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 LE PALAIS DE JUSTICE: Il était une fois, un garde de sécurit

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MessageSujet: LE PALAIS DE JUSTICE: Il était une fois, un garde de sécurité... [pv Nikita]   LE PALAIS DE JUSTICE: Il était une fois, un garde de sécurit Icon_minitime10.01.10 6:45

Il venait à peine de garer sa voiture que son cellulaire sonnait. Gilbert bailla et s’étira avant de l’ouvrir, baissant à peine le son de la musique techno qui faisait trembler les vitres de la bagnole.

« Ouais? J’faisais une ronde dans le parking, t’en fais pas, j’suis pas en retard! »
menti-t-il ouvertement à son patron en baillant une seconde fois de la façon la plus classe qui soit. Et ce dernier refusait de le croire, on aura tout vu…

Quoiqu’avec les caméras de surveillance, après réflexion, c’était son patron qui avait tout vu.

L’albinos sorti de sa voiture en grommelant sur sa pauvre personne et failli renverser son café sur son bel uniforme de travail. Il dû boire le plus possible du liquide chaud et amer avant qu’il ne fasse plus de dégât et se maudit encore une fois d’avoir préféré aller le prendre chez MacDo comme c’était moins long et moins cher. Du coup, son taux de frustrations augmenta. D’abord il y avait eu le trafique, un accident sur le pond en s’en venant, son boss venait de l’avertir une fois de plus sur ses retard, sa future-ex copine lui tombait sur les nerfs à le harceler pour qu’ils habitent ensemble, il s’était aperçu le matin même que Kiki sa lapine était encore enceinte, puis par-dessus le bouquet son café était dégoutant.

Une longue et pénible lamentation résonna dans le parking et ses pas claquèrent jusqu’à l’entrée du palais de justice. Ses chaussures étaient pleines de neige, mais il s’agissait la du dernier de ses soucis et il n’eut aucun remord à en mettre partout sur son chemin.
Il poussa la porte du bureau de la sécurité en accompagnant son geste d’un long baillement.

« Guten Moo….OOOoooohhh…rgen. »
s’exprima-t-il avec enthousiasme et entrain.
Les poings du garde en chef heurtèrent violement le bureau devant lui. Sa petite tête ronde et joufflue était toute rouge et on aurait dit que sa moustache vibrait de haine et avait désormais sa volonté propre.

« PAS LE TEMPS POUR LES COURS D’ALLEMAND, GILBERT, L’AUDIENCE COMMENCE DANS 5 MINUTES!!! »
ragea son patron.

*Oh et tu crois que je t’ai salué comme ça parce que je ça te rend heureux? *
pensa-t-il.

Quand le regard du splendide garde se tourna vers les assignements, il pu voir en effet qu’il serait en charge de…garder une porte toute la journée. Il dû relire… faire le guet à l’entrée de la salle d’audience. Eh non, les blagues seraient pour une autre fois et cette fois-ci, il ne serait pas en position pour texter ou écouter de la musique comme quand il était dans les parkings. Il lui faudrait strictement ne rien faire pendant des heures, retourner une personne de côté ou deux et ouvrir la porte aux gens. Au moins il serait mieux payé qu’un doorman pour un boulot tout aussi douloureux en bout de compte…
C’était décidé. Au courant de la semaine, il irait déposer son curriculum vitae dans un casino, là où au moins il y avait de l’action pour les gens de sa race.

Alors que son patron continuait de beugler, il retira son manteau, l’accrocha avec les autres et tourna les talons vers la salle A-117, une immense pièce qui n’accueillait jamais vraiment beaucoup de gens comme elle était moins bien décorée que les autres. On y voyait quelques cas de fraudes de moindre intérêt, sans plus…

Il dû s’y trainer les pieds car après tout, il désirait être payé. Toutefois, pour une audience qui promettait d’être nul, il y avait beaucoup de gens présent à la porte. On dénombrait près d’une dizaine de journaliste et quelques policiers. Gregory et les autres gardes se trouvaient sur place également.

« Gilbert, toi et Martin serez dans la salle d’audience, vous surveillerez la porte par où entrera le criminel. Nous on reste ici. »
ordonna le vieil homme.

