Marchant côte à côte avec son amie Makoto, je portais mon sac scolaire et deux autres sacs. Un portant une chemise que j'avais lavé avec soin et l'autre où il contenait quelques petits cadeaux. Nous nous accompagnons mutuellement, en parlant de tout et de rien, mon coeur en fête. Son petit sourire me le réchauffait. Arrivé au carrefour ou nous nous séparions d'habitude, je lui annonçais que je continuais un peu avec elle. Elle avait l'air contente de cette nouvelle, se qui me fit presque versé une larme tellement elle était mignonne!!! Elle habitait en ville alors que moi, j'habitais un peu plus loin de la ville, près d'un champs de coquelicot et de la forêt. Vu mon tempérament, ça ne pouvait que être bénéfique pour moi. Je n'aimais pas beaucoup traîner en ville...

Je l'avais d'abord raccompagné chez elle puis ensuite, papier en main, je me dirigeais vers un lieu qui se nommait "MoonLight Garage". Connaissant cet endroit, ce fut Mako-chan qui m'avait indiqué le chemin à suivre pour y arriver. Je me demande comment elle a put le connaître ce garage. D'après ce qu'elle m'a dit, il n'ouvrait que la nuit!

L'air fraît caresser mes jambes nues, ne portant qu'une jupe scolaire qui m'arrivait à mi-cuisses et ma veste verte avec les blasons du lycée brodé sur le dos et la poche avant, situé au niveau de mon sein gauche. J'avais fini les cours à dix huit heures et c'est pile à l'heure que le garage ouvre. Le vent du soir se mit à souffler de plus en plus fort. Je me suis toujours dis que l'administration scolaire du pays était homosexuel! Qu'ils voulaient que les jeunes japonaises de nos jours meurent toutes d'une pneumonie tellement les jupes étaient courtes! En hiver, c'était un vrai cauchemar, surtout quand il neige. Bizarrement, moi, à part un petit changement sensible de quelques degrés, quand il y avait un blizzard, ça ne me faisait pas grand chose! Même quand il faisait trop chaud, moi ma température corporelle ne changeait pas, je n'avais pas souvent froid et encore moins souvent chaud!

Je n'aimais tout simplement pas les jupes, car c'est le vêtement préféré des pervers qui aime les jeunes filles! Et qu'en plus, je me sentais mal à l'aise... Mes longues chaussettes m'arrêtaient aux tibias. Seule la veste tenait chaud... Mais ce n'était tout de même pas suffisant! Mes cheveux, étaient défait, pour couvrir mes cuisses vers l'arrière, car oui, mes cheveux étaient suffisament long et bouffant pour cacher mes fesses et ma jupe. Mais lorsque je vais en cours, jamais je ne les laissais détaché... On en profitait souvent pour me les tirer ou même me gêner pour le cours de sport! Je les avais attaché en deux petites couettes à elastique en forme de bulles. Cela ne cache peut-être plus grand chose, mais au moins j'étais à l'aise et c'était le plus important pour moi!

Feuille en main, je pus enfin trouver le garage. C'était plutôt un grand garage je dois dire. Certaines voitures avaient le capots ouverts, d'autres étaient suspendus par des outils dont je ne connais le nom et d'autres perdaient de l'huile de motor. Apparement, ça venait de s'ouvrir car ça ne s'activait pas du tout à l'intérieur et il y avait moins de monde que je l'imaginais. Sur le sol était éparpillé quelques clés et autres pinces qui venaient surement de la boîte à outil. En entrant à l'intérieur, je vis un homme penché au dessus d'un comptoir. Il était couvert d'huile de la tête au pied mais cela ne me rebuta à peine. Mains joint devant moi, tenant mes sacs avec les deux, je m'approchais de lui, je l'accostais doucement.

"Hum... Excusez-moi Monsieur..."

Lorsqu'il le va son regard sur moi, je continuais dans ma lancée...

"Vous ne connaîteriez pas un homme du nom de "Sâto Hisoka" s'il vous plais?"

