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 L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]

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L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Vide
MessageSujet: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime10.12.13 17:42



« Cette mélodie ne veut pas me quitter. Cette chanson continue de me hanter.
J’ai les sens chamboulés. J’ai la tête retournée. Pour une fois que ce n’était pas l’avenir mais le passé.
 J’aurais vraiment pu m’en passer. Je me sens comme dépassée. Devant tant de cruauté.
Cette pauvre femme n’avait rien demandé. Et moi je continue de Chanter.
»
Ce n’était qu’un contact. Un mur décrépi et cette mélodie. Toi qui voulais juste remettre les sangles de ta botte, t’as pris appuie sur ce vieux bâtiment. Le choc fut violent. Les images aussi. La pauvre p’tit vieille. C’était pas jolie-jolie. Comment pouvait-on faire cela à une personne âgée ? Quelques secondes pour souffler. Tu pris le temps d’un soupire avant de repartir. Les larmes trahissent ta sensibilité. Celle-là c’était du haut niveau violence, souffrance et cruauté. Faut vraiment que t’arrive à contrôler ces visions. Présage de mort. Et cette chanson. Faut que tu oublies le plus vite possible. Tu sèches tes larmes d’un revers de manche avant de pourfendre la foule à la rechercher d’un bâton de cancer. Peu importe la marque. Peu importe la personne du moment que tu peux embrumer ton esprit torturé qui continuer de chanter.  

Maxime s’approche.
Dans ton grand manteau noir à la coupe cintré. Dans tes bottes en cuir pleines de clous et usées. Dans ton collant troué. Avec tes cheveux décoiffés. Avec ton air impassible et ton sourire bon marché. T’as le maquillage qu’à couler. Et les yeux rouges d’avoir pleuré. Même tes lèvres rouges sont délavées.  En face de toi ? Un mec sans saveur. Un passant comme un autre qui fera l’affaire pour te dépanner. Il a une clope au bec. Déjà allumé. Il ne peut pas refuser. Tu lui offre un sourire intéressé avant de l’approcher.

« Excusez, vous pourriez me dépanner d’une clope s’il vous plait ? »
Tu aurais pu faire mieux niveau politesse mais visiblement ça fera l’affaire. Il te sort un paquet de clope tout froissé. Celui qui doit traîner au fond de poche depuis des lustres. En regardant de plus près, ce pauvre paquet colle parfaitement à l’image de son proprio’. Il est mal coiffé. Il est mal rasé et il put le vieux cendar’ brisé. Dommage il a une bonne gueule et une belle carrure, s’il faisait un peu plus attention à lui il pourrait être plus que potable. Ses mains sont usées. Tu n’aurais pas dû les toucher. C’est pas possible…

Maxime retire sa main aussi vite et porte la clope à ses lèvres.
C’est pas possible ! Comme si ça suffisait pas pour aujourd’hui le coup de la vieille chanteuse décapitée voilà que maintenant tu peux le voir lui se faire courser, sur les toits. Un entrepôt sur le port ? Qu’est-ce-qu’on s’en balance. Le plus important c’est la jolie balle qui va se loger dans l’épaule du Géant mal rasé quand il va se relever après avoir trébuché sur le toit.  Tu recules légèrement. Tes yeux cherchent un point d’accroche. La flamme du briquet. Il est prévenant le géant. Il t’offre du feu. Tu souris et ferme les yeux. Allez ma belle, fais ta bonne action de la journée.

« Si j’étais toi, j’compterais jusqu’à 10 avant de me relever,
si par hasard ce soir je venais à trébucher…
»
Quelques mots, un sourire. Un p’tit signe de la main en guise remercie. Une grande bouffée de nicotine avant de venir remettre ton écharpe en place et reprendre ta route. Il ne fait vraiment pas chaud en ce moment. La fumée s’échappe doucement. La chanson disparaît au rythme de tes pas. Tu reverras sans doute plus jamais de ta vie ce géant, mais tu lui auras peut-être sauvé la vie. Ou au moins l’épaule. C’est déjà ça. Tu souris. C’est vraiment le bordel dans ta vie en ce moment.

Depuis le départ des deux barjos et la fermeture à durée indéterminée du Devil May Cry, tu passes tes journées à ruminer. Tu te sens seule. Trahie. Voir... Abandonnée. Si on t’avait dit un jour que tu sentirais ce vide à nouveau, tu n’aurais pas signé. Toi qui t’étais promis de ne plus jamais t’attacher à quelqu’un, tu viens une fois encore de t’en mordre les doigts. Même lui, Même Allen avait finalement lui aussi déserté, te laissant seule avec ton reflet. Seule et abandonnée. C’est tellement tragique présenté ainsi que s’en devient risible. Même si t’es assez forte pour ne pas le montrer, tu longes les rues pour trouver une occupation. Oui occuper ton esprit pour arrêter d’y penser.

Ce soir tu vas encore passer la nuit dans un énième hôtel. Ce soir c’est L’Escale l’heureux élu. Fuir ton appartement. Fuir vos souvenirs. Chercher refuge dans un lieu inconnu. Chaque soir  c’est un établissement différent. Parfois tu y rentres seule, parfois en belle compagnie. La chaleur d’un corps en pleine action. La plus indécente. C’est apaisant même s’il n’y a jamais de lendemain. Cette fois, t’as compris la leçon. Faire confiance ? Interdit. Pour ce soir ça sera avec ton sac de courses plein de friandises caloriques que tu finiras ta nuit. Niveau qualité : L’hotel casse pas des briques mais c’est le quartier qui veut ça. C’est pas le paradis, mais ça te cache de l’enfer. Tu fais semblant ici.

La soirée est bien entamée. Le ciel est dégagé, on peut voir danser les étoiles. Tu laisses glisser tes mains froides sur la tasse de chocolat brûlante. Ce contraste t’offre un frisson. Même si le fait que tu sois à moitié à poil doit t’aider un peu. Sérieusement Max, va mettre un fut’. Un simple débardeur Barbie trop grand. Trop large. Trop délavée. Et une petite culotte en dentelle blanche. Ce n’est pas un pyjama ! Puis de la fenêtre tu passes à ton lit. Tu t’étales dessus dans un élan soupirant, tel un phoque sur la banquise avant d’attraper ton baladeur MP3. Choix d’une musique complètement démodé. T’as les yeux fermés. Voilà que tu te trémousses sur ton lit d’un air inspiré. T’as raison va…

« U can't touch this ~♫ »


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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime10.12.13 19:41

Il soupira. Tristan avait besoin de développer son propre réseau. On ne pouvait partir en guerre contre une organisation de l'ampleur de l'Agence sans avoir un minimum de backup derrière soi. Même s'il était presque une légende dans le milieu, les gens de basses qualités ne faisaient jamais appel à lui. Après tout, c'était un ancien tueur à gage qu'on ne pouvait espérer engager sans mettre un chiffre à sept zéro. C'était du haut-standing.
Mais c'était fini tout ça. De tueur à gage, il était devenu homme à tout faire. Après tout, il avait joué à la nounou à plusieurs reprises, effectué des missions d'escorte, de garde rapprochée. En bref, tout ce qui était dangereux, difficile et qui le mettait toujours dans des situations compliquées.
Le contrat ? Récupérer une caisse numéroté 72-35BC dans un entrepôt appartenant à la mafia italienne. Le client ? La mafia japonaise. Autant dire que il était entrain de s'acoquiner avec la racaille des bas-fonds.

Il soupira à nouveau. Il traînait d'un pas moribond. Aucun dynamisme. Elle semblait bien lointaine l'époque où il se trimbalait toujours des costards qui coûtaient l'année de salaire d'un ouvrier, où il avait toujours les épaules parfaitement carrés et où sa peau était impeccable. Il ressemblait à tous ces paumés venus dans cette ville dans un but précis mais qui finissait par déchanter tant leurs rêves avaient été grands. C'est vrai ça, il avait peut-être rêvé trop grand. Peut-être rêvait-il trop grand... peut-être devait-il aban...
Sa pensée s'arrêta aussi net que son pas. Une jeune femme avec un sourire enjoliveur venait de l'arrêter. Avant même qu'elle n'ouvre la bouche, il avait attrapé le paquet de cigarettes dans sa poche et l'extirpa au même moment où elle termina sa phrase. La boîte écrasée ne laissait que des clopes aux formes intrigantes. On en venait à se demander comment elles avaient fait pour ne pas se casser.
Il la lui tendit et elle toucha sa main.  Il avait ressenti beaucoup de choses dans sa vie mais jamais quelque chose dans ce genre : ce fut électrisant et pendant un bref instant, l'animal en lui ne rêva que de réagir violemment face à une menace immédiate. Ses yeux s'étaient écarquillées et même elle semblait être dans un état second. Pendant un instant, les vieilles habitudes revinrent face à l'étrangeté de la situation. Un flot de questions en continue vinrent frapper à la porte de son esprit, n'attendant que de trouver leur réponse.

Ce n'est pas ton problème, ne joue plus au justicier, promit-il avec hargne.

Son autre main avait finalement attrapé le briquet dans sa poche. La flamme apparut devant les yeux de la demoiselle. Galanterie ? Non, il voulait simplement qu'elle se tire rapidement et le plus simplement du monde. Mais non, les gens dans cette ville n'était vraiment pas capable de fermer leur gueule et balancaient des phrases mystères. Ce n'est pas tueur à gage qu'il aurait dû faire mais détective.

Ils sont tous illuminés dans cette ville.

Il se surprit lui-même à effectuer cet acte étrange qui le prenait en de rares occasions : il renifla le parfum de la femme et le retint. Son côté animal ? Sans nul doute, il ne savait plus vraiment où il en était en ce moment, de toute façon. Il reprit son chemin, telle l'ombre qu'il était devenu.

