Well can't you help me now? [Pv Joshua]

Sujet: Well can't you help me now? [Pv Joshua] 21.01.10 22:15

I need help to stop me from myself

William était un « nut case ». Il le savait et vivait parfaitement bien avec ce fait. Il avait trouvé refuge dans la cuisine et le sport, s'isolant de tout et tous. Oui, les microbes l'exaspéraient. Oui, il ne parlait pas parfaitement le japonais et avait cet accent British ne semblait jamais vouloir le quitter. Parfois il avait envie de dire un beau gros F. You au monde et s'en aller. Seulement, il ne savait pas où il irait. Il ne se sentait chez lui nul part. L'Amérique le dégoûtait. L'Angleterre lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Au Japon, au milieu de tout ces inconnus dans la foule, il se sentait étrangement moins seul.

Where'd I go wrong?

C'est peut-être en quête d'espoir et d'un sentiment d'accomplissement, que William errait dans les couloirs de l'Université depuis le matin. La journée avait commencé comme les autres, café, routine d'exercices, ménage, études. Puis l'envie d'aller se balader dans la bâtisse scolaire lui avait prit. Il avait prit ses cliques et ses claques, Ipod dans les oreilles, joggant jusqu’au campus. Il aimait beaucoup le petit parc qui lui servait de raccourci avec ses arbres, et ses petits bancs mignons. Tout était petit ici. Parfois William avait l’impression d’être dans un monde miniature. Un géant parmi les nains. En marchant au milieu de la foule, dépassant d’une bonne tête tout le monde, il avait parfois l’impression de nager. L’université avait quelques étrangers comme lui, ce qui le rassurait.

Pull the curtain, begin paranoia's wearing thin now

La musique isolait le britannique de tout les son ambiants. Lentement l’Université se remplissait d’étudiants, comme une ruche remplit d’abeilles. Chacun allait où il devait aller, en groupe, s’amusant et riant. William lui rasait les murs. Hors de question de toucher quelqu’un. Ses mains gantées serrant ses livres contre lui. Il avait faillis mettre un masque. Il avait vu plusieurs personnes se balader le nez et la bouche couverte. William trouvait que c’était une idée géniale. Les lieux publics étaient généralement des bacs à microbes. Et bactéries. Et maladies…

Close my eyes, realize I've become the victimized now

Perdu dans ses pensées, William ne vit pas l’autre étudiant qui tournait le coin que lui même s’apprêtais à tourner. S’en suivit naturellement une collision. Puis une panique chez William. Sans même se préoccuper si l’autre allais bien, le british s’inspecta, vérifiant s’il avait tout ses morceaux, si les parties qui avait touché l’inconnu étaient couvertes par du tissue. Puis il frotta ses vêtements, paniqué. Enfin, il sembla réaliser qu’il était d’une impolitesse incroyable. Il fit une courbette et s’excusa dans son japonais coupé au couteau.

- Je suis désolé.

Spoiler:

Sujet: Re: Well can't you help me now? [Pv Joshua] 23.01.10 17:52

Quel ennui.

Il se gratta la joue, baillant d'un air exagéré, histoire de faire comprendre à son agent qu'il n'en avait rien à foutre et que ça le gonflait plus qu'autre chose. Puis la nouvelle tomba comme un couperet, étonnante et bien critiquable... Bien que quiconque connaissant suffisamment l'hybride aurait pu le deviner aisément. Il arrêtait tout ce bazar, pour un temps du moins. Et puis se retrouver avec sa tête placardée à chaque immeuble et chaque arrêt de bus, ça devenait lassant à la long. La preuve : c'était limite s'il pouvait encore se regarder dans une glace sans être dégouté. S'ensuivit une dispute longue et fastidieuse, que nous ne relaterons pas... Parce que ce cher hybride n'écoutait pas, pour changer. Il s'ennuyait, c'était un fait. Alors il avait décidé de s'occuper. Reprendre des études même ! C'est vrai qu'en 215 ans et quelques, il avait eu tout le loisir de se cultiver... Mais à vrai dire, même si l'ambiance et le trop plein de gens lui déplaisait, il pouvait supporter ça pour apprendre deux trois choses... Et puis, c'était amusant, en un sens, de voir des gens lui apprendre des choses qu'il avait vécu. Au final, il n'avait que ça à faire dans cette ville. Parfois, il se demandait franchement ce qu'il fichait ici... Mais il l'avait vu grandir après tout cette ville.

