Soins et amitiés

Sujet: Soins et amitiés 11.12.08 16:33

Le groupe franchi la ruelle noire et sordide dans la quelle la jeune femme vivait.
Arrivait devant le troue servant de porte à la bâtisse, Ayala franchi le seuil.
Se retournant, elle incita les deux autres à la suivre le long du terne corridor.
Gravant els trois étages, ils escaladèrent enfin les marches de bois ou trônait une porte de chêne.
Soutenant les corps de son bras droit, elle s’activa de déverrouiller l’appartement garce au gauche.
Avançant au travers du hall, elle s’arrêta devant le canapé ou elle déposa les deux amis.
Revenant sur ses pas, elle referma la porte avant de récupérer de quoi soigné les blessés.

Les heures suivantes servirent aux soins d’Hiro et Manéko.
Une fois soignées, le démon s’endormi et la femme proposa de quoi manger aux autres.

[le post n'est pas long du tout mais j'ai déjà tout dit dans l'autre donc j'attends les réactions de Manéko pour la suite]

Sujet: Re: Soins et amitiés 11.12.08 18:35

Manéko venait de voler. Oui, elle venait, portée par son ainée, de s'élever dans les airs et d'atterir dans une petite ruelle noire. A demi-consciente, elle pleurait. La sensation du vent sur son corps meurtri, la vue trouble des nuages cotoneux... Tout cela était-il un rêve ?

Non... Ces sensations... Elles étaient bien trop réelles... Son regard vide se promena sur l'appartement dont elle venait de franchir l'entrée. Elle n'aperçevait pas grand chose, mais elle se forçait à regarder pour oublier la douleur... Oui, la douleur de ses souvenirs inscessants qui revenaient la tourmenter.

Sa rencontre avec une autre hybride... L'amitié entre elles... La fuite de son ainée... La rencontre des monstres... Les paroles de l'homme... Le début de la bataille... Soki projeter... La mort du plus grand... Le gémissement du loup puis son hurlement lugubre... La dague... Non, SA dague s'enfonçant dans le petit corps meurtri de la créature faible et maltraitée... Elle, faible et lâche, s'effondrant sur le sol...

Ayala la déposa sur un canapé confortable. Elle prit ensuite soin de la fillette et du petit démon. Quand elle reprit tout ses esprits, Manéko se fit proposer de manger. Elle reconnue son amie, et la fixa d'un air morne. Elle ne réussi pas à articuler le moindre mot, alors elle se contenta d'aquiescer d'un signe de tête.

Son regard se posa ensuite sur Chiro et Soki. Les deux animaux, réalisant alors la totale lucidité de leur amie, accueillirent son retour à la réalité avec joie. Soki la fit partager à voix basse, de peur de réveiller le petit démon endormit :

"J'ai eu tellement peur ! Tu vas mieux ? Ta semblable c'est très bien occuper de toi. Tu devrais la remercier."

Chiro émit un petit grognement approbateur. Alors, encore déboussolée, elle articula de faibles remerciements pour son ainée.

Manéko reprenait peu à peu ses esprits. Si bien, qu'elle se risqua à poser une question qui lui trotinnait dans la tête depuis quelques minutes. Une seule, certes, mais c'était un bon début.

"Où sommes-nous ?"

Elle ne reconnaissait plus sa voix. Elle était teintée de tristesse, et toute méfiance ou curiosité avait disparue. D'ailleurs, Chiro et Soki l'interrogeaient du regard. Elle n'osa pas croiser ceux-ci.

D'un mouvement de tête, elle tenta de chasser ses mauvaises pensées. En vain.

Elle observa sa plaie, recousue. Ce n'était pas du travail de maître mais la plaie était très bien soignée et ne saignait plus. Songeuse, Manéko fit quand même l'effort pour engager une conversation.

- Tu es douée pour la médecine. Comment as tu fais cela ? Et Hiro, il va bien ?

Sa voix n'exprimait aucun sentiment mis à part la tristesse, et son regard était inexpressif. Comme un corps sans âme, et même sans vie, elle ferma ses petits yeux, laissant vagabonder ses pensées. Elle était épuisée, mais ne s'endormit pas, par respect.

