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 La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher]

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MessageSujet: La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher]   La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime17.12.09 12:42

(Début de l'histoire: ICI)

Après que Ritsuko l'eut invité à la suivre, il l'interrogea sur la distance qui séparait son lieu de travail à son domicile, question à laquelle elle répondit en frissonnant littéralement de froid...

"Pas vraiment, environs vingt minutes à pieds... Je suis désolée, là où j'habite, ce n'est pas un quartier très accueillant."

A peine eut-elle finit sa phrase qu'un long menteau fut posé sur ses épaules, surprise, elle ne pu prononcer qu'un petit "Oh" d'étonnement avant que Nikita ne mentionne la raison de la présence de sa veste sur les épaule de la jeune serveuse.

Citation :
« Mon manteau devrait vous tenir chaud jusqu'à chez vous, je pense. Au moins sert-il à quelque chose, je n'en ai pas l'utilité quant à moi. »

"Oh et bien merci beaucoup." répondit-elle avec un sourire charmant de gratitude.

Elle se demandait tout de même un peu comment il ne pouvait pas avoir froid avec des températures avoisinant certainement le zéro à moins de ne pas être totalement humain, ce qui expliquerait probablement les choses, encore que... La question fut rapidement oubliée par la chaleur dispensée par la veste, comme si à tenir ainsi sur son bras, elle avait garder tout la chaleur corporelle de Monsieur Füscher, ce qui était très agréable, il fallait bien l'admettre. Elle ressera un peu les pans de la veste, non seulement pour ne pas qu'elle tombe mais aussi pour profiter un peu plus de la chaleur. C'était d'ailleurs si agréable qu'elle ne pouvait s'empêcher de sourire de contentement comme une petite fille ayant reçu le cadeau qu'elle avait désiré.

Elle se tourna ensuite vers son accompagnant, souhaitant faire connaissance, au moins, ce serait plus agréable encore de faire la route en discutant...

"Est-ce que je peux vous demander ce que vous faites dans la vie ? En ce qui me concerne, vous le savez déjà, ce n'est pas juste que vous soyez le seul à savoir quelques points de ma vie sans obtenir un retour de votre part, vous ne trouvez pas ?" demanda-t-elle.

Tentative bien maladroite de lancer la conversation, certe mais elle avait au moins le mérite d'essayer de surpasser sa timidité qui bien entendu était revenue au galop une fois qu'ils s'éloignèrent du Clover. De plus elle se disait que si elle voulait en apprendre plus sur Monsieur Füscher, elle devrait obligatoirement passer par des questions et la conversation parce qu'elle n'arrivait pas à le cerner. Cet homme était un vrai mystère, ce qui avait tendance à aiguillonner sa curiosité. Il s'était montré serviable, attentionné et charmant sans raisons apparentes autres que le simple désir de rendre service. Des hommes comme lui, elle n'en avait jamais croisé ce qui donc la laissait sujet à tout un tas d'interrogation au sujet de son bienfaiteur. Bien évidemment, elle était très loin, voire à des années lumières de se douter des raisons qui avaient poussé Nikita à agir ainsi vis-à-vis d'elle et le pire, c'était également que sans le savoir, elle jouait son jeu. Bref elle était cuite sans même avoir eut une chance d'apercevoir le piège dans lequel elle était tombée en toute innocence.

[Vraiment pas douée pour les débuts TT.TT]
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MessageSujet: Re: La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher]   La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime20.12.09 23:09

[Nan moi ça me va ]


Les deux protagonistes avaient donc quittés la pièce accueillante du Clover dans laquelle ils résidaient encore quelques instants auparavant, Nikita s’étant proposé – ou plutôt avait accepté la proposition – de raccompagner chez elle la jeune Ritsuko pour qu’elle n’ait pas à traverser seule les ruelles sombres et parfois mal famées de la ville. C’est que durant la nuit, la sécurité était un mot à la définition bien éphémère par ici, comme l’avait d’ailleurs souligné l’un des videurs de la discothèque, lequel semblait au passage porter une attention un peu trop poussée à sa ‘‘victime’’. Ce que Nikita n’avait par la suite pas manqué de lui faire remarquer par des gestes explicites et un regard particulièrement communicatif, tandis que la jeune femme ne s’apercevait de rien. Remarquant le froid qui s’était emparé d’elle à peine sortie sur le pas de la porte, il avait déposé son chaud manteau sur ses épaules en lui expliquant d’une voix tout à fait charmante que lui n’en ayant besoin actuellement, autant qu’il lui serve à elle, puisqu’elle avait l’air de fortement craindre les basses températures. Elle l’avait ensuite remercié en lui décochant un grand sourire qui conforta davantage encore l’avocat dans son idée qu’elle fonçait droit dans ses filets, et qu’il n’avait qu’à continuer dans cette direction là pour n’avoir plus qu’à récolter les fruits de son labeur.

Nikita ne reprit pas tout de suite la parole après ça, et Ritsuko faisant de même, un petit instant de silence s’installa. Nulle tension ou gêne quelconque ne régnant entre eux deux, le blanc n’était pas désagréable tandis qu’ils marchaient simplement côte à côte l’un de l’autre, exhalant des petits nuages de vapeur à chaque respiration. C’est vrai que la température avait sacrément chuté par rapport à celle qu’il y avait cet après-midi, et le fait qu’il ne semble pas éprouver le besoin de porter autre chose qu’un épais pull et une petite écharpe devait peut-être intriguer sa partenaire. Elle n’en dit cependant rien, haussant la voix à nouveau quelques minutes plus tard pour traiter d’un tout autre sujet.