Nouveau soupir.

Assis sur un banc, au soleil, un stylo dans une main et des papiers dans l'autre, il griffonait avec énervement sur toute cette paperasse. Age. 215 ans. Merde, ça ne rentre pas dans la case... Nous dirons 20 alors. Date de naissance. Ah, ça rentre. Mais... Réduisons de 90 ans, ça paraîtrait suspect sinon. Nom, prénom. Ah, enfin quelque chose de vrai. Joshua Cartney. Plus tout un tas d'autres stupidités dans ce genre... Ce qu'il voulait étudier ? Après avoir, il y a environ cent ans, étudier la littérature, il décida de se lancer dans l'histoire. Et puis, ça le rassurait un peu... Après tout, n'avait il pas vécu au moins cent cinquante ans de plus que la moyenne des humains ? Il ne pouvait foncièrement pas être mauvais. Et puis il n'aimait pas l'échec. Donc le sien...

Rictus moqueur.

Décidément, ces formulaires étaient d'une banalité affligeante. Domicile ? Numéro de sécurité sociale ? Les humains se compliquaient tellement la vie ! Soupirant à nouveau, l'hybride se décida à remplir tout ce bazar, se levant une fois tout correctement noté. Prenant la direction supposée du secrétariat, il regardait à droite à gauche, l'air un peu perdu, ses cheveux blancs désormais mi-longs voletant légèrement tandis qu'une mèche neigeuse barrait la vue de ses yeux glaciers. Il s'était fait aborder une ou deux fois, mais s'était toujours contenté de s'éloigner en ignorant ces personnes. Il n'aimait pas parler aux gens. Nerveux, il rentra la tête, cachant son joli minois jusque sous son nez grâce au col roulé de son pull noir, sa main libre tirant nerveusement sur un fil de son jean gris légèrement dévalé, l'autre étant encombrée par toute la paperasse. Au détour d'un couloir, alors que son regard se perdait quelques instants dans la contemplation d'un banal buisson tandis que son corps avançait machinalement, il ne regarda plus devant lui.

A quoi bon ? Et puis, théoriquement, quand il écoutait ses sens si exacerbés, il réussissait à éviter les gens sans même y penser. Mais comme d'habitude, il n'y fit pas attention, parce que ça l'agaçait plus qu'autre chose de devoir faire attention aux gens alors qu'eux ne faisaient attention à rien. Ceci expliquant cela, rien d'étonnant à ce qu'il se fasse bousculer. Ce qui fut plus étonnant vu la chute brutale de l'hybride, qui fut totalement poussé alors que ses feuilles lui échappaient, se répandant tout autour de lui et l'autre. Posant une main sur le mur, il jeta un regard furieux à l'autre qui s'excusait après ce qui lui avait semblé être une éternité. Ou tout au moins une trentaine de secondes. D'ailleurs, le garçon, qui ne devait pas excéder la vingtaine, s'excusa dans un japonais brouillon et avec une courbette. Les yeux ronds, Joshua regardait ce drôle de phénomène. Puis il secoua la tête, levant les yeux au ciel.

C'est rien... Aide moi plutôt à récupérer mes feuilles avant qu'elles ne s'envolent.

Outch. Il avait tellement peu l'habitude de parler aux gens qu'il était vraiment peu... Agréable. Une moue agacé lui échappa, tordant d'une manière charmante sa bouche alors qu'il se baissait, commençant à récupérer toutes ses feuilles. Si le vent se levait, il devrait ou courir après ses feuilles, ou tout recommencer. Et il n'était franchement tenté par aucune des deux issues. Il glissa une main agacée dans ses cheveux, repoussant la mèche de son visage, profitant de la vue dégagée pour fusiller du regard une demoiselle d'une vingtaine d'année qui le regardait fixement à une vingtaine de mètres de là, ce dont il avait horreur. Elle détourna la tête, et lui retourna à ses feuilles. Jetant un regard en biais vers l'autre, voyant s'il allait l'aider ou pas. Ce serait tout de même la moindre des choses, on avait pas idée de bousculer les gens ainsi !

