J'avais mal au crâne...j'ouvrai les yeux, ma vue étai floue, j'étais allongée sur un lit de mousse, je batais des paupières, m'essuyai la bouche "décidemment ...", puis je vis deux formes aillées se battre. Oh mon Dieu!
Je voulu me lever, mais ma tête me tournait horriblement.
-"Arrêtez..." mais ma voix était sifaible.
Mon coeur cognait fort, mais qu'est_ce qui m'arrivait.


Lugio était ombé juste à côté de moi, il était couvert de plaies. Hikari l'avait bien cogné. Je rempais jusqu'à lui. Je voulai lui porter secours je tendis ma main vers lui mais Hikari s'interposa. Il n'avait pas une seule blessure.

-"Il... besoin...aides..."
Hikari ne m'écoutais pas, il s'était retourné vers Lugio et avec le peu de force qu'il me restait je me mis debout mis mon bras autour du cou d'Hikari et le fit tomber en arrière, mais je me fis écraser par tout son poids. Mais au moins j'étais sûr qu'il ne oucherait pas Lugio.
Hikari n'était pas vraiment content de ma réaction.
Lugio avit repris des forces:
-"Je vais t'avoir Ange Noir ! Ange de Malheur!"

Je pris Hikari par le bras, et le propulsa de quelques mètres en arrière, mon épée s'était matérialisée e je bloquai celle de Lugio:
-"Im...bécile..." peut-être que je n'avais quasi plus de force mais mes yeux le foudroyèrent.

Il avait eu peur:
-"Quoi c'est moi l'imbécile mais j'aurais pu te tuer..." il s'était redressé et me tendais une main
-"Fiche le camps!"
Lugio avait un visage triste, il y avait quelques larmes au coin de ses yeux:
-"Reviens Amiki!"
-"Mêle toi de tes affaires!"

Lugio m'envoyait des brides de souvenirs dans la tête par sa pensée mentale, je me revoyais au Pardis en train de rigoler avec lui et d'autres. Je tremblais je n'aimais pas ces images.

-"Arrêtes de suite!"
-"Peut-être que celles si te plairont plus?"
Je me voyais à ce fameux combat qui avait changé mon statut d'Ange Blanc en Ange gris, je voyais mon ami huamin c'était aussi celui que je protégeais se faire tuer, je m'ettais avancée vers lui, mais son sang recouvrait mes mains mon visage mes cheveux, je n'avais rien pu faire pour lui. Et là je vis pou la première fois ce que j'avais fait lorsque j'avais perdu la tête:

-"Non!"
-"Dis-le allez vas-y Amaku!"
-"Ce n'est pas possible je n'ai pu faire cela!" je m'effondrais à genoux, une aura d'énergie émanait de moi les images étaient trop fortes qu'elles se matèrialisèrent, comme s'il y avait une projection de film. Tout le monde pouvait les voirs:

Je me tenais devout près de mon ami humain, tout mon corps tremblait, Stanley (un autre Ange de combat) était venu me rejoindre:
-"Calme toi Amaku!" j'avais posé ma main sur mon épaule et l'avait propulsé à au moins un kilomètre plus loin. Dans mes yeux, les couleurs se mélangeaient, le vert était kaki, fluo, paume, et le gris, tirait sur le noir. Je prenais mon épée, et avec une rapidité déconcertante me fondait sur la masse d'anges noirs. Le sang jayssait de toutes parts, mes mouvement étaient rapides et précis tel un samouraï. Je reçus quelques fines coupures, mais apparemment je ne ressentais rien, d'ailleurs je ne devais plus rien ressentir. J'avais fait un véritable carnage. Une chose étrange s'était poduite sur mes ailes, elles variaient du blanc au gris et au noir. Apparemment je du avoir une lueur de lucidité car je m'arrêtais net, écarquillais les yeux puis m'écroula.


-"Un monstre... je suis... un monstre...."
-"Exactement!"

Après avoir déposé Amaku, je m’étais jeté sur l’Ange Pure qui se prénommé Lugio. Ma Haine envers cet individu rendait mes poings aussi brûlants que la lave en surfusion qui s’échappe des entrailles de la Terre. Il évita mes premiers coups, les parant avec son épée, mais à mesure que ma colère grandissait, ma vitesse augmentait. Je lui assainis plusieurs coups au visage pour lui faire comprendre combien il avait fait souffrir Amaku, combien il allait souffrir maintenant. En plus des marques dût aux coups, son visage était parsemé de brûlure. Il fini par tombé, non loin de Amaku.