*


Vous savez, Tristan, aimant à emmerdes national ? Même une mission de petite envergure devenait compliquée. Après tout, les caméras de sécurité hight-tech du siècle dernier étaient devenus tellement cheap que même la mafia bourrait leur entrepôt de ces cochonneries.
Ils avaient déboulé illico presto. Et c'était pas juste un ou deux type au hasard. Le temps de trouver la marchandise, ils avaient eu le temps de mettre une bonne dizaine d'homme autour du bâtiment. Et il lui avait fallu du temps pour détecter la présence de ces derniers, lui qui disposait d'une odorat et une inouïe sur-développés.
Prendre la porte de sortie habituelle avec le colis était donc impossible. Il avait fait alors le choix le plus stupide de sa vie lorsque les hommes rentrèrent : faire face. Quelle idiotie. Par réflexe, il s'était mis à couvert lorsqu'ils avaient commencé à le canarder. Et il reconnut les détonations particulières des gros calibres à hautes perforations. Même la mafia se mettait à utiliser des armes de ce type...
Après plusieurs échanges de coup de feu, il fit le choix le plus logique. Il décida de grimper sur le toit.
Ses poursuivants ne le lâchèrent pas d'une seule, bien décidé à récupérer la marchandise et lui trouer la peau. Dans la folle course, il rata un pas. Agile, il se rattrapa mais se retrouva légèrement accroupit. Il commença à se redresser lentement tout en se maudissant d'avoir tré...

Trébuché ?, pensa-t-il en se penchant à nouveau.

La balle avait éraflée son épaule. Il voulait atteindre le bout du toit mais avait finalement changé d'avis, prenant son élan immédiatement. La détente fut fulgurante, brisant une partie le sol sous ses pieds alors qu'il venait de bondir dans les airs, effectuant sûrement l'un des sauts en longueur les plus longs qu'avait pu voir cette bande de racaille de leur vie.
Le décollage fut parfait. L’atterrissage... en gros, Mur : 0, Tristan : 1. La défaite du mur ne fut pas sans mal, puisque son épaule le lançait affreusement. Et ce n'était pas la balle qui l'avait éraflée qui en était responsable.
Il se posa contre un autre mur. Non, pas celui-ci. Il respectait un tantinet les adversaires vaincus. Énième soupire de la journée, il replaça son épaule déboîtée. Le craquement fut violent. Tristan retint son hurlement de douleur.
Il allait devoir rompre sa promesse. Et c'était probablement ce qui devait être le plus douloureux. Il allait encore bafouer son ego et ses promesses.

*


Le semi-vampire, semi-lycan, tirait plus de sa partie animale que son côté vampirique. Il remercia intérieurement son instinct d'avoir retenu l'odeur de la jeune femme. Il ne lui avait pas fallut des heures pour la retrouver, son odorat lui permettant de pister des odeurs sur près de trois kilomètres.
Et son odorat l'avait mené à un endroit inattendu. Elle n'avait pas quitté la Bay Area. Pourtant, il se souvenait que c'était plutôt le genre de nana à traîner dans des discothèques de luxe que des hôtels miteux comme l'Escale.
Étrangement, son odorat lui indiqua deux pistes. La première passait par l'entrée de service mais l'accueil était encore ouvert. Exclu de passer par là. Il fit alors le tour de l'immeuble, suivant la piste.
De nombreuses fenêtres étaient ouvertes mais nul doute qu'il finirait par trouver la bonne. Haaa... heureusement qu'il emportait toujours quelque chose sur lui dans ce genre de situation. C'est sur le bord de la fenêtre qu'il eut la vision la plus pittoresque de sa vie.

Les femmes manquent vraiment de classe de nos jours

Elle se dandinait allongée dans le lit en écoutant probablement une musique totalement démodée. Et elle ne l'avait même pas entendu. Il jeta un rapide coup d’œil derrière lui : personne ne l'avait vu grimper. Heureusement. Cette situation était assez gênante comme ça.
Il rentra dans la chambre. Même ses vieilles baskets, il arrivait encore à marcher sans que ses pieds ne fassent le moindre bruit. Et pourtant, il n'était pas léger le bougre. Dans sa démarche, il s'alluma une cigarette, ce qu'il avait évité durant toute l'investigation pour ne pas perturber son odorat. Il s'assit alors lourdement sur le lit dans le but d'attirer l'attention de la jeune femme.
Il lui avait volontairement tourné le dos dans le seul but d'éviter d'être reconnu immédiatement. Même s'il n'avait pas vu son reflet, il le savait déjà ; ses yeux rougeoyaient. Doucement, sa tête regarda par-dessus son épaule, toujours esquintée par le déboîtement et l'éraflement.

« Qui es-tu ? »

La voix était dénuée de toute chaleur. Le corps de l'hybride était légèrement courbé vers l'avant mais restait aux aguets, prêt à essuyer une attaque soudaine. Quoi de plus normal quand quelqu'un faisait irruption dans votre chambre de cette façon ?
Mais peut-être ne le ferait-elle pas. Peut-être comprendrait-elle que ces yeux rouges n'exprimaient pas de la rage mais bel et bien une lassitude frisant le millénaire.
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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime10.12.13 22:36


« U can't touch this ~♫ »
C’est le rythme qui t’enchaine. Tes hanches qui se balancent. C’est ton souffle qui manque. Alors que tu ondules, alors que tu te trémousse, y’a ton cœur qui loupe un battement. Il vient de se passer un truc louche ! Bordel ! y’a un truc étrange qui vient d’arriver sur ton lit. Tu étais peut-être concentrée sur cette mélodie démodée mais ça tu peux pas le louper. On peut dire que ton visiteur n’est pas le genre léger. C’est le format poids lourd. Un peu comme le Géant de cet aprem’. Une demoiselle normalement constituée aurait poussé un hurlement avant de se redresser à toute vitesse en essayant de se cacher le drap, la couette ou le coussin. Toutes choses relativement utiles pour couvrir sa nudité et sa surprise. Mais toi Max, toi tu ne contentes d’ouvrir un œil pour observer la silhouette du type assis au pied de ton lit. Un dos large. Imposant. Un nuage de fumée. On dirait l’autre Géant. Il a l’air salement amochée à l’épaule comme par hasard. Un peu trop d’hasard, non ? Tu ouvres l’autre œil. Comme si tu pouvais voir un peu plus clair dans ce bordel.

« Qui es-tu ? »
C’est bien connu, lorsqu’on veut savoir le prénom d’une demoiselle : On débarque chez elle en pleine nuit pour venir s’asseoir sur son lit. On s’assure de pas la connaitre. On s’installe au pied de son lit et on lui fait dos. On le lui demande d’un ton froid et lascive comme une pierre tombale. Bien sûre on oublie pas d’avoir une carrure imposante et une épaule en miettes. Avec l’option sanglante pour les plus entreprenants. Concrètement : Il n’y a rien qui soit normal dans cette situation. RIEN. T’arrive un peu à assemblée la logique. C’est sans doute le Mec à la Clope tordue. Tu ne bouges pas. La flemme complète de te redresser pour faire les présentations. Tu déposes simplement tes pieds sur son dos pour le pousser légèrement. C’est presque une caresse.  Tu veux lui faire comprendre que tu as entendu sa question et que t’es avec lui. Tu retires doucement tes écouteurs et enfin tu chuchotes avec un petit sourire :

« Je m’appelle Maxime. Enfin On m’appelle Max. Enchantée. »
Sérieusement c’est n’importe quoi cette soirée. Présentation lâchée à la va vite d’un air aussi lascive que sa question. Tes pieds glissent de son dos au matelas avant que tu te décides enfin à te redresser. Tu les écartes pour t’approcher de son dos. Son épaule n’est vraiment pas belle à voir. Dégueulasse. Bon, puisqu’il veut rester de dos, tu ne vas pas le contrarier. Tu laisses doucement glisser tes mains sur son dos. Désormais t’es comme assise dans son dos avec les jambes dans le vide de chaque côté des siennes. Tu remontes l’une de tes mains dans ses cheveux pendant que l’autre vient tirer délicatement le tissue pour découvrir la blessure. Vraiment dégueulasse.Tu pousses un p’tit soupire.

«Dis-moi… T’es le mec de cet aprem’ n’est-ce-pas ? Visiblement t’as écouté ma mise en garde. Sinon tu ne serais pas ici avec tes deux bras.»
Max tu peux continuer de faire copain-copain avec Big’Daddy mais range au moins tes jambes dénudées. C’est indécent. Rien à foutre. C’est vrai quoi ! T’es bien installée comme ça même ce n’est pas super pratique pour regarder sérieusement sa blessure. Alors tu tapotes doucement son dos, comme si tu toquais délicatement à une porte. « Dis Big’Daddy … Est-ce-que tu veux que je te désinfecte ? » Maxime... Accessoirement, laisses-lui déjà le temps d’en placer une, non ?


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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime10.12.13 23:38

Pas de cris stridents, aucune panique, à peine un air surpris. Et soudain, comme une espèce d'illumination qui la traverse. Venait-elle de se rappeler qui il était ? Un peu lente à la détente la demoiselle, elle devait probablement vivre en permanence dans son petit monde.
Et elle eut l'un des gestes les plus étranges et les plus détestables : sentir ses pieds parcourir son dos meurtri ne fit que le faire bouillir d'une rage intérieure. Sa plus grande cicatrice, celle qu'il n'avait pas à comprendre dans tout le bordel qu'était son amnésie, se trouvait là. Pis encore, des muscles entiers lui manquaient.
Mais il ne fit rien pour l'empêcher de continuer sa manœuvre. Sa posture n'avait pas changé d'un pli, aucun geste de retrait. Seul ses yeux continuèrent de luire... mais la couleur changea, passant d'un rouge sanguin à un rouge plus vif et agressif.

