Reculé dans son sombre palais, le Comte Dracula appréciait la tranquillité de la nuit du royaume des Vampires, assit sur un large canapé devant un feu de cheminé. Dans son salon personnel, le seigneur vampire regardait le foyer s'embraser en de large flamme. Le feu captivait son regard noir, et le reflet des flammes dans ses yeux semblait leur donné un soupçons de vie. Mais il y a bien longtemps que son coeur avait cessé de battre... Un verre de sang en main, le Comte apprécia ces quelques instants d'évasion où il était tranquille pour une fois.
Mais cela allait être de courte durée. Un homme caché derriere un long manteau noir, ou du moins ce qui ressemblait a un homme, apparut subitement derrière Dracula, qui ne semblait pas du tout surprit. L'homme s'agenouilla alors et s'adressa a Dracula.

- C'est fait, maitre. J'ai remit la lettre a l'humaine selon vos instruction...

Apparement c'était un des serviteur du Vampire. Une de ses goules faisant les basses besognes a sa place, cela était normal bien entendu. Un Comte avait des principes, Et Dracula en avait encore plus... Ce dernier sourit alors et leva sa femme lui faisant signe de disposé tout en disant de sa voix suave:

- Très bien... Va prévenir Nestor qu'il envoi une voiture pour cette charmante demoiselle...

Le serviteur hocha de la tête et disparut aussi vite qu'il était venu. Le comte ria un instant avant de boire une gorgée de sang... Le comte avait remarqué une personne pas comme les autres chez les humains. Elle avait ce quelque choses que ces vermines n'avait pas, ce qui intéressa grandement le Comte. C'est pour cela qu'il lui avait fait parvenir une lettre, l'invitant a diner dans son château. Allait elle accepter? Cette question excitait le Vampire. Il claqua des doigts et une multitude de Goule entrèrent dans la pièce. Il leur demanda de préparer un diner pour son invité et il voulait que tous soit accommodé pour l'accueillir. Les serviteurs obéissaient sans broncher.
Dracula fixa a nouveau le feu de sa large cheminée. Un sourire espiègle naissant sur son visage. La soirée promettait d'être intéressante... Il ne manquait plus qu'elle.
Le comte put entendre au loin les claquement du fouet du cocher, il était donc déjà en route... Quelle attente insupportable....

Au château de Dracula, les serviteurs s'activait pour préparer la demeure pour accueillir l'invité de leur maitre. Car si un seul détails ne lui convenait pas, ils savaient où ils finiraient tous... Le palais tétait splendide, quoiqu'un peu sombre. Car oui, Dracula préférait la nuit et il en a toujours été ainsi... Mais ce soir il fit une petite exception et haussa l'intensité des lustres et alluma plus de torches. C'était une de ses manie de noble de préparer ainsi son chateau pour des invités... Maintenant il ne manquait plus qu'elle... Le comte attendit donc impatiemment son invitée...

La nuit noire était vraiment glaciale...

Elle attendait, presque impatiemment, d'arriver enfin à destination.

Le bruit des cahots de la route l'empechait de se concentrer convenablement...


------- Flash-back -------

11 h

Plus qu'une heure avant que l'on ne vienne la chercher.

Elle passa rapidement dans la salle de bain pour prendre une bonne douche. Aprés en être sortis, elle se dirigea vers sa chambre, l'air perplexe...

Que devait-elle mettre?

Elle était loin d'être masculine, mais elle n'était pas forcement trés féminine non plus... Du coup, elle ne se cassait jamais vraiment la tête pour ses vêtements. Seulement, ce soir semblait être une autre paire de manche... Elle ne pouvait tout de même pas arriver comme une fleur vêtue d'un kimono court ou d'un pantalon et tee-shirt tout de même! Mais elle ne pouvait se résoudre à mettre une robe de soirée... Jamais elle ne s'y sentirait assez à l'aise...

Elle se mit à fouiller dans ses affaires et finit par trouver quelque chose qui serait parfait -du moins pour elle-, elle enfila la tenue et retourna dans sa salle de bain... Elle retrouva dans un des tiroirs des extensions qu'on lui avait offert mais qu'elle n'avait jamais utilisé... Elle hésita, puis se decida. Pourquoi pas aprés tout? Ca la changerais un peu.

Ca y est, elle était prête... Juste à temps en plus. Plus que 10 minutes avant minuit...

Elle se regarda dans le miroir. Elle appréciais beaucouup le resultat!

Spoiler:

Oui, décidement c'était parfait! Elégant et pratique si jamais elle devait se battre -éventualité qu'elle n'excluais jamais!-. Les cheveux lui allais mieux qu'elle ne le pensait!