« Est-ce que je peux vous demander ce que vous faites dans la vie ? En ce qui me concerne, vous le savez déjà, ce n'est pas juste que vous soyez le seul à savoir quelques points de ma vie sans obtenir un retour de votre part, vous ne trouvez pas ? »

Le lycan laissa un sourire amusé étirer les commissures de ses lèvres, tandis qu’il acquiesçait d’un évasif hochement de tête à ses paroles. Elle avait raison bien entendu, et puis ce n’était pas comme s’il exerçait dans les rangs d’une fonction honteuse, bien au contraire même ! Il hésitait cependant à lui avouer son métier de but en blanc en précisant même sa spécialisation, simplement pour pouvoir étudier la réaction qu’elle aurait, ou bien se contenter du minimum en lui donnant simplement les grandes lignes de sa profession.

« Ma foi je ne peux qu’être en accord avec vous… Je suis avocat. » Répondit-il après un temps, très laconique. Il avait finalement opté pour la seconde solution, bien qu’il avait décidé ne pas hésiter lui fournir plus de détails si jamais elle se montrait curieuse à ce sujet. Il pourrait être amusant de voir l’air qu’elle prendrait en apprenant que son cher vis-à-vis se faisait fort d’obtenir la libération de tous les criminels passant devant un tribunal, ne pensez-vous pas ? Bien que ça salirait sans doute quelque peu l’image qu’elle pourrait avoir de lui… Mais bon, il fallait bien dresser quelques obstacles de temps à autres quand le jeu était facile, sinon où était donc l’intérêt dans tout ça ? Je vous le demande…

Les ruelles allaient en s’étrécissant tandis que Nikita suivait la jeune fille, future hôte, qui la conduisait jusqu’à son logis. Vraiment, le quartier était loin d’être accueillant ! Ils croisaient de plus en plus fréquemment des personnages à la mine peu engageante, certains allant même jusqu’à poser des regards un peu trop appuyés sur la jeune fille tout en les accompagnants de certains commentaires peu reluisant. Lui comprenait mieux pourquoi elle souhait se faire raccompagner chez elle si la nuit était tombé, au vu du type de pointure qui errait par ici passé une certaine heure du soir… Il ne pouvait cependant s’empêcher de se demander ce qui l’avait incité à choisir ce lieu, elle qui semblait aussi facilement effarouchée pour un rien… Il l’aurait bien plus volontiers imaginé habiter dans des quartiers un peu plus… reluisants ? Certes, la paie de serveur ne devait pas être excessivement importante, mais tout de même ! M’enfin, elle devait avoir ses raisons de toute façon.

« En effet, ce n’est guère très engageant par ici… Je me demande bien ce qu’une demoiselle comme vous peut trouver à ces quartiers pour vouloir y habiter… »

La question, formulée sous simple forme d’observation évasive, resta en suspens quelques instants. Combien de temps cela faisait-il qu’ils avaient quitté le Clover ? Nikita n’avait pas vraiment la notion du temps, et n’avait pas pensé à regarder l’heure en partant. 20 minutes, avait-elle dit, non ? Elles pouvaient être longues, comme passer très vite. Bien que l’avocat opterait plutôt pour la seconde proposition, trouvant la compagnie de la jeune femme des plus agréables. Soit. Ils seraient bientôt arrivés, donc. Il allait donc retenir la question qu’il avait sur le bord des lèvres, ne désirant pas passer pour un impatient.

« Et ça fait longtemps que vous travaillez ici ? J’ai beau être souvent passé au Clover, je ne me rappelle pas vous y avoir déjà croisé, à moins que ma mémoire me fasse défaut. Mais je ne pense pas que j’aurais oublié un visage aussi charmant que le votre… »
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MessageSujet: Re: La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher]   La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime26.12.09 15:39

Nikita semblait marquer une petite hésitation à répondre à sa question concernant son emploi, ce qui amena Ritsuko à se demander si sa profession était si horrible que cela mais finalement, il répondit...

Citation :
« Ma foi je ne peux qu’être en accord avec vous… Je suis avocat. »

Surprise, elle le dévisagea un moment. Avec l'hésitation qu'il avait marqué avant de répondre, elle s'était attendue à une profession autrement plus inavouable que celle-là mais elle se reprit rapidement et répliqua avec solicitude...

"Et bien dites-donc... Ce ne doit pas être de tout repos. Je suppose que ce ne dois pas être facile de devoir parfois défendre des gens qui ne sont pas forcément innocents. Personnellement, je ne m'en sentirais pas capable. Ce n'est pas une profession souvent gratifiante n'est-ce pas ? Mais je suppose que vous n'avez pas choisit cette profession pour la reconnaissance de vos clients... C'est ce que je trouve de plus admirable dans ce genre de profession." dit-elle impressionnée.

Naïve certe mais pas sur tous les sujets, elle n'était pas dupe quand au sujet de certaines professions. Qui ne savait pas en effet que les avocats ne défendaient pas uniquement que la veuve, l'orphelin et l'innocent ? Comme elle l'avait mentionné, elle se savait incapable d'impartialité alors prendre la défense d'une personne qu'on savait coupable, cela était exclus. Pour elle, la profession d'avocat comme d'autres, signifiait qu'il fallait avoir une force de caractère qu'elle n'avait pas, d'où l'admiration qu'elle vouait aux professionnels des métiers les plus difficiles, du moins selon ses critères.

