Je ne sais plus vraiment pourquoi, mais ce jour là je m’ennuyais. Pleine d’énergie j’ai alors décidé de me rendre prés du cirque.
C’est un endroit que j’aime bien. Il y a tout le temps du monde, on ne se sent jamais seul. Après avoir parlée à un jongleur que je
connaissais, je me suis assise sur un banc. L’air frais caressait mon visage et j’avais l’impression que le temps avait fait une pause ;
juste pour moi. Autours, des oiseaux cherchaient de quoi manger. Un grand père sur un banc leurs distribuait de la nourriture,
subsistance de seconde vie. Au bout de quelques minutes, il me proposa de s’assoir avec lui. Il me raconta alors sa longue vie
parsemée de moment de bonheurs et de moment de déceptions. Il me demanda mon nom. Je lui dit que je m’appelais Orobe Haine.
Puis j’ai regretté mon acte, pourquoi lui avoir donner un faux nom? Cette homme n’allait pas escroquer. Enfin les heures passèrent et
nous restions, là tout les deux. Il me posa un nombre incalculable de questions banales mais une en particulier avait retenu mon
attention. Il me demanda si je ne devrais pas être à mon travail. Et c’est vrais que je devrais être à mon travail. Sauf que cela faisait
longtemps que je n’avais pas travaillé. Je lui répondis alors que j’avais eu un congés. Il me questionna alors sur la nature de mon
travail. Je lui dis que j’étais médecin légiste, pour les morts quoi . Il fit alors une moue affreuse, comme si j’étais la peste en personne
; merci la gentillesse . Il s’en alla alors me laissent seul, au plus vite. Je me suis alors retrouvée penaud sur mon banc, avec la nuit
qui tombait. Ah je les retient les vieux, à mettre sur ma liste des gens à ne plus fréquenter. Je l’ai même étendu au quarantenaire …
enfin là j’allais un peu loin .