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 Jakob ~ Plushie time !

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Jakob Karmazin

Jakob Karmazin


▬ Nombre de messages : 4
▬ Profession : Chef d'orchestre

▬ Fiche : Tidlididi

♩♪♫♬♪♩


Jakob ~ Plushie time ! Vide
MessageSujet: Jakob ~ Plushie time !   Jakob ~ Plushie time ! Icon_minitime20.07.13 21:19



KARMAZIN JAKOB

IDENTITÉ

▬ Nom : Karmazin
▬ Prénom : Jakob
▬ Origines : Hongroises
▬ Âge & Date de naissance : Avec sa tête de jeunot qui ne doit pas dépasser les trente ans, difficile de croire qu’il a fêté ses 450 années il y a quelques mois de ça déjà
▬ Sexe : Masculin

▬ Habitude(s) / Manie(s) :
* Il a tendance à lisser les plumes de son chapeau dès qu’elles passent à portée de sa main.
* Il est incroyablement maniaque avec ses vêtements et sa baguette de chef d’orchestre. D’ailleurs, il est rarissime, voire pratiquement impossible qu’il laisse qui que ce soit toucher à son objet fétiche.
* Le petit médaillon accroché à son col contient un portrait de sa fiancée.
* Dès qu’il entend de la musique, il s’arrête systématiquement pour l’écouter, l’analyser, la décortiquer pour en comprendre toutes les nuances, tous les tons, toutes les notes, et l’apprécier d’autant plus. Enfin, ça dépend des musiques : il est beaucoup plus sensible au classique qu’au rap, bizarrement ...
* C’est un grand romantique, et il reste sensible aux charmes de la nature. Aussi, il n’est pas rare qu’une fois la lumière du soleil suffisamment faible, il sorte faire un tour dans un parc ou près d’un endroit calme avant de partir à l’opéra.
▬ Phobie(s) / Crainte(s) :
* Les peurs traditionnelles du vampire : soleil, objets en argent ou bénis, etc ... enfin, vous connaissez la chanson.
* Il craint le temps qui passe, car il a peur qu’avec les ans s’étiolent les souvenirs qu’il lui reste de sa fiancée.
* Moins une peur qu’une appréhension, il déteste se retrouver dans le feu de l’action ; avec son physique de brindille et ses réactions de petit chiot apeuré, ça peut se comprendre.
* Il est souvent dépassé par les nouvelles technologies, bien qu’il fasse de son mieux pour s’adapter et comprendre ce qui se fait de mieux en matière de dernier cri high-tech.
* On ne touche pas à sa baguette.
* On ne touche PAS à sa baguette.
* Il a peur que le temps le rende fou et sénile. Si son corps ne vieillit plus, il est loin d’en être de même pour son esprit, et il envisage de plus en plus sérieusement de se tuer si jamais devaient apparaître les premiers signes de la démence.

▬ Devise : La musique adoucit les mœurs

▬ Groupe souhaité : Vampire

▬ Métier/Occupation : Chef d’orchestre ; pianiste à ses heures perdues

▬ Rang personnalisé : ♩♪♫♬♪♩


LE PRINCIPAL


CARACTÈRE
Issu d’une famille bourgeoise et aisée, le petit Jakob a reçu l’éducation qui convenait à son rang. Poli, courtois, galant, posé, très à cheval sur les principes tels que l’honneur ou la droiture d’esprit, c’est aussi un grand romantique dans l’âme qui ne manquera pas de s’émerveiller devant les beautés de la nature ou une belle mélodie qui parviendrait à ses oreilles.
Elevé dans l’amour des arts et des belles choses, il apprécie toute forme de culture, même s’il ne la comprend pas toujours.

Il possède des principes et des manières qui, au XXIIIè siècle, peuvent paraître un peu désuets, et il fait franchement vieux jeu par moments. A défaut d’adapter son style vestimentaire, il essaye de faire évoluer sa pensée au gré des civilisations et des changements du monde, mais c’est souvent plus facile à dire qu’à mettre en pratique.
Jakob essaye de se donner l’air important et assuré des personnes de plus haute extraction, mais en vérité c’est un « jeune » homme timide et gentil qui ne ferait pas de mal à une mouche, sauf en cas d’extrême nécessité – et si jamais il devait lever la main sur quelqu’un, ce serait en le noyant d’excuses.
Il n’aime pas se retrouver dans une situation où la force physique prime sur le reste ; aussi est-il un peu lâche et préférera-t-il la fuite à l’affrontement direct.