Elle finit par se présenter et pendant un instant, il fronça des sourcils, insatisfait de la réponse. Très vite, il récupère son air passif, surtout lorsque les pieds se décollent enfin de son dos.
Alors qu'elle venait de se redresser, il sentit les mains de la jeune femme se poser dans son dos. Et elle envenima les choses, venant quasiment se coller à lui. Provocante, familière et outrageusement sexy, c'était indéniable. Ça ne semblait pas voulu mais faire partie de ce qu'elle était, de qui elle était. C'était sa nature.
À une époque, il aurait profité de la situation. Deux fois plutôt qu'une, même. Mais il n'était pas là pour ça. Cette femme était un danger pour lui et il ne pouvait repartir de cette pièce dans que la situation n'était pas claire. Elle avait « prédit » son avenir, quelque chose du genre.

Elle sortit un flot de paroles. Elle semblait vouloir discuter et continuait de le toucher librement, sans qu'il ait pour autant donné son accord. Il décide de la laisser faire, de la laisser jouer son petit jeu tandis qu'il continue d'en avoir cure.
Il soupire finalement à la proposition qu'elle lui fait. Pour lui, ce genre de personne était un mystère. Un mystère de ce siècle qu'il ne pouvait pas comprendre. Probablement parce qu'il était bien trop vieux. Sûrement parce qu'il avait vécu à une époque où faire la court était un art.

« Non. »

la réponse était sèche et sans compromis. Sa blessure ne saignait déjà plus et son corps avait déjà éliminé toutes les éventuelles infections. Demain, ce ne serait plus qu'une vulgaire égratignure. La magie de la super-régénération.
Il finit par se redresser, prenant de la distance avec l'étrange créature. Il fit quelques pas, toujours aussi silencieux, comme s'il ne désirait ne pas être entendu par les éventuels voisins de l'hôtel. Il finit par faire lui faire face. Il porta la cigarette à sa bouche, inhalant une longue bouffée qu'il expulsa aussitôt.

« Je me suis mal fait comprendre. Je ne suis pas ici pour te remercier, ni échanger des étreintes langoureuses. »

Il ne laisserait plus personne rentrer dans sa vie, de toute façon. Il avait déjà perdu beaucoup par le passé et les seules personnes qui comptaient encore un tantinet pour lui, il ne les avait pas encore revus. Pouvait-il seulement se le permettre alors qu'un combat difficile l'attendait ? Il était tellement brisé à l'heure actuel qu'il ne savait plus quoi penser, ni où aller.
À quoi pensait-il ? Un nouveau soupir qui expulse toutes les pensées qu'il venait d'avoir et son regard absent se posa à nouveau sur elle.

« Qu'est-ce que tu es ? »

Pourquoi as-tu prédit mon avenir ?, pensa-t-il avec une rage presque visible sur son visage.
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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime11.12.13 0:14


« Non. » Adorable. Ce mec est un malade. Qu’est-ce qu’il peut bien te vouloir ? Il débarque en pleine nuit sans raison. Il s’installe sur ton lit avant de te parler d’un ton sec. Il semble danser la polka intérieurement à chaque fois que tu oses le toucher. Il est vraiment louche. Nouvelle leçon de vie : Ne pas donner des clopes aux inconnus. Sinon tu peux être certain qu’il débarque dans ta chambre d’hôtel pour te questionner. Déjà comment il est arrivé ici ? Bordel ne me dit pas que t’es un pervers psychotique qui veut se faire des shoots avec des culottes sales, hein ? C’est de plus en plus bizarre cette affaires et ta blessure semble se refermer à vue d’œil. T’es pas humain toi. C’est certain. Ça commence à sentir mauvais Princesse.

« Je me suis mal fait comprendre.
Je ne suis pas ici pour te remercier, ni échanger des étreintes langoureuses.
»
Visiblement t’es pas le seul qui soit incompris. Tu penses sérieusement que la rouquine elle veut jouer les danseuses sous les draps avec un mec comme toi ? traite-la de salope tant que tu y es. Sans vouloir te vexer t’es loin des archétypes de beauté. Quand bien même les siens soient un peu désaxés. Enfin désormais elle peut avoir le plaisir de découvrir ton visage impassible et tes yeux violents. Luisant d’un truc pas forcément rassurant. C’est la panique mécanique dans sa locomotive émotive. Visiblement la rouquine comprends qu’il est peut-être temps de s’inquiéter pour sa sécurité. Maxime, tu devrais arrêter de laisser le bénéfice du doute aux étrangers qui viennent squatter le pied de ton lit. Un conseil d’ami.

« Qu'est-ce que tu es ? »
Désormais en face de toi, tu prends plaisir à découvrir ton bourreau. Il a vraiment pas l’air commode. Même si sa voix est impassible et toujours aussi lascive la lueur de ses yeux ne présage rien de bon. T’as pris le temps de te redresser. Assise en tailleur pour mieux l’écouter. T’as pas envie de lui répondre. Il a de plus en plus l’étoffe d’un désaxé. Pas de mouvement brusque. Tu déposes délicatement tes petons glacés sur le sol avant d’attraper ton peignoir blanc pelucheux. Tu attaches doucement la ceinture avant de te placer dans l’axe de la fenêtre. Toujours prévoir une porte de sortie. Surtout quand un malade débarque dans votre chambre. Tu te frottes un peu les bras. T’as pas vraiment à l’aise devant ses yeux mais tu soutiens son regard et tu lui offre un sourire maladroit avant de répondre :

« Ecoute Big’Daddy. Je sais pas trop ce qui t’arrive ce soir mais je crois pas t’avoir invité chez moi. Si tu veux que je réponde à tes questions va peut-être valoir que soit un peu plus rassurant... Pour le moment je te rappelle que t’es qu’un mec qui m’a filer une clope dans la rue et c’est tout... J’te connais pas. J’sais même pas comment t’as fait pour me retrouver. Et c’est d’autant plus louche. Tu débarques dans ma chambre d'hôtel en pleine nuit sans raison… Ça se connecte dans ta cervelle, là ? Tu peux concevoir que c’est complètement flippant cette situation pour moi ? »

La situation ainsi mise à plat, tu te sens plus légère. Tu pousses un profond soupire. Soirée de merde. T’es fatigué. Mais au moins, il t’a changé les idées. C’est pas la grande euphorie. Tu veux vraiment pas répondre à ses questions. Il est trop louche. Tu finis par ajouter d’un air pensif et désintéressée avant de reprendre une place assise en bordure de lit :

« Si tu tentes quoique ce soit contre moi, je t’assure que j'saute par la fenêtre. »
Oui bon, dit comme ça c’est un peu extrême. Il est pas censé savoir que tu sais voler.


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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime11.12.13 1:25

Lorsqu'elle finit par commencer à montrer des signes d'inquiétude, il finit par être quelque peu rassuré. Elle décida que la pudeur était finalement de mise et enfila quelque chose pour cacher ses gambettes ainsi que ses dessous. C'était comme une libération pour lui. Après tout, il restait un homme et tôt ou tard, ses yeux auraient fini par flirter avec la douce silhouette qui se tenait face à lui. Dans son état, ce n'était peut-être pas le moment de laisser ses hormones monter, ce serait comme flirter avec la mort.
Les yeux ne lâchèrent pas le visage de la rousse. Elle avait compris la situation et c'était le moment où elle allait tenter de trouver une solution pour s'en sortir en cas de problème. Tristan était vieux et s'il y avait bien une chose qu'il avait appris avec le temps, c'était la lecture à chaud. Chaque geste, chaque mouvement, chaque battement de paupière indiquait une action à venir ou passée. Et il avait appris à les lire. Peut-être n'était-il pas aussi doué que certaines personnes qu'il avait rencontré par le passé, cependant ce n'était pas difficile en couplant ces connaissances à sa capacité d'écoute.

Un nouveau flot de parole. Depuis le début, elle avait été intéressée par la fenêtre et elle s'était déplacée à chaque fois en fonction de celle-ci. Il se préparait à l'éventualité. Elle voulait s'échapper, c'était ce que lui disait son cœur.
Comme pour répondre à la question qu'elle avait posé, il pointa du doigt son nez.

« Mi-vampire, mi-lycan. Probablement le plus vieux que tu croiseras dans ta vie. Je t'ai simplement pisté à l'odeur. Et assez vieux pour avoir vu un paquet de créatures diverses et variées. Tu as déjà vu un phénix ? Moi oui. »

Il marqua une pause. Cette information était inutile mais il se rendait qu'il l'avait balancée dans le seul but de lui montrer qu'elle se tenait actuellement devant une créature dont elle serait incapable d'évaluer l'âge.

« Tu sais ce que je n'ai jamais vu ? Une créature comme toi qui a prédit ma mort avec un timing affolant. »

Si la balle de 12mm l'avait touchée avec sa composante explosive, il aurait perdu une partie de son épaule probablement de son cou. La mort aurait été rapide et douloureuse. Finalement, il n'en sortait qu'avec une plaie superficielle qui ne serait plus qu'un mauvais souvenir le lendemain.
Il soupira à nouveau. C'était une gamine. Elle n'avait jamais de créature comme lui ou en tout cas, n'en avait jamais rencontré une telle que lui. Même en tant que bâtard, il était bien plus pur que les lycans qui galopaient dans les rues. La crainte qu'il avait voulu inspirer avait été peut-être trop forte mais il en avait besoin pour qu'elle se rende compte qu'ils ne vivaient pas dans le même monde. Non, ils ne vivaient même pas dans le même Univers.

« Si tu ne veux pas me dire ce que tu es, je n'insisterais pas », ajouta-t-il finalement avec une voix plus douce, « cependant, j'ai besoin de savoir si tu as lu plus profondément dans mon avenir ainsi que dans mon passé. »

Si elle détenait des informations de ce genre, elle devenait alors un réel danger pour lui. Cependant, s'il voulait gagner un tantinet sa confiance, il devait exposer les faits de l'autre côté de la pièce. Il n'y avait pas que la vie de l'hybride qui pouvait être mis en danger.