Alors que l'homme couvert d'huile allait me répondre, son attention se reporta sur deux limousines qui se garaient pile devant le garage. Vu le modéle, ça devait être une catégorie "bad gam", les modéles peut cher et voire même ceux résevé à la location à l'heure! Les limousines ne m'inpréssionnérent pas plus que ça, j'en avais des bien plus longues et bien plus grosses, avec chauffeur personnel, moquette à l'intérieur et un buffet bien garnit dedans. Il ne manquait plus que la télé ainsi que des toilettes et je pourrais y vivre toute l'année dedans.

De ces limousines, une dizaine de filles en étaient sortis, des femmes, dont certaines étaient assez jolies je dois l'avoué. Elles étaient toutes bien maquillés, bien coiffé, en bref, des vrais prostituées! En croisant les bras sur ma poitrine, mon sac scolaire et les deux autres en plastique sur le sol, je regardais le numéro de cirque qui semblait se préparer. Un homme avec un micro grimpa sur le toit de la voiture et se mit à brailler dedans. Je fus surprise de constater que tout ce bazar était pour Sâto. Il ne pouvait pas aller sur des sites de rencontres ou faire du speed dating celui-là? Comme tout le monde? Apparemment, ça ne bossait pas beaucoup dans le coin... Par précaution, je pris la scéne avec la caméra de mon téléphone, c'est le patron qui sera ravit de voir ça...

Un homme arriva vers la limousine pour sautait dessus et arrachait le micro des mains de son camarade puis cria aux femmes de repartir. Comme c'est marrant, je suis sûre que Sâto aurait pourtant apprécié ce petit cadeau bonus! Dans des complaintes audibles parvenaient des femmes et elles montérent toutes dans les poubelles qui osaient se faire nommer des limousines puis repartirent. Le bêbête show était terminé. L'homme couvert d'huile courra jusqu'au deux hommes qui allaient venir aux mains. Comme le micro était encore allumé, je pus entendre un commentaire teès sympathique de la part d'un des hommes de la bande qui s'était formé devant le garage...

"Hey les gars, il a une jolie lycéenne dans le garage juste là. C'est une cochonne!"

"Pourquoi tu dis ça?"

"Toute les lycéennes sont des cochonnes. J'adore ça! Grrrr"

".... gros pervers..."

Quoi??? Moi une cochonne??? Mais quel gros dégeulasse ce mec!!! Je ne me laisserais pas en me faisant insulter aussi impunément! En attrapant mes sacs avec rage, j'entendis qu'un de ces porcs cria mon prénom bien fort! Comment un de ses pervers connaissaient mon prénom! Avec ce que je venais de voir, il se pouvait bien qu'ils suivent les lycéennes en dehors du bahut, si ça se trouve ils savent où est-ce que j'habite!!! Et qui sait d'autre encore?! A mon plus grand désarrois, celui qui avait crié mon prénom courrut dans ma direction, un grand sourire aux lèvres. Machinalement, je fis un pas en arriére.

"Site plaît oublie ce que tu as entendu tantôt ok?"

Dans un élan, je lui attrapais avec le col de son haut et grondait méchamment en brandissant la clé bien au dessus de nos têtes... Ils vont apprendre à VRAIMENT à me connaître ces satyres, en espérant qu’ils jeteront un autre regard que lubrique sur les femmes.

« Ecoute moi bien espéce de gros porc, je ne veux pas m’attarder dans cet endroit complétement stéréotypé d’hommes en rûtes qui s’affolent dés qu’ils voient une femme dans les environs alors je veux juste voir Sâto Hisoka... »

Ma voix criait de plus en plus fort au fur et à mesure que les mots sortaient dans ma bouche. C’était exagéré mais j’avais une peur bleue de ces types et pour ma propre sécurité. Qui sait quelle arme il pouvait bien utiliser sur ma personne et mon intimité féminine... En lâchant brusquement son col, je l’avais presque jeté au sol.

« Et plus vite que ça! »

C’était presque un ordre, mais avec ce que j’ai entendu, je dirais que je ne suis même pas assez convainquante. Plus vite j’aurais rendue ses affaires à Sâto, plus vite je pourrais sortir de cet endroit à psychopate!

Quand j'avais laché le jeune homme aux cheveux blancs, celui qui était sur le toit en train de parler avec le micro en main me hurla dessus... Il voulait mourir dans d'atroce souffrances celui là. Plusieurs autres veines gonfla sur ma tempe et autre part sur mon visage.