[Yosh, plus que 9 rps à répondre ! On y croit ! Go vers Abyss' ! *sors]

Sujet: Re: Well can't you help me now? [Pv Joshua] 25.01.10 9:20

You're beautiful. You're beautiful.
You're beautiful, it's true.
I saw your face in a crowded place,
And I don't know what to do,
'Cause I'll never be with you.

Après le choc initial, William s’excusa mimant la courbette Japonaise qu’il avait si souvent vu. Il s’épousseta rapidement, et lorsqu’il releva le haut de son corps stoïquement, dominant l’autre d’une bonne tête, ses yeux rencontrèrent pour la première fois ceux de celui qu’il avait renversé. Alors que les feuilles volaient autour de lui, et qu’il recevait un regard des plus froid, William ne put détacher son regard de CES yeux. Alors que Beautiful de James Blunt résonnait dans ses oreilles, le British admirait les longs cheveux blancs, les manières gracieuses et la façon dont la mèche dansait devant le visage de l’autre alors qu’il se secoua la tête. Pourtant son regard semblait toujours attiré par ces yeux. L’humain ignorait que cette teinte pouvait exister. Même la voix du superbe mâle devant lui le tira à peine de sa rêverie. Lentement la chanson atteignit son dernier refrain. Les paroles lui semblaient si réelles.

You're beautiful. You're beautiful.
You're beautiful, it's true.
There must be an angel with a smile on her face,
When she thought up that I should be with you.
But it's time to face the truth,
I will never be with you.

Le British se fit violence. Il devait aider l’autre. Après tout il était un gentleman. L’avoir bousculer n’était pas très gentlemanesque, mais c’était du passé. Il s’était excusérien de plus ne pouvait être fait. Ce qu’il pouvait faire par contre, c’est d’attraper les feuilles qui s’éparpillaient. Ses gants furent réajustés et William partit au trot après les feuilles qui étaient le plus loin. Il en ramassa quelques unes, ne pouvant s’empêcher de jeter un discret coup d’œil. Ça ne se fait pas lire les choses des autres, mais sa curiosité s’avéra plus forte.

Nom, Prénom : Joshua Cartney

C’est joli comme prénom. Quelques unes furent récupéré par la suite, mais William ne sentit pas la tentation de lire à nouveau. Juste savoir le nom rattaché à ces yeux lui suffisait. Il serait sans doute trop coincé pour lui parler et lui demander son nom, il remercia donc la providence de le lui avoir le donner. Tenant les feuilles précieusement, l’humain revint vers l’homme aux cheveux blancs dénommé Josuha. Elles lui firent tendu presque timidement. Le grand homme se trouvait incroyablement stupide. Mais bon, sa première impression ratée, il ne voulait que courir aller se cacher loin. Ou aller prendre une douche. Le dénommé Joshua lui avait rentré dedans après tout. Bactéries… Est-ce qu’il avait son Purel ?

Il sentait le regard de l’autre posé sur lui. La pression de Willy augmentait, son rythme cardiaque frôlait le 300 pulsations secondes. Pire qu’après un marathon. Il était trop près. Ça n’allait pas du tout. Il devait être blanc comme un drap, suer, trembler même. Ne pense pas aux microbes, ne pense pas aux microbes ne pen… Quelqu’un passa derrière lui, le frôlant. Le British fit un spectaculaire bond dans les airs, accompagné d’un cri de surprise qui ressemblait à peu près à ça : « OUUUuuAAAaaaaaaaarg !!! »

Willy, tu es un idiot…

- Je suis désolé…

Brusque demi-tour et le British partit dans la direction opposée, essayant de se fondre dans la foule. Bon, quand on dépasse tout le monde d’une tête ou deux c’est difficile, mais il faisait de son mieux. William se sentit mal d’avoir laissé le beau mec aux cheveux blancs derrière lui, mais il avait trop passé pour quelqu’un de bizarre. Et puis les cours commençaient dans pas long. Ce que notre ami bactériophobe ne savait pas par contre, c’est que lorsqu’il a sursauté un peu plutôt, son portefeuille qui était à moitié sortit de son sac était tombé par terre. Bien sûr, trop pressé à se sauver, il ne s’en était jamais rendu compte…