« Le Corbeau. C'est ainsi qu'on me nomme dans ma profession mais ça ne te dira probablement rien. Je me suis fait des ennemis puissants qui rêveraient de savoir ce que tu as peut-être entre les mains. Et en plus, tu es un ticket gratuit pour l'immortalité. Te rends-tu compte dans quel pétrin tu as pu te foutre, ma grande ? Si ils le découvrent, tu deviendras leur jouet préféré. »

Tu n'imagines pas à quel point ces enfoirés sont inventifs, à quel point ils peuvent te réduire en poussière et t'arracher tous les espoirs que tu avais.

Son air désintéressé était toujours présent mais pourtant il sortait que des faits véridiques. Combien de personnes comme elle avait-il sortit d'un labo miteux, droguées à un tel point qu'ils en avaient perdu les pédales et qu'il ne restait d'eux que des coquilles vides juste bonne à massacrer ? Il n'en tenait plus le compte.
Et merde, voilà qu'il avait de nouveau enfilé sa cape de justicier. Voilà qu'il cherchait de nouveau à protéger la veuve et l'orphelin. Qu'est-ce qu'il avait à la fin ? Il était une putain de créature millénaire, un être sanguinaire, massacrant et tuant à vue chaque ennemi.
Il soupira de nouveau et passa une main sur son visage. Visage qui avait finalement pris une mine exaspérée.
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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime11.12.13 2:26


Maxime l’observe calmement. Elle l’écoute attentivement.
Il se touche le nez, tu penches légèrement la tête. C’est donc une créature intemporelle. Surnaturelle. C’est un hybride Vampire et Lycan. Allen t’as déjà parlé des mélanges de races. Un soir de plus où vous étiez bourrés. T’en avais gardé de vague souvenir sans saveur et une migraine de compet’. Celui-ci c’est une sorte de grand-père qui a vu le monde et sa déchéance. C’est peut-être pour ça que ses yeux semblent si vides. Vidés de toute humanité. Un simple spectateur prisonnier de son passé. De son existence dépassée. Pauvre mec. Pauvre bête. C’est triste. Et lui il continue de te raconter. De t’expliquer la vie.

« Tu sais ce que je n'ai jamais vu ?
Une créature comme toi qui a prédit ma mort avec un timing affolant.
»
L’histoire de la balle. Tu l’avais presque oubliée. C’était qu’une vision de plus dans ta routine morbide. Lui ou un autre, c’était toujours aussi sinistre et dérangeant. Alors il aurait bien pu en mourir. Tu pensais pas qu’une balle pouvait faire autant de dégâts. C’est donc pour cela qu’il se tient devant toi. Il cherche des réponses. Ce que tu as vu ? Ce que tu peux voir ? Ce que tu verrais… Des informations, des explications que tu vas peut-être pas pouvoir lui donner. C’est pas que tu veux lui mettre des bâtons dans les roues… C’est juste que toi-même tu ne sais pas vraiment ça fonctionne. Tu ne sais pas ce que tu vas voir. Passé ou futur. Tu ne sais pas comment. Tu ne sais pas quand. Bref ! Tu sers à rien si ce n’est recevoir l’information au hasard. C’est aléatoire et déplorable.

« Le corbeau » C’est pas un prénom.
Il se présente sous les traits d’un grand immortel mystérieux pourchassé par des grands méchants encore plus dangereux que lui. Mode Hardcore : Actived. Oouh ! Comme ça fait peur ! Sérieusement c’est quoi cette mise en scène dramatique digne d’un bon roman fantastique ? De qui il te parle ? Pourquoi « ils » voudraient faire de toi un jouet ? Et puis d’abord c’est qui ces « ils » justement ? C’est un peu trop le bordel dans ton discours le vieux. Et d’ailleurs son expression sans aussi chaotique que sa pensée. Maxime soupire. Il est mignon avec son air exaspéré.

« Doucement Big’Daddy… C’est pas très claire ton histoire.
Mais je crois que tu t’inquiètes pour ma sécurité. Si j’ai bien tout compris.
»
Premièrement prendre une grande inspiration. Deuxièmement baisser un peu ta garde. Troisièmement t’étirer de toute ta longueur en poussant un léger couinement de satisfaction. Quatrièmement ébouriffer légèrement tes cheveux avant de t’approche de ton hybride désaxé. Il veut des réponses sinon il va continuer de paniquer. Ça serait dommage que le Grand’Père te fasse un infarctus, non ? Tu déposes délicatement ta main sur son bras. Et tu commences par le commencement.

« Moi c’est Maxime Lizaveta Strange. J’ai jamais vu de Phénix. Et je n’ai qu’une vingtaine d’années. »
C’est toujours pas ce qu’il veut. Mais c’est pour créer un lien. Une sphère de confidences et de discussion légèrement plus intime. Tu regardes ta main toujours posée sur sa veste et tu l’agrippes lentement. Maintenir le contact pour continuer l’explication. Trouver le temps de rassembler ses idées pour lui donner une réponse précise mais détaillée. Paradoxale. Maxime relève légèrement la tête et lui offre un p’tit sourire intimidé. C’est qu’il est imposant quand même l’animal. Elle penche la tête sans quitter ses yeux. Si profonds. Elle le dévisage calmement avant de reprendre :

« Je suis capable de prédire un avenir, souvent tragique, grâce à des visions. Le souci c’est que je ne contrôle pas ce pouvoir. Je ne sais pas quand, comment, ni pourquoi ces présages de mort me traversent. Juste avant de te toucher Big’Daddy… Je veux dire avant de voir la balle dans ton épaule… J’ai vu un meurtre vieux d’environ 200ans. C’était une vieille femme. Elle fut décapitée. Sérieusement c’était horrible. J’avais le droit à tous les détails.  J’en ai pleuré tellement c’était intense. C’est pas tout le temps aussi violent d’ailleurs. Enfin bref… »

Maxime se recule un peu.
C’est chiant de devoir raconter tout cela debout avec un air aussi sérieux sur le visage. C’est tellement chiant que tu finis par tourner les talons pour retourner t’étaler dans ton lit dans un soupire. Sur le ventre le nez dans le coussin tu le regardes du coin de l’œil avec un sourire. Tu tends la main et tu tapotes doucement la place à coté de toi. Vous allez finir cette discussion de manière plus relax. C’est pas forcément un sujet que t’aborde tous les jours. Mais bon tu vas faire un effort pour qu’il comprenne. Pour qu’il en sache le plus possible. Sans même attendre de savoir s’il va revenir poser sa carcasse à côté d’toi tu finis ton p’tit speech en fermant les yeux, cachée contre ton coussin à moitié sous la couette :

« Je suis la descendante des Banshees. C’est des créatures légendaires capable de prédire les morts et autres avenirs plus ou moins tragique. Plus ou moins proches. Il est dit que les soirs de pleine lune : On pleure de l’ambre et lorsque notre pouvoir est trop puissant nos cheveux deviennent blancs. Ah…. Et notre hurlement peut te percer les tympans. Chaque « Elue » réagit différemment face à ses pouvoirs. Par ma part, outre ma sensibilité aux émotions fortes des autres, j’ai des flashs. Comme des rêves. Par contact physique ou visuel. Je ne sais néanmoins pas encore comment les déclencher. Donc je ne sais pas non plus comment les éviter. Je les subis et je fais avec. Parfois c’est l’avenir. Parfois le passé. C’est aléatoire et troublant. Surtout quand on est gosses. J’ai fait pas mal de terreurs nocturnes après ma première prédiction… Puis finalement, on retrouve le sommeil et on se fait une raison. »

Voilà c’est tout ce que tu lui dire. Quoique t’as peut-être envie de le taquiner un peu. Relevant légèrement ta frimousse malicieuse tu lui offres un regard en coin avant de chuchoter dans un sourire : « Peut-être que si j’effleure à nouveau ta peau nue, je pourrais voir ton passé. Ça te tente ? ». Maxime, arrêtes de provoquer les inconnus. C’est mal. Mais bordel que c’est bon.


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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime11.12.13 4:01

Et voilà qu'elle semblait à nouveau perdue. Et cette fois-ci, c'était son propre monologue qui l'avait mise dans cet état. Forcément, quand un type débarquait de cette façon dans votre vie et vous balançait qu'il était un monstre de l'humanité, on ne le prenait pas forcément avec gaieté de cœur.
Il partageait les informations au compte-goûte. Même si la majorité de ses souvenirs se limitaient à ces cinquantaines dernières années, il avait toujours su que chaque détail comptait et qu'il ne pouvait se permettre d'étaler tout ce qu'il savait. La confiance n'était pas une chose qui s'obtenait chez lui mais qui se méritait aux fils des mois. C'était un être suspicieux.

Elle sembla se détendre à un nouveau. La situation semblait prendre une tournure favorable comme si elle avait finalement compris que le danger n'était pas forcément immédiat. Et que, ce n'était pas forcément lui qui était le plus dangereux.
Il avala la dernière bouffée de cigarette avant d'écraser cette dernière dans sa main. Aucune grimace, aucune douleur apparente. Il avait totalement restreint son sens du toucher et la douleur s'effaça assez rapidement pour qu'il puisse se débarrasser de cette limite. Le mégot fusa à travers la fenêtre après un geste habile de Tristan et disparut.
Elle avait brisé la barrière qu'il avait imposé entre eux. Elle s'était approchée et touchée son bras, à nouveau. Il n'avait pas brisé ce contact, la laissant aller à son bon gré. Il ne l'avait pas quitté du regard
Elle se présenta à nouveau et lui donna même son âge. Si jeune. Et avec un don horrible dont elle n'avait absolument pas le contrôle. Ça semblait difficile à supporter pour elle, et pourtant, elle semblait aimer jouer avec. Elle n'avait pas arrêté de le tripoter sans savoir à qui elle avait à faire. Ne se rendait-elle donc pas compte qu'elle était proche d'une bombe à retardement ?