Elle rouvrit ses yeux rubis quand Soki grimpa sur ses genoux. Reprenant un peu de couleurs, elle caressa le doux pelage du félin. Ronronnant de plaisir, il se roula en boule. Et comme pour dire qu'elle n'était pas seule, Chiro se coucha à ses pieds.

Cette démonstration d'affection ralluma la flamme du coeur de l'hybride. Oui, elle n'était pas seule. Oui, elle allait se venger. Oui, elle avait désormais un but, qu'elle poursuivrait sans relâche.

Et même si celui-ci n'était pas très digne, elle se dévourait à cela, faute de mieux. "C'est mieux que rien, se dit-elle, Les anges m'ont laissé une chance, je me dois de la saisir."

Mais était-ce vraiment ce pourquoi les anges lui donnaient un but ? Pour la vengeance, uniquement ? Non, mais la petite l'ignorait pour l'instant, bien qu'un petit doute demeurait en elle, profondément enfoui.

Une nouvelle lueur d'espoir s'alluma dans son regard. Ragaillardie, elle fixa de nouveau son ainé, reprenant peu à peu son attitude habituelle. Et avec elle, sa profonde amitié pour Ayala.

"Ayala, as-tu un but précis dans la vie ? Quelle est cette chose qui te permet de t'accrocher jusqu'au bout, ce rêve où tu places tout tes espoirs et mises toutes tes chances ? Quelle est ta raison de vivre ? Moi, je souhaite revoir mes parents et venger les enfants de ces ingnobles savants."

Sa voix avait retrouvé l'assurance, la joie, la haine, la curiosité et toutes les autres nuances de sentiments dont elle était capable. Elle avait retrouvé la vie, animée d'un nouveau but. Fixant son ainée d'un regard respectueux, dénudé de toute tristesse, et rempli de détermination, elle attendait une réponse.

Sujet: Re: Soins et amitiés 14.12.08 17:11

Encore pleine des récents événements, la jeune femme s’assit face au canapé.
Son regard se perdit dans la contemplation du vide pendant que son corps bascula d’avant en arrière.
Le dossier de sa chaise tourner vers le mur, ses omoplates se virent retenus par la table pendant que se repliaient ses genoux le long de son torse endolori.
Attrapant une tasse emplit de thé chaud, elle remua le liquide avant de l’avalait. La douce substance se répandit dans tout son être pour enfin la réchauffer.
Désormais apaisait, elle dévoila son regard afin de s’assurer des bons soins de Manéko, qui revenait peu à peu à la ‘vie’.
Celle-ci sembla quelque peu remise de ses émotions et posa une nouvelle question.
Les tympans de l’hybride furent alors dérangés par une teinte de voix, inhabituelle venant de son amie. Elle ignora cependant cette sourde remarque qui aurait put inquiéter la blaisé.

« Nous sommes chez moi. Elle posa la tasse. J’ai d’abord songer à l’hôpital mais… m’ayant prévenus que tu n’appréciais guerre les humains j’ai pensé préférable de ne pas te laisser à leurs soins. Elle se tut un instant. j’espère ne pas mettre tromper… »

Laissant sa phrase en suspension, elle ne trouva rien à ajouter mais se douta que l’autre reprendrait la conversation. Ou du moins elle l’espérait grandement, car si elle ne connaissait que depuis peu la fillette, elle savait désormais que celle-ci n’était jamais à cours de paroles et interrogations !

En effet, après avoir ramassé le repas lui étant offert, l’intéressait reprit voix de façon à félicité les capacités médicinales de la guerrière, puis afin l’interroger.

« Merci, mais ce n’est pas grand-chose. A force de ce trouvait face au danger, j’ai tout simplement apprit les rudiments de la médecine. Elle se stoppa et but une nouvelle gorger. De plus, j’ai à plusieurs reprises servit de femme sage ou aide de camp…
songeant à ses vieux souvenirs, elle se revit sous les tentes emplies de blaisés, dans la vaste demeure de son défunt maitre à s’occupait des malades, ou en pleine montagne lors de l’accouchement de sa sœur de cœur…
Secouant le visage afin de chasser ses idées, elle reprit en contemplant le petit démon.
Quant à Hiro, il s’en sortira. Il gardera peu être quelques séquelles ainsi qu’une ou deux cicatrices mais, lui comme moi, ne sommes plus à ca près et il n’a par bonheur rien de grave… »

Elle sentit son cœur s’apaisait sous ses mots.
En effet, si elle avait depuis plusieurs heures constatait la survit de son compagnon, elle ne l’avait pas encore aussi clairement énoncé.