À peine eut-il terminé qu’une horde de gens apparu au coin du couloir. Des policiers pour maîtriser la situation, des journalistes, les membres du jury, les avocats et le juge vêtues de leurs toges approchaient. L’albinos se précipita à l’intérieur et eu droit d’assister à l’arrivée pourtant organisée de tout ces gens à l’allure si formelle. Une fois de plus, il fut captivé par ce qu’ils dégageaient, ce charisme écrasant, cette impression de confiance en soi déroutante. Il reconnaissait certains visages pour les avoir déjà vu par le passé ou entendu parler au café du palais de justice quand ils en avaient le temps. Il aurait de voir à l’œuvre ces avocats dont il avaie entendu les noms presque par hasard, Maître Savoie, Maître Füscher et Maître Ramzi…
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MessageSujet: Re: LE PALAIS DE JUSTICE: Il était une fois, un garde de sécurit   LE PALAIS DE JUSTICE: Il était une fois, un garde de sécurit Icon_minitime16.01.10 22:40

[J'espère que l'ouverture que je t'ai faite te conviendra <3]


Humpf… Encore une fois, la journée avait merveilleusement bien débuté… Le terme était ironique, bien sûr, au vu de la migraine qu’il se payait une fois encore. A croire qu’il était maudit en ce moment, j’vous jure ! Pourtant, il avait passé une nuit merveilleuse… Tellement qu’il n’avait pas réussi à grappiller ne serait-ce qu’une petite demi-heure de sommeil, et étant donné que c’était la troisième nuit blanche d’affilée qu’il passait de la sorte – plus ou moins, m’enfin des détails on s’en fiche – je vous laisse imaginer dans quel état notre cher avocat pouvait bien se trouver à présent. Pitoyable. C’était le mot. Et, pour couronner le tout, son téléphone avait sonné de très bonne heure ce matin – mais pourquoi n’avait-il donc pas pensé à le mettre en silencieux ?! – pour lui annoncer une nouvelle des plus mauvaises… Non pas qu’il n’aimait plus son métier, bien au contraire mais là… c’était vraiment pas le jour. Dire qu’il avait prévu de passer la journée au lit – avec son amant du moment, si possible – pour récupérer un peu ! Mais nan, les instances supérieures avaient décidé de polluer le seul jour de congé – hormis ses week-ends – qu’il prenait en trois bons mois ! Alors qu’il aurait suffi qu’il ne décroche pas ce putain de téléphone pour que quelqu’un d’autre soit choisi à sa place mais nan, il l’avait fait et n’avait pas pu refuser par la suite… Il était décidément trop bon… Ou pas, remarquez, vu le pourquoi de l’affaire pour laquelle on l’avait appelé.
J’vous donne le topo, peut-être ? Rien de plus simple… L’un de ses collègue, avocat de la défense tout comme lui, avait été chargé d’une affaire de criminel récidiviste et l’ouverture du procès devait avoir lieu aujourd’hui. Sauf qu’il avait eu un accident de voiture suffisamment conséquent pour l’empêcher de venir, et malheureusement pas assez pour l’empêcher de prévenir et de proposer Nikita pour se charger à sa place de l’affaire… Puisque oui, le lycan connaissait parfaitement le client, étant donné qu’il s’était chargé lui-même de le faire sortir de derrière les barreaux lors de sa première inculpation. Et aujourd’hui, il n’avait que la matinée et le début de l’après-midi pour prendre connaissance du dossier actuel… C’était-y pas magnifique, ça ? Okay il était loin d’être médiocre, mais bon quand même… C’était un peu abusé. Et tout ça parce qu’ils ne pouvaient pas remettre la séance à un autre jour (trop de monde, bla bla…).
Enfin… Puisqu’il fallait qu’il s’y colle, hein. Il était donc sorti bien à contre cœur de son lit alors qu’il était bien trop tôt à son goût, filant sous une douche glacée histoire de bien se remettre les idées en place et de ne pas (trop) ressembler à un cadavre ambulant… Enfin, pas plus que d’habitude, quoi. Puis il était rentré chez lui en passant par le Palais de Justice au passage histoire de récupérer le dossier sur lequel il devrait bûcher comme un vrai malade, pour enfin se retrouver seul et au calme, avec pour seule compagnie ses idées noire et sa frustration. L’affaire avait plutôt intérêt à être intéressante, parce que sinon il y’avait une certaine personne qui entendrait ses oreilles siffler incessamment sous peu !

~
14.30

L’audience commençait dans un peu plus d’une heure trente.
Nikita étouffa un bâillement et se restaura brièvement, gobant une aspirine à l’occasion avant de se saisir de son manteau et de sortir à l’air libre, aussitôt happé par un joyeux tourbillon de neige qui le recouvrit presque entièrement à peine sorti de chez lui. Allons bon, voilà qu’avec toute cette neige soudaine le trafic allait encore être embouteillé de partout ! Heureusement qu’il n’habitait pas loin de son lieu de travail, s’y rendre à pied lui ferait sans aucun doute gagner un temps précieux. Et puis au pire, il appellerait son copain à la sortie ce soir, pour qu’il vienne le récupérer si jamais il ne se sentait vraiment pas d’attaque pour rentrer. Après tout, autant profiter un max des services de quelqu’un de si « aimable » avec lui, non ? Nikita, en tout cas, ne s’en privait absolument pas.