Minuit sonna. Elle entendit du bruit dehor. Elle offrit une caresse d'au revoir à Gray, attrapa son katana qu'elle accrocha exceptionnelement dans son dos plutôt qu'à sa ceinture, puis sortit.

Elle s'avanca vers la voiture d'un noir de ténébres et eu une impression e malaise en y entrant. Comme si elle venait de faire exactement ce qu'on attendait d'elle...

La voiture demarra enfin. Impossible de voir le chauffeur à cause de la vitre teinté qui le separait des siéges arrieres...

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Elle compris qu'elle était arrivé quand elle apercut un enorme chateau par la fenêtre.

La voiture se gara juste en face de la grande entrée proncipale.

Elle en sortit, méfiante. Elle ne savait toujours pas ce qu'elle allais trouver là-dedans.

Mais elle entra d'un pas décidé. De toute façon elle ne pouvait plus faire demi-tour alors autant avancer!

Une chose était sure, l'endroit était impressionnant. Et le propriétaire des lieux semblait aimé s'entourer de choses luxurieuse.

Le premiére chose qu'elle remarqua fut... Qu'il n'y avait personne pour l'acceuillir... D'ailleurs, elle n'avait pas vu un seul signe de vie depuis qu'elle était partie de chez elle.

Elle déambula un peu. Elle passa devant ce qui semblait être la salle de bal mais ne s'y attarda pas...

"Tiens...?"

Kohané penetra dans une pièce qui semblait être une sorte de salon... L'ambiance de l'endroit lui plaisait. C'était plus... chaleureux qu'ailleur... Au plutôt, disons qu'ici elle n'avait pas cette impression de danger latent...

Son attention fut attiré par un superbe piano noir au fond de la piéce.

Elle s'approcha, comme hypnotisé. Elle n'avait pas touché à un instrument depuis vraiment trés longtemps...

Elle s'installa et, fermant les yeux, commenca à jouer l'un des seuls morceaux qu'elle connaissait...

"Cette musique est tellement plus belle avec un violon pour l'accompagner... C'est vraiment dommage..."

Elle commenca à oublier son entourage. Même sa méfiance habituelle disparut peu à peu...

Assis dans son canapé, habillé d'une chemise blanche de soie et coupe de sang en main, le Comte restait là a attendre devant sa cheminée. Captivé par les flammes du brasier dont il ne sentait pas la douce chaleur, son âme était gelé dans ce corps, et ce pour l'éternité. Qu'importait bien tout cela. A quoi bon ressentir si même vivant le coeur est comme mort?Autant mourir pour de bon, et vivre dans la mort pour ne plus souffrir de sentiment futile et grossier, qui même aussi insignifiant qu'ils soit blesse et affaiblit l'âme au plus profond d'elle même...
Dracula s'abandonnait ainsi a ses tristes pensées, il avait échanger son coeur contre la vie éternel et ce pour assouvir sa vengeance. Celui qui s'applique a la vengeance garde fraiche c'est blessure, mais ne pas se vengeance c'est ce renier... Et puis la vengeance, volupté du paradis, est plus douce que le miel quand elle est accomplit...
Ainsi il ne remarqua pas la présence de la goule venant lui porter un message. La goule insista en se raclant fortement la gorge.

- Sir, excusez moi de vous déranger de la sorte...m

Il ne pu finir sa phrase que le Comte l'interrompit de sa voix rauque et froide.

- Qu'attend tu pour me délivrer ton message, au lieux de brailler ainsi.

Une goutte de sueur apparut sur le visage de la goule. Sa respiration s'accélérait et il avait du mal a articuler. Il essaya de répéter sans bégayer, imaginant la punition qu'il recevrait si il énervait le Comte

- V.. Votre in.. invitée est arrivé.

- je le savait déja idiot... Va voir où en sont les préparatifs pour le diner. Je vais de ce pas l'accueillir...

Evidemment, le Comte Dracula avait sentit la présence de son invitée bien avant la venue du cloporte. Le vampire se leva de sa chaise, enfila sa veste de soie noire aux bordures dorées et alla acceuillir son invitée.
Il fut assez étonné de ne pas la trouver dans le hall d'entré. Elle s'était donc aventuré dans le palais? Insouciance qui peut se payer chère... Rapidement, Dracula repéra la jeune femme dans sa salle de bals. Doucement il se dirigea vers la pièce et trouva la jeune femme au piano, jouant quelques notes.
Sans un bruit, le vampire se dirigea vers elle, il semblait glissé sur le sol... Quand il arriva derrière son invitée, il se pencha légèrement, et sentit la douce odeur de sang qui émanait d'elle. Hum... Qu'elle odeur exquise... Et qu'elle suplice de se retenir ainsi de le gouter. Mais l'heure n'était pas encore au festin. Ainsi pencher sur la belle jeune femme, il dit alors d'une voix douce.