Un long silence s’installa.
Celui-ci n’était pas pesant et Ayala préféra se reculait durant la quelconque discussion des animaux à leur maitresse.

Revenant à la cuisine, l’orpheline ramassa les assiettes qu’elle empila dans l’évier.
Mais de nouvelles paroles à son égard la firent se retourner.
S’affaissant au plan de travail, elle écouta d’un air songeur les dires de sa compagne.

"Ayala, as-tu un but précis dans la vie ? Demanda l’allongée. Quelle est cette chose qui te permet de t'accrocher jusqu'au bout, ce rêve où tu places tous tes espoirs et mises toutes tes chances ? Quelle est ta raison de vivre ? Moi, je souhaite revoir mes parents et venger les enfants de ces ignobles savants."

A quoi avait-elle put songer durant son silence ?
La veuve se posa la question et s’imagina sans aucun mal la réponse qu’elle n’évoqua pourtant pas.
Elle réfléchissant ensuite à la meilleure réponse, la jeune femme se demanda si la vérité était préférable. Mais cela, nul n’aurait put en juger…
C’est donc son opposition aux mensonges qui convainquit la plus veille de parler en toute sincérité.

« Je ne possède plus de but. Elle réalisa se tromper. Ou plutôt plus de précis…
Soufflent pour elle-même, elle comprit que l’histoire était trop longue pour être expliquer. Elle choisit donc de s’assoir afin de la résumé rapidement.
Mon histoire commençant bien avant les premiers scientifiques, mon but n’a pas toujours était de les détruire…
J’ai durant un temps était une fillette heureuse… elle ne put réfléchir à cette période qui s’était quasiment effacer de sa mémoire et reprit donc.
Malheureusement pour moi je suis nais hybride…
Si nous ne sommes désormais plus chassés, sache que ca n’a pas toujours était le cas… je sais née lors de cette sombre époque ou nous étions vu comme le péché ultime et donc pourchassé et tuer par nos deux demis-races.
Les miens furent donc exterminés par des anges qui me laissèrent la vie par je ne sais qu’elle chance. Ce souvenir eut pour effet de la dégouter mais elle n’en montra rien.
J’ai ensuite vécu au près de ces assassins. Devenant leur esclave j’ai bien vite oublié ce qu’était aimé…
Elle se stoppa afin de choisir ses mots et reprendre son souffle.
Je suis alors devenu une tueuse : j’obéissais sans réfléchir afin d’éviter la torture à tel point que je me suis mis à chasser toute vie et bonheur…
Cette idée la fit frémir et elle fut répugnait d’elle-même.
De nombreuses années se sont ainsi écoulées jusqu’au jour ou je me suis révolté !
Etant devenu bien plus forte que mes geôliers, je les ai détruit puis est disparu. J’ai débord continuait à tuer, puis… son cœur se serra, je l’ai rencontré…
LUI… ses yeux se mouillèrent et un élan d’amour envers le mort la transperça.
Il était un ange pur… l’un des premiers de son espèce et vivant dans la joie, il était tout ce que j’haïssais… et pourtant… sa voix se brisa et il lui fallut quelques instants pour reprendre.
Il m’a ouvert les yeux et nous nous sommes aimés.
J’ai changé et c’est à ses cotés que j’ai découvert l’espoir en devenant ‘vivante’.
Son regard se perdit dans le vide du passé.
Avant lui, je n’étais rien d’autre qu’un océan de mort et souffrance… il m’a apporté tous ce que j’ignorais et c’est à ses cotés que je suis réellement nait…
Elle se tut et observa les réactions de son amie.
Mais le temps a passé et j’ai eut tort de croire à un bonheur sans fin. Elle leva les yeux au ciel. Car toute chose possède sa fin… commenta-t-elle autant pour elle que les autres.
Il est mort… [i]chuchota-telle. Ils l’ont tué et je l’ai vengé.
Redevenant une tueuse je pensais ne plus jamais retrouvait ce bien être de nouveau disparu.
Et pourtant… celui-ci m’a une fois de plus sourit… un léger sourit éclaira son tient pale.
Mes pas ont croisés ceux ‘d’êtres de lumières’.
Leurs cœurs étaient purs et acceptés chacun, non pas pour QUI il est mais pour CE qu’il est…
Souriant, elle finit son histoire. A leurs cotés j’ai retrouvait l’espoir et la vie perdu.