Je le regardais de ma position élevé. Maintenant il ne pourrait plus rabaisser les Anges Gris et les Anges Noirs. Il avait perdu. Amaku tendis sa main vers l’infâme perdant, je m’interposai entre eux. J’ignorais les plaintes de Amaku. Elle était décidemment trop généreuse. Je regardais Lugio, gisant sur le sol, espérant qu’il abandonne sa lutte contre moi et contre Amaku. Je ne voulais pas le tuer, simplement lui faire regretter son geste barbare envers mon amie.

Amaku bloqua l’attaque de Lugio avec son épée. Pensait elle que je n’étais pas capable de me défendre contre ce type minable ? Ils entamèrent une conversation que je ne comprenais pas. Apparemment Lugio lui faisait revoir des images de son passé. Amaku n’apprécia pas. Soudain des images, qui n’appartenait pas a mon passé apparurent dans ma tête. C’était plus que troublant. J’essayais de rester concentré sur Lugio au cas où se serait une ruse pour qu’il puisse m’attaque… mais il n’en fit rien. Je reconnu Amaku, qui avait une tenu de combat, ses ailes encore blanches. Elle était couverte de sang. Les images étaient floues, mais de distinguer plusieurs Anges Noirs. Amaku mis fin à leur existence dans un ballet sanglant.

Le visage de l’Ange Grise se crispa de douleur. Du sang coulait le long de son dos. Il en avait donc profité pour l’attaquer ! Oubliant pour le moment ce que j’avais vu, que pris Amaku dans mes bras et l’écarta de ce parasite. Une vingtaine de mètre nous séparait. Je me retournais légèrement vers la jeune femme sans pour autant quitter Lugio des yeux. Elle était choquée, tétanisée.

Je ne pouvais lui parler de la vision. C’était trop insupportable. Je n’arrivais pas à croire que la douce Amaku est pu faire une telle chose. Je m’avançais vers Lugio, calme. Je ne voulais pas que le combat s’éternise, sinon je finirai par le tuer, par mégarde. J’allais donc jouer la carte de la stratégie, et lui faire comprendre qu’il était inutile qu’il se batte contre moi, que c’était perdu d’avance.

Je sentis Hikari, il me souleva du sol, et me mis quelques mètres plus loin de Lugio. Je savais qu'il avit vu les images, et cela me terifiait encore plus. Que devait-il penser de moi à présent?

- Reste là pour le moment. Je ne vais pas le tuer, ne t’inquiète pas. Je vais juste faire en sorte qu’il rentre chez lui...

Restez là, oui ce devait sans doute être mieux... Hikari s'occupait de moi, apparemment ce qu'il avait vu ne l'avais pas autant effrayé que ce que j'avais pensé. Je seignais encore, j'avais mal une douleur aigue se propogeait tout en moi, mêlée à de la honte.
Soudain, une aura bleu se matérialisa devant moi, avec une douce chanson, que je connaissais très bien. Dans une longue robe qui trainée sur le sol, une femme se tenait debout devant moi:
-"Ma...Maman", j'explosai litéralement en larmes, "je suis horrible! je ne m'érite pas d'avoir été un ange blanc, je ne m'érite pas d'être un ange!" elle ne bougeait pas. Puis elle posa sa main droite sur ma tête, se mis à genoux me caressa le dos. Alors je n'avais plus mal, les blessures se refermèrent, le sang sécha. Elle se releva me fit un sourire. Elle regarda en direction de Hikari et de Lugio:

-"Hikari reste ton ami, tu n'es pas seule Amiki..."
Elle pointa du doigt, dans la même direction e s'écria:
-"Lugio! LUGIO!!", celui-ci arriva et quand il vit ma mère il bessa la tête. Elle s'aprocha de lui, et le gifla d'une force incroyable: "Mon p'tit gars je vais te faire passer en conseil de discipline! On ne touche pas ainsi à ma fille, tu as failli la tuer physiquement et mentallement !" elle se retourna vers Hikari et lui dis: "Je compte sur toi Hikari !" Elle lui fis un sourire très beau, et dans ses yeux se dessinait de la joie elle sembalait le connaître.... Puis elle se matérialisa avec Lugio dans une poussière d'étoiles.
-"Maman..." je murmurai, je me rendis compte qu'elle m'avait beaucoup manqué.

Hikari pointait du doigt mes ailes, je m'approchais d'une rivière et vie ce qu'il désignait: mon aile droite était grise et l'autre avait quelques plumes noires.

