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 Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari]

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Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari] Vide
MessageSujet: Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari]   Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari] Icon_minitime13.10.13 13:58

Deux heures. Elle y avait vraiment cru. La esperanza hace vivir. L'espoir fait vivre. Mais les choses ne sont jamais exactement telles qu'on les imagine, aux Urgences. La preuve. Elle terminait sa garde, gavée de café et de bœuf séché, prête à reprendre sa voiture et voguer vers de meilleurs horizons, où un jeune homme en sale état l'attendrait dans son... dans leur appartement, quand une fusillade avait eu lieu. Pas dans l'Hôpital, Dieu merci. Non, non, simplement à quelques pâtés de maison. Des jeunes, encore, qui s'étaient entre-tués pour de la drogue, ou quelque chose du genre. Les temps étaient durs pour tout le monde. Sauf pour les marchands de mort. Et sur les sept impliqués, ils en avaient perdu trois, avaient dû répondre à de nombreuses questions de la police, gérer le fait qu'ils ne pouvaient pas avoir accès aux patients en état critique... scène banale de la vie quotidienne des Urgences de Naniwa.

Quatre heures plus tard, donc, après s'être retenue une quinzaine de fois de tuer indifféremment les patients, les médecins et les infirmières, sans compter les familles, toutes plus encombrantes et bruyantes les unes que les autres, elle s'extirpa du vestiaire, vêtue de sa robe courte et moulante, et de ses hauts talons. Pas sa tenue préférée, mais il fallait faire avec. Elle fit un détour par l'accueil, régla les soins du jeune SDF qu'elle avait décidé d'accueillir, et se dirigea vers la voiture. Pas SA voiture, certes, mais une voiture malgré tout. Dont elle avait les clefs. C'est d'ailleurs en tournant celles-ci dans la serrure qu'elle se rendit compte de trois choses. Premièrement, elle puait le sang. Deuxièmement, elle avait un embryon de Meute. Troisièmement, il n'y avait rien à manger dans le réfrigérateur. Elle était habituée à la première. La deuxième la remplissait d'une joie profonde et incompréhensible pour la plupart des gens (ainsi que d'une angoisse sourde et indescriptible). Et la troisième la consternait. A part elle, peu de gens se nourrissaient quasi exclusivement de beef jerky et de café brûlant. Voire de tequila, à l'occasion, et de pâtisseries ou de glace quand elle avait vraiment la flemme. Jamais de chocolat. C'était mauvais pour les chiens et les loups indifféremment, et elle l'avait donc en sainte horreur. Quoique le terme ne soit pas nécessairement adéquat...

Au sortir du parking, donc, au lieu de se diriger vers son appartement, où elle songeait que le jeune Kagari devait être installé plus ou moins confortablement (son cœur battait un peu plus vite à chaque fois qu'elle y pensait, d'ailleurs), elle bifurqua vers le centre commercial et son hypermarché. La migraine était revenue en force, et elle ne pouvait s'empêcher de lancer des regards mauvais en réponse à ceux, lubriques, qu'on lui lançait à l'occasion. Elle était habillée pour la nuit, elle le savait, mais ce n'était pas tout à fait une raison. La colère crût, tant et si bien qu'elle ne s'aperçut pas tout de suite qu'elle n'avait strictement aucune idée de ce qu'elle était censée acheter.

Elle savait très bien ce qu'elle-même mangeait, oui, merci bien. Pas grand-chose, et pas très équilibré. D'ailleurs, si elle savait globalement faire la cuisine, elle détestait ça. Elle ne savait pas non plus ce qu'il prenait au petit-déjeuner. Les jeunes avaient besoin de beaucoup de choses... Comme du calcium, des vitamines, des sucres lents, et rapides, et des... Un soupir défait lui échappa. Beaucoup, beaucoup trop compliqué. Autant faire simple. Provisions de base. Des légumes... Voilà. Beaucoup de viande. Pas de poisson, elle n'aimait pas ça. Oui, mais si lui n'aimait pas la viande? Bon, du poisson, alors. Des céréales, il finirait bien par trouver quelque chose qui lui convenait. Brosse à dents, lait, jus d'orange... Ah oui, gel douche. Elle n'était pas certaine qu'il apprécie le sien, qui sentait un peu fort la pêche.