Le midi vint finalement. Les pas de William le menèrent vers la cafétéria machinalement. Il se mit en file, les écouteurs toujours dans les oreilles. S’acheta ses habituels sandwichs et une canette de jus de Litchi. Au moins, il savait que les cuisines étaient propres. Il le fallait. Arrivé à la caisse, il fouilla dans son sac à l’endroit habituel où se trouvait son portefeuille… rien. Hé merde… Dépose la canette, fais lance un regard d’excuses à la caissière. Traînant les pieds, William alla vers la première table libre en vue. Son prochain cours était dans une heure, il n’avait pas le temps d’aller chez lui. Décidément, ce n’était pas son jour…

Soupirant, l’humain sortit son cahier et se mit à réviser. Pourtant, même si ses yeux étaient rivés sur les pages devant lui, une seule chose lui revenait en têtes. De grands yeux bleus…

Sujet: Re: Well can't you help me now? [Pv Joshua] 25.01.10 20:03

Tu l'as laissé tomber tout à l'heure.

Tu devrais mieux fermer la poche de ton sac la prochaine fois...

Sujet: Re: Well can't you help me now? [Pv Joshua] 26.01.10 19:49

Les yeux dans le vide, William rêvais aux yeux bleu qui le hantaient depuis ce matin. Le mince sourire qui lui avait été adressé avait magnifiquement illuminé le visage de l’homme qui avait une apparence quasi-angélique. De magnifiques cheveux blancs… Quel idiot il avait été de s’enfuir. Peut-être qu’il aurait pu avoir une conversation normale. Pour une fois. Pour la première fois depuis bientôt 3 ans. Pourtant. Il se faisait sans doute des illusions. Il était incapable d’avoir des conversations normales. Soupire.

Le livre ouvert devant lui passait dix pieds par-dessus la tête. Ça ne servait à rien. William ne pouvait absolument pas se concentrer sur ses études. Les diverses sortes d’avocats ne l’intéressaient pas, mais alors là pas du tout. Et puis toute cette bouffe… L’estomac du British grogna, lui rappelant qu’il n’avait toujours pas mangé.

Un mouvement lui fit lever la tête. Comme par un quelconque miracle, Joshua s’assit devant lui, posant son portefeuille sur la table. Les yeux grands ouverts, il l’entendit lui expliquer que son portefeuille était tombé de son sac. Le temps que les informations se rendent à son cerveau (1. Joshua était ASSIS devant lui et de 2. Youppi mon portefeuille)

Oh. Ça expliquait des choses. À sa grande surprise, l’autre se mit même à manger sa pomme, déterminé à rester assis à sa table. Non pas que William soit dérangé par sa présence. À vrai dire deux choses occupaient plutôt son esprit à ce moment. De un il avait faim. De deux, il se demandait qu’est-ce qu’il allait faire à propos de son portefeuille. Dieu seul sait où il avait traîner.

Peut-être que pleins de gens lui avait touché
De plus, il était sans doute tombé…
Par terre

L’horreur. Un plancher de corridor Universitaire. Rien qu’à y penser, William avait un haut le cœur. Ne pas penser aux microbes, ne pas penser aux microbes…. De quoi lui couper l’appétit immédiatement. Heureusement il avait ses gants. Prenant le coin de l’objet de cuir, à un des extrémités, il l’ouvrit et vérifia que tout était encore dedans.

- Merci….

Bon malgré la vision d’horreur de son portefeuille sur le plancher, se faisant lentement envahir par des microbes tentaculaires verts, pustulants et gluants par milliers tel Gulliver cloué au sol à cause des Lilliputiens, gérée un peu plutôt, le British avait quand même faim.