Le vampire a parfois un comportement qui peut sembler démodé et décalé avec les mœurs de l’époque actuelle, mais il n’en reste pas moins quelqu’un de gentil et de sincère sur lequel on peut compter – tant qu’on ne touche pas à ses affaires.



PHYSIQUE
Né à une époque où les anges étaient encore au Paradis et les machines bien loin des prouesses technologiques du XXIIIè siècle, Jakob a conservé de son temps les habits de l’époque et quelques manières bourgeoises.

Le personnage en lui-même ne peut pas se targuer d’être mal fait, quoi qu’il reste assez gringalet. Il a les traits fins et délicats des gens de bonne famille, de jolis yeux marrons et des cheveux mi-longs ondulés, d’un noir si foncé que leurs reflets prennent des teintes violacées. Atteignant le mètre soixante-quinze pour un peu moins d’une soixantaine de kilos tout mouillé, on pourrait se dire qu’une rafale de vent un peu brusque arriverait sans peine à le faire décoller.

Sauf que, bien heureusement pour lui, le poids de ses vêtements l’empêche de s’éloigner trop loin du sol. Grand amateur du bleu sombre, il s’agit de la teinte qu’il a choisit pour la tenue qu’il revêt le plus souvent, à savoir une tunique en deux partie constituée d’une veste agrémentée d’une capeline et d’un veston dont les longs pans lui donnent de fausses allures de manteau, le tout doublé d’un rouge très sombre. Un pantalon assorti et joliment décoré de dorures au niveau des ourlets vient couvrir ses jambes fines, révélant des chaussures noires à boucles vernies. Concernant le haut, il porte une chemise de dentelle blanche à jabot et une fine jupe descendant en biais jusqu’au milieu de sa cuisse gauche. Un grand faux-col couleur crème aux bords brodés et maintenu par une broche dorée est posé sur ses épaules.
Un haut-de-forme agrémenté de plumes dont il a teint les extrémités en bleu clair vient compléter son accoutrement pour le moins étrange en 2260.

A noter aussi quelques petits accessoires ; outre les indispensables boutons de manchettes et ceux ornant les bords de son « manteau », il garde, accroché à son col, un petit pendentif en or dans lequel se trouve le portrait miniature de feu sa fiancée.
La chaîne d’une montre à gousset est suspendue à son veston, et il n’est pas rare de le voir s’amuser avec lorsqu’il est distrait ou perdu dans ses pensées.




HISTOIRE
Une lente et délicate musique s’échappe de la fenêtre entrouverte d’un petit appartement tout en haut d’un immeuble situé au cœur d’un quartier calme – enfin, aussi calme que peut l’être un quartier de mégalopole. Les notes au piano s’égrènent au rythme des gouttes de pluie tombant sur l’asphalte rendu chaud par une après-midi entière exposé au soleil d’été.
L’orage avait éclaté aux alentours de huit heures du soir. L’air chaud s’était depuis chargé d’humidité, et quatre heures plus tard, l’eau n’avait pas l’air de vouloir cesser tomber du ciel.
Assis dans un fauteuil confortable, un jeune homme aux cheveux noirs ébouriffés regarde le temps à l’extérieur, appréciant le spectacle. C’est de chez lui que vient la mélodie qui, indifférente à la météo, continue de retentir dans le salon.
Un léger sourire aux lèvres, ledit jeune homme caresse distraitement du bout des doigts la couverture en cuir usé d’un carnet qui semble sortir tout droit d’un autre temps – et, à dire vrai, c’est le cas.
Décidant finalement de commencer sa lecture, il l’ouvre à la première page et se met à lire.


7 Décembre 1816

Aujourd’hui, mère m’a offert ce carnet. Elle dit que je peux écrire dedans tout ce que je veux, et même faire des dessins ! Elle dit que c’est important, que je dois apprendre à prendre des notes parce que ça sera utile plus tard. Alors, je noterai souvent dedans !


25 Décembre 1816

Aujourd’hui, c’était Noël, et j’ai reçu plein de cadeaux. J’aime bien Noël, parce que tout le monde est à la maison et je n’ai pas à étudier. Père a fait amener un grand piano dans le salon. Il dit que c’est pour que j’apprenne la musique. Mais j’ai pas envie ! Si j’apprends à jouer du piano, j’aurai moins de temps pour m’amuser et écrire dans mon carnet.