L’avocat arriva au Palais de Justice une dizaine de minutes après avoir quitté son logis. Couvert de neige de la tête aux pieds, il se débarrassa rapidement de son manteau et, après consultation de l’heure, décida qu’il avait tout juste le temps de briefer son client avant le début de la séance. Puisqu’il avait accepté de prendre la relève de son collège – bon gré mal gré, certes –, s’agissait pas qu’il y ait un problème de compréhension entre eux susceptible d’aboutir à des certaines confusions durant la séance de toute à l’heure ! Un bon travail est un travail bien fait, et le lycan comptait ne rien laisser au hasard.

Les minutes s’égrenèrent doucement et enfin il fut l’heure de débuter l’audience. Ils s’installèrent à leur place respective, des gardes furent mis en faction aux portes de la salle après que l’inculpé fut arrivé et le procès commença.

Une heure. Une heure qu’ils tournaient en rond et n’avaient encore rien annoncé susceptible de faire avancer l’affaire. L’avocat dû réprimer un nouveau bâillement, mais heureusement savait-il se faire discret pour que cela passe inaperçu. Si seulement il avait eu le temps de bosser un peu plus sur le dossier on n’en serait pas là, merde ! Mais là… je vous avouerais qu’il commençait à peiner pour trouver des répliques convaincantes… Le manque de sommeil trop important, c’était fatal pour ce genre de choses.
Rehaussant ses lunettes sur son nez – il les avait mises pour masquer au maximum ses cernes et son air vaguement épuisé – il écoutait d’une oreille ses adversaires parler tandis que son regard se baladait sur l’ensemble de la salle, comme s’il cherchait quelque chose d’intéressant à fixer pour ne pas décrocher. S’arrêtant un peu plus longtemps sur les gardes, il remarqua que l’un d’entre eux semblait à première vue albinos, chose peu courante. Curieux de nature, il se focalisa un instant dessus avant de détourner la tête et de s’intéresser pleinement aux propos qui résonnaient dans la pièce, ne souhaitant pas le moins du monde attirer l’attention de celui qu’il avait peut-être un peu trop fixé. Et puis enfin, enfin !, la suspension de l’audience fut annoncée. Et ils n’avaient quasiment pas avancé, comme souvent lors des premières séances sur un cas un tant soit peu compliqué. Cela dit, ça n’était pas plus mal pour lui qui était totalement déphasé… Il se leva de sa pièce et se dirigea vers la sortie, mais alors qu’il passait la grande porte les journalistes le doublèrent, pressés, et le bousculèrent brutalement, ne l’ayant sans doute pas remarqué. Sauf que voilà, je crois que vous aurez compris qu’il n’était pas au mieux de sa forme aujourd’hui, et cette simple poussée suffit à lui faire perdre l’équilibre. Manquant de se casser la gueule, il s’affala sans élégance aucune sur l’un des gardes – l’albinos de tout à l’heure, justement ! – qui devaient visiblement attendre que tout ceci se vide un peu pour quitter les lieux. Et merde ! Cerise sur le gâteau, fallait qu’il se prenne la honte maintenant en se ramassant presque en public, non mais vraiment ! C’était vraiment, mais alors vraiment pas son jour là…
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MessageSujet: Re: LE PALAIS DE JUSTICE: Il était une fois, un garde de sécurit   LE PALAIS DE JUSTICE: Il était une fois, un garde de sécurit Icon_minitime17.01.10 6:09

Son métier exigeait de lui qu'il garde un air neutre et autoritaire, mais rien ne l'excitait plus que ce qui se discutait en ce moment dans la salle d'audience. On parlait d'armes, de récidive, de meurtres crapuleux, de lourde sentence et de victimes, mais c'était du vrai la!. Voir tout ces gens à l'oeuvre se révélait être fascinant et du coup, Gilbert en oublia même ses passes temps de stationnements. Il devait de temps en temps répondre aux ordres que lui donnaient ses supérieurs et les policiers par walkie talkie, mais il avait tout le reste du temps pour écouter ce qui se discutait. Tout ce qui était dit était écrit par les sténographe et s'il trouvait l'entrée formelle, il n'avait encore rien vu. Son coeur battait plus fort quand la tension montait et les mots quoique rare d'un des avocats lui plaisaient particulièrement. À chaque fois qu'il ouvrait la bouche, la salle entière devenait silencieuse et ses propos savaient instantanément déstabiliser ceux à qui ils s'adressaient. Si Gilbert aurait pu, certains des commentaires de maître Füscher auraient été accompagnés de sifflements d'admiration ou de thumbs up. Le jeune chiot en lui avait envie d'aboyer, mais le jeune garde resta silencieux.

crshhh...


