" Comme dans un monde qui flotte, je me retrouve prise dans une spirale multicolore de tes sentiments. Mes pieds touchent peu le sol moite, mes mains effleure ton visage tordu. Tu exprimes une grimace sombre, reflétant ton charme macabre. Un mort sort de toi, t'emporte de l'autre côté du miroir. Il te brise en morceau , tu meurs avant de naître. Foetus enfantait d'épines, tu plantes des poignards dans le coeur de ta matrices. "

A ce moment du monologue, le personnage se lève, va arrête le vieux tourne-disque, puis reviens à sa réplique :

" Efface puis réécrit l'inutile histoire de ton passé. Lègue lui cette impression oublié. Cette force mouvante qui t'as créé, rend lui sa pureté. Tes étoiles tâcheront alors enfin un sainte moins ensanglanté de tout tes pêchés . " ...

Le personnage se relevé se son fauteuil { Sur la scène on peut voir également un bénitier dans lequel son entassé des bouquets séchés }

Le personnage prend un bouquet dans les mains. Il porte une longue robe blanche troué. Furtivement il tourne la tête. Un autre protagoniste rentre en scène .

" entendez vous l'oiseau chanter, oui là haut sur la branche ! Il roucoule gaiement , un sifflement par ci un sifflement par là ! "

Elle sort du bénitier et se met à sauter autour de l'homme ( un air de musique classique doit envahir à ce moment l'église " l'hymne à la joie" de Beethoven et les lumière doivent être colorés et très présentes ).

" Ses yeux pétilles de bonheur car le printemps va bientôt revenir ! "

Un sourit sincère illumine son visage, très vite remplacée par une expression morbide.

" Mais là tout s'écroule. Le moment tant attendu ne revient pas. Il fait toujours aussi froid et petit à petit l'oiseau meurt de ce chagrin. Au final il ne connaîtra plus jamais la chaleur si sécurisante des beaux jours. "

Elle se tourne vers l'inconnu, et se penche vers lui ( la jeune femme dois être à cette instant sur la pointe des pieds comme une statue finement réalisé )

" Mon histoire est-elle triste ? Moi je ne trouve pas, cependant quand j'en est fait part à une petite fille, elle s'est mise à pleurer ... ridicule. "

La musique de l'hymne à la joie reprend de plus belle. On entend les coeurs chantaient de toute leurs voix.( un ascenseur émotionnel doit envahir le spectateur. Il est à la fois émue et dégoûté par la protagoniste) . La musique s'assombrit . Les lumière se font plus pesantes.

" Puis elle m'a raconté qu'un homme lui avait fait du mal quand elle était plus jeune. C'était pour cela qu'elle ne supportait pas les Hommes. Mais les animaux ne l'incombaient pas, bien au contraire elle n'aimait que leurs présences. Étrange petite fille, ne trouvez vous pas ? "

La jeune femme s'arrête. Son regard pénètre celui de son interlocuteur . Elle prend le visage de l'inconnu entre ses deux mains. Un de ses doigt doit caresser la lèvre de l'homme. Elle le regarde de haut en bas puis lui répond en soufflant :

" le sang du christ peut bien souiller ma virginité, à l'intérieur de ce bénitier je me sens en sécurité. Saviez-vous qu'il y a eu un crime dans cette église ? Un horrible crime passionnel ! voulez vous que je vous raconte cette tragique histoire ? "

La jeune femme se dirige vers un immense troue béant, se situant à l'arrière de l'église délabré.