Cela fait plus de quatre heure que je nageais, mais je ne m’ennuyais pas, j’ai même eu droit au travaille physique, c’est difficile une vie de nageuse professionnelle, mais bon j’aime ça alors je ne m’imagine pas vivre sans nager, la piscine était quasi vide, les seuls personnes qui s’y trouvaient étaient, mon entraineur, moi et une femme et son enfant et un jeune couple.



Je levais la tête et le regardais partir, puis je me mets à regarder les quelques personnes présente, pour ensuite prendre mon souffle et plonger vers les profondeurs de la piscine, je me sentais si bien dans l’eau, en faite je me suis toujours sentie bien dans l’eau, écoutant le doux bruit de l’eau, je faillis sombrée dans un sommeil sans fin, mais la réalité me rattrapa assez vite, pour me faire sortir de mes songes, alors a bout de souffle je remontais vers la surface, pour me mettre sur mon dos et reprendre mon souffle calmement, cela me rappelais tant de souvenirs, je me rappelle que quand j’étais petite mon frère m’amenais a la piscine a chaque fois qu’il avait une mission dans le monde des humains, et je passais toute ma journée dans l’eau.

Un jeune homme aux cheveux blanc et noir entra à la piscine, tous en cherchant quelqu’un du regard, ayant trouvé l’objet de sa quête, il se dirigea vers une petite fille dans l’eau.


Les cries de l’enfant me firent sortir de ma rêverie, doucement je relevais la tête vers lui, pour remarqué qu’il pleurait, la mère s’empressa vers son jeune enfant qui était tombé, elle paraissait si douce si gentille, que j’en fus ému, doucement elle caressa la plais du jeune garçon, pour ensuite le portée vers leur chaise et le rassuré, mais rien à faire il pleurait toujours. Je me remis dans ma position précédente, et me mis a écouté, les ricochets des larmes du garçon, c’étais un bruit inaudible pour les mortelles, mais pas pour moi, c’étais une mélodie douce et envoutante brisant l’éternelle silence, dans le quel étais baigné le bassin, mais petit a petit les crie et les larmes se raréfier pour ensuite disparaitre dans cette atmosphère morose, ce qui plongé de nouveau le bassin dans un silence de mort. Je sortie du bassin pour mettre ma serviette, et m’assoir sur une chaise, je portais un maillot une pièce, noir et un bonnet de natation de la même couleur, et mes ailes étais cacher car elles pouvaient fusionner avec ma chaire et la seul marque témoignent de leurs présence, était un tatouage en forme d’ailes beige, c’étais la une de mes capacités, et c’étais très utile pour nager, pour une fois les expériences du labo, avais servi a quelque chose de positive.

(je m'incruste ^^)

Kazutaka avait pris le chemin de la piscine pour son jour de repos. Il n'aimait pas l'inaction et appréciait de faire une activité physique lors de ses temps libres, lorsqu'il ne reprenait pas le chemin des quartiers douteux de la ville. La piscine était aussi un lieu de prédilection pour observer de jeunes corps en action et, même détaché de tout le plaisir charnel que cela pouvait provoquer, c'était un spectacle que le médecin appréciait. Le corps le fascinait, car il était terriblement gracieux et puissant, et en même temps si aisé à détruire...
Torse nu, serviette nouée autour des reins, Kazutaka arriva au bord des bassins. L'heure était tardive, la nuit était déjà là, il ne s'attendait pas à croiser beaucoup de monde ce soir-là et venait simplement pour délier ses muscles engourdis par le travail. Cependant, il y avait encore deux personnes présentes sur les bords de la piscine. Une jeune femme accompagnée d'un bambin assez jeune qui observa le médecin avec intensité. Ce dernier lui adressa un sourire amical. Il avait tout d'un humain, mais les petits enfants ont encore le don de voir par delà les apparences. Comme pour prouver ses dires, le gamin fourra la tête entre les bras de sa mère lorsque la silhouette hiératique du médecin s'approcha. Craignant une nouvelle crise de larmes, la jeune femme emmena le garçon, non sans regarder le médecin en coin.
L'autre personne présente était là aussi une jeune femme d'une grande beauté. Son maillot de bain ne laissait voir que des formes parfaites. Muraki, habitué à côtoyer toutes les races, sentit aussitôt son aura angélique, avilie par le péché. Il esquissa un sourire et abandonna sa serviette sur une chaise non loin, dévoilant un simple slip de bain noir, qui contrastait sur sa peau diaphane. Il plongea.
L'eau était froide, agréable. Il fit quelques longueurs de brasse pour s'échauffer, avant d'enchaîner par du crawl. Il sentait le regard de la femme le suivre dans ses moindres mouvements, alors que son corps délié filait à fleur de surface sans effort apparent. Au bout de trois quart d'heures, l'Ange Gris se retourna et se laissa flotter paisiblement sur le dos, son corps finement modelé affleurant la surface, un sourire absent aux lèvres, ses cheveux gris ondoyant autour de son visage. Entre ses paupières mi-closes, il épiait la jeune femme.