Quelqu'un tentait de le contacter.

"Beilschmidt à l'écoute, je vous reçois mal."
dit-il d'un ton nonchalant.

crshhh...


Le signal, qu'en était-il advenu?

Bip bip bip!


Plus rien. Ha bon, les piles étaient mortes tout juste comme on lui remettait un ordre. Sa journée continuait sur un très mauvais pas, très bien. Un pas de côté lui permis de rejoindre Martin à qui il tendit discrètement l'oreille pour apprendre que...

"Les choses s'agitent dehors, ils nous sollicitent pour raccompagner les avocats de la défense. Des renforts policiers arrivent, on parle de gens qui veulent la mort de Kopova qui auraient réussi à pénétrer le palais de justice. Prend le côté de maître Füscher, je prend maître Savoie et Gregory prend maître Ramzi." dit-il nerveusement.

À peine eut-il reçu les ordres que les membres de la cours se levèrent. Les policiers allèrent s'occuper du juge et du criminel et les agents de sécurité des autres. Maître Füscher s'était déjà levé et Gilbert alla se placer derrière lui, prêt à intervenir.

Quand la porte s'ouvrit devant eux, le flow de journaliste lui paru normal, mais son air changea du tout au tout quand il aperçu ce qui vint bousculer caméramans et reporters.

Trop occupé par ce qui se passait autour d'eux, Gilbert ne vit pas l'avocat qu'il devait protéger se faire bousculer et c'est presque par réflex qu'il passa ses bras autour de lui pour le soutenir afin qu'il ne tombe pas.

"Agent Beilschmidt. Suivez-moi maître Füscher, il faut vous mettre à l'abri." dit-il, sérieux pour une des rares fois dans sa vie en l'entraînant un peu plus loin, si bien qu'il lui sembla étrange de parler sérieusement. Il le gardait contre lui, le protégeait comme on le lui avait enseigné dans sa formation spéciale de garde du corps, son arme à feu à la main au cas où on tenterais de s'en prendre à l'homme qu'il se devait de protéger.

Un autre problème s'opposait à lui: il n'avait plus de walkie talkie...

Ne laissant pas le choix à l'avocat, il se dirigea donc vers la porte arrière du palais de justice comme il semblait comprendre entre les ligne le mot "évacuation". Il dû y jouer à grands coups de coudes pour s'y rendre tout en prenant bien soin de ne pas blesser son protégé.

Une fois à l'extérieur par contre, il scuta les environs qui semblaient déserts et sorti son cellulaire afin d'appeler son patron tout en gardant son protégé près de lui.

"Vous me pardonnerez, j'ai plus de walkie talkie et le dernier ordre qu'on m'a donné a été de vous protéger...alors au moins ici vous êtes en sureté!" dit-il d'un ton qui se voulait plutôt léger en signalant. Un sourire vint couvrir ses lèvres, se voulant rassurant.

Il fit alors une grave erreur: il le regarda droit dans les yeux et Gilbert ne pu que tirer une conclusion.

Cet homme était délibérément beau...

Une cloche en lui sonna, mais il ne le laissa pas paraître, encore trop préoccupé par ce qui se passait pour vraiment s'attarder à ces pensées aussi intéressantes, certes, mais justement, il devait le garder en vie avant tout.
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MessageSujet: Re: LE PALAIS DE JUSTICE: Il était une fois, un garde de sécurit   LE PALAIS DE JUSTICE: Il était une fois, un garde de sécurit Icon_minitime20.01.10 18:38

C’était quoi toute cette agitation soudaine au sortir du procès ? Et ces journalistes irrespectueux qui bousculaient autrui sans faire gaffe, ne se préoccupant que de leur petite personne, de leur matériel et du scoop qu’ils allaient sans doute bientôt pouvoir faire grâce à je-ne-sais quel évènement semblant avoir lieux à l’extérieur de la grande salle. Pff… Décidément, on aura tout vu. Comme s’ils ne pouvaient pas ficher la paix aux autres, ces oiseaux de malheur qui n’avaient visiblement aucun respect.

Bref aperçu des pensées de notre maître avocat tandis qu’il perdait l’équilibre, sentant peu après un bras étranger se passer autour de ses épaules pour l’empêcher de chuter davantage et le rétablir promptement sur pieds. Il se raidit à ce contact non désiré, eut un bref aperçu de son auteur et l’identifia comme étant l’un des gardes de la salle dans laquelle il se trouvait précédemment à déblatérer d’une affaire pour laquelle il n’avait aucun intérêt et qui n’aurait de toute façon jamais dû lui retomber entre les mains. Le temps de reprendre ses esprits, et la voix de son ‘sauveur’ lui parvenait aux oreilles, autoritaire et ne lui laissant pas la possibilité de discuter.

