J’entendais à peine le bruit des sirènes qui résonnaient autour de moi, ou encore les cris des ambulanciers qui tentaient de me garder en vie. Sur ma peau, je ne sentais rien, comme si les autres touchaient une peau autre que la mienne. Pourtant, je voyais un homme entrer une aiguille dans le pli de mon coude et une femme passé un masque à oxygène autour de ma tête et le mettre contre mon visage. Je voyais le même homme presser ses doigts tantôt contre mon cou tantôt contre mon poignet pour détecter mon pouls. Enfin, voir était un grand mot car, de ce que je voyais, tout était flou, comme au ralenti. C’était une sensation désagréable, j’avais l’impression de ne pas avoir de contrôle sur mon corps ou sur mon esprit…En fait, je n’avais aucun contrôle sur l’un ou l’autre et c’était assez flippant. Toutefois, rien n’était comparable à la douleur qui me tenaillait. Mon corps entier me faisait souffrir malgré la morphine que l’on m’avait injecté, qui ne faisait que me mettre dans les vapes sans pour autant atténuer la douleur. J’avais même peine à me souvenir de ce qui venait de se passer. Soudain, comme si on avait entendu mes pensées, une voix s’éleva, répondant à ma question.

«Que lui est-il arrivé au juste?» La femme.
«Un gang l’a attaqué, je crois. Ils disent que c’est le type qui l’a cherché.» C'était l'homme cette fois.

Ça me revenait maintenant! J’avais en effet cherché les problèmes auprès de ces mecs. Je n’arrivais pas à mettre fin à mes jours; j’étais désespéré. Et, alors que je traînassais non loin d’un casino, il m’était venu à l’esprit d’aller embêter la mafia. J’avais entendu dire qu’il ne fallait pas se frotter à eux si on tenait à la vie. Je n’avais rien à perdre après tout! Et, disons qu’ils n’ont pas été très contents de mon petit jeu. Résultat; je me retrouvais dans un état lamentable. J’entendais les ambulanciers faire un premier bilan de mes blessures; bons nombres de mes côtes étaient cassé, plusieurs fractures, des coups de couteaux. C’était en plus des nombreuses balles qui s’étaient logées dans mon corps. En gros, ils ne m’avaient pas manqué. Malheureusement, ils ne m’avaient pas achevé. Étais-je donc destiné à souffrir plutôt que mourir? Cette question, je me l’étais posé des milliers de fois, sans jamais obtenir de réponse.

Des secousses me tirèrent de mes souvenirs; on me débarquait de la voiture pour m’amener dans l’hôpital. J’entendais vaguement des voix qui prononçaient des ordres, que je ne comprenais pas, des bruits étouffés, comme les portes qui s’ouvraient sur notre passage. Je créais tout un émoi dans l’hôpital. Rapidement, je fus amené à la salle d’opération où l’on m’endormit pour me soigner.

Me rendre à l’hôpital ne me pris pas beaucoup de temps. Une petite pointe de fierté m’avais envahis, si j’avais dormit encore plus, jamais je ne serais arrivé à temps. En chemin j’essayai de me faire un bilant rapide des informations que l’on m’avait donné. Le patient étais dans un mauvais état, disons même que sa vie tenais à un fil. Côte fracturé, coup de couteaux, en plus des balles. J’avais été étonné qu’un humain normal, ai survécus à ses blessures. Ce fut seulement quand l’ambulancier me signala ses deux grandes ouvertures à la hauteur des omoplates. Mon pied sembla s’écraser littéralement contre la pédale, alors que je me rappelais se détail. Si quelqu’un, autre que moi le soignais … Cela allais attirer de grave conséquence à cet ange. J’arrivai à l’hôpital avant l’ambulance.

Bien que je n’avais aucune capacité extraordinaire, comme mes frères. Je courais assez vite, du moins, plus vite qu’un humain normal. Le trajet entre ma voiture et l’hôpital, fut de courte durée. Mais je n’avais pas le temps de m’arrêter, je du rapidement me rendre à mon casier. J’enfilai mes vêtements de travail à une vitesse folle. J’attachai mes long cheveux bleu et masqua immédiatement mon visage. Je savais que se genre de blessure entrainais une immense perte de sang, je n’avais pas le droit de me laisser distraire. J’entendis mon nom, j’étais attendu en salle d’opération. Je dévalai les escaliers quatre à quatre, manquant de me fouler une cheville, une chance que mes os étaient puissants !