[ pas du tout, cher psychopathe *sourire angélique* ]

Alors que mon regard se perdais dans l'eau clair et calme de la piscine, et que mon esprit, lui, vagabondait dans mes souvenirs, je commençais a m'endormir sur ma chaise, une serviette sur mes épaules, soudainement la porte de la piscine s'ouvrit calmement, laissons passer une silhouette d'homme.
Il devait avoir environs la trentaines, il avait une belle musculature,et était bâtit comme un athlète,il avait aussi des yeux de couleur grise et de magnifique cheveux de la même couleur, et il portait une serviette nouée autour des reins. Il s'approcha de la mère et de l'enfant, et lui acquiesça un sourire qui se voulait amical, mais le gosse sembla se méfier de lui et cacha sa tête entre les bras de sa mère, cette dernière le porta et sortie, en regardant l'homme du coin de l'œil, d'un air peu rassurer. Je dois dire que moi aussi il m'intriguer, une aura angélique émané de lui, pas aussi forte que celle d'un ange blanc mais tout de même perceptible. Un ange gris, prisonnier entre le pécher et la pureté, il pose sa serviette sur une chaise non loin de la mienne puis, ce dernier entra dans l'eau, faisant quelques longueurs de brasses, ensuite de crowl. «pas mal, il nage plutôt bien» ne pus-je m'empêchais de penser, durant toute la période ou il nagea, je l'observais, intriguais par ce curieux personnage, dans l'aura est étrange.
Il se mit sur le dos après avoir fini ses longueurs, il en avait fait trop peu a mon goût, moi qui étais habituer aux longues séance d'entrainement, je sentie son regard se poser sur moi, même s'il n'avait qu'un œil a moities ouvert. Calmement je me levais de ma chaise, et posais sur celle-ci ma serviette, puis j'enlevais mon bonnet de natation et je le posais sur la chaise, et tout doucement je me dirigeais vers le bassin pour m'installer a son bord, les pieds dans l'eau, le regard perdu dans le vide, comme d'habitude, pensif, des goutes tombaient de mes cheveux mouiller, dans ce liquide bleu et clair, craiyons ainsi une douce melodie, enfin a mon avis.



[ oui il entend les dernieres phrases, vu qu'elle est plus au moins près de lui ]

[excuse, je n'avais pas lu le HS :)]

Muraki flottait paisiblement sur l'eau. Sans se tourner, il entendit le pas léger de la jeune femme sur le sol carrelé, le glissement de ses cheveux libérés de leur prison de latex, puis ses pieds plongeant délicatement dans l'eau froide. Son aura était plus présente, peut-être parce qu'elle était intéressée. Cette aura avait quelque chose de délicieusement tumultueux.
Dans le silence de la piscine déserte, les paroles de la femme résonnèrent étrangement. Leur sens était tout aussi troublant. Implicitement, elles cachaient une question. Un sourire plus large se dessina sur ses lèvres. Au moins une femme qui ne dénigrait pas sa position !

- Si ce monde est une illusion, alors le Paradis est pire : un cauchemar déguisé. Je partage votre opinion, belle inconnue : la noirceur est un mince prix à payer pour qu'on nous dessille les yeux... Mais maintenant on voit clair dans toutes ces pitreries saintes...

Le médecin se redressa avec lenteur et se rapprocha de la jeune femme. Il avait largement pied et l'eau lui arrivait à la moitié du torse. Il resta un moment silencieux, observant les jambes frôlant la surface de l'eau. Il écarta sa mèche ruisselante, révélant cette fois ses deux yeux d'argent.

- En termes de présentations plus conventionnelles, mon nom est Kazutaka Muraki. A qui ai-je l'honneur ?...

Il esquissa un semblant de salut, rendu ironique par sa position inappropriée...et à hauteur des hanches de la jeune femme. Néanmoins, son regard à la fois malicieux et étrangement dur fixait le visage doux de la nageuse.

Je fixais toujours cette eau clair, perdu dans mes pensées, mes souvenirs, pff...rien que de pensé au paradis m'énerve, ce dieu nous avait abandonné,et ça je ne voulais plus y pensé, un soupire s'échappa de mes lèvres , doucement je relevais la tête vers l'homme qui c'était redressé - l'eau lui arriver a la moitié du torse- et qui se dirigé vers moi, je remarquais qu'il était resté un moment silencieux, puis il releva ses yeux gris vers moi.



il fit un salut, assez ironique a mon avis, vu sa position,et me fixa a l'attente de sa réponse, un sourire enfantin se dessina sur mes lèvres, et calmement je me levais.





*_Arrête de te comportais comme une gamine. Dit Kiaki avec un soupire d'agacement.
_Je suis une gamine et alors?. Répondis-je avec une petite moue.
_ -_-.....pas de commentaire .*

je soupiras d'un air boudeur a sa réaction.
[pardon c'est un peu court ^^'']

[y'a pas de mal ^^ Un rpiste se doit de se sortir de toutes les situations :xD: Ca ne vaut pas mieux de ma part ^^]

Muraki aurait cru que son nom éveillerait une émotion plus palpable dans le regard de la jeune femme. Soit elle ne le connaissait pas - ce qui était fort peu probable - soit elle ne le craignait pas - déjà plus intéressant. L'ange répondit à sa présentation par le comportement innocent d'une jeune adolescente timide, mais le médecin put lire brièvement dans ses yeux un éclat qui n'était pas de l'immaturité. Il laissa échapper un rire doux, à mi-voix. Selon toute évidence, ils jouaient tous les deux.

- Je suis un ange noir. Et sans être indiscrète, vous aussi vous devez être un ange vu votre aura, prisonnière entre le péché et la pureté.

Ce ton aurait collé parfaitement avec une jeune collégienne mal à l'aise dans son uniforme et découvrant sa nouvelle classe. Mais la dénommée Silmeria avait un corps svelte et sûrement toutes les ruses pour s'en servir à son avantage. Et il y avait toujours cet étrange lueur dans le regard... Par moment, lorsqu'elle se taisait, Kazutaka avait l'impression qu'elle était perdue dans un dialogue muet. Elle était ce qu'il appelait une "personne à tiroirs", autrement dit, quelqu'un sachant cacher à la perfection sa véritable nature...tout comme lui.
A sa question, il passa une main sur son tatouage, dans son cou, et esquissa un nouveau sourire. Pendant un bref instant, l'eau sembla scintiller, comme si de petites lucioles s'étaient posées à la surface, alors que les lumières vives de la piscine ne permettaient pas un tel jeu de lumière. Muraki avait peut-être utilisé son don...laissant le doute sur la réponse. C'était de l'esbroufe pure et simple, mais cela avait un côté amusant. Comme le ton doux et naïf de Silmeria.