18 Février 1817

Madame Jodowski est une bonne professeur, finalement. Je croyais que les gens qui jouaient du piano étaient tous vieux, moches et méchants, mais elle est gentille, calme et elle rit souvent. Elle est patiente aussi, elle ne crie pas quand je fais des erreurs. Je l’aime bien, madame Jodowski.


2 Mars 1817

Madame Jodowski m’a parlé de sa fille. Elle s’appelle Bianka, et elle a mon âge. Elle m’a dit qu’elle apprenait à jouer du violon. C’est un joli instrument, mais je préfère le piano. J’aime beaucoup ça maintenant. J’espère que je vais pouvoir continuer toujours !


9 Mars 1817

Père a invité madame Jodowski et Bianka aujourd’hui. Je ne l’aime pas, elle s’est moqué de moi et a dit que je ressemble à une fille avec mes cheveux et mes vêtements. Je ne veux plus qu’elle vienne à la maison !



Le jeune homme sourit davantage en lisant ce dernier paragraphe. Il sait comment l’histoire continue, car il s’agit d’une histoire des plus clichés qui soient. Le petit garçon et la petite fille continuent de se fréquenter, lui de bonne famille, elle d’extraction plus humble. Au début, ils ne peuvent pas s’entendre, mais l’amour de la musique finit par les rapprocher, et finalement, c’est une toute autre relation qu’ils se mettent à entretenir.
Il fait tourner les pages, faisant défiler les années jusqu’à ce qu’une décennie se soit écoulée. Il reprend sa lecture.


17 Janvier 1828

C’est ma première représentation ce soir. Je suis persuadé que le claquement de mes genoux qui s’entrechoquent sous l’angoisse doit s’entendre à des lieux à la ronde ! Mère a tenté de me rassurer en me disant que tout irait bien, et père lui-même m’a affirmé qu’il était persuadé que je m’en tirerai sans aucune difficulté. Mais je crois bien qu’il n’y a que la présence de Bianka qui me calme. Savoir qu’elle sera à mes côtés sur scène, à jouer du violon tandis que je serai au piano, apaise un peu les tourments que m’apporte la venue de cette soirée. J’espère de tout cœur ne pas les décevoir.


18 Janvier 1828

C’était incroyable ! La soirée toute entière était incroyable ! Le lieu, la foule, les instruments, la musique, tout était absolument indescriptible ! Je crois bien que je n’oublierai jamais cette première représentation. Et puis, je crois mieux saisir certaines choses désormais ... Il me faut encore mettre de l’ordre dans mes pensées, mais j’ai l’impression de commencer à y voir plus clair.



Une bonne cinquantaine de pages sont parcourues très rapidement en diagonales par le lecteur, avant qu’il ne s’arrête sur de nouvelles dates.


24 Avril 1834

Père n’a jamais vraiment apprécié ma décision de devenir chef d’orchestre plutôt que grand compositeur et pianiste de renom. Malgré mes explications, la déception a toujours été visible dans ses yeux, et cela n’a cessé de me briser le cœur toutes ces années.
Heureusement que Bianka m’apporte tout le soutient dont elle est capable. Ma Bianka ... Je suis heureux de l’avoir à mes côtés, et j’ose espérer que ce sentiment est réciproque. Elle a bien grandi, la fille de ma professeur de piano. Elle est devenue une magnifique jeune femme dont la présence et la conversation me ravissent. J’aimerai savoir qu’elle fera toujours partie de ma vie.


8 Novembre 1834

J’ai reçu ma baguette de chef d’orchestre aujourd’hui – preuve que je suis désormais officiellement apte à diriger des musiciens. Je songe très sérieusement à dévorer celui qui osera poser la main dessus. C’est un merveilleux bijou de sculpture, riche en petits détails qui la rendent absolument magnifique et d’autant plus chère à mes yeux. Bianka s’est moqué de moi – encore. Elle m’a accusé de l’aimer moins que mon nouvel instrument. J’aurais bien tenté un mot d’esprit en lui affirmant que je les aime autant l’une que l’autre, mais très étrangement, je doute que cela ait fort plu à ma fiancée.


22 Décembre 1834

J’ai été choisi pour diriger l’orchestre de Budapest. Mes mains tremblent rien qu’à cette pensée. C’est un grand honneur, mais c’est aussi une angoisse indicible qui m’envahit lorsque je songe à la tâche qui m’attend. Je crains n’être pas à la hauteur.
Bianka me soutient tout le contraire, affirmant haut et fort que je suis plus que capable d’assurer le rôle qui m’incombe désormais. Dieu puisse lui donner raison ...