La vie n’a donc pas toujours était simple mais elle m’a parfois sourit.
Et c’est après toutes sortes d’évènements que j’ai appris à résister et revenir du pire…
J’ai appris à continuer malgré tout ce qui pouvait arriver !
Sa voix retrouva son intensité jusqu’à s’enflammait.
Si j’ai connu bons nombres d’horreurs, mes pas ont également croisaient ce que chacun à de meilleur en soit….

Revenant à la réalité elle fixa les prunelles de l’autre hybride.
Tu me demande mon but… il est de vivre ! Vivre malgré tout et aider ceux qui, comme moi, ont un jour besoin d’une main tendu. Quel que soit l’ennemi : Guerriers, scientifiques, ou moi-même… je n’oublierais pas ce qu’ils m’ont donnés et le choix qui est le mien : Celui de rester en vie, protéger les miens, ressentir tous sentiments de haine ou d’amour et aider ceux en ayant besoin !
Tu me demande ce qui m’accroche à la vie… et bien c’est eux ! s’ils sont aujourd’hui tous, à l’exception d’Hiro, elle lui offrit un sourire d’amour, défunts, moi jamais je ne les oublierais…
C’est leurs souvenirs qui me permettent de continuer à avancer et de m’accrocher à la vie.
Chacune jour qui passe, chaque bouffés d’air que j’aspire, chaque rire ou pleur…
tous mes faits et gestes, c’est à eux que je les offre…

Elle reprit son souffle.
Enfin, pour ce qui est de ma raison de vivre, je viens de te la dire. Elle est l’espoir !
Mes idées sont certes confuses mais elles ne s’éteindront pas ! tant que je vivrais dans ce monde je continuerais d’avancé…
Quant à toi, tu souhaite revoir tes parents et je te le souhaite de tout cœur. Mais pour ce qui est de venger ses enfants, pourquoi le veux-tu ?
Par vengeance ? celle-ci en à détruit plus d’un avant toi, et je te parle comme l’une des victimes de la vengeance…
Mais si tu souhaite les détruire pour toute autre raison alors fait-le ! Mais ne base pas ta vie dessus car une fois cette tache accomplit, il te faudra, non pas être vide de toutes envies, mais continuer à vivre ! »

Ces paroles n’étaient pas entièrement claire, mais la jeune femme espéra avoir était comprise.
Desserrant enfin ses muscles, elle s’enfonça au creux de son siège et tâta ses pommettes devenus rouges suite un déversement de sentiments.
Pour finir, elle contempla son interlocutrice.

Pendant ce temps le dragon desserra les paupières et sourit à la vue de son amie qui semblait en forme.
Ayant réalisait que tout se passait bien, l’animal choisit de se rendormi afin de reprendre des forces.

Sujet: Re: Soins et amitiés 17.12.08 20:51

Ecoutant patiemment la réponse fournie, Manéko buvait les paroles de son ainée.

"Chez toi ? Son regard se promena sur la pièce. Non, tu ne t'ai pas trompé. Il est vrai que les humains m'insupporte, et que je n'aurais pas supporter l'hôpital. Se souvenant des paroles d'Ayala, elle ajouta. Mais je sais désormais qu'ils ne me sont pas tous hostiles, et que les temps changent."

Un sourire encore un peu maladroit éclaira son visage. Tandis que la fillette posait une autre question et finissait le bon repas qui lui avait été apporter, son amie répondit à cette dernière.

Admirative, la plus petite des deux hybrides s'exclama :

"Oh si, c'est une grande chose ! Tout cela ne doit pas être facile, et la vue du sang ou même des morts baignant à l'intérieur non plus d'ailleurs..."

Maintenant, elle savait ce qu'était vraiment une mort atroce. Certes, la mort ne l'impressionnait pas tant que ça, elle y avait souvent eue affaire. Mais ces enfants tranformés, eux, avait connu la pire des morts qu'elle avait dûe supporter.