"De quoi j'me mêle toi??? Retourne donc avec tes petites poliches sale pervers!"

Quand il s'approcha du jeune homme que j'avais menacé, il le secoua par les épaules en lui demandant de ne pas mourir, je ne l'avais quand même pas frapper! Il ne faut pas tout exagéré, mais son QI n'avait pas l'air élevé le pauvre petit... Par contre ce qui m'étonna, c'est que le garçon l'avait apellé Hiso. Comme "Hisoka"? Alors que je le contemplais l'homme aux cheveux blancs de maniére plus précise, celui a qui j'avais demandé à voir Sâto me précisa que c'était lui que j'avais agressé à l'instant. Non ce n'est pas vrai... Mais comment ai-je pu ne pas le reconnaître et en plus l'agresser! Lui qui avait été si gentil avec moi la dernière fois! En lâchant mes sacs soudainement, je posais mes mains sur son torse avec un regard remplit de remord, les sourcils relevés par l'inquiétude et les joues légérement roussient par la honte.

"Oh Sâto! Je vous prie de bien vouloir m'excuser s'il vous plais, je ne vous avais pas reconnus!"

En prenant le premier sac, je le lui tendais en m'inclinant bien bas.

"J'étais venue vous rendre votre pull que vous m'avez si gentiment prêté et que j'ai oubliée de vous rendre. Je l'ai lavé et repassé, ne vous inquiétez pas..."

En me relevant, je lançais un regard mauvais à celui qui m'avait mal parlé. Il a de la chance d'être l'ami de Sâto celui là sinon je l'aurais insulté comme il le faut et même plus loin si il le souhaitait! Je sais que certains hommes n'avaient pas de regret en frappant une femme!

Après qu'il eu prit son sac avec le pull, je crois que ça a sonné le glas avec ses collègues... Ils partirent tous dans une discution pour le moins incompréhensible... Mais j’étais persuadé d’une chose, vu dans la façon dont gesticuler Hisoka, il parlait de sexe! Peut-être croyait-il que Hisoka avait oublié son pull chez moi après qu’on est fait l’amour... C’est vrai que c’est ce que j’aurais pensé aussi en voyant cette scène d’un point de vue différent, je ne pouvais pas leur reprocher ce que moi-même je pensais.

Les mains sur les hanches et un air impassible sur le visage, je les regardais débiter leurs bêtises, qu’est-ce que c’est bête un garçon! Quand c’est petit c’est mignon mais quand ils entrent dans l’âge « pipi caca popo »... Et je voyais que ça ne s’arrangeait pas avec l’âge... Voire même pire... En soupirant, je me penchais sur mon flanc droit pour prendre mon sac d’école et l’autre sac lorsque quand je me redressais, je ne vis plus Hisoka devant moi mais son collègue qui m’avait traité de cochonne, avec un sourire débile qui étirait ses lèvres... Qu’est-ce qu’il me voulait celui-là! C’est à ce moment que je découvris que sa tête me faisait bouillir de rage. J’avais envie de la lui claquer de toutes mes forces sa tête d‘abruti.

Mais Hisoka fut bien plus rapide que moi Il lui assenant un méchant coup de poing sur la tête, en poussant même le vice jusqu’à lui ordonner de se coucher, tel un chien. Comme dans un manga! Je devais bien l’avouer, Sâto m’avait choqué sur le coup. Je ne pensais pas qu’il pouvait avoir ne serait-ce qu’une once d’agréssivité en lui, il n’avait pas la tête de l’emploi, et pourtant, c’était bien l’usage de la violence qu’il venait de faire preuve. Accroupit au sol, celui qui se prit la baffe magistrale, Yukata, fusilla Sâto d’un mauvais regard. Puis il donna de l’argent à l’autre idiot qui m’avait crié dessus. Je vis ce dernier emmenait celui que j’étais venu voir loin derrière, je pus seulement entendre les plaintes de Hisoka qui s’éloigner peu à peu puis pour finir par se transformer en complaintes incompréhensible.