Ils arrivèrent sur la partie du chemin que la jeune fille détestait le plus, celui où plusieurs hommes la regardaient soit avec convoitise, soit avec haine ou encore avec concupicence. Elle resserra les pans du manteau encore plus si cela était possible, baissant la tête et tentant de ne pas entendre les commentaires lancé par certains jusqu'à ce que Nikita commente...

Citation :
« En effet, ce n’est guère très engageant par ici… Je me demande bien ce qu’une demoiselle comme vous peut trouver à ces quartiers pour vouloir y habiter… »

Elle lui adressa un sourire d'excuse et de malaise, sans toutefois répondre... Elle avait simplement choisit l'endroit pour sa proximité par rapport à son lieu de travail mais aussi pour le montant du loyer vraiment très abordable pour ses maigres revenus. Bien entendu, il était hors de question d'aborder le sujet concernant la raison de l'accueil glacial que lui réservait certains habitants du quartier. La visite imprévue de son père l'avait franchement mise en colère mais c'était le malaise qu'elle ressentait chaque fois qu'elle rentrait chez elle après le travail. Elle avait essayé de réparer le mal causé par son père mais c'était peine perdue. Les gens lui en voulaient autant qu'à son raciste de père et ne se génaient généralement pas pour le lui montrer. Du moins quand il ne s'agissait pas d'hommes désireux de son corps et de ses cris. C'était un sujet qu'elle n'aimait pas aborder vu qu'elle ne partageait pas les opinions de son père et qu'elle souffrait toujours des dégats que ce derniers pouvait causer autour d'elle.
Toutefois, son accompagnateur semblait se moquer totalement de son mutisme, à moins qu'il ne cache ses impressions bien entendu. Il reprit d'ailleurs, changeant de sujet...

Citation :
« Et ça fait longtemps que vous travaillez ici ? J’ai beau être souvent passé au Clover, je ne me rappelle pas vous y avoir déjà croisé, à moins que ma mémoire me fasse défaut. Mais je ne pense pas que j’aurais oublié un visage aussi charmant que le votre… »

Au moins à cela elle pouvait y répondre sans trop de mal...

"J'ai été engagée il n'y a qu'une petite semaine, j'ai déjà travaillé dans différents cafés mais jamais encore dans un discothèque, c'est tellement différent. Dire que c'est seulement le début du week-end..." répondit-elle.

Tout un tas de chose se passa en même temps qu'elle parlait, elle rougit au compliment de Nikita, sortit les clés de son sac quand ils arrièvèrent deans un immeuble en partie délabré et répondit sur un ton égale en terminant sa phrase sur une note un rien découragée. Il en fallait beaucoup pour sérieusement lui faire baisser les bras et elle n'était pas réellement découragée de se rendre au travail le lendemain, c'était plutôt en réactions des difficultés rencontrées la nuit même ayant pour conséquence l'intervention de l'avocat.
Elle ouvrit la porte de l'immeuble, la tenant pour laisser passer l'homme qui l'accompagnait pour le laisser passer. Elle le suit de suite, appelant l'ascenceur qui ô miracle fonctionnait encore dans un tel bâtiment. En règle générale, elle aurait emprunté les escaliers mais elle ne voulait pas obliger son bienfaiteur à gravir trois étages à pieds. Une fois arrivé au troisième étage, elle s'arrêta devans l'une des portes et tourna sa clé dans la serrure, entrant cette fois la première. Il faisait noir dans l'appartement et elle voulait simpement allumer les lampes pour permettre à son invité de voir où il mettait les pieds. Elle se tourna vers lui ensuite, à nouveau souriante...

"Bienvenue chez moi Monsieur Füscher. Mettez vous à votre aise, je vais préparer le café... Heu... A moins que vous ne vouliez du thé ?"

Elle parlait tout en retirant le manteau de son hôte pour le mettre sur un cintre dans le petit vestibul près de l'entrée. Elle avait retirer ses chaussures, avait rapidement (impossible de se perdre dans un appartement de cette taille) guider son hôte jusqu'à la table base entourée de gros coussins bien confortables et se dirigeait déjà vers la cuisine avant de s'arrêter à l'entrée de celle-ci pour se renseigner sur la boisson que choisirait finalement l'avocat...

[désolée pour l'attente, j'ai eu quelques problème d'inspiration et de pc]
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MessageSujet: Re: La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher]   La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime31.12.09 4:19

« Et bien dites-donc... Ce ne doit pas être de tout repos. Je suppose que ce ne dois pas être facile de devoir parfois défendre des gens qui ne sont pas forcément innocents. Personnellement, je ne m'en sentirais pas capable. Ce n'est pas une profession souvent gratifiante n'est-ce pas ? Mais je suppose que vous n'avez pas choisit cette profession pour la reconnaissance de vos clients... C'est ce que je trouve de plus admirable dans ce genre de profession. »

Nikita ne répondit pas, se contentant d’un simple acquiescement à la question qu’elle venait de lui poser sans rien ajouter d’autre. Il assumait parfaitement ses penchants quant au type de clients qu’il se réservait, mais avait finalement décidé de taire le sujet, jugeant que cela n’avait pas son importance… Bien sûr qu’il n’avait pas choisi d’exercer cette profession pour faire le bien autour de lui, mais ne dit-on pas que le bonheur des uns fait le malheur des autres ? Et bien son bonheur, lui, il le trouvait dans l’exercice de ses fonctions, lorsqu’il trimait dur pour faire quelque chose dont il se targuait être le seul à le réussir si bien. Car après tout, la défense des criminels n’est pas une chose facile… Obtenir leur libération ou tout du moins la peine minimale, cela l’était encore moins. Mais c’était bien cette difficulté là qui n’en rendait son métier que plus passionnant à ses yeux. Que serait donc le plaisir s’il pouvait s’obtenir comme ça, rien qu’en claquant des doigts, et sans même devoir trimer un peu ?