Avant d’entrer, je désinfectai mes mains, avant d’enfiler une paire de gant. À partir de ce point, je n’avais plus le droit à l’erreur. Je pris une grande bouffé d’air, je devais la contenir, jusqu’à la fin de cette opération. L’odeur du sang, allais avoir de grande conséquence sur moi, je ne pouvais me permettre une erreur. Je m’aventurai dans la salle, lentement. Car par les vitres, j’avais vu l’homme. Mon cœur c’étais serrer, mon sang semblais me chauffer à blanc. La chose à l’intérieur de moi désirais le tuer, l’achever … Le gouter. Je du mettre tout ma volonté pour ne pas perdre le contrôle. J’entra.

L’homme avait été déshabillé et nettoyer, quoique cela avait été inutile. Le sang avait déjà recouvert une bonne partie de son corps. Mes pupilles forma une ligne vertical, mais je su me contenir, pour le moment. Je m’approchai du corps, prenant une seringue, je lui injectai une nouvelle dose de morphine. Un ange n’avait pas le même système que nous, il ressentait donc la douleur. Une fois cela faite, un de mes coéquipiers l’endormit, alors que je préparai mes outils. L’ambulancier m’avais affirmé que cela étais une tentative de suicide, devais-je vraiment l’aider ? Je relevai le regard, observant son visage endormit. Un brusque retour dans mes douloureux souvenirs, su me convaincre. Je me devais de le garder en vie.

J’entrepris donc je retirer les balles, une par une. Je du y aller avec une extrême lenteur, ne voulant pas toucher d’autre organes vitaux. Cette opération du prendre plus de deux heures. J’entrepris par la suite de désinfecter et de coudre les nombreuses blessures. Tout cela me demandait une extrême concentration, j’étais la meilleur dans cet exercice. L’équipe entrepris de laver le corps une deuxième fois, l’habilla. Je leur fis signe de sortir, je devais vérifier quelques chose … de très personnel. Je demandai à un jeune homme de m’aider à retourner doucement le corps, afin que je puisse voir son dos. Il sortie sans poser de question. Je du détacher la veste d’hôpital afin de libérer son dos. Doucement, je glissai ma main froide entre ses omoplates. La chaleur qui emmenait de lui, me fit tressaillir. J’exerçais une légère pression, faisant sortir quelques peux ses ailes. J’examinais ceux-ci, m’assurant qu’il n’ait aucun dommage. Je ne pu que m’émerveiller devant leur couleur. Nous étions identiques ! Je referma doucement ses ailes, attachant la robe d’hôpital. Quand je sortie, j’autorisai aux infirmières de le transporter dans une chambre, il devait maintenant se reposer.

De mon coter, j’allai rapidement dans la salle des employer me changer et prendre une douche. Je devais me débarrasser au plus vite de ce sang. Une fois cela fait, je pris mon temps pour me préparer. Plus rien ne pressais et mon patient étais hors de danger. Un petit coup d’œil sur l’heure et je repartie dans l’hôpital. J’avais enfilé ma blouse blanche avec inscrit *Dr Black Rose* Cela me faisais bizarre, mais je m’y étais étrangement habituer. J’entrai dans la chambre de l’ange, alors que celui-ci ressortais des vapes. Je pris silencieusement place sur la chaise près du lit, préparant mon stylo et mes feuilles. J’attendis patiemment qu’il me parle, ne voulant pas le brusquer après cette opération. C’est pendant cette petite attente que je remarquai ma chevelure bleue. Zute ! Je ne l’ai avait pas rattaché … Tant pis, il allait seulement faire une crise cardiaque ….