« Agent Beilschmidt. Suivez-moi maître Füscher, il faut vous mettre à l'abri »

A l’abri ? Quelle était cette nouvelle plaisanterie, encore ?

Quoiqu’au vu du ton sur lequel l’albinos lui avait adressé la parole, il s’agissait de tout sauf d’une plaisanterie. A la bonne heure, comme s’il avait besoin de ça aujourd’hui ! Cette journée serait à marquer d’une pierre noire…
L’avocat se laissa entraîner sans résister, sentant qu’il n’avait pas vraiment le choix, tandis que l’autre fendait la foule pour l’amener sans doute vers un lieu qu’il jugerait plus sécuritaire. Aurait-il voulu réellement se libérer de sa poigne qu’il ne l’aurait pas fait, son corps étant bien trop épuisé pour répondre correctement aux ordres que son esprit lui dicterait. Et puis de toute façon il ne voyait absolument aucun intérêt à se défendre contre son prétendu garde du corps – du moins l’était-il pour l’instant – sinon à déclencher un mini scandale en public. Face à la stature imposante de l’inconnu – si ce dernier ne le dépassait pas d’une demi-tête, il n’en était pas loin ! – une personne de sa stature, d’autant plus un avocat censé rester confiné plus souvent dans ses bureaux qu’à l’extérieur, n’était pas censé faire le poids.

Les deux protagonistes pénétrèrent soudain un oasis de silence qui apaisa sensiblement Nikita, grandement ennuyé par tout ce vacarme soudain et de cause encore inconnue qui l’avait assaillit à peine la fin de la séance prononcée. Il ne mit pas longtemps à comprendre qu’ils ne se trouvaient plus à l’intérieur même du Palais de Justice mais dehors, étant sortis par une porte donnant sur une sorte d’arrière cours, ou tout simplement sur un morceau de quartier bien plus paisible comparé à l’affluence constante de monde qu’il y avait sur le devant.
Le lycan se dégagea de l’étreinte de l’autre et balade son regard autour de lui, luttant contre le désir de se laisser choir à même le sol – ce qui n’était pas tr-s convenable, bien qu’il se foute royalement des apparences en ce moment précis – et optant finalement pour s’adosser contre le mur de pierre de l’austère & antique bâtiment du ventre duquel ils venaient de sortir. Son vis-à-vis, auquel il ne prêtait pour l’instant quasiment aucune attention, sortit son portable pour appeler celui qui semblait être son supérieur, au vu de ce qu’il lui déclara et de la façon dont il lui parla.
Quelques instants plus tard, ce fut de nouveau à lui à qui il adressa la parole, brisant le silence qui s’était établi entre eux deux :

« Vous me pardonnerez, j'ai plus de walkie talkie et le dernier ordre qu'on m'a donné a été de vous protéger...alors au moins ici vous êtes en sureté ! »

Nikita ôta sa paire de lunettes et l’essuya soigneusement avant de les ranger dans un petit étui qu’il sortit d’une de ses poches. Puis, tournant enfin la tête vers l’albinos, leurs regards s’interceptèrent tandis que l’autre achevait de parler. Ses yeux verts pâles se rivèrent à ceux, rouge sang, de son interlocuteur, et il les soutint sans ciller pendant un certain temps, comme s’il cherchait à lire aux travers eux de quelconques informations quant à leur propriétaire. Puis enfin son visage, impassible jusqu’alors, se fendit d’un mince sourire qui paraissait un brin amusé. A aucun moment il ne s’était considéré en danger, tout au plus avait-il ressentit une profonde lassitude tout à l’heure face à ces humains qui s‘agitaient comme autant de fourmis affolées devant un évènement perturbateur.

« En sureté, dites vous ? Et d’où provenait donc ce potentiel danger à cause duquel vous m’avez extirpé de toute cette agitation ? J’avoue être curieux. Je ne pensais pas ne pas être en sureté dans un lieu tel que le Palais de Justice.»

Son ton était peut-être un peu trop suffisant, mais c’était d’une manière tout à fait volontaire qu’il s’exprimait ainsi. Puisqu’apparemment, il devait passer les prochains instants avec le garde albinos, il voulait tout d’abord savoir à quel type de personnage il avait affaire. Un genre de test histoire de voir comment il réagirait face à quelqu’un lui donnant l’air de le mépriser, ou quelque chose s’en approchant.
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MessageSujet: Re: LE PALAIS DE JUSTICE: Il était une fois, un garde de sécurit   LE PALAIS DE JUSTICE: Il était une fois, un garde de sécurit Icon_minitime01.02.10 2:44

« En sureté, dites vous ? Et d’où provenait donc ce potentiel danger à cause duquel vous m’avez extirpé de toute cette agitation ? J’avoue être curieux. Je ne pensais pas ne pas être en sureté dans un lieu tel que le Palais de Justice.»