L’avocat enchaîna quelques instants plus tard sur un tout autre sujet, commentant l’allure peu amène des quartiers qu’ils traversaient actuellement. Ce fut cette fois à Ritsuko de ne pas répondre, mis à part le sourire un peu crispé auquel il eu droit après s’être tut, et le silence perdura jusqu’à ce que Nikita ne la relance de nouveau en l’interrogeant sur sa vie professionnelle, glanant par là quelques informations, tout en esquissant un sourire amusé au vu de la gêne visible qui avait amené cette rougeur sur les joues de son interlocutrice, gêne dont il était le responsable de part son petit compliment lancé tout à fait innocemment. Les deux protagonistes s’arrêtèrent alors devant un immeuble et la jeune femme sortit ses clés ; ils devaient donc être arrivés à bon port, enfin ! Il ne leur fallut que quelques instants de plus pour y pénétrer, emprunter l’ascenseur et se retrouver trois étages plus hauts dans une semi-obscurité silencieuse tandis qu’elle ouvrait la porte de son appartement et faisait un peu de lumière. Il la suivit à l’intérieur et se déchaussa à son image, ne voulant pas commettre quelque impair dès son arrivée, puis se redressa pour observer les lieux. Elle se retourna alors vers lui en lui souhaitant la bienvenue dans son logis, annonçant ensuite qu’elle allait préparer le café puis le guidant à travers les pièces jusqu’à une petite table basse entourée de coussins où il prit place, avant de lever vers son hôte un visage ouvert et souriant.

« Un café me conviendra parfaitement, merci. Il serait dommage que je m’endorme ici à peine arrivé, n’est-ce pas ? C’est que je ne voudrais pas me transformer en un encombrant colocataire, même si ce n’est que pour une nuit… Alors autant prendre une boisson revitalisante pour éviter ceci, non ? »

Il la dévisagea en souriant, toujours cette expression vaguement amusée et taquine sur son visage. Elle disparut alors dans une petite pièce qui devait visiblement être la cuisine et Nikita, se retrouvant seul, en profita pour regarder plus en détail ce qui l’entourait, notant avec attention tout ce qui pourrait être capable de lui servir par la suite. C’était petit ici, tout petit ! L’appartement d’une jeune femme qui vivait seule, même si de cela il s’en doutait déjà fortement. En avoir une confirmation était de toute façon une assurance confortable du fait qu’un éventuel copain ne débarquerait pas à l’improviste, ce qui n’aurait par ailleurs absolument pas arrangé ses affaires, comme vous pouvez vous en douter !

Déjà las de se retrouver seul dans ce petit espace exiguë qu’était le salon, le lycan se leva et s’approcha des étagères qui garnissaient le mur. Les diverses photos, sans réel intérêt à ses yeux – sinon de remarquer le fait qu’elle semblait bien plus liée à sa mère qu’à son père –, n’occupèrent pas longtemps son attention, de même que les CD, qu’il parcourut assez rapidement. Un peu plus poussé sur la littérature, il s’attarda en revanche davantage sur sa petit bibliothèque personnelle, caressant d’un doigt distrait la tranche des libres qui ornaient les étagères avant de marquer un arrêt sur un petit carnet qui semblait un peu plus personnel. Aha, voilà qui devenait soudainement un peu plus intéressant ! Sa curiosité piquée à vif, il s’apprêtait à s’en saisir pour le parcourir rapidement histoire de voir de quoi il retournait mais un sixième sens le mit en garde de le faire et il reposa l’objet de son intérêt soudain à sa place sans même l’avoir ouvert, continuant ensuite de vaquer à son occupation d’observation comme si de rien n’était. Bien lui en prit, car ce fut à peine quelques instants plus tard qu’un bruit derrière lui l’avertit du retour de Ritsuko de la cuisine alors qu’il observait les alentours plongés dans l’obscurité de la nuit, posté à la fenêtre et les bras nonchalamment croisés derrière son dos. Il se retourna vers elle, l’apercevant à quelques pas de lui.

« Enfin vous êtes de retour ! Je commençais presque à m’impatienter, plaisanta-t-il en lui décochant un mince sourire, plongeant son regard dans le sien tandis qu’il s’adossait à la fenêtre. C’est que j’ai hâte de goûter à ce fameux café, il faut m’excuser. » Ajouta-t-il ensuite, toujours sur le même ton enjoué alors que l’odeur dudit café commençait à embaumer la pièce, attisant sa soif pourtant légère. Puis, ayant décidé que c’en était assez de rester debout, il revint s’installer sur les coussins, toujours lui faisant face et sans l’avoir quitté du regard une seule fois.

« J’aime bien votre appartement, déclara-t-il alors tout à trac. Il semble à votre image : simple, donc pas surchargé de toutes ces futilités inutiles… Agréable et accueillant. » Termina-t-il d’une voix douce et posée, la regardant d’un air un peu plus sérieux que précédemment.