Sortant de son affreux songe, elle fut rassurée des nouvelles paroles de son ainée. Soulagée, elle soupira.

Elle continua d'observer la femme débarasser, toujours en attente d'une réponse. Celle-ci vint alors, tellement pleine de vérité que la petite hybride en fut interloquée :

« Je ne possède plus de but. A ces mots, Manéko ouvrit de grands yeux. Ou plutôt plus de précis... »

Bouche bée, la jeune hybride fixa son ainée qui soupira et s'asseya comme pour se préparer à conter un long récit.

« Mon histoire commençant bien avant les premiers scientifiques, mon but n’a pas toujours était de les détruire… J’ai durant un temps était une fillette heureuse… Malheureusement pour moi je suis nais hybride… Si nous ne sommes désormais plus chassés, sache que ca n’a pas toujours était le cas… je sais née lors de cette sombre époque ou nous étions vu comme le péché ultime et donc pourchassé et tuer par nos deux demis-races.

Manéko frissonna. Elle était déjà persécuter aujourd'hui, mais ce n'était sans doute rien face à ce qu'avait vécu Ayala.

- Les miens furent donc exterminés par des anges qui me laissèrent la vie par je ne sais qu’elle chance.

Manéko fut choquée. Alors à l'époque de son ainée, les anges eux-mêmes rejetaient les hybrides ?!?

- Des anges ?!!? Ce cri lui échappa. Tu... tu veux parler de ces "oiseaux purs", gardiens du paradis ?!? Tu veux parler de ceux qui sont descendus de leur nuage pour venir préserver la paix ?! Pour arrêter la guerre ?!? Ils n'ont pas voulu que la guerre fasse couler le sang, et ils le font couler eux-mêmes ?!??

Elle s'arrêta, laissant son amie continuer le récit.

- J’ai ensuite vécu au près de ces assassins. Devenant leur esclave j’ai bien vite oublié ce qu’était aimé…

- Assassins... Aimer... Mais si même les protecteurs de l'amour et de la liberté deviennent des assasins, qu'allons nous devenir ?

Ces paroles s'éteignirent dans un souffle.

- Je suis alors devenu une tueuse : j’obéissais sans réfléchir afin d’éviter la torture à tel point que je me suis mis à chasser toute vie et bonheur…

- Quel cruel destin... Les anges sont alors tout aussi capables de telles horreurs qu'ils sont capables de chérir...

- De nombreuses années se sont ainsi écoulées jusqu’au jour ou je me suis révolté !
Etant devenu bien plus forte que mes geôliers, je les ai détruit puis est disparu. J’ai débord continuait à tuer, puis... Je l’ai rencontré... LUI...

Ayala se mit à pleurer.

- Qui est lui ? risqua timidement l'enfant, emportée par la curiosité, mais tout de même consciente de la souffrance de son amie.

- Il était un ange pur… l’un des premiers de son espèce et vivant dans la joie, il était tout ce que j’haïssais… et pourtant…

Manéko retint son souffle.

- Il m’a ouvert les yeux et nous nous sommes aimés.
J’ai changé et c’est à ses cotés que j’ai découvert l’espoir en devenant ‘vivante’.

- Alors tu as connu l'être qui as fait chavirer ton coeur... Moi aussi, j'aimerais le rencontrer, un jour.

Contrairement aux apparences et malgré son jeune âge, Manéko avait une idée très précise de ce qu'était l'amour. Bizarrement, c'était sa haine et sa tristesse qui l'avait poussé à essayer de comprendre ce que pouvait être l'inverse de ces affreux sentiments.

- Avant lui, je n’étais rien d’autre qu’un océan de mort et souffrance… il m’a apporté tous ce que j’ignorais et c’est à ses cotés que je suis réellement nait…

Même si elle enviait quelque peu son ainé, elle ne pipa mot, car la voix mélancolique de son amie et ses paroles au temps du passé ne voulait dire qu'une chose, et elle était bien triste, cette chose.

- Mais le temps a passé et j’ai eut tort de croire à un bonheur sans fin. Car toute chose possède sa fin…
Il est mort… Ils l’ont tué et je l’ai vengé.

- ...

Craignant d'être déplacée, elle ne demanda pas qui avait tué sa moitié. Elle devinait la souffrance qu'on ressentait lorsqu'on perdait un être aussi cher, aussi ne posa-t-elle pas de question. Ayala lui expliquerait si elle le souhaitait.