Petit à petit, au fil des rayons, le chariot se remplissait. Elle passa devant l'espace textile et s'interrompit. Il fallait peut-être lui racheter des vêtements, non? Mais elle ne connaissait pas sa taille. Ne savait pas ce qu'il aimait. Elle éclata de rire dans le magasin. Elle venait de se souvenir d'une discussion qu'elle avait trouvée ridicule à l'époque, concernant les angoisses d'une tante vis-à-vis de son enfant. Finalement, elle ne se comportait pas mieux. Mais c'était véritablement ridicule. Au jugé, elle fourra avec le reste un jean, un t-shirt et un pull, se rappela à temps qu'elle n'avait plus de lessive, et finit par se diriger vers les caisses. Encore un peu, et elle n'aurait plus pu manœuvrer le caddie, en équilibre instable sur ses talons.

Le tout pour dire qu'une heure plus tard, passablement inquiète, rongée par son mal de crâne, mais aussi excitée à l'idée de ne pas trouver l'appartement vide, elle reprenait la voiture pour rentrer. Quelle ne fut donc pas sa surprise de découvrir, au détour d'une ruelle qu'elle avait dû emprunter à cause d'une déviation qui l'avait fait jurer comme un charretier, une silhouette claudicante qui lui rappelait fortement le nouveau membre de sa Meute. Un coup de klaxon qui lui valut un regard noir d'une petite vieille plus tard, elle ouvrit sa vitre, avant de se rappeler que sans lunette et les cheveux détachés, elle avait tout sauf l'air d'un médecin respectable. Elle ne s'en exclama pas moins:

"Kagari! Tu avais des affaires à régler en ville, mo crio? Monte, je te raccompagne. On va au même endroit, après tout..."

Elle n'avait pas pu s'empêcher d'arborer un immense sourire en prononçant cette dernière phrase. Difficile de comprendre comment elle avait pu survivre à la solitude, maintenant qu'elle y réfléchissait. Mais elle se rendait compte qu'elle n'avait pas été aussi heureuse, depuis qu'elle était arrivée au Japon, que depuis qu'elle entrevoyait la perspective de ne plus continuer seule. Drôle de sentiment. Elle y songerait plus tard. Un autre jour, peut-être, quand l'euphorie des premiers moments aurait disparu. Si elle disparaissait. Arrêtée en plein milieu de la chaussée, dérangeant ostensiblement le trafic, elle attendit le bon vouloir de son louveteau.
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MessageSujet: Re: Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari]   Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari] Icon_minitime19.10.13 18:57


Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari] 140209070000299273
Quand 1+1 = une Meute


Bien que tout poisseux, il avait un truc à faire avant d'aller prendre une longue douche. Dans ses affaires, il n'y a quasiment rien. Pas de serviette, pas de vêtement, encore moins de l'argent ! Il n'a à disposition que son pauvre lecteur de musique déchargé. Et par le plus grand des malheurs, il manquait une chose essentielle qu'il n'a pas encore eue aujourd'hui. Le jeune homme part donc en quête. Une sorte de "mission divine", mais il en a besoin. C'est son élixir de vie après tout.

Mais par où commencer ? Difficile de savoir. Il trouvera sûrement un magasin sur le chemin. La route s'avère longue. Prendre un transport l'agacerait sûrement, c'est pas le moment. En revanche, retourner à la marche jusqu'à Kita sera chiant. Il n'a pas voulu prendre la peine de s'emmerder avec une béquille à l'hôpital. Alors évidemment, il est un peu plus compliqué que d'habitude de marcher. Lorsqu'il passe dans les grandes avenues, beaucoup le regardent. Dommage s'il veut sentir un peu de tranquillité. Bien qu'au final, cela permet de l'être. Personne ne voudrait l'approcher. Tiens, au coin de cette ruelle il y a du grabuge. Hum, il va encore s'attirer des ennuis. Vu sa situation, ce n'est pas raisonnable.

Un malheureux couple, assez jeune, menacé par un homme armé d'un pistolet. Pff, de nos jours qui n'est capable pas d'avoir une arme. C'est vraiment des lâches. Enfin, Kagari est tout de même entré dans cette ruelle. Comme quoi, quand les ennuis ne le trouvent pas, il va les chercher. Il paraît qu'il y a des gens comme ça. Quand il s'approche, on ne le remarque pas. Le voyou est trop occupé à regarder les bijoux qui ornent la femme bien vêtue. De toute évidence, elle ne vient pas d'un milieu difficile. Ou bien son "homme" possède un bon poste. Oui un "homme", pas tout à fait. Il n'a même pas l'air capable de se protéger lui-même. La flemme de rêvasser davantage. Le braqueur le remarque.