    [Merci pour la description de ton appart', je m'en suis bien inspiré comme tu peux le voir (même si ma réponse reste quand même un peu légère) x') Moi aussi j'ai quelques problèmes d'inspi en ce moment u_u Et t'inquiète pas si tu met du temps à répondre, je suis tellement en retard sur mes RPs que ça ne me dérange absolument pas ^^]
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MessageSujet: Re: La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher]   La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime14.01.10 9:15

Citation :
« Un café me conviendra parfaitement, merci. Il serait dommage que je m’endorme ici à peine arrivé, n’est-ce pas ? C’est que je ne voudrais pas me transformer en un encombrant colocataire, même si ce n’est que pour une nuit… Alors autant prendre une boisson revitalisante pour éviter ceci, non ? »

Elle se sentit un peu bête sur l'instant mais répondit tout de même au sourir de son invité en souriant elle-même un peu génée toutefois de sa maladresse. Elle fila dans la cuisine pour préparer le café promis mais son percolateur était d'une lenteur décourageante, il faut dire que ce n'était qu'un percolateur d'occasion acheté dans un magasin qui vendait toute sorte de vieilleries. Finalement, cela prenait tant de temps qu'elle arrêta la machine et préféra le préparer manuellement. Elle mit rapidement chauffer de l'eau et recommença la préparation de son café. La tasse remplie, elle y ajouta un petit nuage de crème chantilly et un peu de poudre de cacao sur le dessus de la petite île blanche. Elle se servit rapidement un jus de fruits et alla retrouver son invité, celui-ci semblait impatient d'ailleurs...

Citation :
« Enfin vous êtes de retour ! Je commençais presque à m’impatienter. C’est que j’ai hâte de goûter à ce fameux café, il faut m’excuser. »

Elle lui rendit son sourire...

"Vous êtes tout excusé" lui répondit-elle très simplement.

Ritsuko déposa la tasse sur une petite serviette avant de la présenter sur la petite table, elle en fit de même pour son propre jus de fruits, s'installant sur l'un des gros coussins et attendant que son hôte en face de même. Elle espérait que le café ne serait pas trop fort ou trop doux pour Nikita et c'est presque fébrilement qu'elle attendit son avis sur la question mais ce fut d'autres mots qui franchirent les lèvres de son invité...

Citation :
« J’aime bien votre appartement. Il semble à votre image : simple, donc pas surchargé de toutes ces futilités inutiles… Agréable et accueillant. »

"Heu... Merci" répondit-elle autant désarçonnée par les parole que par le regard de Monsieur Füscher.

Elle ne se ferait décidément jamais aux compliments et elle s'agaçait elle-même en se sentant rougir pour la énième fois mais ce n'était pas le pire. Les yeux de Monsieur Füscher étaient un véritable danger, elle commençait à s'en rendre compte. Ils avaient sur elle un effet quasi hypnotique mais elle n'arrivait pas en en détourner le regard. Elle pouvait y voir un peu plus de sérieux que précédemment mais ne comprenait toujours pas pourquoi ce changement. Jusqu'ici Nikita n'avait fait que badiner, ce qui avait plutôt mis à l'aise Ritsuko, pensant qu'il n'était jamais sérieux mais cela commençait à prendre une tournure qu'elle n'était pas certaine de comprendre. Monsieur Füscher était un véritable mystère et ce changement de comportement n'aidait pas vraiment la jeune fille à déceler quoi que ce soit. Histoire de se donner une contenantce, elle but une gorgée de son jus de fruits et elle essaya d'ajouter quelque chose en sentant l'ambiance s'alourdire...

"Cet appartement est parfait pour quelqu'un comme moi, sauf en cas d'orage. Et puis en ce qui concerne la déco, je ne possède pas grand chose, ce qui explique certainement sa simplicité. Je parie que votre maison ou appartement doit être beaucoup plus grand que mon minuscule chez moi..." dit-elle.

L'ambiance s'alourdissant, elle avait l'impression d'être mal à l'aise, comme si quelque chose allait lui arriver sans qu'elle arrive à déterminé quoi exactement. Son coeur lui sembalit battre plus fort et sa respiration se faisait presque prudente. Elle essaya de se calmer...

*Du calme, ce n'est que Monsieur Füscher, il ne va rien t'arrivé. S'il avait voulut te faire du mal, il l'aurait déjà fait, il a eu des dizaine d'occasions alors du calme.* se dit-elle.

Il était de toute façon trop tard pour s'échapper et encore aurait-il fallut en avoir envie, hors elle était bien trop captivé par les yeux de Nikita pour seulement y songer ou comprendre que le vrai danger était en face d'elle...

[Merci de ta compréhension ^^]
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MessageSujet: Re: La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher]   La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime31.01.10 9:44

L’avocat s’amusa de la voir une fois de plus rougir au compliment qu’il venait tout juste de lui lâcher alors qu’elle venait de revenir dans le petit salon, un plateau chargé de son café et d’un jus de fruits pour elle à la main. Décidément, il ne se lassait pas de voir cette rougeur envahir les joues délicates de la sympathique – et fort mignonne – demoiselle qui avait commis l’erreur inconsciente de l’inviter dans son petit logis. S’étant installé en face d’elle sur les coussins, il observa le silence pendant un temps, sentant que l’ambiance pesait un peu plus que tout à l’heure. Sans doute était-ce dû à l’embarras qu’il avait suscité en elle… Ce fut cependant Ritsuko qui cassa le silence la première, reprenant la conversation là où ils l’avaient laissée ;

