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 Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura

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MessageSujet: Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura   Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura Icon_minitime02.01.13 16:45

HRP :

Onze heures, trois minutes et quarante-deux secondes, la renseigna très exactement l’écran lumineux de son téléphone dernier cri. Un soupir agacé s’échappa d’entre ses lèvres en même temps qu’un peu de buée évanescente. Si son collègue l’avait bien renseigné sur la fiabilité et l’efficacité de son contact, il avait visiblement oublié de mentionner son absence de ponctualité.
Chiaki détestait les gens qui n’arrivaient pas à l’heure convenue quand elle, elle faisait l’effort pour s’y tenir.
Elle versa une seconde dosette de sucre dans son capuccino encore fumant, puis cessa de jouer avec sa cuillère pour la plonger dans le liquide et remuer consciencieusement tout en jetant un œil critique à chaque passant arpentant la rue devant elle. Malgré l’épais manteau violet sombre dans lequel elle s’était emmitouflée ce matin au moment de partir, elle commençait un peu à regretter d’avoir choisi une table extérieure : le soleil hivernal ne réchauffait rien et elle aurait mieux fait de choisir des bottines un peu plus chaudes au lieu de ces chaussures-ci qui, quoi que bien mignonnes, convenaient mieux à une température de mi-saison.

La jeune femme porta la tasse à ses lèvres et but quelques gorgées d’une chaleur appréciée, avant d’attraper un quotidien qui traînait sur une table voisine désertée. Ce n’était pas tant qu’elle s’intéressât de près à l’actualité de Naniwa, mais plutôt qu’elle et son impatience avaient grand besoin de distiller leur attention sur quelque chose. Le papelard s’imposait en seul objet digne d’attention, quand bien même n’était-il qu’un simple ramassis d’articles relatant des faits sans intérêts, des news peoples torchées à la va-vite par un quelconque journaliste incompétent.
Fort heureusement pour Chiaki, elle n’eut pas s’en préoccuper trop longtemps, car à peine avait-elle tourné une page que l’ombre d’une personne lui masquant le soleil s’étala sur elle. Elle leva les yeux de son journal pour remarquer le jeune homme au look typique de celui qui veut s’échapper des normes, cheveux décolorés et yeux trop clairs pour une tronche typiquement nippone.

« Shinji, je présume ? »

Elle le dévisagea un court instant avant de reprendre la parole.

« Vous êtres en retard. Mais prenez-donc place. »

La tasse qu’elle tenait toujours d’une main fut reposée avec un petit tintement net sur sa soucoupe de porcelaine et elle désigna d’un geste vague la chaise de l’autre côté de sa petite table. Sans bonjour ni merde. Non mais fallait pas trop rêver non plus.


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MessageSujet: Re: Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura   Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura Icon_minitime05.01.13 0:13

C'était le genre de contrat mineur qui ne l'intéressait pas, le genre auquel il aurait pu répondre non sur un coup de tête ou tout simplement parce qu'il n'avait pas le temps. Pourtant son client avait de la chance, il ne refusait presque jamais rien du moment que ça ne coïncidait pas avec les horaires qu'il avait fixés avec sa guilde pour la semaine. Ce n'était pas qu'il était du genre mordu du travail, non, comme toutes les personnes de son espèce, moins il en faisait mieux il se portait, mais son train de vie lui coûtait cher et s'il ne voulait pas finir par mettre les pieds dans une banque, il était bien obligé d'y remédier avec tous les petits boulots qu'il trouvait. Comme presque toujours, il ne savait pas grand-chose sur l'affaire ni sur le client en lui-même et celui-ci exigeait bien sûr une première rencontre ; aussi rassurante pour l'autre que rasante pour lui. L'entretien virtuel s'était arrêté là et comme d'habitude, il s'était contenté d'enregistrer ça dans son emploi du temps sans prendre la peine d'y penser davantage.
C'était le genre de contrat pour lequel il ne se serait pas levé trois heures à l'avance et onze heures restait pour lui plus le moment de dormir que de vaquer à une quelconque autre occupation.

Dix heures et demie. A l'écoute de la sonnerie, Kazuki émit un grognement, sortit une main tâtonnante, trouva ce qu'il cherchait et balança à l'autre bout de la pièce le satané réveil qui agonisa à l'instant où il se fracassa contre le mur. Il se retourna et sombra. Vingt minutes plus tard, il sursautait et sautait de son lit.
C'était à peu près la cause de son retard. Ça et l'instance d'hier, et la partie de ce jeu de stratégie, et... Il n'avait dormi que quelques heures et il se reprochait à voix haute, non pas de s'être couché si tard – ou si tôt, selon le point de vue – mais d'avoir accepté un rendez-vous à une heure pareille.