- Redevenant une tueuse je pensais ne plus jamais retrouvait ce bien être de nouveau disparu.
Et pourtant… celui-ci m’a une fois de plus sourit…

Joignant le geste à la parole, elle sourit à son tour.

- Mes pas ont croisés ceux ‘d’êtres de lumières’.

- "Être de lumière" ? répéta Manéko.

- Leurs cœurs étaient purs et acceptés chacun, non pas pour QUI il est mais pour CE qu’il est…
A leurs cotés j’ai retrouvait l’espoir et la vie perdu.

Penchant sa tête sur le côté, elle était dans l'incompréhension totale. Mais elle laissa Ayala terminer son histoire.

- La vie n’a donc pas toujours était simple mais elle m’a parfois sourit.
Et c’est après toutes sortes d’évènements que j’ai appris à résister et revenir du pire…
J’ai appris à continuer malgré tout ce qui pouvait arriver !
Si j’ai connu bons nombres d’horreurs, mes pas ont également croisaient ce que chacun à de meilleur en soit….

Le visage de la fillette s'illumina. Elle venait de comprendre d'où venait l'expérience. Les erreurs, les joies, les peines, le bonheur, l'amour... Tout ces sentiments et évènements contribuait à l'expérience, qui se forgeait non avec le temps, mais avec ce qu'on avait vécu sur le moment. Et quelque soit ces évènement qui ponctuaient la vie, ont en revenait toujours plus forts et grandi.

Son amie reprit la parole, toujours sous le regard attentif de la petite.

- Tu me demande mon but… il est de vivre ! Vivre malgré tout et aider ceux qui, comme moi, ont un jour besoin d’une main tendu. Quel que soit l’ennemi : Guerriers, scientifiques, ou moi-même… je n’oublierais pas ce qu’ils m’ont donnés et le choix qui est le mien : Celui de rester en vie, protéger les miens, ressentir tous sentiments de haine ou d’amour et aider ceux en ayant besoin !
Tu me demande ce qui m’accroche à la vie… et bien c’est eux ! s’ils sont aujourd’hui tous, à l’exception d’Hiro, défunts, moi jamais je ne les oublierais…
C’est leurs souvenirs qui me permettent de continuer à avancer et de m’accrocher à la vie.
Chacune jour qui passe, chaque bouffés d’air que j’aspire, chaque rire ou pleur…
tous mes faits et gestes, c’est à eux que je les offre…

Vivre... Elle n'y avait jamais pensé. C'était un but simple, sans raison profonde. C'était honorable... Vivre pour aider ceux qui nous ont aidés. Vivre au rythme des souvenirs, chaque battement de coeur dédiés à ceux qui ont donné leur vie... C'était la vie d'une guerrière noble et brave.

- Mais moi, je n'ai aucun souvenir... Pour qui dois-je me battre ? Son regard intense se posa soudain sur la guerrière. Pour toi. Puisque tu m'as tendu la main, je me battrai pour toi. Je vivrais, Ayala, je t'en fais le serment. Puis le même regard se dirigea vers Chiro et Soki, puis vers Hiro. Et pour eux. Je n'abandonnerais pas, quoi qu'il arrive, et me relèverai vaillament des difficultés.

Elle se tut pour laisser son ainé terminer.

- Enfin, pour ce qui est de ma raison de vivre, je viens de te la dire. Elle est l’espoir !
Mes idées sont certes confuses mais elles ne s’éteindront pas ! tant que je vivrais dans ce monde je continuerais d’avancé…
Quant à toi, tu souhaite revoir tes parents et je te le souhaite de tout cœur. Mais pour ce qui est de venger ses enfants, pourquoi le veux-tu ?
Par vengeance ? celle-ci en à détruit plus d’un avant toi, et je te parle comme l’une des victimes de la vengeance…
Mais si tu souhaite les détruire pour toute autre raison alors fait-le ! Mais ne base pas ta vie dessus car une fois cette tache accomplit, il te faudra, non pas être vide de toutes envies, mais continuer à vivre !