« Cet appartement est parfait pour quelqu'un comme moi, sauf en cas d'orage. Et puis en ce qui concerne la déco, je ne possède pas grand chose, ce qui explique certainement sa simplicité. Je parie que votre maison ou appartement doit être beaucoup plus grand que mon minuscule chez moi... »

Un bref sourire vint se dessiner sur son visage, étirant ses minces lèvres. Il se saisit de sa tasse de café d’une main, enroulant ses doigts autour du petit récipient chaud. Il la porta à ses lèvres pour en goûter la saveur, mais le liquide était encore brûlant et il se contenta simplement de souffler dessus pour tenter de le refroidir ne serait-ce qu’un peu, tout en admirant la charmante attention que lui avait porté son hôtesse en prenant le soin de recouvrir le café d’un peu de chantilly et d’un léger saupoudrage de cacao.

« Je vous l'accorde, mon salaire me permet un appartement bien plus vaste que celui-ci... Mais on s'y sent malheureusement d'autant plus seul que le lieu dans lequel on vit est grand. »

Et pour quelqu'un qui détestait être seul, c'était un vrai calvaire, croyez-moi.
Cela dit, pour le temps qu'il occupait son domicile sans bonne compagnie pour occuper son temps libre... Quand cela se produisait, il préférait encore passer le temps à vadrouiller dehors, comme cette soirée là par exemple. Et la plupart du temps, il y gagnait... La preuve ! Enfin, du moins en était-il persuadé... Il n'était sûr de rien quant à l'évolution des choses par la suite, bien qu'il avait une confiance quasi parfaite dans sa manière de tendre ses filets, dans lesquels la jeune Ritsuko semblait s'y être prise, à ses dépends.

« En cas d'orage ? La questionna-t-il quelques instants plus tard, reprenant ses paroles de tout à l'heure. Que voulez-vous dire ? J'avoue ne pas être très connaisseur en matière d'appartement, je vois mal pourquoi le votre ne serait-il pas bien lors d'intempéries... »

La question avait été posée par simple curiosité, le silence ayant tendance à être un peu trop lourd ces dernières minutes. Avait-il gaffé, et en étaient-ce les conséquences ? Il n'y croyait pas trop... Au contraire, c'était plutôt que les choses semblaient se préciser davantage, ne serait-ce qu'au moins un peu.

A nouveau l'avocat vrilla son regard vert pâle à celui de la jeune demoiselle, de l'autre côté de la table. Attendant sa réponse, il porta une seconde fois la tasse de café à ses lèvres ; La gorgée qu’il avala était encore trop chaude, et elle lui brûla le palais puis la gorge, au fur et à mesure qu’elle descendait lentement dans son organisme. Ce qui ne l’empêcha pas pour autant d’en apprécier le goût, et il faut reconnaître à sa gouverne qu’elle savait y faire, même pour un simple café.

« Je ne regrette pas d’être venu, énonça-t-il à mi-voix ; Il y a longtemps que je n’ai goûté de café aussi bon. » Reprit-il quelques instants plus tard, parlant tout en souriant, sincère.
En même temps, il ne s’en faisait jamais lui-même et ce n’était pas sa boisson préférée quand il s’orientait vers un bar. Ce qu’il n’était par ailleurs absolument pas obligé de lui dévoiler ; Il pouvait bien se contenter d’une demi-vérité, non ?

Nikita avala une nouvelle gorgée du café, sans plus se soucier de sa chaleur qui lui avait été quelque peu désagréable la première fois. Non, il ne regrettait absolument pas d’être venu, tout comme il ne regrettait pas le moins du monde d’être sorti et d’avoir porté sur son choix sur une discothèque, alors qu’il leur préférait d’habitude les bars, où la musique – qui, de plus, était le plus souvent loin d’être à son goût – ne lui crevait pas les tympans à chaque instant. Bon okay, Ritsuko ne semblait pas appartenir à ce genre de filles prêtes à lui tomber dans les bras dès lors qu’il avait joué un peu de son charme avec elles, mais cela n’en rendait-il pas le jeu que plus intéressant ? La jeune femme se sentait troublée, il le savait. Il le sentait, était un terme plus exact d’ailleurs, puisque c’était ses perceptions plus affinées que la norme qui lui permettaient de ressentir plus vivement les émotions de son interlocutrice qu’un autre. Oui, elle était troublée – ou en tout cas n’était pas loin de l’être –, et visiblement, elle ne parvenait pas à savoir d’où cela provenait. Elle ne devait pas avoir l’habitude d’affronter des types comme Nikita. En même temps, sans s’en vanter… Qui en avait l’habitude ? Le lycan ne revenait jamais vers les proies qu’il avait piégé une première fois, aussi belles et intéressantes soient-elles. Une fois qu’il avait remporté la partie – le moment le plus intéressant de son « jeu » –, il jouait un instant avec elles, puis s’en lassait vite. Il était avide de renouveau et d’originalité. Bien malin celui qui serait capable de le mettre en cage dans cette prison de sentiment que d’aucun appellent amour ! Lui ne comptait pas passer sa vie derrière des barreaux… Même ce genre de barreaux là.