Elle commença son explication, leur regard se joignant. Il l'écouta, attentivement, prenant chaque information pour tenter de comprendre ce qu'elle était. L'explication finit, elle reprit ses distances et intérieurement, il souffla enfin.
Son visage récupéra peu à peu cet air désintéressé mais il était concentré et à l'écoute. Elle se déplaça pour rejoindre le lit et lui continuait de la suivre du regard. Elle l'invita à le rejoindre mais il décida de s'appuyer contre le mur derrière lui, croisant les bras contre son torse.
Maintenant qu'il en savait plus, il devait prendre ses distances. Les contacts n'étaient pas permis. Même s'il n'avait pas la totalité de ses souvenirs, de nombreux fragments lui étaient revenus ces derniers mois, preuve que l'Agence avait bel et bien trouvé un moyen de mettre son passé hors d'atteinte sans pour autant ça soit définitif.

Elle décrivit alors ce qu'elle était. Une Banshee. Un être de folklore. Une créature bien particulière dont il avait vaguement entendu parler ci et là mais à laquelle il ne s'était jamais intéressé. Peut-être que son autre lui en avait déjà croisé par le passé... non, même si ses souvenirs étaient toujours hors d'atteinte, il gardait toutes les sensations. Et la créature face à lui aurait rappelé quelque chose, ce qui n'était pas le cas.
Alors qu'elle terminait son explication, elle finit par le regarder à nouveau. Un air malicieux sur le visage, elle le provoqua à nouveau l'invitant ouvertement à se joindre à elle. Un nouveau soupir.
Il retira la vieille veste qu'il laissa négligemment tomber au sol. En-dessous de celle-ci, un simple t-shirt noir. Quelques cicatrices jonchaient son corps ci et là, preuves immuables de ses nombreuses batailles passées. Preuves que son corps avaient toujours été un champ de bataille.

Il s'approcha du lit d'un pas ferme, décidé et contrastant avec l'air peu assuré et désintéressé qu'il avait volontairement dégagé jusque là. Pendant un bref instant, il avait décidé de devenir l'être implacable qu'il avait jadis été.
Il posa son genou sur le lit, celui-ci s'enfonçant profondément dans le matelas sous le poids de l'hybride. Il tendit son avant-bras droit nu à la jeune femme mais il décida alors de lâcher un avertissement accompagné d'une information que peu de gens savaient sur lui.

« Parce que je suis une personne qui aime que les choses soient équitables, je vais te dire une vérité à mon propos : je suis un amnésique. »

À nouveau le ton était froid et sec. Pourtant, la voix n'était plus celle d'une loque mais bien celle de deux espèces dont le charisme n'avait plus à être prouvé. Qui n'avaient rien à prouver quant à leur capacité à meurtrir et détruire.

« J'ai récupéré certains de mes souvenirs ces derniers mois et j'ai pu estimer mon âge à environ six-cent ans. Mais avant que tu ne joues avec le feu, je vais te poser quelques questions : si la mort d'une vieille femme t'a affecté à ce point, qu'est-ce que ça te fera de voir à travers les yeux d'une personne qui a probablement tué, vingt, voire trente fois plus que toutes les morts que tu as pu voir jusqu'à maintenant ? Le supporteras-tu ? Seras-tu capable de voir six-cent ans de tragédie, de folie, de rage, de haine et de meurtre ? »

Son regard commença virer au carmin. C'était la limite. La barrière avant que l'animal en lui n'explose et qu'il ne devienne que rage et destruction.

« Le peu que j'ai vu jusqu'à maintenant me donne des sueurs froides et mes nuits s'accompagnent de cauchemars. Mais tu sembles aimer vivre dangereusement. Alors, veux-tu jouer avec ce feu qui te laissera sans doute des marques à vie ? »

Sa main, grande et forte,  s'approcha du visage de la rouquine mais s'arrêta à quelques centimètres. Elle n'avait qu'un geste à faire pour qu'il frôle sa joue et que le pouvoir de la Banshee fasse son effet. Elle verrait alors aux travers des yeux d'un être dramatique. D'un martyr qui n'avait rien d'un héros et qui n'avait fait que justifier ses actes par une pseudo morale alors qu'il ne vivait que pour et à travers la vengeance.
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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime11.12.13 22:07


Il s’approche du lit. Elle lui offre un sourire.
Maxime t’arrives pas à le lâcher des yeux depuis qu’il a quitté sa veste. Pauvre veste désormais gisant sur le sol froid. Aucun intérêt. Son corps est bien plus intéressant. Tu le dévisages sans pudeur. La moindre courbe. La moindre marque. Il est vraiment impressionnant. Un peu comme ses yeux. Cette lueur ne semble pas vouloir le quitter. Elle est de plus en plus profonde. De plus en plus intense. De plus en plus dérangeante. Inquiétante. Il se penche par-dessus toi. Le lit s’affaisse sous le poids de ton bourreau. Bordel qu’il est sérieux. Séduisant. Intriguant. Et visiblement…

Il est amnésique. Maxime sourit.
L’égalité des camps. C’est un concept intéressant que toi, belle rouquine tu ne prendras pas le temps d’explorer. C’est-à-dire qu’il y a des choses beaucoup plus intéressantes qui se déroulent en face de toi. Tu l’écoutes avec toujours autant d’attention. Visiblement c’est vraiment un ancêtre. Une personne qui aurait vu passer 6 siècles d’humanité devant ses yeux et dont les mains seraient souillées des plus belles nuances de pourpre. Un vieux de la vielle à la mine grise et aux mains sales. Enfin, s’il est sérieux. Parce que, même si ce monde est peuplé d’individus tous plus louches que dangereux les uns que les autres. Un hybride intemporelle et massacreur amnésique c’est un peu lourd à avaler. Et pourtant tu n’as pas quitté ses yeux si perçants. Ils semblent crier à la pure vérité. Et toi t’es assez folle pour oser te dire : Je vais y croire.

Ensuite il te met en garde. Ce que tu risques découvrir p’tit rubis c’est sans doute la pire chose au monde, visiblement même lui souffre face à ses propres souvenirs. Il se découvre et finit par en souffrir. C’est amusant. Il doit sans doute penser que tu es fragile. Sensible. Que ces visions pourraient courir à ta perte. Il te croit complètement victime de ton pouvoir. Fragile. Il ne sait rien de toi. Tu n’as pas peur de ce que tu vois. Tu fais avec même si tu cherches à les fuir. C’est une fatalité mais pas un calvaire. Enfin sa mise en garde presque chevaleresque de t’offre un sourire avant de fermer les yeux. T’as raison, je crois que Maxime c’est le genre de Nana qui aime jouer avec le feu.

Maxime ferme les yeux. Elle embrasse sa main.
Délicatement tu viens chercher sa main. Elle est grande. Elle est chaude. Rugueuse. Dangereuse. Délicieuse.  Lorsqu’enfin vos peaux se rencontrent tu peux sentir le même petit courant électrique qu’avec la clope de 17h. Tu tournes légèrement la tête. Tes lèvres se posent délicatement sur la paume de sa main. Un frisson traverse ton corps. Il commence à ta nuque pour mourir dans tes reins. C’est grisant. Electrisant. Unique. Etrange. Visiblement ce mec n’est pas n’importe qui. Tu ne peux retenir un sourire. Un grand et chaleureux sourire. Les grandes découvertes funestes ça ne sera pas pour ce soir. Vous n’êtes pas dans un Roman. Ce contact  ne donnera pas naissance à une vision de son passé. Il ne vous a offert qu’un frisson inexplicable. Une sensation unique et nouvelle. Mais c’est tout. Rien de plus. Tes yeux s’ouvrent à nouveau. Complice de votre jeu interdit, tu remontes l’une de tes mains pour venir délicatement couvrir la sienne. Même s’il n’y a pas de grande flash. L’étincelle était plutôt plaisante, non ?

« Je crois que pour ce soir c'est mort. Désolée. Je ne contrôle pas mon pouvoir. Donc pour ce soir, je crois que j’ai rien à « voir » en toi. Mais peut-être que demain ou dans une semaine, trois mois, ça serait peut-être le cas. C’est ce que j’ai fini par conclure. Il n’y a que peu de place au hasard dans notre monde. Alors si je peux certaines choses à certains moments, c’est que je dois les voir... »

Ton pouvoir tu n’as jamais cherché à l’expliquer. Tu es née avec. Tu es douée. Tu en as souffert mais tu as su trouvé le moyen pour te redresser avec ce poids et avancer. Tu connais ta ligne. Ton chemin. Peut-être trouvera-t-il cette explication enfantine ou complètement naïve, mais tu t’en moques royalement. Toi qui ne sait que voir. Toi qui ne sais que lire. C’est tout de même toi qui choisis d’agir. Tu choisis d’intervenir sur le destin. Tu luttes contre les fatalités. Comme ce soir avec cette balle dans l’épaule. C’est ça la réponse. Encore une fois tes yeux n’avaient pas quitter un instant les siens. Si proche. Si chaud. Tu peux sentir son odeur de tabac froid. Tu savoures la chaleur de sa main. Tu ne veux pas la lâcher. C’est peut-être à cause de cet imperceptible courant qui criculent en vous. Qu’est-ce-que c’est ? Pourquoi ? Comment ? Tu souris avant de déposer un nouveau baiser dans le creux de sa main. Sait-on jamais, peut-être que ton pouvoir est un diesel… Aucun flash. Tu soupires et tu lui tends la paume de ton autre main pour y recevoir un baiser avant de chuchoter :

« Big’Daddy c’est pas toi qui parlait d’égalité ? »


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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime12.12.13 1:31

Dès qu'il avait tendu la main vers son visage, il savait qu'elle allait le faire. Elle ne résisterait sûrement pas à la tentation, au risque. Et la part égoïste en lui avait sans doute espéré qu'elle le fasse, puisqu'après tout, récupérer ses souvenirs avait été l'un de ses seuls objectifs durant ces dernières années. L'autre partie savait que c'était un risque, une menace pour elle. Découvrir qui il était, savoir d'où il venait et où il irait la mettrait inéluctablement en danger.
Ce n'était pas de la stupidité. Cette femme était malicieuse, probablement rusée mais ne se rendait peut-être pas totalement compte des risques qu'elle pouvait courir à cet instant. Ou alors elle en totalement rien à faire. Peut-être faisait-elle partie de ces gens qui acceptait le monde tel qu'il était. Quelque chose qu'il ne pouvait faire, ni se permettre.

