Amaku s'était un peu égarée, sans but précis elle avait marché droit devant elle errant de rues en rues, tel un fantôme à la dérive.
Puis elle se rendit compte au bout d'un moment qu'elle se trouvait dans un cimetière. Un flaux de sentiments la submergea. En tant qu'Ange Grise, ce genre de lieux l'émouvait beaucoup et lui fesait penser au paradis.

Ce cimetière semblait abandonné, les ronces grimpaient sur chaques pierres tombales. Elle s'assit, ferma les yeux pour méditer un peu. Soudain elle entendit le portil du cimetière, qui se trouvait un peu plus bas.
*criiii*
Elle n'avait pas user le portail, puisqu'elle était venue en volant, le bruit stridant la fit sursauter. Elle ne savait pas si elle avait le droit de se trouver là. Elle se cacha derrière une tombe.
Amaku vit alors une jeune femme, très fine, les cheveux d'un noir ténébreux s'avancer dans le cimetière. A la lumière de la lune, la peau blanche de cette étrangère, brillait d'une façon indescriptible. Amaku pensa un temps qu'il s'agissait d'un fantôme ou d'une revenante. Mais là jeune femme aux longs chevaux noirs demanda:

Ohé ! Ohé ! Est-ce qu’il y a quelqu’un ?

Amaku se reprit, il ne s'agissait pas d'un fantôme ni d'une revenante. Amaku se trouvait derrière la jeune femme. Elle sortit de sa cachette.

Oui, il y a quelqu'un.

La jeune femme sursotta, et se retourna. Amaku pouvait voir alors deux granfs yeux rouges sangs, un peu comme ce de Kurenai. Pour le moment Amaku ne savait pas trop si la jeune femme était une hybride ou un vampire.

Je m'appelle Amaku. Je suis une Ange Grise.
La jeune femme aux yeux rouges, ne répondit pas.
Que faites-vous ici ? demanda à tout hasard Amaku.

La jeune femme s'appelait donc Marie-Louise, un prénom français . Amaku lui serra la main. La jeune femme lui tendit une lettre:

« Est-ce que c’est vous qui m’avait écrit cette lettre ? »

Amaku l'a parcourut, c'était une invitation.

" Excusez-moi, je n'ai pas écrit cette lettre, je suis venue ici par hasard."

Marie-Louise lui avait dit qu'elle ne connaissait pas l'auteur de cette lettre. Amaku eut un drôle de pressentiment: est-ce un piège ? Marie-Louise est-elle en danger?

Amaku essaya de se raisonner, il s'agissait peut-être d'un admirateur.

"Je n'ai vu personne dans le coin, du moins lorsque je l'ai survolé. A part vous bien entendu."

Pourtant la lettre tu-toyais Marie-Louise, c'était obligé qu'ils se connaissent.

"Vous êtes sure, que vous ne connaissez pas l'auteur de cette lettre ? Le ton de cette lettre semble important. Vous n'avez pas vu quelqu'un ces derniers temps qui aurait des soucis ?"

Amaku n'aimait pas l'ambiance qui régnait, elle commençait à être anxieuse.

"Ecoutez, peut-être devrions-nous sortir du cimetière. C'est peut-être un blague."

Il y avait une sorte de brume épaisse qui tombait sur le cimetière. Puis soudain un rire démoniaque sortit de nul part.