Le regard de l’avocat s’était perdu dans le vague, tandis qu’un instant il s’était plongé dans ses pensées. Il revint brutalement à lui et son attention se reporta sur son interlocutrice. Reposant sa tasse sur la table basse avec un petit bruit de verre, il garda son regard toujours accroché au sien. Ce soir, elle était le papillon gracile mais magnifique qui s’était empêtré dans sa toile d’araignée. Elle ne s’en échapperait pas.
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MessageSujet: Re: La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher]   La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime10.02.10 9:47

Citation :
« Je vous l'accorde, mon salaire me permet un appartement bien plus vaste que celui-ci... Mais on s'y sent malheureusement d'autant plus seul que le lieu dans lequel on vit est grand. »

Telle fut la réponse qu'il lui fit après qu'elle ait répondu au compliment qu'il lui avait fait à propos de son appartement. Il ne lui était pas venu à l'idée que Nikita puisse avoir quelqu'un qui l'attende chez lui ou non, cela ne lui avait même pas effleuré l'esprit. En même temps, cette réponse éveilla sa curiosité, malgré son malaise...

"Si vous vivez seul, pourquoi ne pas choisir un appartement plus petit dans ce cas ? Cela vous serait peut-être moins pénible... A moins que vous n'envisagiez de fonder une famille plus tard mais dans ce cas, il vous serait toujours possible d'en revenir à un espace plus grand."

Se rendant compte qu'elle se montrait peut-être un peu trop curieuse et indélicate, elle baissa rapidement la tête et s'excusa...

"Heu... Excusez-moi, ça ne me regarde pas. Je n'aurais ps du poser cette question."

Après tout, elle n'avait pas à remettre en question les choix de Nikita, ni même à savoir ses projets d'avenir. Toutefois, elle n'avait pas voulu se montrer impolie, cette question lui était venue spontannément aux lèvres et elle n'avait pas réfléchi avant de parler. Ce qui ajouta un peu plus à son trouble. Elle releva la tête quand il reprit la parole cependant...

Citation :
« En cas d'orage ? »

Il lui fallut un instant pour comprendre qu'il parlait encore de son appartement à elle...

Citation :
« Que voulez-vous dire ? J'avoue ne pas être très connaisseur en matière d'appartement, je vois mal pourquoi le votre ne serait-il pas bien lors d'intempéries... »

Soit il n'avait pas prêté attention à son indiscrétion, soit il avait décidé de faire comme si de rien n'était. Elle lui répondit tout en se levant pour se diriger vers la fenêtre...

"Et bien, j'ai une sainte horreur des orages et...(elle fit tomber les stores) comme vous pouvez le voir, il n'y a pas grand chose qui empêche la lumière des éclairs de passer et sans compter qu'un orage fait beaucoup de bruit. Bref, depuis toute petite, je suis terriblement froussarde en cas d'orage et je ne pense pas qu'il y ai un seul endroit sur terre qui soit parfait pour moi quand ça arrive alors je fais avec même si je n'aime pas ça."

Elle ne remonta pas les stores, son voisin d'en face n'avait pas besoin de savoir ce qui se passait chez elle. Tant qu'elle ne regardait pas Nikita dans les yeux, tout se passait bien et finalement, elle se dit qu'elle se faisait des idées et que son malaise n'avait pas lieu d'être. Elle décida donc de ne plus en tenir compte et retourna à sa place. Elle jeta un oeil à la tasse fumante de Nikita, il y avait à peine trempé ses lèvres et elle se demanda aussitôt si le café plaisait à Nikita... Elle allait lui poser la question mais fut scotchée une fois de plus par son regard, toutefois, il but une nouvelle fois et cette fois, elle eut droit à sa réponse sans avoir eu à poser la question...

Citation :
« Je ne regrette pas d’être venu. Il y a longtemps que je n’ai goûté de café aussi bon. »

Les joues de Ritsuko rosirent une fois de plus à ce compliment mais il y avait une petite part de satisfaction. Jusqu'ici, personne n'avait pu résisté à son café et Nikita aurait bien été le premier s'il ne l'avait pas aimé. Elle lui répondit tou de même d'un sourire sincère et visiblement heureux mais il ne semblait pas l'avoir remarqué. L'observant plus attentivement alors qu'il but une fois de plus, elle remarqua qu'il avait l'air ailleurs. Devait-elle le distraire ? Elle n'en savait rien mais ne tenta rien non mlus, après tout, il était avocat, peut-être venait-il de penser à quelque chose concernant son travail... Elle l'observa en silence, le détaillant dscrètement même si ce qui la marquait le plus chez lui, c'était la couleur de ses yeux, semblable à une pière précieuse dont elle ne connaissait pas le nom mais qui pourtant la captivait tout entière. Elle se giffla mentalement de le regarder ainsi alors qu'il s'était montré d'une politesse exquise envers elle et elle reporta son attention sur son verre de jus de fruit. Elle en but quelques gorgées mais son regard se portait immanquablement sur son invité jusqu'à ce que celui-ci repose sa tasse et la ragarde à nouveau. Son trouble la rattrapa à ce moment là et pour le coup, elle ne sut quoi dire...
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MessageSujet: Re: La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher]   La réponse des corps ou Premières fois [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime11.03.10 15:26

Spoiler:


« Si vous vivez seul, pourquoi ne pas vous choisir un appartement plus petit dans ce cas ? Cela vous serait peut-être moins pénible… A moins que vous n’envisagiez de fonder une famille plus tard mais dans ce cas, il vous serait toujours possible d’en revenir à un espace plus grand. »

Fonder une famille ? Voilà bien une chose à laquelle il n’avait même jamais songé… l’idée le fit sourire, cependant qu’il reconnaissait en son fort intérieur qu’elle n’avait vraiment tort sur ce point là. Elle s’excusa pourtant de son indiscrétion un instant plus tard, baissant le regard. Il la reprit d’un ton amusé, ne considérant en aucun cas ce qu’elle venait de dire comme étant indiscret. Cela relevait de la simple curiosité, rien de plus. Et puis ce n’était pas comme si elle venait de s’immiscer dans sa vie privée en lui posant des questions d’ordre strictement personnel.