« Mais... »

Alors que j’allais suivre Sâto, parce que j’étais venue pour ses beaux yeux et pas de ses collégues, « Yukata » se positionna devant avec un sourire crétin. Yeux dans les yeux, il se présenta et me sortit un lyric. Serait-il en train de me draguer? Pourtant, cela me mettait plus mal à l’aise que autre chose. Il me fit un compliment en me disant que j’étais une belle fille et fit un sketch en disant qu’il s’inquiétait que je rentre seule car pour une fille, c’était dangereux d’être seule la nuit. Quelle ... délicate attention... Il se proposa même de me raccompagner chez moi, ça aurait put être gentil de sa part si je ne sentais pas une pointe d’arrière pensée dans ses phrases.

Alors que j’allais lui répondre que si je voulais rentré chez moi, même le plus tard qui soit, je pouvais toujours apellé mon chauffeur personnel, lorsque je sentis un contacte que je n’appréciais vraiment, mais vraiment pas du tout! Je sentis mes cheveux s’hérisser sur ma tête et ma colère remontait encore plus en fléche! Je savais bien qu’il avait une idée derrière la tête.

Chose incroyable, la premiére que je fais une chose pareille, du moins dans mes souvenirs. Les joues rougent de colère, je m’éventé avec mes deux mains, mes sacs retombant encore sur le sol. Puis, je me faisais une séance éclair de self-control mais surtout, d’autopersuation! Pour Hisoka!

* Allons allons Nikayo, ne l’envoit pas la tête la premiére contre le capot d’une des voitures, apparement c’est un ami de Sâto et si tu le tue, Sâto ne serait sûrement pas content! Il risquerait de t’en vouloir à mort et je n’y tiens vraiment pas! *

Tient? Et pourquoi donc est-ce que je n’y tenais pas? Après tout, Sâto n’était rien pour moi! Ni de la famille, ni des amis, juste des connaissance à peine!

* Oui peut-être, mais si tu le massacre, tu ira en prison et Shannon en fairait peut-être une crise cardiaque et je ne m’en remettrais jamais, surtout si je sais que j’en serais la cause et en plus, je serais orpheline. ..*

Oui! Dans ce petit moment intensif, et sans vraiment comment j’en étais arrivé là, je me mis à penser à Shannon puis me força à sourire, ou du moins, à retrousser le coin des lèvres en ce qui en ressemblait du moins! Mais ma veine toujours gonflée sur ma tempe indiquait clairement ma pensée.

« Je.... VOUS EN REMERCIE DE VOTRE PROPOSITION ET C’EST AVEC REGRETTE QUE JE ME LE VOIS DE DEVOIR REFUSER UNE TELLE OFFRE! »

Ma voix fut plus forte que je ne l’avais voulue et mon pseudo sourire commença à me faire mal aux lèvres. Sans plus attendre, je repris les sacs puis partit là où fut emmené Sâto. En le retrouvant plus loin, toujours avec son ami d’ enfance apparement, je lui pris la main doucement puis l’entraîna un peu plus loin, toujours aussi doucement. Sous le regard des autres et le coin de mes lèvres encore retractrés au coin, je lui demandais :
« Il n’y a pas un endroit ou ils ne pourrait pas rentré ou même nous déranger? »

Nous ayant rejoins, Hisoka et moi, le cher "Udo" me regarda en fronçant les sourcils et me dit que je ne pouvais pas l'arrêter pour faire je ne sais pas quoi... C'est sûr, la bêtise ne s'arrête jamais facilement! Et la sienne à l'air encore plus arrêtable qu'une boulet de destruction... Ce qui me choqua encore plus, c'est quand il me dit que j'allais piégé Hisoka en lui faisant faire n'importe quoi. Mais je ne fais pas parti d'un gang... Est-ce l'image que je donne de moi? Une fille qui emméne les autres là où il ne faut pas? Qui entraîne à faire des choses illicites? Une entraîneuse? Inspirant profondement, je sentis ma colère atteindre son paroxysme et là, ce fut le bouquet final qui sortit tout seul de là où il n'aurait pas dû...

"MAIS DE QUOI JE ME MELE TOI TETE D'ABRUTI DE SERVICE??? OCCUPE TOI UN PEU DE TES MICHES, CE SERA LA PREMIERE CHOSE INTELLIGENTE QUE JE TE VERAIS FAIRE DEPUIS NOTRE RENCONTRE!!!"