[J'espère mettre rattraper pour les autre poste Chewiiieee ^^'']

Je relevai doucement la tête. Le jeune homme commençais à ce réveiller, c’étais bon signe. Je retournai mon regard vers les moniteurs, notant son rythme cardiaque. Bien sur, au début il fut confus et certainement perdu, je le perçu au battement de cœur. J’attendis patiemment, l’observant, l’examinant. J’aurais tout donné pour lire les pensées d’autrui. Une lueur d’espoir, me semble-t-il, venais d’illuminer son visage. Croyait-il être mort ou vivant ? Sachant que cela avais été une tentative de suicide, je n’eue pas à réfléchir trop longtemps, il croyait avoir réussit. Je du me contenir pour ne pas soupirer. Certes, notre monde étais triste, surmonter d’obstacle, de tristesse … Mais de la à mettre fin à ses jours. Je du me mordiller l’intérieur de la joue pour me retenir. Je détournai le regard de l’ange, il m’était insupportable de le contempler. La seule raison qui m’avais poussé à le sauver étais bien le jeune William … Un petit garçon âgé d’à peine cinq ans étais mort devant mes yeux. Malheureusement pour le jeune homme, il lui ressemblait. Mon cœur se serra sous le chagrin qui me percuta de nouveau. J’avais essayé tant bien que mal d’oublier ce petit garçon.

Je rapportai rapidement mon regard sur le moment présent. Je ne devais pas m’égarer, sinon j’allais de nouveau plonger dans la tristesse. Déjà que Tsuki et Taiyou, avaient eue un mal fou pour me remonter le moral, ce jour là. Comme je connaissais mes frères, sadique comme les deux étaient … Mon patient n’allait pas passer la nuit, si les jumeaux apprenaient qu’il était la cause de mes soucis. Je chassai rapidement les deux hommes de ma vie de mon esprit. Penser à eux me faisais sourire et je ne devais pas éclater de rire devant mon patient. Mes frères prirent rapidement leurs envole quand le jeune homme me fit sursauter. Maladroite comme j’étais … Je tombai en bas de la chaise, entrainant celle-ci dans ma chute. Je me relevai difficilement, observant l’ange entre mes cheveux. D’un mouvement bref et sec, je renvoyai ma longue chevelure vers l’arrière. Tout cela c’étais passer en quelques secondes. Je m’approchai d’un pas, ayant remarqué sa grimace. Il souffrait ! Mais je m’arrêtai sec dans mon geste, il avait peur de moi …. Je me reculai, le visage ravager par la tristesse. Avais-je réellement l’air d’un monstre ? Déjà que je me reniais, que je détestais la chose que j’étais … La vois de l’homme s’éleva. Je fit un lent mouvement de tête en signe de négation, je n’osais pas parler … De nouveau je m’avançai face à son geste, il me tournait le dos, il avait donc réellement peur de moi ! Mon cœur se serra férocement dans ma poitrine, je dû y porter une main, essayant de le rendre moins douloureux. La position qu’il venait d’adopter m’enfonça d’avantage dans la tristesse. Il parla de nouveau.

-Pourquoi m’avoir soigné?

-C’étais, mon devoir …

Murmurais-je de ma voix calme et presque chantante. C’étais bien le désavantage d’un vampire. Nous pouvions être facilement démasqué, pour lui c’étais fait depuis longtemps. Je remis la chaise en place et m’approcha d’un pas lent et rassurant vers lui. Je pris rapidement note de ses signe vitaux, quelques fois je devais le toucher, m’assurer qu’il n’en garde aucune séquelle corporelle. Je posai mon regard d’océan sur lui pendant un moment. Mon regard n’avais rien de sadique ou encore malsain, il était doux et remplis de tristesse.

-Je suis le docteur Black Rose, si vous avez un problème ou une douleur quelconque, demandé moi.

J’avais essayé d’opter pour une voix qui se faisait professionnelle, peine perdu … Toujours aussi douce, chantante. Je soupirai, j’en étais désespérer. Je passai mes doigts contre mon front, ne sachant pas quoi rajouter de plus. J'alla reprendre place sur la chaise ... Calepin en main.

-Quel est votre nom ?

Je devais m'assurer, qu'il n'ai aucun traumatise quelconque.