« Eh bien… Pour tout vous dire un endroit trop étroit paraîtrait à mes yeux un peu comme une cage… Je finirais par étouffer en ne supportant plus d’être enserré de si près par quatre tristes murs de béton. J’ai besoin d’un minimum d’espace pour me sentir à mon aise, même si parallèlement ma solitude n’en est que plus exacerbée. »

Contradictoire, n’est-ce pas ? Mais que voulez-vous, on ne pouvait prétendre à la perfection quand on était quelqu’un de sa trempe… Qui le pouvait, de toute façon ? M’enfin. Jugeant le sujet clôt, l’avocat enchaîna alors sur ce qu’elle avait décrété quelque temps plus tôt, la questionnant à propos du problème que causait son appartement en cas d’orage. Relevant alors les yeux vers lui, elle reprit la parole tout en se levant pour aller baisser les stores de sa fenêtre, lui expliquant qu’elle avait peur des orages depuis sa plus tendre enfance. Voilà un point sur lequel les deux protagonistes était en complète opposition : Nikita, lui, adorait observer les déchaînements de Dame Nature. Et les orages par-dessus tout… Mieux, ce qu’il préférait au dessus de tout ça, s’était se trouver au cœur de la tourmente, sans chercher à se mettre à l’abri tandis que la pluie battait son plein et que les éclairs & le tonnerre les accompagnant zébraient le ciel en de tonitruants grondements. Il n’y avait tableau plus magnifique à ses yeux. Magnifique et cependant effrayant, d’où la peur panique qui était parfois déclenchée chez certains sujets, comme la jeune Ritsuko, visiblement, d’après ce qu’elle venait de lui avouer.
Elle lui tournait le dos, et lui ne se gêna pas pour l’observer de manière tout à fait impolie, bien qu’elle ne sembla pas se rendre compte qu’il l’avait examinée de haut en bas le temps qu’elle n’avait pas le regard tourné vers lui. Puis, buvant quelques gorgées de son café, il lui avait ensuite adressé un compliment quant à sa saveur lorsqu’elle était revenue s’assoir en face de lui, la faisant rougir pour la énième fois depuis qu’il l’avait rencontré dans le bar. Non, vraiment, il ne s’en lassait pas. Elle s’abstint cependant de réponse, et le silence revint prendre ses aises à nouveau entre les deux, elle sirotant son jus de fruit et lui dégustant son café à petites gorgées. L’avocat se perdit un moment dans ses pensées puis, reposant sa tasse, s’aperçut qu’elle avait toujours les yeux rivés sur lui. Il lui rendit son regard et le trouble de la jeune femme lui fut à nouveau perceptible, lui arrachant un léger sourire.

« Vous êtes bien silencieuse tout d’un coup, remarqua-t-il sans la quitter des yeux. Mais dites-moi plutôt… Avez-vous, quant à vous, déjà songé à fonder une famille ? » La questionna-t-il d’un ton poli et intéressé, ressortant un sujet de conversation qu’ils avaient laissé derrière eux tout à l’heure. Contrairement à elle, lui ne trouvait absolument pas ça indiscret, que de poser une telle question. Non, cela signifiait simplement qu’il souhaitait plus en apprendre sur elle pour mieux la connaître… Rien de plus. Ou presque, en tout cas. Mais ça, c’était une autre histoire…
Reprenant sa tasse, il but à nouveau en attendant qu’elle lui réponde, avant de jeter un discret coup d’œil à sa montre. Il se demandait si son hôtesse avait prit conscience de l’heure qu’il était… sûrement pas celle de boire un café tout en discutaillant avec un parfait inconnu, en tout cas. Parce qu’il commençait à se faire relativement tard, à présent. Vraiment. Et, pour peu qu’elle se rappelle les bonnes paroles du videur, un peu plus tôt dans la soirée : « Les loups sont de sortie, cette nuit ». L’heure pour eux de sortir le nez dehors n’allait plus tarder à arriver… Bien qu’elle n’ait absolument aucun moyen de deviner qu’elle avait de son propre gré à inviter le « loup » chez elle, en tout innocence de cause. En un sens, il l’aurait presque plaint. Presque. Il n’en resta pas moins silencieux, se gardant tout à fait de faire le moindre commentaire à propos de tout ceci. Après tout, cela ne servait absolument pas ses intérêts.

S’installant un peu plus confortablement sur les coussins, Nikita étendit ses jambes sous la table basse, ces dernières commençant à s’ankyloser légèrement à force de rester dans la même position immobile depuis ce commençait à faire un certain temps déjà. Il frôla par inadvertance – ou pas, mais chut ! – celles de sa vis-à-vis et eut la bonne grâce de paraître par la suite légèrement gêné, baissant les yeux pour se concentrer sur le sombre liquide qui fumait encore dans sa tasse. Ce qui ne l’empêcha pas pour autant de l’observer de dessous ses cils, discret regard en coin juste pour voir comment elle réagirait – si, du moins, elle y réagissait –, ce dont il ne doutait presque plus au vu des réactions qu’elle avait eu selon ce qu’il pouvait lui dire ou faire…
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