- Vous n'avez pas tort. D'ailleurs, qui mieux qu'un ange pourrait connaître ce théâtre miteux qu'est le Paradis ?

Il s'écarta légèrement du bord, toujours souriant en coin.

- Mais je vous en prie, Silmeria. Vous serez mieux dans l'eau...

Après ma présentation l'homme laissa échappé un rire doux, a mi-voix, je ne comprenais pas vraiment la raison de se rire, il semblait amuser et moi aussi, un sourire se dessina sur mes lèvres, un sourire d'amusement, on ressemblait à des acteurs sur une scène, chacun cachant sa véritable apparence, son véritable soi, curieux personnage qu'était Kazutaka, son regard semble cacher quelque chose, à la fois doux et sadique, intéressant.



Calmement je m'approchais du bord, pour plonger dans le bassin, je suis restée quelques minutes au fond, de nouveau envahi par cette sensation de bien être, me laissons aller, mais quelque chose attira mon attention, « mon collier»,son médaillon en forme de larme, brillait d'une faible lueur bleue, « étrange je ne l'avais jamais vu briller comme ça» . L'eau devint un peu froide, puis légèrement a bout de souffle je remontais, j'avais largement pied et l'eau m'arrivais en bas du cou au début de la poitrine,je glissait rapidement mon collier sous mon maillot, mais il continuait de briller. Tout doucement je m'approchais de lui, une fois arrivé à son niveau, je fus impressionnée par sa carrure d'athlète.



*_Sil' fait attention on ne fait pas confiance au premier venu.

_Je sais...ne t'inquiète pas et puis je sais me défendre..n'oublie pas qu'à l'origine je suis une arme.

_Je sais... une arme naïf *

Rien qu'à cette pensée.. Un léger sourire sadique se dessina sur mon visage, lui donnant une expression de psychopathe, durant cette courte période de silence, j'entendais les goutes d'eau tombées dans l'eau, créant une mélodie morose.mais je revins rapidement à mes esprits, me mordant la lèvre d'en bas, j'avais créé une sorte de brèche, j'espérais de tout mon cœur qu'il n'ait pas vu cette expression, mais je savais très bien que c'était trop tard, je ne savais presque rien de lui,et si c'était un scientifique je m'étais foutu dans de beau drap, comme toujours.

Silmeria accepta l'invitation avec plaisir et plongea. Elle esquissa quelques brasses au fond de l'eau avant de remonter à la surface. Rien que ces quelques mouvements fluides témoignaient de son aisance dans cet élément. Mais avant qu'elle ne reparaisse, Muraki saisit une étrange lueur bleue irradiant dans l'eau. Lorsque Silmeria sortit la tête de l'eau, elle ramassa le curieux médaillon qui émettait cette lumière. Il rappelait à Muraki le pendentif qu'il avait brisé, l'un de ses insignes de Séraphin de haut rang. Quel ange avait été cette jeune femme ?

- Wow, vous avez une taille digne d'un grand nageur.

Cette surprise enfantine surpris le médecin. Jouait-elle la comédie ? Probablement. Que déduire alors de ce regard insistant sur son torse ruisselant ? Cette femme - ou plutôt cette jeune fille, car son corps avait encore la grâce délicate de l'enfance - était décidément difficile à percer. Il s'apprêta à répliquer, mais se retint. Devant lui, Silmeria semblait une fois de plus perdue dans un dialogue muet. Et cette fois, il décela un changement dans son regard, qui devint cruel et froid. Ce changement fut bref, et aussitôt ou presque, ses prunelles redevinrent innocentes. Kazutaka garda son air amusé, mais il réfléchissait. Si Silmeria jouait à un jeu d'innocence et venait de predre brièvement son masque, le résultat aurait été plus nuancé, plus différent. Ce brusque changement d'attitude lui rappelait ses patients souffrant de dédoublement de la personnalité...en plus flagrant.

*Eh bien... Sur quelle femme suis-je donc tombée ?*

Mais loin de l'inquiéter, ce mélange dont semblait faire preuve Silmeria attisait sa curiosité.
Le temps qu'il se fasse ces réflexions, et la jeune femme avait tenté de dissimuler son trouble.

- Je suppose que vous êtes un nageur professionnel, vu votre carrure, n'est-ce pas ?

Muraki lui sourit avec douceur.

- Oh non, loin de là. Je suis un bon nageur et peut-être que je peux rivaliser sur la distance avec des professionnels, mais pas en chronomètre ! La natation n'est pas mon domaine de prédilection, je ne nage que pour éprouver mon endurance et ma souplesse. J'excelle dans d'autres disciplines... Les arts martiaux, par exemple...

Il laissa planer un silence entendu.

- Mais vous semblez nager parfaitement bien, pour une jeune femme... Quelles sont vos capacités ?

De nouveau, il se laissa aller sur le dos. Dehors, la nuit était complète. Il se sentait étrangement bien.

après ma question il sourit avec douceur,pour me répondre :



Hum....les arts martiaux, voilà qui est très amusant, mais bon je n'étais pas du genre a attaquer tout le monde, le calme revint rapidement, et plongea de nouveau la piscine, dans un silence pesant.



J'allais lui rependre quand, quelque chose traversa mon esprit, « pour une jeune femme », c'est quoi ça,il croit que les femmes ne savent pas nager??...