- Je reviens…

William abandonna ses livres pour se diriger au comptoir de la cafétéria. Il prit une bouteille, un sandwich, paya (non sans lancer un regard d’excuses à la caissière) et retourna à la table. À sa grande surprise Joshua y était toujours. William s’assit et se mis à manger. La situation était plutôt inconfortable. Du moins, pour le British qui ne savait pas trop qui dire. Il en avait marre de s’excuser, et il l’avait remercié. Quoi dire de plus ? Ce n’était sûrement pas lui qui allait commencer la conversation. Trop gêné. Il enviait ces gens qui pouvait parler à n’importe qui de la pluie ou du temps. Lui en était incapable. Il portant donc tout son attention sur sa sandwich. Fixer l’autre assis devant lui comme un poisson rouge dans un bocal ne lui donnerai sans doute pas l’air d’un cent watts. Quoique, côté première impression, il avait déjà solidement raté…

Sujet: Re: Well can't you help me now? [Pv Joshua] 28.01.10 19:52

Des cœurs qui battaient, trop bruyamment, trop vite tout autour de lui. Des gens qui mentaient, qui s'avouaient des secrets. Des gens qui vivaient bien trop fort à son goût. Alors que William le remerciait et s'éloignait, surement pour se chercher à manger. Joshua n'avait pas réagit quand il s'était levé. Ses pensées étaient focalisées sur une espèce de peur panique provenant non pas de lui, mais de... L'autre. Aussi distinctement que s'il avait eu son oreille collée à son torse, il entendait ce cœur battre irrégulièrement, comme quand on a peur. Mais peur de quoi ? Secouant légèrement la tête, ses cheveux blancs glissant devant son visage, il entrouvrit les lèvres, inspirant un peu d'air. Puis il expira. Sa respiration reprit un rythme humain. Le cœur emballé qui n'était pas le sien s'était éloigné, heureusement. Décidément, les humains devenaient de plus en plus étrange au fil des années.

Relevant le visage, son visage finement ciselé reprit son attitude habituelle, indifférent au reste, et à tout ce qui l'entourait. Finissant rapidement sa pomme, il se leva, quittant quelques secondes la table pour jeter le trognon et la serviette qui lui avait servit pour essuyer ses mains, avant de revenir s'asseoir. A califourchon sur le banc, il sortit son bloc de son sac, commençant à les relire, corrigeant les fautes présentes, avec attention. La tête penchée sur son cours, il fut dérangé par une main nonchalamment posée sur son épaule, dans un geste tout à fait naturel, surement, pour son possesseur, mais hautement désagréable pour l'hybride. Plissant les yeux, il se dégagea d'un sec mouvement d'épaule, posant son regard aux nuances glacier sur l'importun qui venait de le déranger. Un fou ? Une folle plutôt. De grands yeux noirs, typiquement japonais, posés sur lui, et une voix légèrement tremblante qui lui demandait si c'était bien lui le mannequin qui avait posé pour certaines affiches pour un parfum. A la table derrière elle se tenait une bande hétéroclite, qui semblait bien l'observer depuis un moment.

Les yeux se plissèrent quelques instants, avant que la réponse ne claque, sèche et sans appel, un mensonge de plus à son palmarès. Un "non" froid et sans sentiment. Il n'aimait pas répondre à ce genre de question en particulier. Et c'est sans remord qu'il la regarda s'éloigner, se replongeant un peu dans son histoire. Il avait choisit l'antiquité plus précisément, s'étant toujours fasciné pour ces civilisations disparues et qui ne s'encombraient pas de d'autant d'inutilités que ces humains d'aujourd'hui. Il remettait une mèche de cheveux derrière son oreille, son regard fixe penché sur l'encre noire incrustée dans le papier blanc, quand le garçon revint s'installer face à lui. Glissant à nouveau son cours dans son sac, il s'appuya son coude sur un table, son visage appuyé sur sa main. Sa main libre s'ennuya rapidement, et glissa dans la poche de son sac, sortant une barre de chocolat.

Le chocolat... Autant le dire, c'était une addiction chez lui. Ses yeux s'illuminèrent brièvement alors qu'il déballait le chocolat de son emballage, veillant à ne pas faire tomber son chocolat par terre -manger un truc tombé par terre, quelle horreur ! Qui savait ce qui était passé avant ?-, ses doigts restant bien sur le papier d'emballage pour ne pas les coller sur le chocolat -il n'avait pas pu se les laver après être sortit de cours-, il commença à lentement manger son chocolat, les yeux mi-clos et presque un air de pur extase sur le visage. S'il y avait quelque chose qu'il ne regrettait pas avec l'évolution, c'était celle du chocolat. Décidément, il ne pourrait jamais s'en passer. Entrouvrant un œil, il regarda les cours toujours étalés sur la table, devant l'autre garçon. Qu'il ait hurlé et détalé en courant plus tôt dans la matinée ne lui posait aucun problème en soi -il avait vu bien des gens étranges dans sa vie-, mais il aimerait bien savoir pourquoi, quand même. Cette réaction l'avait franchement déstabilisé, mais il avait su s'en sortir -après avoir un peu tourné en rond pour trouver le secrétariat-.