Le baiser ne lui avait pas vraiment fait d'effet. Probablement cette rage. Non, c'était cette colère fulminante qui l’envahissait depuis qu'il était descendu du toit. Il n'avait probablement plus les idées très claires. Il venait de parler énormément. Donner beaucoup d'informations. Et tout ça pour quoi ? Pas grand chose.
Les explications de Maxime n'arrangèrent pas vraiment la situation. Elle avait juste pris un risque inutile, partant du fait que les choses étaient qu'elles étaient et que si ça devait arriver, ça arriverait. Pour lui, ça ne devait pas arriver.
Son regard ne la lâchait toujours pas. Cette insistance semblait nécessaire, comme s'il cherchait à sonder l'âme de son interlocutrice, comme s'il était intrigué. Il la dévisageait impunément.

Alors qu'elle venait d'apposer un autre baiser sur sa peau, ses nerfs se tendirent. Son esprit qui avait commencé à s'embrumer dans la colère commença à retrouver l'apaisement, se détendant de plus en plus. Ses yeux repassèrent par toutes les nuances de rouges qu'ils avaient empruntées quelques instants auparavant progressivement.
Quelque chose venait de l'apaiser. Et il ne savait pas quoi. Il n'avait rien fait cette fois-ci. Par le passé, lorsque sa rage grandissait, il avait toujours tenté de la contenir et avait réussi l'exploit de la réduire. Cette fois-ci, il ne l'avait pas cherché et pourtant... ça disparaissait. Toute la haine et la colère s'enfuyaient, filant peu à peu à force que ses yeux changeaient progressivement de coleur.

Pendant un instant, il fut perdu dans ses pensées, immobile. Lorsqu'elle tendit la main vers lui, il observa quelques instants les doigts, toujours intrigué parce qu'il se passait à l'intérieur de lui. Était-elle responsable ? Il avait des doutes.
Ce n'était pas la première fois que sa rage s'atténuait d'elle-même. Cette fois-ci, c'était bien plus soudain qu'à l'habituel. Il chassa la pensée aussitôt et replanta ses yeux dans ceux de la rouquine. L'adrénaline disparaissant, son épaule lui rappela son existence au travers d'une douleur qui croissa en quelque.

Il se pencha alors en avant et contre toute attente, répondit à la demande de la jeune femme. Le baiser fut simple, presque sans saveur. Il n'y avait là aucune passion, juste l'envie de prouver qu'il tenait à cette équité qu'il avait mentionnée plutôt.
Il se redressa alors doucement et tourna le dos à la rouquine. Il attrapa le vêtement qu'il avait laissé au sol pour l'enfiler. La soirée avait été mouvementée et il commençait à ressentir la fatigue qui affaissait sur ses épaules. Ces dernières commençaient à se voûter, reprenant l'image de la loque qu'il était.

« J'ai obtenu ce que je voulais. »

Quoique. Il fit de nouveau face à la rouquine.

« Comparativement à un humain, je n'ai qu'une trentaine d'année. Tu peux m'appeler Tristan, ou monsieur Levian si mon âge te pose un problème mais pas Big'Daddy. »

Ce n'était pas vraiment une proposition. Même s'il ne semblait être affecté par rien, il n'appréciait guère d'être traité de vieux alors qu'il était si « jeune ». Bon, pour une gamine de vingt-ans et des poussières, ce n'était sûrement pas évident.
Il enfila les mains dans les poches de sa veste tout en se dirigeant vers la fenêtre. Alors qu'il s'apprêtait à grimper sur celle-ci pour s'en aller, il se stoppa net à nouveau et demanda :

« Je peux faire quelque chose pour toi ? »

La question devait sûrement paraître vague. Après tout, il s'était tapé l'incruste, l'avait terrorisée et presque menacée. En quelque sorte, il lui proposait un dédommagement mais ne l'exprimait pas clairement. Quelque part, il espérait qu'elle n'aurait aucune demande, ou tout du moins aucune demande farfelue mais son petit doigt lui disait qu'il allait regretter cette question.
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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime12.12.13 3:06


« J'ai obtenu ce que je voulais. »
Et ce n’était pas le seul. Puisqu’après lui avoir présenté ta main sans grande conviction quant à la possibilité délicieuse d’avoir un baiser en son sein, tu venais d’obtenir satisfaction avec une facilité déconcertante. Bon il faut avouer que ce baiser n’avait rien de fabuleux. Il n’avait aucune passion. Aucun mordant. Peut-être un peu piquant à cause de la barbe naissante mais rien d’alarmant. Une simple réponse à ton caprice de gamine. Car oui t’es une gamine devant lui. Ce qui avait le plus de valeur c’était la beauté de ses yeux. Comme tu n’arrivais pas à détacher tes mirettes des siennes depuis le commencement tu observas un spectacle fascinant. Ses yeux étaient fascinants. Et la lueur féroce et alarmante qui animait ses yeux était désormais qu’un souvenir.

Visiblement le surnom Big’Daddy n’est pas au goût du grand dadais. Il s’appelle donc Tristan. C’est un joli prénom. Ou alors M’sieur Levian. Il se prend pour un prof ou quoi ? C’est Moche. Puis il doit pas connaître la référence. Enfaite, personne ne connait jamais tes références. Encore des trucs complètements démodés dont personne n’a entendu parler. Tu lui offre un énième sourire avant de te mordre la lèvre inférieure. Tu allais lui répondre mais voilà que M’sieur décide de prendre la poudre d’escampette. Par la fenêtre. Enfin voyons, c’est évident ! lorsqu’on rentre chez quelqu’un par une fenêtre, on ressort par une fenêtre. Prendre la porte c’est un commun. Banale. Ennuyeux à souhait. Ce mec est un taré. Au revoir Big’Daddy.

« Je peux faire quelque chose pour toi ? »
Ce mec est un taré. C’est comme si lui aussi venait d’avoir un Flash. Après avoir pourfendu sans la moindre pudeur ton intimité. Après avoir taper le squatte sur ton lit pour t’assaillir de questions et d’informations en tout genre : M’sieur décide de se la jouer gentleman. Soucieux de satisfaire sa princesse. Ce mec est un taré. Y’a un bon nombre de conneries qui viennent de te traverser l’esprits. C’est dans ce genre de moment que ton cerveau travaille le plus. Ce qu’il peut faire pour toi ? Si il savait le pauvre. Mais si il savait. Tu te relèves pour être assise sur le lit en tailleur et tu lui offre le sourire le plus gamin que tu peux avoir. C’est cadeau Tristan, j’espère seulement que t’es patient…

« Big’Daddy c’est un personnage So Coooool d’un super vieux film, Kick’Ass ! On dirait une sorte de Batman... Tu dois pas connaître Batman.. En gros. C’est la classe comme surnom. Parce que c’est mort, même sous la torture je t’appellerais jamais M’sieur Levian, ça fait trop strict. »

Une petite grimace pour exprimer ton mécontentement ainsi que ton refus total d'utiliser cette appellation puis tu mets pied à terre en soupirant. C’est froid. Tu t’approches de la fenêtre et tu la refermes sous son nez d’un geste rapide et décidé. Si tu veux partir mon grand, tu fais comme tout le monde. Y’a des portes. Mais pour le moment, Max t’as toujours pas répondu à sa question, hum ? Tu le dévisage une fois de plus. T’es plus à ça prêt n’est-ce-pas ? Et tu finis par choisir ce qu’il peut faire pour toi.

« Puisqu’on a entamé la nuit ensemble. On va la finir ensemble, ça te va ? Tu me dois bien ça, non ? En plus t’as l’air complètement à la ramasse… C’est le contrecoup de la gloire Big’Dad.. Tristan. »

C’est pas passé loin. Va falloir que tu te concentres si tu veux réussir à chasser ce surnom de tes lèvres. En plus, il lui va trop bien ! Une fois la fenêtre fermée. Ce qui sous-entendait qu’enfaite c’était pas vraiment une proposition à choix multiples au niveau de la réponse. Tu peux t’éloigner de lui à nouveau pour aller attraper ton jean et tes bottes. Ainsi qu’un pull à capuche de lycéenne. Tu déposes l’ensemble sur le lit en lui faisant dos et tu détaches ton peignoir sans la moindre pudeur. C’est qu’il l’a déjà vu ta p’tite culotte c’est pas maintenant tu vas te la jouer pucelle effarouchée.