Ha. Ses paroles étaient compréhensible après tout et son petit sourire accompagnait à merveille ses paroles, comme Gilbert s'y attendait. Il était dit que cet avocat et tout particulièrement LUI serait capable de dire n'importe quoi avec la classe la plus totale. Le blanchon avait maintenant une meilleure idée d'à qui il avait affaire.

Comme son patron ne répondait pas, il laissa un message sur la boite vocale.

"Hello, agent Beilschmidt à l'appareil, mon walkie talkie est mort, Me. Füscher en sécurité comme on me l'a ordonné, mais la partie "quoi faire ensuite" ne s'est jamais rendu à moi. Je suis à l'arrière avec lui et j’attends de vos nouvelles avant d'entrer dans le palais de justice. Vous me le direz quand les manifestants auront calmés leur ardeur!” dit-il de son habituel ton léger malgré la situation plutôt alarmante.

Puis qu’avaient-ils tous à en faire un drame? Si les gens étaient fâchés parce que le gars avait tué un garçon homosexuel et qu’ils voulaient le tuer, qu’ils le fassent! Ça serait tant mieux.

Le garde de sécurité se mit dos à la porte. Le boucan à l’intérieur était assez impressionnant et on pouvait facilement entendre de là où ils étaient les sirènes des voitures de patrouilles qui arrivaient. Ils étaient encore loin, mais plus pour longtemps.
« Bon! Une bonne chose de faite. J’vais maintenant assouvir votre curiosité, Maître. » dit-il avec le grand sourire insouciant qu’il gardait en toutes situations stimulantes.

Il pris le temps de s’appuyer contre le mur de brique, relax malgré tout.

« En gros ya une bande de cons qui tentent de tuer monsieur le criminel, ils ont su par on ne sait trop quelle raison qu’aujourd’hui, on manque d’effectifs ici. Résultats, ben…Nous sommes dans les troubles! Donc c’est pour ça qu’on est ici et qu’on va le rester jusqu’à ce que mon chef me rappelle. J’ai été mis responsable de votre protection alors je vais le faire jusqu’au bout. Je pourrais ajouter tel est mon devoir ou une phrase noble pour dire que je suis le gars parfait pour vous protéger, mais j’crois pas que ce soit utile! » s’exprima-t-il fièrement, riant à sa propre blague.

Il passa ses mains derrière sa tête et regarda au ciel même s’il n’avait pas envie de détacher son regard du sublime inconnu et soupira, pas nerveux du tout. Il le reporta à lui pour lui parler.

« Si on voit les choses de façon positives, disons que… ça permet à tout le monde de relaxer! » tenta-t-il pour détendre l’atmosphère qu’il sentait très chaude.

Après tout, le pauvre avocat devait stresser avec toute cette affaire. Puis il semblait si fatigué…

Gilbert sorti un paquet de gomme de l’étui qui contenait son arme à feu et s’en pris une, chose qu’il n’avait pas le droit de faire en service car il devait rester parfaitement neutre, même si ça n’allait pas du tout avec sa personnalité. Mâcher de la gomme n’était généralement pas très chic et juste cela pouvait lui causer des problèmes. Bien entendu, partout sauf dans les stationnements. Ce qu’ils lui manquaient, il pouvait même continuer à lire ses trucs mangas et écouter de la musique sans se tracasser de rien. Une ronde de temps en temps et hop, on le payait et il pouvait dépenser son argent comme bon lui sembait. C’était la belle vie et il faisait bien son boulot la bas. Pourquoi au juste tenait-on à le sortir de ses souterrains?

Ah oui…son patron n’aimait pas laisser ses hommes toujours à la même place, ce qui selon lui était I-NU-TILE.

Mais bon. Cela lui avait quand même permis de faire la rencontre d’un avocat dans une situation plutôt étrange.

Nikita Shai Füsher…

Un grand sourire aux lèvres, il lui tendit son paquet de gomme.

« Gomme? »
lui demanda-t-il.