Non mais , hé...oh...Il croit quoi? que les hommes sont meilleurs que les femmes, il ne me connais pas, j'étais entrain de bouillir l'intérieure, même mon aura réagissait, je n'attendais qu'une seule chose, lui sautas dessus pour lui prouver que les femmes sont aussi bonne que les hommes,je mit ma tête dans l'eau pur me calmer, et la ressortie soupire s'échappa de mes lèvres, je pris ensuite une grande inspiration pour ensuite laisser échappé l'air de mes poumons.

*_ Sil' depuis quand tu te bat pour l'égalité des sexes ¬¬.
_>.> aucun commentaire*...

le calme revint sur le bassin, ainsi que dans ma tête, de nouveau un sourire innocent se dessina sur mes lèvres . « il va officiellement me prendre pour une folle » un sourire gênée s'afficha sur mon visage. « après le minute psychopathe, voilà la minute folle T_T ».on repensant a ça, j'étais sur et certaine, qu'il avait vu mon sourire sadique , mais le plus étrange c'est qu'il n'a rien fait, il n'avait pas paniqué, peut être qu'il n'avait pas peur des anges avec deux âmes, c'était une bien curieuse personne que j'avais devant moi,mais se que je voyais maintenant ne semble être qu'un masque, j'avais l'habitude, moi qui me cache derrière se sourire, et cette bonne humeur .Entre temps il s'était mit sur le dos et se laisser flottait sur l'eau. Dehors il faisait nuit et c'était le calme plat, un peu trop calme a mon gout.

_Pardon je me suis un peu emportais. disais-je gêné en espérant qu'il ne me prenne pas pour une folle.

*_ Un peu -_-.
_oh..bon ça va...hein.répliquais-je d'un ton boudeur.
_¬.¬...*

La jeune femme réagit plutôt vivement à la phrase de Muraki, l'ayant comprise de travers. Son aura même devint glaciale et son regard dur comme le fer. Comme il l'avait pensé, elle pouvait probablement devenir rapidement dangereuse... Elle plongea la tête dans l'eau pour se calmer, réaction qui surpris un peu le médecin. Décidément, Silmeria était vraiment imprévisible.

- Nous nous sommes mal compris, répondit simplement le médecin. L'important dans ma phrase n'était pas "femme" mais "jeune". Je crois les femmes tout à fait capables de prouesses sportives. Je voulais juste dire que vous avez l'air jeune pour avoir un tel niveau en natation.

Il se tut un moment. Silmeria semblait encore s'interroger sur elle-même. Ou elle était novice dans le monde des humains, ou bien elle était singulièrement troublée.

- Mais après tout, il est bien connu que les anges ne font jamais leur âge...et heureusement !

Il rit de sa plaisanterie, battit des pieds pour rejoindre Silmeria. La piscine était silencieuse. Même au-dehors, tout était paisible, si on excluait la circulation incessante. Quelque part, le Domaine des Ténèbres était plus plaisant : il s'y passait toujours quelque chose. Ici, tout fourmillait, mais l'ennui commençait à le gagner. Sa compagne d'un soir était pourtant une distraction agréable. Mais l'ange n'avait pas envie de calme et de silence ce soir.
Il perçut un bruit de pas avant de voir arriver la silhouette du jeune homme. Ce dernier parut surpris de voir deux personnes à une heure aussi tardive, et il se laissa glisser dans l'eau à l'opposé de là où Muraki et Silmeria se tenaient.
Le médecin se raidit imperceptiblement. Cet homme avait une aura particulière. C'était un humain, bien sûr, mais ce que Kazutaka parvenait à percevoir, c'était l'odeur de son sang. Il y avait certains jours où il pouvait sentir ce parfum même lorsque le sang ne coulait pas. En général, ces jours-là, ses dernières expériences remontaient à plusieurs semaines... Ses doigts frémirent, ses prunelles étincelèrent. S'il n'avait pas eu de témoin, aurait-il tenté quelque chose ?...
Il s'obligea à se détendre. Cela faisait un moment qu'il ne refoulait plus ses pulsions, mais cela ne l'empêchait pas d'être d'une redoutable prudence. Néanmoins, il avait fixé l'homme suffisamment longtemps pour que Silmeria puisse s'en rendre compte.

Alors que le calme revint de nouveau sur le bassin, vu que je m'étais calmée car se n'était qu'un mal entendue, des bruits de pas se firent entendre.« Quelqu'un à cette heure ».les pas se firent de plus en plus présent, jusqu'est ce que la silhouette d'un homme apparut, d'abord il fut surpris de voir des gens a cette heure si tardive,puis sans mot dire, il glissa dans l'eau, a l'opposer ou nous étions, Kazutaka et moi.



Je remarquais que Kazutaka, n'arrêtait pas de le fixait, étrange voulait-il quelque chose??. Deux choix sont possible, Sois il gay ou bi et il le voulait dans son lit ¬¬, sois il pense comme moi, « jouer avec lui », car même s'il sourit gentiment, je voyais dans ses yeux une petite lueur de cruauté, et de sadisme qui m'amusai .Un sourire coin se dessina sur mes lèvres,seule kiaki savait a quoi je faisais allusion, on disons « jouer ».Je remua la tête de gauche a droite, car se n'était pas l'heure d'avoir se genre de pensées, puis je pris une forte une inspiration,et j'abandonnai mon sourire au coin pour une expression enfantine.



*_-_- qu'est ce que tu me fais la?...De un pas de massacre, torture. De deux il y a un témoin.
_Je sais...je sais....Répliquais-je calmement *

Le jeune homme se tourna vers nous et nous fixa quelques instants, pour ensuite répondre d'un simple sourire, il s'approcha et nous salua, j'avais réussit,car se que je voulais, c'était de faire en sorte que l'homme vienne vers nous, pour voir comment Kazutaka réagirait, car il semblait attirer par lui, qu'allait-il faire??....j'attendaisla réponse avec impatience.