« Moi je vais aller faire du charme au Groom de veille pour qu’il me passe un pyjama grande taille ainsi qu’un repas chaud. » Tu te penches pour enfiler ton jeans troué et tes bottes. « Tu dois avoir la dalle… » Puis c’est le tour de ton sweat dévalé complètement détendu. Tu te retourne pour le regarder avec ton petit sourire satisfait et provoquant. « Toi pendant ce temps, tu me fais plaisir... Tu vas prendre une douche. Si tu restes comme ça tu vas salir les draps. »  Tu ris de bon cœur devant cette phrase aux sous-entendus plus qu’évidemment. Surtout quand tu mordilles la lèvre en le regardant lentement, très lentement de la tête aux pieds. Puis tu t’approches à nouveau de lui :

« Oh et Big’Daddy. Je te rapporterais de la glace pour ton épaule miraculeusement entière ! » Un dernier baiser volé sur sa joue, la capuche sur ta tête. T’as même pas pris le temps de mettre un soutif. Tu te diriges vers la porte sans même attendre sa réponse. Après tout, si ça ne lui convient pas… il peut toujours sauter. Par la fenêtre.

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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime12.12.13 13:10

Et ça y était, le moulin à paroles avait été activé. Elle parlait de ce surnom par lequel elle l'avait appelé depuis qu'il était rentré dans la chambre. Kick-Ass ? Batman ? C'était quoi ? Pourquoi elle lui parlait de botter des culs et d'hommes chauves-souris ? C'était quoi le rapport entre lui et il ne comprenait rien à ce qui venait de se passer.
Elle était entrain de lui demander de la laisser l’appeler Big'Daddy ?
Maxime se leva et lui ferma sa porte de sortie sous le nez. Oui, elle avait clos cette foutue fenêtre et maintenant il comprenait mieux la situation. Et elle la confirma à nouveau. Il n'avait toujours rien dit, n'ayant pas vraiment eu le temps vu qu'il tentait encore de comprendre dans le merdier dans lequel il s'était foutu. Et se maudire intérieurement.

Est-ce qu'il venait d'être pris en otage ?

Oui oui, c'était bien ça. Elle venait de le prendre en otage, lui et son équité. Il ne bougea pas d'un pouce tandis qu'il entendait les froissements des vêtements qu'elle était entrain d'enfiler tout en lui expliquant ce qui allait se passer dorénavant. Et même qu'elle lui ordonna d'aller se laver !

Attends, comment ça sous les draps ?, paniqua-t-il intérieurement.

Il se tourna finalement et elle débarqua comme une tornade, une nouvelle phrase au bout des lèvres, ces dernières finissant par s'appuyer sur sa joue. Elle venait de sortir alors qu'il levait la main fébrile, comme s'il aurait aimé la rattraper mais... trop tard.
Il se tourna vers la fenêtre. Il pouvait encore fuir. Après tout, cette nana ne pourrait jamais le retrouver. C'était un professionnel capable de disparaître et il lui avait volontairement donné un nom qu'il n'utilisait plus actuellement.

Il soupira, abandonnant. Intrigué, il renifla son t-shirt. Et effectivement, ce n'était pas la gloire. Être enfermé dans une chambre d'hôtel avec une rouquine plantureuse qui ne semblait pas la connaître la définition du mot « intimité »... quelle galère. Il n'était pas prêt à une telle bataille.
Pas le choix, hein ?
Il pouvait bien faire un effort. Et résister à la tentation ne devrait pas être compliquée, il avait vu pire. Il se dirigea vers la salle de bain. Une de ces fameuses salle de bain de petit hôtel où quand vous faisiez un mouvement, vous vous cogniez contre quelque chose.

Il retira sa veste et son t-shirt qu'il posa sur le bord du lavabo. Il examina la plaie de son épaule, toujours recouverte de sang séchée. Plusieurs ecchymoses parcouraient son corps, les restes de sa chute après son bond. Rien de graves, si ce n'est quelques égratignures et des bleus. Son épaule le lancerait encore quelques jours avant qu'elle n'ait complètement récupérée.
Il se retourna alors et observa son dos. Ce dos... de toutes les cicatrices qu'il portait, celles-ci étaient probablement les plus horribles à voir. Des crevasses jonchaient la majeure partie. Des cicatrices qu'il n'arrivait pas à expliquer. Les toubibs lui avaient bien dit pourtant qu'il lui manquait une bonne partie de ses muscles et qu'ils n'arrivaient pas à comprendre comment il faisait pour se mouvoir sans subir la moindre douleur. Les joies de la régénération.

Il retira les derniers vêtements qu'il lui restait sur le dos et rentra dans la douche. Il ne s'attarda pas, se lavant rapidement en utilisant les produits à disposition. Autant dire que les petites bouteilles n'avaient pas fait long feu pour le laver complètement.
Il attrapa une serviette qui traîna là une fois son affaire terminer et s'essuya complètement. Il enfila seulement son jean, roulant le reste de ses vêtements. Il attrapa la veste et nettoya rapidement le sang qui traînait au niveau de l'épaule.
Il sortit de la pièce, vêtements à la main qu'il déposa dans un coin de la pièce avec ses vieilles chaussures. Il accrocha sa veste sur la télé pour qu'elle puisse sécher. Il resta cependant surpris qu'elle ne soit pas encore revenue.

Bien sûr qu'elle n'est pas encore là, elle t'aurait violé sous la douche sinon.

Il soupira avant de se diriger vers la fenêtre. Il l'ouvrit alors qu'il avait encore une dernière chance de partir et de ne pas tenter le diable qui semblait trouver son incarnation dans Maxime. Un nouveau soupir et il s'appuya sur le rebord, sa tête finissant dans sa main. Son regard, qui avait repris sa teinte noire, observant le ciel sans y porter un réel intérêt.
Le froid de l'hiver mordait sa peau mais il n'en avait cure. Au contraire, son corps commençait déjà à se réchauffer. Pour quelqu'un qui n'avait pas l'habitude de sa compagnie, sa peau devait être presque brûlante.  

Malgré le froid, la nuit était douce, tout était dégagé à l'horizon et malgré que l'hôtel était assez miteux, il possédait une belle vue sur la mer.
Ses pensées se perdirent dans les méandres de son esprit, évaluant et jaugeant la situation dans laquelle il se trouvait. Sa situation générale était une catastrophe et il avait encore beaucoup de boulot qui l'attendait. Un énième soupir se perdit dans la nuit et il sembla totalement absorber, totalement ailleurs.
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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime17.12.13 16:39


Maxime passe la porte.
Comment vous en êtes arrivés ici ? T’en sais rien. Ce que tu sais désormais c’est que t’es à la recherche d’un adorable Groom pour user de tes charmes sans la moindre pudeur dans l’intention de le soudoyer d’un ou deux traitements VIP. C’est pas bien ma Rouquine. Mais concrètement, ce qui est mal t’en a rien à foutre. Du moment que tu obtiens ce que tu veux. Et ce que tu veux c’est des fringues de rechanges pour le géant qui tape le squatte sous ta douche. Normalement. S’il n’a pas pris l’option : poudre d’escampette. Un repas chaud pour deux. Un peu de glace pour son épaule et une petit bouteille pour fêter votre rencontre. Ce qui est bien c’est qu’avec son arrivée t’oublies de penser. Tu ne penses plus au Devil May Cry. Tu ne penses plus à eux. Allan, Yoshino voir… Eri. Lui c’est un cas à part. Il n’a pas le droit d’avoir sa place dans tes pensées. C’est ta corde sensible. Ton dangereux cul-serré. Capitaine ce soir savamment oublié.

Maxime trouve le groom.
Quelques sourires. Un battement de cils ravageur. Une cravate qui s’entortille autour de tes doigts fins. Un murmure brûlant. Près de ses lèvres tremblantes. Un regard envoûtant. Tu mords la lèvre, il succombe et t’ouvre la porte de la réserve pour attraper deux trois fringues. Des uniformes trop voyant, une combinaison d’agent d’entretien proche de celle des garagistes et enfin un pyjama blanc en coton. Ça sera le pyjama Extra-large et une nouvelle serviette blanche. L’adorable Groom revint avec un sac de glaçon avant de t’inviter à le suivre dans la réserve à bouffe. Il n’y aura pas de repas chaud pour ce soir. Des chips et une bouteille de Rhum ambré. C’est déjà mieux que rien. Un billet dans la poche et un baiser sur la joue. Qu’il était gentil ce petit employé.

Maxime remonte et ouvre la porte.
Tel l’adorable Mère Noel, t’ouvre la porte avec le coude parce que t’es bras sont chargés de cadeaux ! Un œil à gauche, un œil à droite. Alors il est toujours là l’immortel ? Intéressant. Il est à moitié dénudé d’ailleurs. Ces yeux sont plus sombres. Plus calme. Et son dos est dans un état complètement lamentable. C’est pour ça qu’il semblait danser sous tes pieds tout à l’heure ? Il ne doit pas aimer qu’on touche, qu’on regarde, qu’on remarque son dos. Bon tu tournes sept fois ta langue dans ta bouche histoire de ne pas dire de connerie et tu t’avances doucement vers lui. Mais c’est un malade ce mec, il fait super froid ! Mais genre vraiment super froid ! Et lui il t’ouvre la fenêtre pour se la jouer Casanova’lover à la fenêtre. C’est un taré ! Un frisson traverse ton corps. Tu déposes tes trouvailles sur le lit pour les lui présenter toutes fière de toi ! Tu les pointes une à une :

« Alors je t’ai trouvé de quoi te changer, un paquet de chips, une poche de glace et un bouteille de rhume si tu veux oublier tes malheurs et ta nuit avec moi. Big’Daddy. »

Maxime se déshapp’
C’est bien beau de vouloir jouer les bons samaritains mais c’est plus l’heure de porter un jean et des bottes. Alors tu te retournes sans pour recommencer ton p’tit manège à l’envers. Retour au point de départ. La culotte blanche, le débardeur Barbie et le peignoir avant de t’asseoir au milieu du lit en tailleur, la couverture sur les jambes. C’est tout de même plus confortable ainsi. S’il t’a regardé te déshabiller ? Si c’est son kiffe tu vas pas l’interdire d’en profiter. C’est qu’un cul dans de la dentelle blanche, non ? Tu lui offres un sourire toujours aussi malicieux et  tu tapotes un peu la place près de toi. Peut-être que cette fois il viendra à tes cotés :

« Big’Daddy… Tu sens moins le chien mouillé ? Elle était pas trop p’tite la salle de bain ? »

C’est une manière comme une autre d’entamer une conversation maintenant que t’as à nouveau à moitié à poil sous ta couette. Maxime t’es irrécupérable mais ça tu le sais depuis trop longtemps pour le changer.