- Une bien belle mélodie que celle ci, ma dame...

Un bruissement, un froissement de tissu, puis un frôlement léger ressenti dans la nuque… Tant de petites choses qui aurait du alerter la jeune femme… Mais celle-ci, tellement absorbé par les touches d’ivoires, ne faisait guère attention à tout ces signes annonceur d’une présence pourtant si proche… Ce ne fut qu’au bout de quelques lentes minutes qu’elle entendit une voix s’élever dans son dos. La surprise fit arrêter net ses doigts fins qu’elle promenait sur l’instrument et ses pupilles bleues améthyste s’agrandirent un bref instant sous le coup de l’étonnement avant de se réduire en deux fentes semblables à celle des chats. Dans un sursaut de méfiance naturelle, l’esprit du semi-Ange commença à analyser instinctivement la voix « coupable » alors même qu’elle n’avait pas bougé d’un pouce. Grave, lente mais puissante et forte, sans trémolos inutile… et une assurance telle que cela se ressentait avant tout autre chose.

Et alors qu’elle partait dans des inductions sans issues, Kohané se rendit compte qu’elle avait inconsciemment arrêté de respirer. Elle ferma les yeux et souffla silencieusement avant d’emmagasiner à nouveau l’air salvateur dans ses poumons. En un sens, l’Homme, qu’il soit Ange, Vampire, Humain ou encore Lycan, ne peut vivre sans ces quelques molécules d’oxygènes invisibles et omniprésente, et ce, qu’elle que soit sa force physique, son intelligence, ses convictions… Preuve que tout être vivant était bien faible au final…
C’est sur cette pensée philosophique et peu joyeuse que l’invitée se décida à se lever sans un bruit. Elle fit vite volte-face et découvrit le visage du propriétaire des lieux. Elle s’était faite une idée assez précise du type d’homme qu’il pouvait être. Idée qui s’était somme toute révélée assez exacte… L’intéressé était grand, elle lui arrivait à peine au niveau du menton, la forçant à lever la tête pour pouvoir observer les traits fins du Vampire. Des longs cheveux auburn presque blancs tombaient sur les épaulettes d’un vêtement que le dernier des idiots pouvait deviner hors de prix… Finalement, la jeune femme accrocha un regard interrogateur mais déterminé à l’attention de son vis-à-vis et se décida à prendre la parole.

- Oh ça… ? Ce n’est qu’une mélodie sans prétention venant des vieux souvenirs oubliés. Vous devez être habituez à un bien meilleur niveau musical, je me trompe ? Fit-elle d’une voix qui se voulait amusée et désintéressée.

Sa première impression de ce personnage inconnu lui était encore relativement neutre. Elle devait avouer qu’elle n’aimée guère les nobles –leurs façons de vivre, de penser… Pour elle, ces gens étaient toujours trop… imbus d’eux-mêmes, et sans aucune considération pour tout ceux qui se trouvait inferieur à eux, et ce selon des critères sans fondements qui leurs sont propre- Mais, de la même manière, elle n’aimait pas se faire une idée trop hâtive des choses. Alors autant attendre de sonder un peu mieux cet étrange protagoniste... Elle sourit malgré un très léger énervement du surtout aux conditions de son arrivée.

- J’aurais aimée pouvoir dire quelque chose comme « Enchantée de faire votre connaissance » mais comme je ne suis retrouvée ici un peu sans vraiment m’en rendre compte, je ne peux pas vraiment me le permettre pour le moment… J’espère que vous voudriez bien fermez les yeux sur cette impolitesse… Monsieur le Comte.