-"Mais qu'est ce que c'est ?" je regardai Hikari, je scruttai ses yeux pour y deceller une réponse. Bon apparemment Ange grise je l'étais toujours ces quelques plumes devaient être un avertissement.

J’attendais que Lugio accepte ma requête et regagne le Paradis. Mais il n’en avait pas du tout l’intention. Il voulait se battre, encore et prouver à je ne sais qui, qu’il était capable de gagner contre un Ange Noir. Capable de gagner contre moi... Alors que je le regardais, attendant qu’il agisse, une lumière bleu, douce et chaude apparu vers Amaku.

Un flot intarissable dévala les joues de Amaku. Je jetais un coup d’œil vers Lugio. Son corps s’était figé devant l’apparition, il était devenu aussi blanc que de la craie. Je ne sais pas comment elle s’y est pris, mais les blessures de la jeune femme se sont refermées. Puis elle pointa un doigt accusateur en direction de l’infâme Ange Blanc. Un sourire narquois apparu sur mon visage lorsqu’elle la femme le gifla.

Qui donc pouvait-elle bien être. Un Ange Blanc sans doute. La vraie mère de Amaku, sa mère humaine qui serait, elle aussi, devenu un Ange ? Ou sa mère d’adoption, sa mère Céleste ? J’essayais de lui rendre son sourire sans grande réussite. Lugio et l’inconnue disparurent dans la nuit. Je me retournais vers Amaku et fut pris de vertige. D’une main tremblante, j’indiquais à la jeune femme ses ailes. Elle s’approcha d’une rivière et découvrit que certaines de ses plumes étaient devenues noires.

J’étais aussi perplexe qu’elle, voir complètement affolé. Je ne voulais pas que Amaku devienne un Ange Noir, elle ne méritait pas cette malédiction, surtout si sa mère était encore au Paradis, si il y avait des gens qui l’attendait encore là haut.

- Elles... elles finiront bien par partir, c’est peut être à cause de moi, de ma présence. Je vais te raccompagner, tu dois te reposer. A cause de ce Lugio, tu dois être épuisée.

Ce qu'il venait de dire m'asseigna un coup dans la poitrine, mais non c'est pas à cause de lui, pourquoi se blâmait-il ainsi? Il m'aidai à me relever.

- ...Est-ce que c’était ta mère ? Une Ange ?

Je le lui répondi pas tout de suite. Je repirai profondemment.

-"Hikari cesse de te jeter la pierre, si je commence à avoir des plumes noires c'est que cela doit êre un avertissement, mais ce n'est... pas ... de ... ta .... Faute! Je t'interdis de le redire et même di penser. Tiens regarde la plume que je t'ai passé" il l'a sori "tu vois elle est grise!" en fait jedisais cela comme si j'étais sûre de moi mlais un grand soulagement m'envahit.
"Oui c'est ma mère, elle n'est pas Ange comme tu l'entends, c'est plutôt un esprit, elle vit dans chaque végétal que tu vois, elle est en quelque sorte protectrice de la Vie... C'est elle qui m'a apris à respecter les autres mais aussi l'environnement..."

Nous marchâmes tranquillement sur le sentier terreux.

-"Hi..Ka..Ri... c'est sympa comme prénom, ça a une signification particulière?" sans même l'avoir laissé le temps de répondre je lui posai une question qui me brûlait les lèvres: "Tu étais quel genre d'Ange avant de devinr Noir, je veux dire ton statut ?"

Il stoppa net la marche, je me retournai vers lui, il vai la tête bessait puis la relava et me fixa...

Je fus surpris que ma réaction ne plaise pas à Amaku, elle était même fâchée. Elle me demanda de sortir la plume qu’elle m’avait offerte. J’obtempérais de suite. Elle était toujours grise. Lorsqu’elle me l’avait donné, j’avais pensé qu’un jour elle deviendrait blanche mais je n’avais pas songé qu’elle puisse devenir noire. Pour moi, c’était incompatible avec le caractère de Amaku.

A chacun de nos pas, un petit bruit sourd était émis pas les petites pierres sur lesquelles ont marchés. Sa mère était partout... Un esprit... c’était la première fois que j’en rencontrais un. Elle avait l’air douce, dans un sens Amaku lui ressemble. Il émane d’elle la même aura.