Ça y est. Il quittait sa copine ce soir, surtout qu’elle était trop entreprenante. Il fallait à tout prix qu’il apprenne à connaître cet homme la. Se le tapper? Qui sait ce que la vie pouvait lui réserver! Mais il ne pensait pas (qu’à) cela quand même. Même s’il avait du mal à extirper son regard du sien, il fallait qu’il reste objectif et y aille une étape à la fois. Les mecs lui étaient jamais très difficiles à attraper, mais encore là, il se pouvait qu’il lui cache des surprises et s’en trouve que plus dur à ramener. Soit ça allait être facile, soit il allait devoir se casser la tête pour y arriver, mais quoi qu’il arrive, il allait au moins prendre un café avec lui et ce, s’il était chanceux, avant la fin de la journée…
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LE PALAIS DE JUSTICE: Il était une fois, un garde de sécurit Vide
MessageSujet: Re: LE PALAIS DE JUSTICE: Il était une fois, un garde de sécurit   LE PALAIS DE JUSTICE: Il était une fois, un garde de sécurit Icon_minitime24.02.10 11:41

    [Désolé pour le gros retard et la qualité médiocre... J'ai vraiment de gros gros problèmes d'inspiration en ce moment, et j'suis absolument pas satisfait de ce que je t'ai écris alors j'espère que ça te conviendras quand même é_è]



« Bon ! Une bonne chose de faite. J’vais maintenant assouvir votre curiosité, Maître. »

Et avec le sourire, en plus. C’était-il pas merveilleux ? A croire que son interlocuteur se réjouissait de la situation dans laquelle ils se trouvaient actuellement… Enfin, à chacun ses plaisir, et si cet incident qui ne provoquait pas grand-chose d’autre qu’une grande lassitude à l’avocat pouvait donner un sourire si épanoui à l’autre, grand bien lui fasse ! Au moins, il ne prenait pas la mouche face au ton presque dédaigneux sur lequel Nikita avait daigné lui parler et concevait tout à fait de lui donner une réponse à se mettre sous la dent, c’était toujours ça de gagner… Parce que lui risquait bien de passer sa mauvaise humeur due à ce dérangement impromptu sur la pauvre personne du garde du corps qu’on venait de lui affecter…

« En gros y a une bande de cons qui tentent de tuer monsieur le criminel, ils ont su par on ne sait trop quelle raison qu’aujourd’hui, on manque d’effectifs ici. Résultats, ben…Nous sommes dans les troubles ! Donc c’est pour ça qu’on est ici et qu’on va le rester jusqu’à ce que mon chef me rappelle. J’ai été mis responsable de votre protection alors je vais le faire jusqu’au bout. Je pourrais ajouter tel est mon devoir ou une phrase noble pour dire que je suis le gars parfait pour vous protéger, mais j’crois pas que ce soit utile ! »

L’albinos se mit alors à rire comme s’il avait sorti une bonne blague dont il s’estimait plus que satisfait, tandis que son interlocuteur se contentait d’un simple acquiescement de la tête suite aux paroles qui venaient éclairer sa lanterne. C’est vrai que ce genre de perturbations arrivait assez fréquemment, à croire que la populace ne croyait pas au pouvoir censé être impartial de la justice et préféraient l’appliquer eux même sur le fauteur de trouble dont il était question… Ce en quoi ils n’avaient pas forcément tord, quand on savait que des personnes telles que le lycan avaient intégré les rangs pour justement remettre les pourris de la société en liberté… M’enfin. C’était là une chose dont tout le monde n’avait pas forcément conscience… Bien qu’il ne nécessitait pas d’avoir un taux de QI particulièrement fort pour mettre en relation chacune des libérations des grands dépravés et le nom de l’avocat qu’on retrouvait à chaque fois étroitement mêlé à chacune des affaires de ce genre.
Le silence s’éternisait et le brun ne semblait pas plus que ça décidé à le rompre, malgré le fait qu’il instaure un blanc particulièrement pesant entre les deux personnages, d’autant plus accentué par le fait que l’avocat, lorsqu’il n’ignorait pas délibérément son partenaire, l’observait avec une fixité dans le regard pour le moins déconcertante – quoi que, concernant ce dernier point l’autre semblait tout sauf déconcerté. Il reprit d’ailleurs la parole après quelques minutes de cette atmosphère silencieuse pour ajouter que ce petit interlude aurait permit à tout le monde de se relaxer, ce qui provoqua en seule réaction un haussement de sourcils de la part de celui à qui la petit remarque était adressée. Il appelait ça un moyen de se détendre ? Enfin, il avait visiblement un point de vue fort différent de celui de Nikita, surtout aujourd’hui que le concerné avait juste envie de retrouver son lit ou un quelconque autre endroit de la même pour dormir ou tout du moins gagner un repos qu’il estimait plus que mérité. Et dire qu’il avait passé des heures à bosser pour cette séance qui n’en valait absolument pas la peine, au vu du néant total de décisions déterminantes qui y avaient été prises ! J’vous jure… Ô monde cruel, comme dirait l’autre.