- Je le sais. J'avais compris que la vengeance ne me mènerai nulle part mais pourtant... J'avais besoin de m'accrocher à quelque chose. De me donner un but pour lequel je me battrai de toute mes forces et auquel je dédierais ma vie. Mais je sais qu'une fois la vengeance accompli, j'aurai sombré dans le déséspoir et peut-être même aurai-je cédé à la folie... Elle réfléchi un instant, cherchant ses mots, puis continua d'une voix déterminée. Mon souhait est toujours de revoir mes parents, mais mon but est désormais de vivre, Ayala. De vivre pour mes proches, et même pour les inconnus qui ont un jour besoin d'aide. Et je serai là, ce jour. Je serai là pour à mon tour tendre la main, comme tu l'as si gentiment fais aujourd'hui. »

Un sourire, un vrai, illumina de plus belle son visage. Elle se leva et s'inclina. Cette révérance, pleine de noblesse, exprimait toute la gratitude qu'elle avait envers son ainé. Elle se rassit ensuite.

Un coup d'oeil à ses compagnons lui apprit qu'ils dormaient profondément. Détendue mais toujours déterminée, elle fixait l'autre hybride, toute tristesse disparue.

Sujet: Re: Soins et amitiés 18.12.08 11:58

Ayala avait remercié d’un hochement de tête les félicitations de l’hybride. Elle avait ensuite sourit chaleureusement en direction d’Hiro quand il avait été rappelé que celui-ci vivrait.

L’interminable discourt de la vagabonde avait ensuite était prononcé. De longues minutes l’avaient accompagné et la plus jeune avait parsemé le récit de commentaires et questions aux quels la guerrière répondit sans grandes difficultés.

« Oui, c’est effectivement des anges qui ont tué les miens… tu l’ignore peux être mais les anges ne sont pas toujours de douces et belles créatures blanches. »

Elle chercha ses mots : comment rester subjective sur EUX ? Il lui fallait songer à ceux qu’elle avait par la suite rencontrer.
Oui, eux ne mériter en aucun cas d’être châtiés ! Elle se souvient de son vieil ami Cell.
Celui-ci avait été un ange gris qui était ensuite devenu noir.
Pourtant il représentait tout ce qui pouvait être qualifié de bon…
La veuve reprit donc avec un mince sourire.

« Les anges sont comme toutes autres races ni-bon ni-mauvais. La grande majorité des blancs sont tels que tu les décries mais une minorité reste des tueurs nés... »

Elle repensa à son tout premier maitre : un ange blanc et aimant mais qui possédait une adoration pour le sang. Fronçant alors les sourcils elle reprit.

« Mais ceux-là deviennent généralement des anges gris voir noirs.
Mais encore une fois, il ne faut pas se fier aux apparences… car certains de ces anges ‘sombres’ sont bons pendant que d’autres sont de la pire espèce. En définitif, tu as raison : ils sont aussi capables de chérir que de provoqués les pires horreurs.»

Elle chercha à illustrer ses propos et choisit quatre anges dont elle avait un jour été proche.
« Par exemple l’homme ayant tué les miens et m’ayant par la suite recueillit était un ange blanc. Celui-ci possédait toutes les caractéristiques des siens et pourtant son plus grand amour était le sang et la haine.
J’ai ensuite connu un ange gris qui est par la suite est devenu noir. Celui-ci avait été chassé des cieux pour avoir aimé une humaine. Pourtant, il était tout ce qu’il y a de meilleur en ce monde, son seul défaut était d’avoir tuer des anges pour défendre sa femme mortelle et sans ailes.
Celui qui fut mon époux, un sourire nostalgique se décina le long de ses lèvres, était comme je te l’ai dis un ange blanc. Si mon maitre ne correspondait pas parfaitement à ta définition d’eux, lui si ! Personne ne lui a jamais connu le moindre coté maléfique et il n’a arrêté des vies que lors de la grande guerre de façon à défendre les siens.
Pour finir, j’ai également connu un ange noir de la pire espèce… ses dents se s’errèrent à en casser et il lui fallut une longue minute pour les desserrait. Celui-ci ne vivait que pour le sadisme, la torture et la mort. Son adoration était de détruite et briser les clans ou famille. Parfois il opposait des proches aimant à l’aide de mensonges. Mais sa spécialité était d’anéantir des villages entiers… Ne laissant qu’un seul et unique survivant, il choisissait de le torturait aussi bien physiquement que mentalement avant de l’abandonné à son sort. Le pauvre être devenait alors une machine à tuer sans le moindre amour. Elle réfléchit un instant et avoua avoir fait parti des torturés. C’est lui qui a détruit mon bonheur en tuant mon époux et nos enfants…

