchement pas le cas de notre énergumène qui râlait devant son réfrigérateur s’il était vide de crème au chocolat alors que, c’était sa propre faute. Et ce malgré le fait même qu’il reste encore tout un tas d’autres choses tout aussi délicieuses, tel que des flamby. Un peu d’eau fraiche et de verdure, que nous prodigue la nature. Bon, pour l’eau, on était d’accord. Cela dit, ouais. Pour la verdure, ça rejoignait son idée de hippies drogués. Ah bah ça, ouais ! Mais lui, il préférait les Schoko-Bons plutôt que les brins d’herbes à fumer. [Le livre de la Jungle, Défi 1]

N’empêche, que là, maintenant, tout de suite, il avait de quoi être heureux. Parce que lui, à six heure du matin, il se la jouait pas Rambo dans la jungle, ou dans un parc à l’herbe tondue que même il était interdit de marcher dessus, qui fait son footing avec son clébard. Non ! Lui, il pionçait gaiment et profitait d’un sommeil bien mérité après une soirée entre potes. Parce que oui, il avait quelques amis. Oui, il savait être quelqu’un d’affable et apprécié. Et puis, même s’il s’était endormi à neuf heure du soir, il ne se serait certainement pas levé aussi tôt. Pour quoi faire, sérieusement ? A quoi bon se lever, et affronter les conneries de la vie alors qu’on pouvait rêver bien tranquillement qu’on voyageait dans le Tardis ? De toute manière, les gens du matin étaient des psychopathes. C’était pas possible, sinon.

C’est donc dans les alentours de 13 heures, lorsqu’ailleurs un autre quittait son appartement pour se rendre au « travail » que lui émergeait de sa folle nuit. A vrai dire, il aurait bien dormi plus longtemps encore mais il avait des choses à faire. D’autant plus qu’aujourd’hui, était un grand jour. Aujourd’hui, il avait une revanche à prendre. Oui. Malgré le fait que cela fasse plusieurs jours que l’incident « Gueule de Thon » soit arrivé, il avait encore bien la haine. Bon, encore que peut-être aurait-il oublié s’il n’y avait pas eu les autres. Parce ouais, lorsqu’un dégénéré vous attrapait pour danser la carioca dans la rue, il y avait toujours un couillon pour colporter la chose. La seule chose qui avait d’ailleurs préservé la vie de ce type était qu’il n’avait pas eu le reflexe de filmer. N’empêche, qu’on continuait à lui en parler. Alors que, la majorité à le faire n’avait rien vu du tout. N’importe quoi. Du n’importe quoi qui foutait les nerfs d’Anthelme en rogne.

Du coup, ce dernier ayant bien retenu que ce Connard arrondissait ses fins de mois en posant à oilpé pour le cours d’art. Ça, c’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Malgré que le fait d’imaginer ce mec nu devant une tonne d’élèves lui soulevait le cœur. Enfin en vérité, il évitait de se figurer la chose. Toujours était-il qu’il s’était renseigner auprès d’un étudiant en dessin pour savoir quand l’autre venait jouer les exhibitionnistes. Il avait tout prévu, ou presque.

Pendant que je racontais les envies de vengeance de mon personnage, celui-ci en a profiter pour se lave et s’habiller. Jean, assez simple. Un T-shirt blanc, uni Des chaussures pour aller avec le tout. Trois ou quatre sucettes dans les poches du pantalon, ça irait bien pour cette fois. Il déjeuna, des céréales, devant un épisode d’une de ses séries fétiches. Tranquillement installé sur son canapé, l’ordinateur calé sur la table de salon. Après quoi, quarante-cinq minutes plus tard, il rinça son bol - Autant le faire maintenant sinon il aurait la flemme - et parti se laver les dents. Parce qu’il a de l’hygiène et qu’il sent bon, malgré ce que pourrait penser UNE CERTAINE personne. Bref ! C’est dans les environs de 15h qu’il quitta son appartement.

Arrivé sur place, à peine dix à quinze minutes plus tard, il ne frôla pas la crise d’apoplexie ni l’hyperventilation. Il remonta, déterminé, sac sur l’épaule et appareil photo en main vers l’entrée du bâtiment. Il avait un cours à 16h, ça lui laissait amplement le temps. Une fois à l’intérieur, il chercha la salle de classe qui l’intéressait. Allumant, à l’avance, l’arme du crime. Rapidement, il avait un peu fait du repérage avant. Arrivé devant la dite salle, il respira un grand coup. C’est qu’il s’agissait de pas se rater. Juste, par précaution, il tira une cagoule de l‘arrière de son pantalon. Il était pas con, non plus. Il pouvait être très ingénieux en vengeance. S’il s’était habillé aussi simplement, c’était pour éviter qu’on le capte dès le premier coup d’œil. Il avait, au préalable, laisser son sac dans les toilettes du deuxième étage, planqué dans un coin.

Mais son sac, était différent, il avait laissé le customisé pour un vieux qui datait du lycée et qu’il avait retrouvé dans ses vieilles affaires chez ses pères. Bref.

Il ouvrir la porte, l’objectif près à flasher et.

Il flasha. En rafale, rapidement. Avant de déguerpir en courant les dédales de l’université. Il tourna à un angle, monta des escaliers, tourna encore et s’arrêta dans les toilettes. Il n’avait même pas eu le temps de se rendre compte de ce qu’il photographiait tellement il avait été vite. Il retira son « masque » qu’il balança à la poubelle. Plus qu’une cagoule, c’était surtout un vieux vêtement, qu’il avait grossièrement cousue en mode « Bourrin », c’était un mec quoi. La couture et lui, ça faisait deux, mais la chose avait faire l’affaire. Bref. Il récupéra son sac, dont il tira deux chainettes qu’il accrocha à son jean. Et un pull, à rayures bleus foncées et noires, qu’il enfila.

Bon, l’autre tamanoir pigerait peut-être que c’était lui, surement même mais…les autres beaucoup moins. Bref.

Il vérifia le contenu de son appareil photo, et sourit. [A l'idée de pourrir Russell, et non parce qu'il est excité devant son corps de biscotte]

Pendant un instant, l’idée de s’en servir pour du chantage lui traversa l’esprit mais il la refoula. Il n’était pas non plus de ce genre là. Non non, il voulait juste ridiculiser ce mec. [T’as vu, Reureu, il est pas si mauvais que ça mon Anthy ! /VLAM/]

Il restait plus qu’à les imprimer. Il avait choisit un numérique, il savait que l’école était dotée d’imprimantes exprès. Il y en avait même une dans la salle où il avait cours aujourd’hui, suffisait de trouver un instant où il serait tranquille. Il y en avait toujours un.

En attendant, il était 15h45. C’est que le temps, ça passait vite. Il se rendit donc à son cours après avoir rangé bien soigneusement son appareil photo dans son sac. Il finissait à 17h, le cours qu’il avait n’étant pas grand-chose ce jour là alors que la majorité des autres étudiants allaient finir à 18h…ça lui laisserait amplement le temps de terminer la mise en place de son plan diabolique.

Fou, comme certains pouvaient être incroyablement motivé pour ce genre de choses.



[HRP : Finalement, j’ai changé un peu, par rapport au polaroid. Ca fera durer le post un peu plus, pis c’est plus pratique dans ma tête .-. J’espère que ça te va XD]


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