Alors que j'allais encore laissé libre court à mes sentiments les plus raffinés et distingués, son autre collégue donna une clef à Hisoka. Apparement, il ne devait pas le faire... Je ne devais pas trop m'attarder ici, un, je ne voulais pas causer plus de soucis à Hisoka et deux, cet endroit ainsi que deux personnes m'énerver. Trop s'énerver n'était pas bon pour la santé! Tadashi, je me souviendrais du seul collégue de Sâto à ne pas m'avoir énerver... Il avait l'air plus sage que les autres!

Hisoka me prit la main puis m'emmena dans une salle. Quel genre de salle pouvait bien être fermé à clef dans un garage? Le bureau du patron évidemment! Je ne savais même pas que les patrons de garage avaient un bureau... Alors qu’il rechercha la porte derrière lui, je toquais sur cette derniére... Hum... Evidemment! Quel patron irrait perdre son temps à insonoriser son propre bureau? Ainsi, tous les collégues de Sâto se feront une joie de nous entendre... Plus intime, tu meurs! Mais comme on ne fera rien de mal, rien ne me retient!

J’ouvris l’autre sac que j’avais amené, déposant mon étui scolaire au sol. J’y sortais un petit paquet cadeau rouge bordeau souple où il y contenait une chemise en cachemire assez cher et un contenaire ovale dont j’avais bien prit soin. Tendant d’abord le cadeau à Sâto, je lui dis avec un petit sourire et évitant son regard.

« Je suis sincérement d’avoir abimé votre haut Sâto, je vous en ai donc acheté un autre de bonne qualité, en espérant que ça vous plais.... »

Sans plus attendre, je prie la boîte de fer bleue et l’ouvrit. A mon grand désoiroit, la tarte au citron que j’avais faite spécialement pour lui était brisé en plusieurs morceaux...

« Ho non... Je n’ai pas fait attention... »

Mon sourire s’éffaça pour laissé place à une petite moue de tristesse. Dire que j’y avais toutes mes bonnes intentions dedans, ma nature brutale avait reprit le dessus apparement.

« J’en suis désolée... Je n’ai pas vu à quel moment je l’ai cassé... »

Les morceaux de citrons confies étaient hors de la tarte, signe que j’ai dû y aller vraiment fort dessus. Peut-être quand j’ai lâché brusquement mon sac pour me saisir de la clé et menacé Sâto avec... Mon gâteau avait péri... Pourquoi... Pourquoi je ne faisais jamais attention, pourquoi ne suis-je pas un peu plus douce? Pourquoi je ne pouvais jamais réfléchir avant d’agir! Je regaidais Hisoka pour voir qu’elle aurait été sa réaction.

Cela me fit grandement plaisir que la chemise ai plus à Hisoka. J'avais passé beaucoup de temps dans ce magasin remplit plus par les caissiers et les employés que par les clients eux-même vu les prix des bouts de chemises! Puis, malgré le fait que le gâteau était cassé, Hisoka prit un petit bout détacher et le mangea.

Puis, contre tout attende, il me souriait en me disant que le gâteau était bon. Mon sourire réapparut comme par enchantement. C'est vrai, je suis bête, ce n'est pas parce que le gâteau était cassé que le goût, lui, avait changé. Par gourmandise, je pris un petit bout lui aussi détaché du gâteau et le mangea aussi sec. C'était que c'est bon sans vouloir me vanter! J'aime beaucoup manger, c'est vrai, mais j'aime tout autant cuisiner! Les gâteaux en particuliers.

Hisoka me prit la main où j'avais mangé le morceau et l'essuya avec un bout de tissus. Je n'avais pas remarqué que j'avais un peu de saleté sur la main. Et il s'excusa de m'avoir salit la main. Si il ne me l'avait pas fait remarqué, je ne l'aurais pas vu moi-même. Alors que j'allais lui dire que ce n'était pas grave, j'entendis un gros fracas du côté de la porte puis les deux autres collégues de Sâto. Mais ce n'est pas vrai! Ce sont de vrais gamins ou quoi? Pas moyens d'être tranquille! On dirait des body guards chassant les paparazzis d'autour de la star! En désignant ma tarte du doigt, celui avec qui je m'entendais pas du tout m'accusa d'avoir voulue empoissonner Hisoka!