*_échappé belle baka.
_Je sais..^_^'' *...

Je soupirais d'un aire boudeur, pourquoi tout le monde me considéré comme une gamine...c'est po juste...

*_Peut être que c'est parce que tu te comporte comme une gamine.
_ > .>.....toi je t'ai p sonnée.
_N'empêche j suis là.Dit-elle avec un sourire *

Dehors, le ciel commençait a être couvre de nuages gris, allait-il pleuvoir ??Pourtant la nuit étai si calme, et le ciel si dégagé au début.

L'arrivée du jeune home eut un effet aussi sur Silmeria. Elle le guetta du coin de l'oeil, avant de se retourner vers Kazutaka.

- hum....allons-nous jouer?? demanda-t-elle avec cette voix si innocente qui collait parfaitement à son physique.

- Ca se pourrait bien, répliqua le médecin en écartant ses cheveux trempés. J'ai gardé l'âme enfantine...

Il avait bien saisi cependant que "jouer" ne signifiait pas patauger dans l'eau, mais bien étudier la survie à court terme de l'inconnu, et son ton laissait sous-entendre qu'il l'avait compris. Néanmoins, il n'ajouta rien. S'il était sur la même longueur d'onde que Silmeria, c'était qu'elle avait découvert son jeu. Avait-il été si explicite ? Possible. Enhardi par la lueur mauvaise qu'il avait lu dans le regard de la jeune femme. Pourtant, il ne devait pas perdre ses moyens. Après tout, Silmeria était un témoin potentiel. Rien ne l'assurait de son silence si jamais il devait se passer quelque chose...
Ses pensées furent troublées par le cri que la jeune fille lança à l'adresse du jeune homme. Celui-ci parut ravi que quelqu'un brise la glace et il nagea vers eux.
Kazutaka eut un petit sourire amusé lorsque le jeune homme fit référence à l'âge de Silmeria. Celle-ci se renfrogna d'ailleurs. Deux fois en une soirée... Il faut dire que même pour un ange, elle était encore une gamine. L'inconvénient de vieillir si lentement lorsqu'il vit parmi les humains...
Le jeune homme tentait-il de séduire l'ange déchue ? Le médecin sourit. Ca se pourrait bien...

- Elle est jeune, certes, mais n'est-elle pas en ma compagnie ? ironisa-t-il.

Puis, comme l'inconnu lui jetait un regard troublé, il afficha un grand sourire. Affable pour le jeune homme. Cynique pour Silmeria.

- Et vous ? Quelle pourrait-être la raison d'un bain si tardif ? demanda-t-il tout en se laissant aller de nouveau sur le dos.

- J'aime bien nager le soir, surtout après une séance de kendo assez éprouvante...

L'intérêt du jeune homme était centré sur Hamako et ses formes agréables. Avec lenteur, Muraki battit des pieds sous l'eau, et lorsqu'il se redressa, il était derrière le jeune homme, en face de Silmeria. A eux deux, ils lui coupaient toute retraite. Si l'ange noire conservait cette formation implicite, alors ils seraient vraiment sur la même longueur d'onde. Mais pour le moment, rien ne les empêchait de se jouer un peu de leur victime potentielle...

- Vous avez raison. La natation est bénéfique, tant pour le corps que pour l'esprit. L'eau apaise les tensions, ne trouvez-vous pas ?

Et comme il sentait la résistance de l'homme faillir, il continua :

- Et c'est un médecin qui vous parle !

- Je...je me disais que votre visage me rappelait quelqu'un de connu...

- Je suis le docteur Muraki. Kazutaka Muraki, répliqua l'intéressé, plongeant son regard hypnotique dans celui de l'homme. Allait-il être surpris, réjoui, angoissé ? Sa réaction déterminerait la suite des évènements...

[pardon pour le retard]

Son ton laissait sous-entendre qu'il avait bien comprit a quoi je faisais allusion. Bien, heureusement, mais je ne devais pas me sortir de l'esprit qu'il pourrait très bien se retourner contre moi. Quand Kazutaka lui avait demandé les raison d'un bain si tardive, l'inconnue avait dit que sa faisait du bien après une séance de kendo. « Hum...du kendo, hein ...il doit être bon avec un katana., dommage j'ai pas le mien T_T ».Un soupire de déception s'échappa de mes lèvres Tout en faisant la discutions au jeune homme, Muraki glissa doucement derrière lui et me fixa avec une drôle de lueur dans les yeux. Qu'allait-il faire passer a l'action maintenant..un peu tôt non??...il se mit a lui conter les bienfait de la natation rien que pour l'amadouai, et ça semblait marcher, pauvre petit tout naïf.

*_t'es sur que c'est le seul naïf?? -_-
_je vois pas de quoi tu parle...^^''.
_Ouai c'est ça....*



Docteur mon œil oui, il avait plus l'air d'un scientifique que d'un docteur, moi qui a vécus un siècle dans un labo comme cobaye, mais ne nous attardons pas sur ça...le passé est le passé....Oh le jeune homme est un infirmier...aucune importance pour moi. Alors que le calme vint de nouveau s'installer...un sonnerie résonna dans tout le bassin....je nageais vers le bord et sortie calmement, pour me diriger vers mon sac a dos...puis ouvrant l'une des poches je sortie mon portable, je savais qu'une seule personne pouvais m'appeler et je sentais que ce n'était rien de bon., comme le témoigne mon QUOI...qui suivit le traditionnelle allo oui??...