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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime17.12.13 18:30

Il entend la porte s'ouvrir. Méfiant et curieux à la fois, il regarda par-dessus son épaule pour vérifier qu'il s'agissait bien d'elle. Dans son boulot, on avait tendance à se méfier de tout le monde, même des jolies nanas au sourire enjoliveur. Surtout celles-ci en faîte. Les pires étant celle qui arrivaient à rentrer dans votre Univers et en ressortir en avouant qu'elle t'avait vendu pour une place à vie sur une île paradisiaque. Quel monde de merde.
Petit air surpris à la vue de l'état de son dos, elle n'en dit un mot. Peu importe, il ne s'en souvient pas lui-même de toute façon. Elle s'approcha avec les bras chargés : pas de repas chaud et une bouteille de rhum. Il l'a vu frissonner avant qu'elle ne déposa le joyeux bordel sur le lit.
Tandis qu'elle fit un rapide inventaire, il referma la fenêtre. S'il tenait bien le froid, tout le monde n'était pas comme lui. Il jeta un dernier coup d’œil à l'extérieur. Plus calme, plus détendu, son esprit était moins dans le vague et il eut vaguement le sentiment de s'être déjà retrouvé dans cette situation par le passé. Des vestiges de ses souvenirs, probablement.
À la remarque finale de la jeune femme, il en aurait presque sourit. Forcément, il avait agit tant de froideur que ça ne laissait pas présager une joie folle de sa part de se retrouver dans cette situation.

« J'ai rien contre toi. », lâcha-t-il simplement, comme s'il désirait mette les choses au clair.

La remarque n'était pas très précise mais il faisait référence à sa probable envie d'oublier cette nuit. Ce genre de remarque, même innocente, sous-entendait toujours les mêmes choses : de l'inquiétude. Du moins, c'était son avis d'ancien professeur en psychologique et aussi de caméléon social.

« Et je pense avoir oublié assez de choses dans ma vie, pas besoin d'en rajouter plus. »

Phrase un tantinet plus détendu. Le ton de sa voix aurait presque pris une tournure amusée et un sourire aurait probablement pu naître sur ses lèvres. Même s'il savait qu'il y avait peu de chance d'être retrouvé, son esprit était toujours en alerte. Il était prêt à toutes éventualités, focalisé sur la possibilité d'être retrouvé. Et surtout en compagnie de quelqu'un, c'était sans doute le pire.
Il la suit du regarda alors qu'elle se déplaçait dans la chambre. Et la voilà qui se déshabillait sans la moindre pudeur. Il détourna les yeux. Oh, l'hybride n'était en rien pudique, c'était plus par esprit de galanterie qu'autre chose, bien qu'il se doutait qu'elle s'en foutait totalement d'être vue à poil. Après tout, ce n'est pas comme si elle s'était baladée vêtue d'un sous-vêtements et d'un vieux débardeur depuis qu'il était rentré dans la pièce.
Il l'entendit se poser à nouveau sur le lit, son regard se posant à nouveau sur elle. Il voit l'invitation... il va devoir y répondre cette fois. Il l'écouta, parlant de la salle de bain et de son état actuel. Cette douche ne lui avait pas fait de mal, c'était bien vrai.
Il soupira et se tourna vers les habits qu'il avait roulé en boule au sol, extirpant sa veste du lot. Il fouilla dans la poche intérieure de celle-ci et en sortit un de ces smartphone tout récents aux multiples fonctionnalités. C'était l'un de ses outils de travail préféré.

« La douche n'était pas mauvaise. Par contre, pour la salle de bain, on repassera. Je me suis tapé les coudes à plusieurs reprises. »

C'était comme enfermé un animal dans une cage trop petite pour lui, au final. La sensation était désagréable, même pour quelqu'un d'habitué aux endroits exiguës.
Bon, allez. Ce n'était qu'un bout de femmes, pas le Diable. Quoique, gérer le Diable serait bien plus facile que cette situation. Un bref air amusé sur son visage apparut, se souvenant de ses quelques rencontres avec quelques personnalités de cette ville.
Il s'approcha finalement, lançant le portable entre ses mains près des coussins. Il préférait le garder près de lui, d'un coup que ses informateurs lui balançait des infos croustillants. Il finit par s'asseoir sur le lit au côté de la rouquine mais ne se glissa pas sous les couettes, toujours vêtu simplement de son pantalon.

Il fouilla dans les affaires qu'elle avait. Certaines personnes auraient sûrement sauté sur le paquet de chips mais pas lui. Il avait sortit la bouteille d'alcool, ouvrant celle-ci sans vraiment attendre. Il en renifla. L'odeur n'était pas désagréable. Ça restait une bouteille de merde mais au moins, les effluves d'alcool étaient toujours agréables.
Et hop, tel un alcoolique, il se vida un quart de la bouteille, buvant l'un des alcools les plus forts de cette planète comme s'il ne s'agissait que de lait. Après sa petite descente, il regarda un point vide dans l'espace, comme s'il s'attendait à quelque chose. Il soupira d'exaspération. Rien, pensa-t-il presque tristement.
Il ne ressentait aucun goût. Et l'alcool n'aurait aucun effet. Cette bouteille n'était pas assez forte ne serait-ce que pour l’émécher. Il tendit la bouteille vers la rouquine, posant ses yeux noirs sur elle.

« Désolé mais je ne pense pas que ça soit assez fort pour moi. Ma foi, j'aurais peut-être dû te prévenir que je ne sens que très peu le goût des aliments. Et qu'en prime, je tiens l'alcool. Il faudra ramener plus de bouteille si tu veux avoir l'espoir de me voir danser en caleçon dans la rue. »

Oh, il venait de faire une blague ? Bon sang, une blague !
C'était un progrès. Un foutu progrès quand on connaissait bien l'animal qui était revenu de Russie.
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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime06.02.14 19:17

Maxime soupire et s’étire.
Sérieusement ce qu’on peut être bien sous les couettes moelleuses d’un hôtel bon marché. Les yeux rivés sur ton drôle d’acolyte – alcoolique – qui vient de se descendre un quart de la bouteille de rhum sans la moindre réaction. T’as raison mon garçon, continue donc d’inonder ton esprit de cette drogue douce. Un lit étranger et un sourire intrigué. Profite bébé avant que le monde réel vienne te dévorer. Enfin quand on regarde, on sait que t’es déjà salement amoché. Alors bon, approches-toi et profites.

Maxime se décale et sourit.
Tu lui laisses un peu plus de place pendant que lui décide de se la jouer comique. C’est que tu pensais pas avoir le plaisir d’entendre une fois dans ta vie, une blague sortir de sa bouche. D’ailleurs, dans toute cette vie dont on parle, tu penses que tu le reverras ? Ce mec un peu étrange à l’œil mauvais. Celui qui entre sans frapper. Et qui ne se sert même pas de la porte ? Sérieusement c’est une putain de soirée. Et le voir danser en calbut’ serait quand même la plus belle des fins possible. Un point final à votre souvenir commun. Celui-ci il s’en souviendra au moins. Alors autant qu’il soit aussi désaxé que votre rencontre. Que votre soirée. Que ces instants en suspens.

Maxime repousse délicatement la bouteille d’alcool.
C’est pas que t’es une petite nature, mais contrairement à lui : t’as des papilles en parfaite état de marche. Et le rhume pure c’est pas ton dada. Toi tu veux te remplir la panse. Alors les chips seront tes premières victimes. T’es pas le genre de nana qui va penser aux quelques kilos qui peuvent venir arrondir tes hanches. En même temps, tu manges comme un trou et tu prends pas un gramme. Alors pourquoi te priver ? Manger sans se presser. C’est là tout le secret.

« Et donc, Big’ Daddy. Parlons sérieusement un peu. T’as réellement débarqué dans ma chambre d’hôtel parce que je t’ai mis en garde pour ce soir ?  Et tu t’es pas dit, je vais passer par la porte et la remercier avec des fleurs ou du chocolat ? J’aurais même accepter du champagne tu sais. Non parce que t’as quand même des manières un peu étranges, tu trouves pas Tristan ? Quand je réfléchis à tout ce que tu m’as dit, j’ai un peu de peine pour toi tu sais… »

Ce p’tit rire qui en dit long sur ta compassion et tes yeux si vides. Tu ne devrais pas essayer d’imaginer son existence. Allez belle rouquine reprends-toi. Tu t’allonges sur le dos, un bras pour masquer tes yeux. T’es pensive. Songeuse. Doucement tu réalises. Un coup de réalité qui te fracasse l’envie. Tu pousses un profond soupire. Capitulant devant votre situation. Sérieusement c’est quoi cette soirée ? T’es là en p’tite culotte à bouffer des chips avec un mec qui pourrait connaître au moins 10 anciennes générations Strange. Et d’ailleurs, tu lui as imposé le caprice de passer la nuit ici. Mais il a peut-être mieux à faire. Alors tu profites que tes yeux soient cachés. Tu profites de ton élan de lucidité et de franchise pour faire tomber le masque de la Bimbo capricieuse et tu lui chuchotes cette douce vérité :

« Tu sais Tristan le corbeau… t’es pas obligé de rester ce soir. Je disais ça pour plaisanter à la base. Alors ne te sens pas obligé de rester. Fais-le qui si t’as envie, ok ? »
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MessageSujet: Re: L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan]   L'Escale - Strange life - Strange Max [Pv: Tristan] Icon_minitime

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