"..."

Ai-je vraiment l'air d'une méchante fille?

"..."

Ai-je vraiment l'air de vouloir du mal à autrui?



~ Quelle sale petite!
- Elle pue en plus!
- Pourtant trois de nos soeurs l'on durement frotté avec plusieurs brosses et savons/
- On lui a même lavé la bouche avec et pourtant elle pue toujours autant!
- C'est sûrement ces cheveux bleux le probléme! Plus on les coupe, plus ils repoussent et ce rallonge même.
- Mais Ma Mère, pourquoi garder un démon comme ça?~

" Arrêter ça... "

Je me mettais à parler toute seule dans la pièce, oubliant complétement qu'il y avait d'autres personnes avec moi, entendant juste les bribes de mon enfance me crever les tympans...

~ On voit bien que cette chose n'est pas humaine!
- C'est une des créatures du Diable!
- C'est normal que ses parents l'ait abandonné à notre porte!
-A SA TÊTE, ON VOIT QU'ELLE APPORTERA LE MAL À QUICONQUE QUI L'APPROCHERA!
- Pourquoi ne l'a-t-on pas encore tuée? ~

" Arrêter de parler COMME SI JE N'ETAIS PAS LA!!! "

~ Moi au milieu de la cour, les enfants autour de moi, faisant une ronde en chantonnant que j'étais la fille du Diable. Me tirant le cheveux de toutes leurs forces, ils disaient que les cheveux n'étaient jamais bleu naturellement! Me lançant des pierres et me crachant dessus, ils rigolaient au fait qu'ils pouvaient continuer jusqu'à ce soir, que je ne sentirais jamais rien! ~

" Parce que j'ai les cheveux bleus? On me juge sur mon apparence? "

Continuant à parler toute seule, je tombais brusquement au sol, sur les genoux et me tirant les cheveux le plus fort possible, des larmes coulant abondament sur mes joues.

" Pourquoi à chaque fois, à chaque fois on me jugeait sur mon apparence!!! Pourquoi à chaque fois c'est la même chose!!!! "

Par la force de mes mains, je m'arrachais des poignées de mes long cheveux bleus, dans des craquements sonores. Les laissant tomber au sol, les cheveux que j'avais arraché repoussé aussitôt. Passant par dessus mon épaule pour finir sa course sur ma cuisse, mes méches de cheveux étaient toujours aussi bleuté, doux et brillant.

" Non! Pas ça!!! "

Maintenant que Hisoka et ses collégues avaient vu ça, qu'est-ce que j'allais leur dire?! Alors que j'allais prendre mon sac pour partir aussi loin que possible, je posais ma main, par reflexe, sur mon collier. Un éclat y apparut et ma peur disparue petit à petit. Ma respiration saccadée et irréguliére se calma et mes yeux s'agrandirent de moins en moins. Me sentant perdre ma force petit à petit, je posais mes mains aux sol pour soutenir mon poids qui me faisait tomber puis au final, ce fut le trou noir. Les mauvais souvenirs m'avaient assenés un coup assez fatal pour me faire perdre la raison mais surtout, pour que je m'évanouisse...

Je n'entendis ni les paroles de Hisoka, ni les excuses de ses collégues...

En me réveillant, j’avais un mal de crâne abominable. C’était bien la premiére fois d’ailleurs? Une migraine? Cela ressemblait donc à ça? Je gardais les yeux fermer malgré tout. J’entendais du bruit autour de moi et je n’avais pas envie de voir ce cher « Udo ». Qu’il aille au Diable, sinon je sentais que c’était moi qui allait l’envoyé directement en Enfer pour aller lui sererr la main en personne!

Au loin, des bruits de pas s’approcher de plus en plus dans ma direction. C’était la voix d’un homme qui se présentait comme un docteur. C’est fou comme le hasard fait parfois drôlement bien les choses! J’espérais juste qu’il n’allait pas coller son satané truc sur le coeur. Coeur qui ne bat pas justement... Et qui n’a jamais battu... Si ça se savait, le monde entier allait faire une polémique et je ne veux pas devenir une bête de foire! Et encore moins un sujet d’expérience pour scientifique! Déjà que j’étais sûre que Hisoka allait avoir peur de moi... Les gens ont souvent peur de ce qu’ils ne connaissent pas, j’en ai déjà vécu...