Tu étudies quoi ?

Quelques mots tranquillement prononcés avant que le dernier carré de chocolat ne soit glissé entre les lèvres du désormais ancien mannequin.

Sujet: Re: Well can't you help me now? [Pv Joshua] 01.02.10 22:13

L’école était un endroit que William aimait et détestait à la fois. Il aimait les cours qui étaient passionnants, il en apprenait à la tonne, perfectionnait son art de la cuisine, pouvait pratiquer des sports, utiliser le gym qui ne coûtais presque rien. De l’autre côté de la médaille, il devait supporter des gens, des microbes, des bactéries, des contagions !! Les bureaux dans les classes le remplissaient d’effroi. Chaque matin il nettoyait l’endroit où il s’assoirait durant la journée. Et il n’en bougeait plus. En y repensant cette idée de masque… Non Willy. Pense à autre chose. Le sandwich paraissait déjà beaucoup moins appétissant… Pense… Il voyait presque des vers sortit d’entre les tranches de pain au lieu d’être d’inoffensif morceaux de poulet. Ah non !! Poulet !! Salmonelle !! Vite, pense à autre chose. À la question que Joshua a posé. Oui. En grommelant, caché derrière sa sandwich, William répondit à son interlocuteur sans le regarder dans les yeux.

- J’étudie en cuisine…

Bon la réponse n’était pas très élaborée… Mais c’était un bon début pour le British coincé. Devait-il se risquer à en dire plus ? Baissant sa sandwich et fixant son regard dans celui de l’étudiant aux cheveux blancs, William ajouta :

- … Et toi ?!

Wow !! Il… essayait d’entretenir une conversation ! Excellent William !! On est fier de toi ! Si on lui aurait demandé, honnêtement il n’avait aucune idée ce en quoi Josh pouvait bien étudier. Cinéma ? Après tout il avait le profil pour être acteur. Surtout avec ces yeux. Ouah les beaux yeux. C’est drôle parce que quand William fixait ces yeux, il semblait pendant un moment oublier tout ses problèmes. Adieu bactéries, adieu microbes. L’autre l’apaisait.

Faut dire qu’il était calme. Très calme. Contrairement à William qui avait l’impression d’avoir un hamster qui court dans une roulette sans cesse dans la tête. Oublie pas-ci, attention à ça, AH MON DIEU MICROBES ! ect ect.. Mais là, alors que ses yeux fixaient ceux de Josh. Rien. Le hamster dormait.

Et puis William se surpris à lentement descendre son regard. De ses yeux à sa bouche. D’habitude les bouches terrorisaient le pauvre British. Antre à microbes ces affaires là. Les lèvres de Josh elles étaient jolies se surprit à penser William. Puis il avait un peu de chocolat qui avait fondu, juste au coin des lèvres. Trop mignon. Heu bon comment lui dire ? Comment lui dire, sans lui faire croire qu’il le draguais. Oh là là. Impossible de lui dire à voix haute. Trop gênant. Le british s’essuya donc le coin de la bouche subtilement, regardant ailleurs. Parfois les gens imitent ce que ceux avec qui ils parlent font. Une chose était sûr, il ne se lècherait pas les lèvres. Brrr… William répétât son geste deux ou trois fois et espéra que l’autre comprendrais.

Sujet: Re: Well can't you help me now? [Pv Joshua] 06.02.10 17:12

toujours

J'étudie en histoire. L'Antiquité, principalement.

... Tu étudies en cuisine. Tu sais pourquoi ils se sentent obligés de mettre de la salade dans tous leurs sandwichs ?

Sujet: Re: Well can't you help me now? [Pv Joshua]