Le jeune homme fait une meilleure tête. Enfin, non... mais au moins il est plus calme. Bien qu'il se soit occupé du bandit, son butin n'était pas très valorisant. Seulement quelques centaines de yens. Un ou deux mille au grand maximum. Mais au moins suffisamment pour s'arrêter à cette boutique passagère. Une, deux, trois... dix. Voilà le nombre de boisson énergisante qu'il a achetée avec l'argent qu'il a récupéré plus tôt. Il n'a à nouveau plus rien. Mais au moins, il a l'essentielle. Il repart, une canette à la main, les autres dans son sac. Son saint-Graal acquis, il semble que ça suffira pour un, voir deux jours. Bon, soyons sérieux. À présent, il y a une destination à trouver. C'est pas gagné...

L'orientation n'est pas donnée à tout le monde. Encore moins à Kagari. Il ne le sait que trop bien. Ça se voit également sans difficulté. À peine sorti de l'hôpital qu'il s'était perdu pour retourner chercher ses affaires à l'hôtel. Et à peine parti de l'hôtel, que le voilà à nouveau perdu. Des heures avaient passé depuis. Plusieurs. Il en a fallu au moins une pour réussir à revenir seulement à Kita. Alors retrouver le lieu qu'elle lui a indiqué... Quelle ironie quand un bruit de klaxon le sort de sa lassitude à être complètement paumé. Une vitre baissée puis un visage déjà aperçu auparavant qui fait son apparition. Elle l'appelle par son nom... En effet, c'est bien elle. Des affaires à régler en ville ? Hum, on peut dire ça. Dans un sens elle tombe bien. Très bien. Et d'un autre, pas bien. Il déteste recevoir de l'aide. Il se fout qu'on le prenne pour un benêt. Mais avec elle c'est différent. Il est différent quand elle est là. Donc il n'aime pas qu'elle l'aide. Fierté mal placée peut-être.

Un autre imbécile apparaît. Un homme d'une bonne corpulence qui sort de sa voiture. Le médecin qui n'en a plus l'air bloque la route. <<Dégagez d'là et vite ! J'ai pas que ça à faire bande de cons !>> Des insultes, ce type en fait pleuvoir. Mais le problème c'est qu'il ne s'adresse pas à Kagari. Il se dirige plutôt vers la conductrice. Taré. Alors qu'il pose tranquillement sa canette et son sac sur le siège passager, il fait le tour de la voiture. Avant que ce malpoli touche la poignée de la portière, le jeune homme attrape sa main. Il s'approche de lui jusqu'à pouvoir chuchoter à son oreille <<Sale veau puant. Tes foutu.>> Ils sont trop proches pour que la jeune femme ne puisse les voir depuis son siège. Néanmoins, elle peut voir le gros lard qui s'écroule sur le côté.

Reprenant place de l'autre côté, Kagari s'appuie sur la fenêtre baissée. Il ne regarde pas directement Morgan mais remarque sa tenue. Puis détourne le regard vers le pare-brise. <<Te fais pas d'idée, j'ai juste marché tout ce temps. J'en ai ma claque.>> Il prend ensuite place, ses affaires sur les genoux. Avalant quelques gorgées de son nectar divin. Kagari la regarde ensuite brièvement avant de hausser les épaules et soupirer.

<<Il l'a cherché et s'en tire bien l'enfoiré. Y'a sûrement du monde sur la route, tu devrais pas trainer.>>





Dernière édition par Kagari Saigõ le 09.02.14 18:11, édité 1 fois
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Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari] Vide
MessageSujet: Re: Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari]   Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari] Icon_minitime20.10.13 16:25

Haha. Elle ne s'est pas trompée. C'est bel et bien Kagari. Elle se retient de taper des mains comme une gamine lâchée dans un magasin de bonbons. Ah non, pas de bonbons, elle n'aime pas ça... Dans une boucherie? Drôle d'analogie, en réalité. Plutôt stupide, d'ailleurs, et tellement loin de ce qu'elle ressent. Parce que là n'était pas la question. Elle était si concentrée sur le jeune homme, essayant d'évaluer l'état dans lequel il était (et il avait l'air d'avoir marché trop longtemps), qu'elle ne prêta pas une attention immédiate au chahut derrière elle. Les voitures qui s'empilent, les bouchons, la colère. Tout est tellement loin de son état-d'esprit du moment.