L’homme affirma que je n’avais rien de grave, que je m’étais évanouis, rien de plus. Oh chic! Il avait deviné ça tout seul lui? Alors là il m’épate, on voit que ses études ont bien servis! Une autre voix se fit entendre. De ce que j’avais compris, c’était sûrement le patron du garage... Oh non... J’espére que je n’allais pas apporter d’ennuis à Hisoka... Je m’en voudrais énormement...

Maintenant, il n’y avait plus que Hisoka et moi, seul... Et j’avais une peur bleue de me réveiller. Enfin de me lever. J’avais peur de sa réaction... Peur qu’il ne m’insulte... Peur qu’il ne me ... rejette... Les larmes me monta aux yeux... Puis coula sur mes joues... Je ne pouvais pas les empêcher... Je ne pouvais plus faire semblant maintenant... Me relevant lentement, j’ouvris les yeux. Hisoka était devant moi... Me cachant les yeux dans les mains, je pleurais larmes glacées... La vie était si injuste avec moi...



Même si il ne battait plus, j’avais encore le coeur en peine... Inutile de me le cacher, Hisoka avait vu mes cheveux qui repoussaient tout seul. Moi même je ne sais pas la nature de ce phénoméne... En regardant un peu plus loin, je vis ma tarte au citron a même état de mon coeur, même si il ne battait plus, j’avais mis tant du mien dedans...

S’en était assez, je n’allais pas attendre qu’il me crache dessus, je me lévais rapidement.



Ne pouvant continuer ma phrase je caressais mes cheveux maudits... Fermant les yeux encore inondés de larmes, je me dirigeais vers la porte...

Lorsque ma main se poser sur le poignet de la porte, une autre m’aggripa le bras pour m’arrêter. Je ne voyais pas pourquoi il me retenait... Même si il ne le disait pas, je sais bien qu’il me voyait comme un monstre. Peut-être pas un monstre comme dans les pires jeux d’horreur, mais comme un être étrange venu d’ailleurs... Et ce serait justifié. Posant une main sur une méche de mes cheveux, je me mettais à tirer dessus, ils me faisait la misére... Même si je les coupe, ils reviendront aussitôt. Alors qu’il me disait qu’il ne voulait pas que je m’en aille, je posais mon front contre la porte pas plus froide et dure que moi.

Cette voix grave, sa voix... Elle me disait de si belle choses, que j’avais attendu, insconsciemment, toute ma vie... Elle me rassurée malgré moi. Les larmes recommençaient à couler sur mes joues, sans que je ne puisse faire quoique ce soit pour les arrêter. Je n’en avais pas envie, ses mots se graver dans mon coeur qui ne battait jamais par la force de leur impacte et la douleur qu‘elles provoquaient me faisait pleurer. Pas des larmes de tristesse, mais des larmes... de joie! Une simple rencontre par hasard avait pu ce transformer en une relation comme tel?

Lorsqu’il me rapella l’épisode avec le sale gosse qui m’avait envoyé le casque sur la tête, je ne pus m’empêcher de me sentir gênée. Il avait dû me prendre pour une tarée. Encore pire, il m’annonça qu’il a eu peur de moi! ... C’était un peu exagéré quand même, ce n’était pas comme si j’avais eu une arme sur moi. Il me dit aussi qu’il était heureux de me voir. C’était agréable à entendre hormis de la bouche de Shannon qui me sortait ça juste pour que je lui fasse son massage... Que ... Il veut me connaître?

Il lâcha ma main pour fixer le sol. Ce geste me pinça encore plus le coeur. Il voulait ma présence... Moi... Me retourant, je lui faisais un beau sourire. J’étais tellement contente... Comment passer du larmes aux rires? Grâce à un merveilleux garçon, un peu mou mais extrêmement gentil.



Je m’avançais vers lui et prit sa main. Les mêlant ensemble, je fixais le sol, les joues rouges.