Nikita étouffa un bâillement tout en se demandant distraitement comment son vis-à-vis réagirait face à son obstiné mutisme. Mutisme qui semblait par ailleurs ne rien provoquer d’autre qu’une indifférence totale chez l’agent de sécurité, lequel affichait toujours sa bonne humeur décidément pas communicative. Ou alors il n’était juste pas d’état à être de bonne humeur…

Le silence fut une nouvelle fois rompu par son vis-à-vis qui s’agita un instant, sortit un paquet de l’étui de son arme et en sortit une gomme qu’il s’empressa d’enfourner dans sa bouche avant de lui en proposer une avec toujours cet éternel grand sourire. Nikita, les paupières baissées, l’observa un long moment entre ses cils sans mots dire, à croire qu’il était devenu muet. Il avait vraiment la tête de quelqu’un qui bouffait ça ou quoi ? Un soupir d’ennui s’échappa de ses lèvres serrées. Plus le temps passait et plus le manque de sommeil pesait lourdement sur ses épaules. Il avait beau être plus résistant que les humains normalement constitués, ne pas dormir pendant plusieurs jours d’affilés mettait sa condition psychique à rude épreuve. L’effort qu’il avait fait pour se maintenir une pensée aussi claire que ses paroles durant la séance, tout à l’heure, avait enfin ses répercutions et il avait l’impression que toute sa fatigue venait de lui tomber d’un coup sur le dos après toute cette agitation, en même temps qu’une insupportable migraine.
Réprimant un sarcasme dicté par son humeur rendue exécrable suite à tout ceci, il se contenta d’un simple « Non, merci. » accompagné d’un bref geste de négation de la tête, avant de porter une main à son front. Brûlant. C’était bien sa veine… Il devait faire bien pâle figure aux côtés de l’agent qui respirait la bonne santé et l’entrain face à leur situation présente.
Son autre main se dirigea machinalement vers la poche de son pantalon, sous sa robe d’avocat, et il attrapa un paquet de clope en même temps que son vieux briquet, fidèle compagnon toujours à ses côtés. Ce ne fut qu’une fois qu’il porta sa cigarette à sa bouche que l’avocat s’aperçu des tremblements qui le secouait. Et merde… Il devait s’être vraiment trop négligé ces derniers temps pour se retrouver en aussi piteux état que ça… Lui qui avait toujours eu une santé de fer, il s’apercevait maintenant qu’il suffisait juste d’une petite goute pour que le vase déborde, à force d’accumuler trop de mauvaises choses. Nikita se morigéna intérieurement. C’était lui ou il broyait du noir depuis tout à l’heure ? Pff, allons bon… Une nuit, une vraie nuit de sommeil et tout rentrerait aussi sec dans l’ordre. Ce n’était qu’un petit coup de fatigue passager, qui lui sapait les pensées aussi bien que ses forces. Ça passerait… C’était pas non plus comme si c’était la première fois que ça lui arrivait.
Il alluma sa clope presque fébrilement, sans même avoir la correction de demander à son partenaire s’il ne se trouverait pas incommodé par le fait qu’il fume. Trop besoin d’une bonne dose de nicotine pour même songer aux convenances. La première taffe l’apaisa quasi instantanément tandis qu’il exhalait la fumée odorante du tabac, ce qui n’empêcha pas pour autant sa tête de commencer à tourner, tandis que sa foutue migraine lui perçait le crâne plus vicieusement que jamais. Faisant un effort pour prendre sur lui-même, il garda contenance bien qu’avec difficulté et se tourna vers l’albinos, enfin décidé à lui adresser la parole. Détourner ses pensées de ce mauvais coup passager, c’était sans doute la seule chose à faire en attendant que tout cela aille mieux.

« Vous fumez, agent Beilschmidt ? L’air interrogateur, il avait toujours son paquet ouvert dans une main et tenait sa clope de l’autre. Je me doute que ça ne doit pas être permis à un agent en service, mais au vu de ce que vous avez actuellement dans la bouche, j’en déduis que vous vous moquez bien de ce qui peut vous être permis ou non… Enfin, je me trompe peut-être… »

Avec une expression un peu ironique sur le visage, il avait planté son regard pâle dans celui de son vis-à-vis tout du long qu’il parlait, et laissait à présent un mince sourire étirer ses lèvres. Inutile de préciser que le mur contre lequel il s’appuyait depuis qu’il s’était dégagé de l’étreinte du garde était vital à son petit jeu… Nul doute que vu comment il se sentait en ce moment, il ne devait pas bien tenir sur ses jambes… Se retirer de cet appui salvateur ne serait donc pour lui qu’une humiliante et inutile perte d’équilibre face à un parfait inconnu. Nikita pas besoin, et envie encore moins que l’autre s’aperçoive de l’état de son « protégé ».
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