*_il avait dit petit.
_.¬¬ .*

Je rangeais mon portable, pour ensuite calmement je replonge de nouveau dans
l'eau, et me mis a nager vers Kazutaka. Et le jeune homme, pendant se temps, le pauvre petit choqué par mon acte et en profitait pour murmurer quelque chose au docteur.



Arriver près d'eux je me redressait et les regardais intriguer par le regard qu'ils s'échangeaient.

Le jeune homme se trouvait être un infirmier en cours d'études. Muraki pressentit maintenant que son air lui rappelait vaguement quelque chose - sans doute l'avait-il croisé dans un couloir. Le jeune homme souriait d'un air apparemment confiant, mais son regard béat trahissait son véritable état d'esprit. Contre toute attente, il s'adressait au directeur du Portail de la Rupture ! Kazutaka savait bien qu'il était une sorte de mythe pour le personnel soignant - il avait peu affaire à eux -, une sorte de dieu vivant et omniscient. Ce qu'était Muraki, quelque part... Il se souvenait de beaucoup, beaucoup de choses...
Il échangea quelques banalités sur le travail avec le jeune homme, toujours aussi affable, quand le portable de Silmeria troubla le calme de la piscine. Sûrement moins, cependant, que le cri sonore de la jeune femme. L'infirmier se raidit, surpris, et ne perdit pas une miette de la conversation. Sans lire dans son esprit, le médecin suivait facilement le cours de ses pensées, et cela le fit sourire d'avantage. Fasciner sa victime était une stratégie des meilleures, et entre l'admiration pour son inatteignable directeur et l'envie qu'éveillant la bouillante Silmeria, le jeune homme était piégé.
Muraki poussa un imperceptible soupir lorsque quelques carreaux de faïence, descellés par le coup de poing rageur d'Hamako, se brisèrent au sol. Elle semblait parfois vraiment novice dans son comportement, et il se demanda brièvement si c'était vraiment une bonne idée de la faire participer à cet acte si excitant qu'était le meurtre. Mais il se fia à sa première impression et resta stoïque.
Le jeune homme recula, effrayé.

- Elle est bizarre et forte..elle ne dois pas être humaine. Elle fait un peu peur, souffla-t-il à l'adresse de Muraki.

*Bravo Silmeria, notre proie était presque entre nos mains... Heureusement que je vais pouvoir rattraper ce dérapage...* songea le médecin, partagé entre l'amusement et l'exaspération.

Il passa un bras autour de l'épaule de l'infirmier, sa main posée sur sa nuque. Abasourdi par ce contact, le jeune homme frissonna. Kazutaka murmura, assez fort pour que Silmeria puisse entendre :

- Vous avez probablement vu des personnes un peu curieuses à l'hôpital. Ces personnes venaient bien de l'extérieur, vivaient bien comme vous et moi avant d'être malades ou blessées. Pour autant, elles ne vous effraient pas ?

- Je... Non, bien sûr que non, Monsieur...

- Alors vous n'avez aucune raison de craidre Melle Hamako en ce cas ! conclut-il avec ce sourire enjôleur dont l'effet est quasi-certain.

L'infirmier, en effet, se décontracta. Et le médecin vit bien, derrière sa crainte et son ahurissement, qu'il lorgnait avec envie les rondeurs de la jeune femme, qui s'asseyait sur le bassin. Touche ultime de reconquête de sa confiance... Il se pencha tout près de lui. L'infirmier frissonna de plus belle. Même sans costume, le directeur restait imposant et charismatique. Il lui dit, sur l'air de la confidence, le regard luisant de malice :

- Si je puis me permettre un conseil... Un jeune homme tel que vous ne devrait pas hésiter, face à une femme qui lui plaît !

L'infirmier se sentit rougir. Cette fois, il découvrait le séducteur impénitent dont les exploits légendaires occupaient les longues soirées de gardes. Le Dom Juan dont parlaient les infirmières et qui n'avait qu'à ouvrir les bras pour récolter maîtresses et amants. D'ailleurs, il pensait bien que la jeune femme était sa compagne. Mais le sourire paternel que le médecin arborait acheva de lui donner du coeur.

- Quoi ? demanda innocemment Silmeria.

L'infirmier s'avança. Muraki, dans son dos, adressa à l'ange une mimique suggestive : "une touche de séduction et il est tout à toi !" semblait-il dire.

- Ce jeune homme était simplement impressionné que vous puissiez être contactée avec tant de familiarité par votre entraîneur, lança-t-il.

L'infirmier et Silmeria étaient maintenant face à face. Le jeune homme sentait tout le poids des prunelles d'argent et n'osait perdre la face. Il frôlait presque la main de la jeune femme.

- Je...je serais curieux de voir comment vous nagez, murmura-t-il en souriant avec une pointe de maladresse. Vous...avez le corps...l'allure d'une nageuse professionnelle !

Dans son dos, Kazutaka le raillait en silence.

[désolé du retard...]

_Ce jeune homme était simplement impressionné que vous puissiez être contactée avec tant de familiarité par votre entraîneur.

Familiarité,hein...pff. Pas étonnant je vis avec lui, mais je me serais bien passer de son coup de fil, car avec ses sautes d'humeurs ils vont me trouver bizarre. En faite non, je le suis, et puis ou est le mal a être bizarre. Je suis comme je suis et je ne changerais pour personne, car on m'aimera comme ça ou pas du tout. Un doux sourire apparut, rendent les trais de mon visage serein, mais je n'aimais pas du tout le regard de Kazutaka, il semblait me dire de jouer avec lui...de jouer avec ses sentiments...Je me mordis la lèvres inférieure. Je n'aime pas ça. Je n'aime pas jouer avec les sentiments des autres.