Incapable de continuait sur cette douloureuse pente, elle se tut avant de répondre à la prochaine question.
« J’entends par ‘être de lumière’ des créatures d’une pureté infinie… leur souvenir l’a fit sourire et sa souffrance se dissipa quelque peu. Ils étaient une petite communauté de vagabonds provenant de toutes races et milieux. Ils ne vivaient que pour le bonheur d’autrui, et nageaient eux même en une parfaite harmonie avec le monde. Ils en ont aidaient et sauvaient beaucoup ! pour ma part, ils m’ont soutenu et adopter durant plusieurs années… »

Finissant ses explications, elle écouta un nouveau commentaire qui la fit cette fois sursauter.
« Mais moi, je n'ai aucun souvenir... Pour qui dois-je me battre ? Son regard intense se posa soudain sur la guerrière. Pour toi. Puisque tu m'as tendu la main, je me battrai pour toi. Je vivrais, Ayala, je t'en fais le serment. Puis le même regard se dirigea vers Chiro et Soki, puis vers Hiro. Et pour eux. Je n'abandonnerais pas, quoi qu'il arrive, et me relèverai vaillamment des difficultés. »

Grandement étonné de cette réponse, la jeune femme ne sut que répondre et se contenta de sourire en remercîments.
Elle aurait souhaité convaincre son amie de ne jamais lui faire risquer sa vie, mais elle n’en avait aucun droit…
Le choix revenait à l’hybride et personne ne pouvait choisir pour elle. De plus avoir un but était important et il était bon que chacun en possède, qu’il soit juste ou non.
Manéko continua ensuite sa pensée, sans laissé le temps à son ainé d’enchérir.

« J'avais compris que la vengeance ne me mènerai nulle part mais pourtant... J'avais besoin de m'accrocher à quelque chose. De me donner un but pour lequel je me battrai de toute mes forces et auquel je dédierais ma vie. Mais je sais qu'une fois la vengeance accompli, j'aurai sombré dans le désespoir et peut-être même aurai-je cédé à la folie... Elle réfléchi un instant, cherchant ses mots, puis continua d'une voix déterminée. Mon souhait est toujours de revoir mes parents, mais mon but est désormais de vivre, Ayala. De vivre pour mes proches, et même pour les inconnus qui ont un jour besoin d'aide. Et je serai là, ce jour. Je serai là pour à mon tour tendre la main, comme tu l'as si gentiment fais aujourd'hui. »

S’accrochait à la vengeance était un mauvais choix. Ayala le savait et était heureuse que son interlocutrice le comprenne.
Tendre la main aux autres… voilà une chose que la meurtrie aimer faire.
Pourtant, une part d’elle lui ordonnait parfois le contraire… mais peu importe, elle était confiante et savait qu’elle ferait son possible.
Revenant à son amie, elle s’en voulu de tant l’influencer.
Mais après tout ? Elle ne la forcer en rien et cette voix n’était de toute manière en aucun cas néfaste.

« Je suis sure que tu y parviendra. Cela n’est pas simple mais tout les buts ont leurs difficultés. Et puis ton choix peut être changé à tout moment ! Rien n’est joué d’avance… ne prend simplement pas de trop grands risques… » sourit-elle comme une demande.»

« Hum… » maugréa une voix familière.
Se tournant, la jeune femme constata le réveil du démon qu’elle enlaça vivement.
« alors mon beau… on fait me fait des frayeurs… »
Etirant son corps endolori il gémit avant de reprendre sa position initial.
« J’avais peur que tu t’ennui alors j’ai pensé te donné du travail… » déclara-t-il de façon à détendre sa maitresse.

Retenant un rire de soulagement, la guerrière sut que son ami était de retour.
Après tout ne lui avait-il pas promit que rester à ses cotés… !?
Se retournant vers Manéko, elle s’enquit de son état en demandant si ses blessures allés mieux, avant de retourner sur sa chaise qu’elle avait déserté pour quérir son ami.

Sujet: Re: Soins et amitiés