Pourtant, elle finit par intercepter les insultes et la grogne d'un homme imposant. Elle devrait probablement avoir peur, mais pour l'instant, elle lui en veut seulement de la forcer à redescendre de son petit nuage. Que te jodan. S'il essayait de la sortir de sa voiture, comme il avait l'air d'avoir l'intention de le faire, elle lui ferait goûter à... Ah. Pas le temps, apparemment. La rage sourde et rouge qui avait commencé à envahir sa vision chercha une échappatoire. Sa migraine augmenta, et elle ne prêta pas vraiment attention à se qui se passait, jusqu'à ce que la portière passager ne se referme sur son nouveau colocataire.

Elle secoua la tête brièvement, jeta un regard par la fenêtre, apercevant le corps allongé à terre, puis se retourna vers Kagari. Marre de marcher? Il n'aurait pas dû se promener autant, elle l'aurait emmené, il était blessé après tout... Ses sourcils se froncèrent et elle s'apprêtait à lui répondre, quand il poursuivit. Elle sourit, tendit la main et lui ébouriffa les cheveux du bout des doigts avant de redémarrer. Sa douce voix amusée résonna dans l'habitacle.

"Je ne traîne pas... Mais tu sais, dans la théorie, je suis censée m'arrêter pour le soigner, vérifier qu'il va bien. Mon serment de médecin, tout ça... Enfin, bref. Si ça se reproduit, je le piétinerai moi-même. Et crois-moi, dix centimètres de talons aiguille, ça fait mal!"

Un petit rire joyeux lui échappe. Sans aucun rapport avec ce qu'elle vient de dire, cependant. Elle est juste heureuse. Il est temps de redescendre sur terre et de prêter attention à la circulation, par exemple. Malgré tous les regards en coin qu'elle lui jette. Est-ce qu'il n'a pas l'air un peu trop pâle? A-t-il l'air d'avoir mal? Qu'est-ce qu'il boit, au juste? Des boissons énergisantes? C'est de la saleté, ça... De toute façon, ils sont arrivés.

Après un créneau bâclé, elle coupa le moteur, et lui désigna le bâtiment.

"Tu te souviens du code? C'est toi qui a les clefs, après tout... J'ai fait quelques courses, si jamais on veut pouvoir manger quelque chose de comestible, qui ne court pas tout seul, et qui n'a pas de poils..."

Elle éclata de rire quand elle se rendit compte, après coup, que c'était autant applicable à une chasse en bonne et due forme qu'à la moisissure qui risquait fort d'avoir envahi les quelques aliments peuplant son réfrigérateur. Elle avait un réfrigérateur, quand même... Si si, bien sûr. Quelque part. Euh... peut-être même en état de marche. Oui oui, elle ne s'en servait presque jamais, donc forcément.

Elle fit un vague geste de la main et s'extirpa de la voiture en redescendant rapidement sa robe. Le temps d'ouvrir le coffre, de sortir quelques sacs en lui rappelant l'étage auquel ils devaient aller, et elle lui emboîta le pas, avant de finalement abandonner ses chaussures en bas des escaliers. Pas d'ascenseur. Ce ne serait pas drôle, sinon. Le seul sport qu'elle se forçait à faire, d'un autre côté. Et à mesure qu'elle gravissait les degrés, l'appréhension et l'excitation montaient. Elle avait l'impression de revivre son premier Noël. Une légère angoisse, celle que ça ne plaise pas, que l'instant soit brisé. Et en même tant, l'anticipation exaltante. Un click plus tard, le sésame ouvre la porte de son château...

Enfin, en termes de château... Des murs blancs, sans aucune décoration, une pièce unique, incluant une kitchenette, une grande table en bois et un canapé, plus un rebord de fenêtre jonché de sachets de beek jerky vides, et où trônait fièrement une grande sculpture de loup. Une chambre aveugle avec une armoire et un grand lit. Une salle de bain plus fonctionnelle qu'élégante. Et partout, des tas de linge, des piles instables de livres de médecine, du courrier, et des tasses à café. La seule odeur qui règne véritablement dans l'appartement, d'ailleurs. En voyant les dégâts, la bouche de Morgan se tord en une petite grimace contrite. Ce n'est vraiment pas terrible... Elle s'avance tout de même, et lâche un timide:

"Tadaa... Tu es le bienvenu, fais comme chez toi, mo crio..."