3 Janvier 1835

L’hiver est bien doux cette année. Cela nous change des terribles gelées de Janvier dernier. J’espère que le temps restera clément.


Ils l’ont tuée.


Le jeune homme referme brutalement le journal. Il ferme les yeux et serre les mâchoires, sachant très bien ce que lui réservent les prochaines pages. Il en connait les mots par cœur.

« Ils l’ont tuée. Ils l’ont tuée. Rouge et noir, du sang partout. J’ai mal. J’ai mal. J’ai du feu dans les veines. J’ai du feu dans la bouche, des envies atroces. J’ai mal. Ils l’ont tuée. »

Il soupire, secouant doucement la tête. Le temps a adouci la peine et la douleur de ce moment, mais les souvenirs demeurent encore très vifs, même plus de quatre siècles après qu’ils se soient produits.
Par réflexe, le brun porte la main à sa carotide, là où bien longtemps auparavant deux crocs s’étaient plantés et n’avaient pas terminé leur office. Plutôt que de le tuer, ils l’avaient changé. Le pâle soleil de Hongrie avait brûlé sa peau, et ni fruits ni viandes ni vins n’avaient apaisé sa soif et sa faim. Il s’était découvert de nouveaux besoin et avait appris à s’adapter – après tout, ce n’était plus le temps qui lui manquerait pour son apprentissage, puisque le temps était devenu pour lui une notion toute relative.
Il avait vite fuit le lieu où sa famille et sa fiancée avaient péri, et s’était éloigné vers l’intérieur des terres, là où la neige ne fond que rarement et où la roche prend le pas sur la végétation. Il avait énormément voyagé, finalement. Finissant en Russie, il avait dirigé l’orchestre du Tsar et fait danser les messieurs et les dames de la cour de l’empereur. Il était resté longtemps dans ce grand pays, changeant régulièrement de ville pour que son visage toujours jeune n’attire pas trop la curiosité de ses fréquentations. Il y était resté jusqu’à la Révolution de 1917, qui l’avait poussé à aller plus loin encore, suivant la direction du soleil levant. C’est ainsi qu’il avait fait la connaissance des peuples d’Orient, et qu’il avait profité d’une culture toute neuve qu’il ne connaissait pas le moins du monde. Oh bien sûr, son ancien chez-lui lui manquait, et il lui arrive encore parfois aujourd’hui de regretter que les choses se soient passées de manière si tragiques. Mais il a su avancer. Il a su survivre à la terrible troisième guerre mondiale et à la descente des anges sur la terre.

Et aujourd’hui, le voilà, résident de Naniwa, LA capitale de cette Terre ravagée du XXIIIè siècle, lui qui est né vingt ans avant que la reine Victoria ne monte sur le trône de l’Angleterre. Chef d’orchestre, il continue de vivre pour et par sa passion, celle qui l’a toujours animé depuis qu’il est monté sur scène pour la première fois.
Qui sait quelles autres surprises lui réserve l’avenir ?





ET TOI ?
Pseudo : En-Zakel. Oui, encore.
Avatar : Frédéric François Chopin, Eternal Sonata ~
Comment avez vous connu le forum ? °^°
Suggestions / Remarques ? *lèche la joue de tous les gens qui liront cette fiche*
Autres ? KOKO, C’EST TA FAAAAAAAAAAUUUTE ! ... Bon, à 20% seulement, mais quand même.

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Kohane Natsuki

Kohane Natsuki


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▬ Topics : Par ici

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▬ Je veux : Un cerveau.

|Fondatrice|
A des pitits papillons dedans sa tête


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MessageSujet: Re: Jakob ~ Plushie time !   Jakob ~ Plushie time ! Icon_minitime20.07.13 21:42

SWEET BABY.
*calin constrictor*

Et je tiens à préciser que 20% de part de responsabilité, c'est peu. TU T'ES CONVAINCUE TOUTE SEULE.
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Jakob Karmazin

Jakob Karmazin


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▬ Fiche : Tidlididi

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Jakob ~ Plushie time ! Vide
MessageSujet: Re: Jakob ~ Plushie time !   Jakob ~ Plushie time ! Icon_minitime20.07.13 21:45

Jakob ~ Plushie time ! Tumblr_mhhpw0074B1s29y53o1_250

OH OUI BON, JE SUIS FAIBLE ET FACILE A CORROMPRE, VWALA !
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Jakob ~ Plushie time ! Vide
MessageSujet: Re: Jakob ~ Plushie time !   Jakob ~ Plushie time ! Icon_minitime

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Jakob ~ Plushie time !

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