Je me demande pourquoi j'ai l'impression d'avoir un poids au cœur, peut que c'est a cause de lui, je joue avec ses sentiments, et c'est contre mes principes, et puis je voyais bien que Muraki derrière le jeune homme n'arrêtait pas de se moquer de lui, se qui me mettais mal a l'aise. Les humains sont-ils les jouets des immortels?peut être. Je me mis de nouveau sur mon dos, flottant sur l'eau, perdue dans mes pensées, cette question revenant souvent me hantée, mai se que je ne savais pas c'est pourquoi...pourquoi est ce que cela me tracasse??....peut être que c'est a cause du fait que je suis une arme....quelqu'un qui n'excite que pour tuer et détruire...je suis vraiment un monstre..??.Je me mordis de nouveau la lèvres, jusqu'est ce qu'un filé de sang coule...

*_Tu te torture pour rien.
_Tu sais bien que j'aime la torture..disais-je ironique*


Le jeune homme nous fixa un peu embrouillais, il ne savait pas se que nous étions. Je souris d'un air ironique. Je connaissais la réponse....elle m'est apparu d'en sait ou comme une évidence...Mais peut être qu'au fond c'est bien de ne pas être pardonné et de vivre parmi les humains, de connaître cette race que nous jugeons inférieure.

[gomen c'est un peu court ^^'']

[je vais faire avec...mais ça risque d'être court aussi ^^]

Contre toute attente, Silmeria ne sembla pas heureuse de la proposition implicite que lui offrait Muraki. Il s'en sentit vexé. L'ange noire était peut-être cruelle, mais pas manipulatrice. Tuer était peut-être son truc, mais toute l'attirance dont il fallait user avant - plaisir suprême du médecin - la dégoûtait. Mais alors, comment espérait-elle attraper ses proies ? Se serait-il trompé sur son compte ? Tout resta affable sur son visage, jusqu'à son regard, mais intérieurement, il était furieux. Et déçu. Il avait espéré trouver enfin une immortelle qui puisse comprendre certaines de ses inclinations, mais apparemment, il s'était trompé.
Pendant un long moment, l'humain et Silmeria restèrent silencieux, l'un, troublé, l'autre apparemment plongée dans des réflexions sur elle-même. Kazutaka avait obtenu l'effet inverse. Un risque face à un schizophrène. Ou simplement une erreur de sa part. Il ferma brièvement les yeux et étouffa la rage en lui, car la colère poussait aux pires imprudences. L'inconnue n'était pas à la hauteur de ses espérance, voilà tout. Qu'elle fasse ce qu'elle veuille avec ce jeune homme, soit il s'en occupera seul tout à l'heure...soir, bah, il ne saura jamais à quoi il aura échappé.

- Muraki savez-vous pourquoi dieu pardonne leur fautes aux humains et pas aux anges??

D'une autre manière, le jeu reprenait. L'infirmier regardait tour à tour Silmeria et Kazutaka, surpris et ne comprenant pas l'arrivée d'une telle question comme un cheveu sur la soupe. Muraki esquissa un sourire tordu. Qu'il s'amuse ou pas, cette soirée aura eu le mérite de le sortir de sa monotonie, meurtre ou non. Avant de se décider, il fallait encore évaluer Silmeria. Il répondit avec cynisme mais, curieusement, franchise.

- C'est simple. Dieu ne vit pas parmi les humains, leurs fautes ne le concernent pas. En revanche, il ne veut pas reprendre dans ses rangs des anges qui ont pu fauter, car ils garderont en eux l'envie de recommencer, comme une cicatrice. Leur esprit instable n'est pas propice à ses desseins...

Seul avec Silmeria, il aurait continué, mais face à un humain authentique, il ne le pouvait pas. Ce dernier le regardait avec ahurissement, d'ailleurs.

- Vous ne croyez donc pas en Dieu ? murmura-t-il.

- Je crois, que s'il existe un Dieu, il n'est pas l'être de bonté qu'on imagine. Le Bien est partout, et le Mal avec lui...

Il laissa planer un silence. L'infirmier, lui, ne sait plus trop où il en est. Pourquoi ce brusque changement dans l'attitude de Silmeria ? Aurait-il dit quelque chose de mal ? Et il ne sait pourquoi, les paroles de Muraki le font frémir. Et pourtant, l'homme aux cheveux d'argent, toujours accoudé au bord du bassin et l'observant avec ironie, soulève en lui des tas de questions... C'est au tour du médecin de se laisser aller sur le dos, un sourire amusé aux lèvres, sincère cette fois.

- Mais à quoi bon parler de manière aussi sérieuse ? Ne sommes-nous pas là pour nous détendre ?

Il nagea, jusqu'à arriver à hauteur entre l'homme et l'ange. L'atmosphère, si propice, était désormais bouleversée. Il poussa jusqu'à rejoindre Silmeria. La jeune femme était encore troublée. Il posa une main sur son épaule.

- Ne vouliez-vous pas faire une démonstration à ce jeune homme ? Il n'attend que cela. Je suis aussi curieux de voir de quoi vous êtes capable dans l'eau...

Il lui sourit avec une pointe de douceur - réelle ? feinte ?...