Tant que ça ne voulait pas dire repartir en courant...


HRP:
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Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari] Vide
MessageSujet: Re: Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari]   Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari] Icon_minitime07.11.13 21:22


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Quand 1+1 = une Meute


La voiture repart. Encore une fois, elle lui touche les cheveux. Quelque peu irrité par l'autre "gorille" qui fait un somme par terre, il ne dit rien. Son regard passe de bâtiment en bâtiment à travers la fenêtre. Alors qu'elle lui parle, il ouvre sa fenêtre et balance la canette vide. Il n'a presque rien entendu. Enfin, il a juste entendu ce qu'il ne fallait pas. Même pas il n'ose imaginer quel endroit elle veut piétiner avec ses talons. Voilà une pensée qui ferait frémir n'importe quel homme.

Quand le jeune homme se prépare à piquer un somme en attendant, la voiture s'arrête. Déjà arrivé. Alors c'était donc là. En effet, lui serait parti du côté opposé. Il ne risquait pas d'arriver tout seul. Le code ? Quel code ? Y'a un code pour entrer dans l'immeuble ? Oups, error 404 file not found...

Elle descend, fait attention à ne pas montrer trop longtemps ses jambes dénudées sous le vêtement. Comme s'il était le genre de type qui regardait ces choses-là... C'est à peine s'il connaît la différence entre un corps masculin et féminin. Hormis ce qui est clairement visible. Comme cette poitrine que cette femme possède. Ils montent tous les deux, bien qu'il n'a pas fait attention où s'arrêter. Kagari porte juste son sac contenant sa musique et ses boissons. Tandis que Morgan se tape toutes les courses. Le vilain malpoli. Il n'a pas vraiment les notions de gentleman ou galant faut dire. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il va bientôt pouvoir prendre une douche et glander sur un semblant de canapé, s'il y en a un. <<Ils auraient dû penser à mettre un ascenseur. Surtout dans ce quartier de la ville. Ça craint.>>

Les marches enfin toutes franchies, la destination est atteinte. Il n'a aucune réaction particulière en voyant d'un premier coup d'œil l'appartement. J'espère qu'elle ne s'attend à rien de spécial. Peu lui importe la façon d'être des lieux. Il a déjà repéré l'essentiel. Donc peu importe le reste. Tout ce qui lui est nécessaire est présent. D'ailleurs il ne se fait pas prier pour entrer. Elle n'a pas le temps de franchir sa propre porte qu'il atteint déjà le centre de la pièce. Il jette très brièvement un regard autour de lui et reste quelques secondes à observer l'animal sans vie. Drôle de goût ? Il se rappelle qu'elle a plusieurs fois eu des références à ce type d'animal. Certains de ses mots ou sa façon de voir les choses. Peut-être qu'elle a fait une fixation dessus.

Maintenant qu'il y pense, elle est seule ? Il ne s'est pas encore posé la question. Elle lui donnait l'impression que c'était le cas. Mais on ne sait jamais. Bien que cela ne le concerne pas. Ce serait bien quand même. Car si jamais il y avait quelqu'un d'autre qui ne lui plaise pas, ça éviterait des ennuis. Si elle était avec un type "pas cool" avec elle, il ne se gênerait sûrement pas pour faire quelque chose.

<<... Ce truc est la seule compagnie ici ?>> Kagari la regarde. On dirait qu'elle est un peu étonnée. Il n'a pas fait de commentaire sur l'appartement. Il fait juste comme s'il habitait déjà ici avant. C'est sa façon d'être. Elle a voulu cette situation, il va falloir assumer qu'il ait déjà ses habitudes.

Après s'être retourné pour apercevoir la salle de bain, il fronce les sourcils. En fait il réfléchit. Il sort de son état statique en posant le sac sur la table. Puis se laisse engloutir sur le canapé. Doucement quand même. Ses blessures restent toujours bien douloureuses. Il s'allonge sur le dos, posant ses mains derrière la tête, fermant les yeux. Le voilà prêt à glander. Mais attention ! Il a la présence d'esprit de penser à elle. Ce n'est pas tout à fait chez lui.

<<Au fait, j'vais pouvoir me doucher avec ces bandages hein ?>>

Bon sang, j'espère que ça va pas lui causer d'imprévu sur son super plan de décrassage et de détente !



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MessageSujet: Re: Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari]   Quand 1+1 = une Meute [PV Kagari] Icon_minitime

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