Sa dernière parole ne s’était pas vraiment fait sur un ton des plus sérieux, partant plutôt dans le cynisme et l’ironie. Mais elle était de nature assez directe, et elle avait tout de même fait en sorte que sa tournure de phrase ne paraisse pas trop insultante ou moqueuse… Elle qui avait déjà vécue quelque temps auprès d’une famille royale, elle savait ces gens-là plutôt susceptible…

La voix suave et délicate du Comte se répandit dans les airs, mêlé au son des douces notes du piano que l'invitée jouait, tels deux vague s'entremêlant avant de mourir sur les rochers. Les échos frappèrent sur les murs de la pièce vides pour résonner comme des murmures silencieux. Au moment où le vampire prit la paroles, les doigts fins de l'invitée s'arrêtèrent net sur les touches d'ivoire du piano. Apparemment surprise, elle mit cependant quelques instant avant de se lever et de faire face au Comte. La musique était si douce qu'il avait peine a la laisser s'éteindre, mais l'éclat des yeux bleu de cette chère Natsuki était si étincelant que le spectacle en était aussi doux.
Tous deux se fixèrent un instant en silence, Dracula laissa Kohané l'observer et essayer de le cerner autant qu'elle le souhaita, voyant son regard s'attarder sur le moindre détails de sa personne. Il cacha mystérieusement son pouvoirs malsain, ce qui le fit apparaitre aussi normal, ténébreux et lubrique qu'un Comte, s'exilant dans son château en haut d'une sombres colline, puisse l'être. Il rétracta ses canines dans sa bouche, et se tenit droit, fier et galant comme son enseignement de noble lui incombait. C'est ainsi qu'il devait se tenir en présence d'invité. Du moins jusqu'au diner...

Après un moment silencieux, Kohané semblait plus rassuré et apparemment peu intriguer par le comte. Ainsi donc sa retenu avait fonctionner. Un léger sourire de satisfaction étira le bord de ses lèvres, laissant apparaitre une infime partie d'une de ses canines. C'est alors que Kohané lui porta un regard interrogateur et rompit le silence environnent de sa voix douce et cristalline, sur un ton plaisant:

- Oh ça… ? Ce n’est qu’une mélodie sans prétention venant des vieux souvenirs oubliés. Vous devez être habituez à un bien meilleur niveau musical, je me trompe ?

Cette remarque fit sourire Dracula de plus belle. Peut être disait elle cela comme ça, ou bien le prenait elle pour un de ses noble imbue de lui même, n'apprécier guère rien d'autre que des choses raffinées. Soit, peut être avait elle raison, ou peut être devait il la laisser le croire... Il resta silencieux, voyant que son invitée avait encore une remarque a faire:

- J’aurais aimée pouvoir dire quelque chose comme « Enchantée de faire votre connaissance » mais comme je ne suis retrouvée ici un peu sans vraiment m’en rendre compte, je ne peux pas vraiment me le permettre pour le moment… J’espère que vous voudriez bien fermez les yeux sur cette impolitesse… Monsieur le Comte.

Le Comte laissa échapper un soupire, emportant son sourire dans son triste élan, et tourna son regard vers le piano. D'un geste lent et monotone, il posa sa main sur les blanches notes tout en affichant un air livide teinté d'une certaines mélancolie. Bizarrement, c'est tous ce qu'il ressentait en approchant de cette instrument. C'est alors que sa voix s'éleva une nouvelle fois, doucement, comme un soupir, tout en fixant le triste instrument.

-La musique reste l'écho du coeur. Et tous ce qui vient du coeur a sa part de beauté...

Dès lors, ses doigts, finement habillé de leur gant de soie, appuyèrent sur les touches d'ivoires unes a unes. Étrangement, la musique qu'il jouait semblait en continuité avec celle de Kohané... Les notes s'enchainèrent sans hésitation aucune, ni erreurs. Calme et impassible, Le Comte joua se morceau un court instant avant de fixé sa chère invitée de ses yeux rouges. La mélodie perdait en rythme et ralentissait peu a peu, avant de finalement s'étendre sur une note assez aiguë. ALors le vampire s'adressa a Kohané, le son de la dernière note résonnant encore dans la pièce.

- Je vous prit de m'excuser pour cette invitation des plus mystérieuse, mais j'avoue qu'après vous avoir aperçu, j'ai ressentit le besoin de converser avec vous. Chose que je fais mieux autour d'un diner que dans le tumulte publique... D'ailleurs je voudrais vous remercier pour avoir accepté mon invitation malgré mon manque de politesse.

Le comte s'inclina légèrement, paraissant le plus sincère du monde. Il se redressa ensuite pour continué son discours.

- Et ainsi, je vous souhaite la bienvenue dans ma demeure, mademoiselle Natsuki... Faite ici comme il vous plait, vous êtes mon invitée. Mais cette salle me parait bien vide et peu confortable pour discuter. Voudriez vous me suivre dans le salon où nous serons plus a notre aise ?

Dracula afficha un sourire des plus gracieux et se décala légèrement pour montrer la direction du salon se situant a l'opposé de la pièce où ils se trouvaient. Calmement et patiemment, il attendit la réponse de la belle, qui pouvait aussi bien avoir envie de le suivre que de converser avec lui...