Je ne savais pas se qui m'arriver. «Mais pourquoi je parle de truc comme ça moi?..Pff..n'importe quoi ».Quand le jeune homme demanda a Kazutaka s'il croyait en dieu, ce dernier lui répondit que la bonté était partout et que le mal avec lui. Le silence revint planer pendant quelques minutes, ou chacun s'interroger sur lui même. Mais je me redressa quand Muraki posa sa main sur mon épaule avec un doux sourire et me proposa de nouveau de nager. Je le regardais d'un air absent. Souriait-il sincèrement? Peut être qui sait. Mais il devait être déçus, car je suis sur qu'il s'attendait a autre chose de ma part



Puis je me positionna pour le départ, fixant l'autre coté du bassin Je pris une grande inspiration et me vider la tête de tout, pour ne penser qu'un une seule chose «nager». « un..deux..trois..maintenant ».plongeant dans l'eau, j'entamais un 400 m crawl. Nageant avec élégance, envahie de nouveau par cette impression de bien être que je ressentais dès que je nageais ou dès que j'étais dans l'eau,et qui était loin de disparaitre. Tout cela ne dura que 5 minutes, se qui était loin de ma meilleur performance. Durant toute la période ma concentration fut troublé. Je n'arrivais pas a me concentrais sur ma course, malgré mes efforts...car cette question me revenais toujours en tête... «suis-je un monstre?? pour jouer avec les sentiments des gens....les humains sont-ils les jouets de immortels??»....aucune réponse comme toujours...«pourquoi est ce que je pensais a ça maintenant, hein....pourquoi??».en plus a cause de mon manque de concentration comme mon entraineur l'appelle si bien, j'ai bien faillis me planter dans un mur si Kiaki n'était pas là pour me sortir de mes réflexions. Ainsi j'avais entamé un virage des plus catastrophique, et qui aurait bien pu provoquer un crise cardiaque chez mon entraineur s'il l'avait vu.

*_Concentre toi!! idiote.
_pardon....*

Après cette course, je me redressas dans l'eau, enlevant le bonnet pour de nouveau libérés mes cheveux et reprit doucement mon souffle,légèrement fatiguer.



Dehors, il commençait a pleuvoir, avec quelques éclairs qui déchirait le ciel. «Même la nuit est triste» ne pus-je m'empêcher de penser. Mais au fond de moi, j'aimais ça..j'aimais la pluie..le bruit que fond les goute en s'écrasant sur terre...pour moi c'était une mélodie mélancolique qui avait le pouvoir de me sortir de mes réflexions macabre , et que j'écoutais avec attention affichant un petit sourire sur mon visage.

[pardon pour le retard]

[désolé, j'ai beaucoup de travail en ce moment...et pas beaucoup d'idées ! :noooooo: ]

Finalement, Kazutaka parvint à convaincre Silmeria, qui commença à nager. Ses mouvements étaient souples, amples et puissants, la projetant avec grâce dans l'eau. Pourtant, le médecin était sûr qu'elle ne se donnait pas à fond, et lorsqu'elle manqua son premier virage, il crut comprendre pourquoi. Elle devait être encore perdue dans ses pensées. Mais que pensait-elle donc ? Elle semblait si troublée... Avait-il vu sa "mauvaise" personnalité en premier, celle qui voulait faire souffrir le jeune homme, et alors la véritable Silmeria se réveillait maintenant ? Possible. Difficile à deviner, même s'il pressentait toucher au but. Il sut à peu près quel pouvait être le fil de ses réflexions.
Mais pourquoi fallait-il qu'elle ait des cas de conscience maintenant ? Muraki glissa un regard vers le jeune infirmier qui dévorait l'ange des yeux. Il aurait volontiers fait de lui sa proie, car il lui semblait insipide, insignifiant, un parmi les innombrables humains sans couleurs et sans caractère qui parsemaient le monde et étouffaient sa réalité. Il n'avait pas de haine particulière envers lui, ni envers une race en général, il ne voyait pas les humains comme les jouets des immortels, mais comme SES jouets. Les humains, et les autres. Sa vie n'était centrée que sur deux choses principales : détruire Dieu et ses anges, et profiter de sa vie éternelle pour jouir de tous les plaisirs sans retenue. Le meurtre faisant partie de ces plaisirs. Choisir sa victime était quelque chose qui obéissait à l'instinct. Il n'avait pas de cible favorite ou préétablie. Il était d'un narcissisme sans nom et cela lui importait peu. Au moins, il souffrait peut-être moins que la jeune Silmeria. Probablement qu'avec l'âge, elle deviendrait cynique comme lui, mais pour le moment...
Lorsque l'ange Noire termina sa course, le jeune infirmier l'encensa, ravi. Muraki eut une brève moue de mépris qu'il ne vit pas. Ce jeune homme le dégoûtait par certains aspects. Silmeria joua la modeste, puis enleva son bonnet. Le médecin soupira intérieurement. La soirée redevenait ennuyeuse. S'il ne pouvait pas s'occuper de ce jeune homme, il devenait aussitôt insignifiant, et seule Silmeria méritait son attention.
Malgré les vitres épaisses de la piscine, un coup de tonnerre roula bruyamment, d'autant plus fort pour les oreilles fines des deux anges. La pluie, qui avait commencé avec douceur, devint plus violente. L'orage était loin, mais l'averse promettait d'être longue. Muraki appréciait la pluie de temps à autre. Sa froideur, sa musique. Mais il préférait de loin les nuits sombres, sans lune, où seules les étoiles éclairent et perdent les humains.

- Le temps est vraiment mauvais... Pas très agréable pour rentrer...

Ce disant, le jeune homme jeta un bref regard à la pendule accrochée à l'autre bout du bassin, et son regard à la fois surpris et attristé montrait qu'il était temps de partir. En effet, il était minuit passée.

- Pourquoi ne pas aller boire un verre ? Après un bon bain, cela pourrait être agréable...

La question était ouverte, aimable, mais le regard d'argent liquide soutint plus longtemps celui de Silmeria, écartant implicitement l'infirmier. Le médecin voulait continuer à faire connaissance de la jeune femme. Mais peut-être que la présence ingénue de l'étudiant stagiaire pourrait l'y aider. Si l'ange refuse de rentrer dans son jeu, rien ne l'empêche, lui, de continuer un peu...