Je ne m’attendais pas du tout à cette question, du moins pas à ce moment de notre conversation. Sans m’en rendre compte je m’étais arrêté. Elle se retourna, je ne voyais pas son visage, trop concentré sur mes chaussures. Est-ce que je devais lui révéler mon vrai statut ? Pourquoi ne pas lui révéler, de toute façon, je n’avais plus vraiment de statut officiel maintenant... Je relevais la tête pour lui faire face, j’avais sans doute le visage grave. J’essayais d’être le plus neutre possible, le plus détaché possible.

Un Séraphin... C'est pour cela qu'il a les traits aussi fins et réguliers.... Je souriais son nom voulai dire "Lumière" et le mien était proche de "fille de la pluie", c'est presque opposé...

-...Et toi, tu faisais partis de l’Armée ?

Le mot "Armée" vint à moi et ma cicatrice sur ma joue droite me piquota et je mis ma main dessus.

-"Oui... On peut dire cela...C'est ce qui m'a complètement fait douté de moi... Tu te rends compe que ce soit sur Terre ou dans les autres mondes il y a toujours la guerre... Mais pourquoi?!"

Je marquais une pause, repris mon soufle:

-"Pourquoi se mettre des statuts, pourquoi à chercher toujours la différence, mais pourquoi? Tu vois peu-être que la question d'Ange Blanc, d'Ange Noir, ou Gris, si elle n'exisatit pas alors il n'y aurait pas autant de problèmes! " je m'emportais et je m'en rendis compte:

"Excuse-moi, je m'énerve mais cela me pèse tellement... Prenons l'exemple de deux éléments opposés: la lumière et la pluie. bon quand il pleut en général il fait sombre mais quand la lumière arrive et qu'elle traverse les gouttes qu'est-ce que cela donne? Cela donne un Arc-en-ciel! Où toutes les couleurs s'harmonisent pour le plaisir de tous. Ben tu vois la nature elle est plus intelligente que tout le monde. Elle arrive à s'harmoniser..."

Le vent souffla légèrement et fit tinter mon bracelet, ce qui me fit sourire car ce son était le bienvenu.

Amaku était du même avis que moi. Que ce soit dans les Cieux ou sur Terre, les combats ne cessent jamais. Voilà sans doute la pire des créations de Dieu, le concept de la Guerre. Elle se demandait pourquoi les statuts existaient, pourquoi existait-il toujours des différences entre les êtres vivants. C’est une question que je me pose également.

Nous étions arrivés aux portes de la Ville. On entendait clairement les bruits infernaux des voitures, de la société moderne.
Je distinguais avec peine le chant du bracelet de Amaku.

Nous étions arrivées en ville, je ne m'étais pas rendude compte de la distance parcourue. L'odeur de la pollution était particulièrement forte après être restée dans la forêt.

-"Voilà nous sommes arrivés... Nous allons reprendre le cours de la vie..."humaine"."

Je regardais les gens qui nous croisaient, c'est fou ce que l'on est tout de suite rabaissé au rang d'inconnu.

-"J'ai été très heureuse de faire ta connaissance, vraiment! J'espère qu'un jour tu retrouveras la paix intérieure. Si t'as un soucis tu peux toujours venir me voir dans mon café ou bien nous nous rencontrerons de nouveau en forêt qui c'est ..."

Je ne le regardai pas, car je sentais une vague de chagrin monter à moi, j'aurais aimée faire de plus en plus connaissance. Mais je ravalai ma tristesse et le regarda:

-"Après tout nous sommes Amis ! Et les Amis se revoient toujours."

Je lui tendis la main droite pour un dernier salut, car je n'osais pas lui faire la bise vu que c'était quelqu'un d'assez réservé.

Cela faisait quelques temps que je n’avais pas mis les pieds dans une Ville Humaine. La pollution, les lumières agressives des lampadaires... Tous ces détails ne m’avaient en aucun cas manqué. Il était déjà tard et pourtant, les rues fourmillaient de personnes. Humains, Anges, Vampires... Ils se croisaient mais n’accordaient pas la moindre importance aux personnes qui les entouraient. Le fait d’être totalement invisible aux yeux des gens semblait attrister Amaku.

Chacun ne voyait que sa propre personne. Je comprenais combien ce sentiment d’invisibilité, de solitude pouvait peiner la jeune femme. Amaku accordait tellement d’importance aux gens, à leur bien être... En revanche elle n’accordait peut être pas assez d’importance à sa propre personne. Elle n’était pas assez égoïste, cela pouvait lui porter préjudice un jour, surtout si ce Lugio venait de nouveau s’en prendre à elle.