A toute vitesse, il sauta sous la douche, enfila un pantalon noir et une chemise blanche sur laquelle il rajouta une veste noire, se jeta de l'eau sur le visage, passa une serviette dans ses cheveux pour les sécher et mit machinalement ses lentilles. Puis il remplit son sac avec tout ce dont il avait besoin, mit la bretelle sur son épaule et partit sur le lieu de son rendez-vous. Par chance, il ne se trouvait pas très loin de chez lui et Kazuki, consultant l'heure, se dit qu'il n'était finalement pas vraiment en retard.
Il ralentit l'allure, profita de sa marche pour consulter ses mails, répondre à quelques messages sans vraiment regarder où il mettait les pieds, esquivant par habitude les quelques passants qui ne s'écartaient pas de son chemin. Bien qu'il soit toujours armé et pas du tout mauvais en arts martiaux, il n'avait pas très envie de se battre aujourd'hui et ne rêvait finalement que de son lit.

Le jeune homme arriva quelques instants plus tard au café, leva les yeux sur la terrasse pour chercher son client. Comme il n'y avait pas grand monde à ce moment-là, il s'avança rapidement vers la table en question, en profita pour intercepter la serveuse pour commander un café, s'attarda un instant pour la regarder partir puis il en revint à la principale raison de sa venue.
Il hocha la tête sans ouvrir la bouche, s'assit en face d'elle sans prendre la peine de répondre à son reproche. Il ne travaillait pas en indépendant pour avoir à répondre ou justifier quoi que ce soit, et puis quoi encore ? Remarquant que le jour était bien trop fort à son goût, il glissa sur son nez ses lunettes teintées, le soleil lui chauffait la peau. Si elle lui avait donné rendez-vous dans une ruelle bien sombre et bien louche, il en aurait presque été trop heureux. Comment pouvait-on décemment sortir à une heure pareille ?
Il jeta juste un œil sur elle, elle n'était pas très belle, trop vieille pour oser quoi que ce soit. Il n'était pas désespéré à ce point.

Le jeune homme fouilla dans son sac pour en sortir sa tablette, il l'alluma et consulta rapidement ce qu'il avait écrit au sujet de ce travail. Seulement une ligne inintéressante, juste pour dire qu'il n'y avait rien.

Bien, dit-il en brisant le bref mais lourd silence qui s'était installé entre eux. Et si vous me disiez maintenant ce que je dois exactement faire pour vous, madame ?

Ce n'était sans doute pas un complexe travail qui exigeait d'énormes compétences et quand bien même il aurait aimé que ce soit le cas, juste pour le challenge, il ne se plaignait pas trop des petites tâches, c'était souvent de l'argent facile.
Puis il glissa une cigarette dans sa bouche, l'alluma. C'était le seul plaisir qu'il aurait probablement pendant cette terriblement ennuyeuse rencontre. La fille elle-même, avec ses allures de grande dame, avait l'air chiante à en crever.
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MessageSujet: Re: Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura   Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura Icon_minitime07.01.13 21:26

Il ne fallut qu’un bref instant à la scientifique pour décider qu’elle n’apprécierait définitivement pas Shinji. Le fait qu’il était arrivé avec quelques cinq minutes – cinq minutes ! Non mais vous vous rendez compte ?! C’était honteux ! – de retard jouait forcément en sa défaveur, mais l’impression générale qu’elle avait de lui au premier abord n’y était pas pour rien non plus. Certes, vous me direz, Chiaki n’aimait pas grand monde : c’était là l’apanage des gens un peu imbus de leur personne et drapés dans un égo tellement immense qu’ils risquaient à tout moment de s’y prendre les pieds dedans.
Ignorant l'insolence dans les paroles du nouvel arrivant, elle entreprit néanmoins de satisfaire sa curiosité et daigna lui élaborer une réponse...

« J’aurais besoin que vous vous occupiez de mon… »

... laquelle fut interrompue à peine entamée lorsque le jeune homme commît l’impensable, l’empêchant ainsi de continuer plus en avant dans ses explications.

Car bien évidemment, en plus de ne pas être fichu d’arriver à l’heure il fallut que le jeune homme en rajoute une couche, osant sortir une cigarette et l’allumer, , juste sous son nez, empuantissant son oxygène avec cette infâme odeur de nicotine alors qu’elle n’avait pourtant rien demandé.
Inutile, dès lors, d’escompter une quelconque marque d’amabilité venant d’elle. Qu’on soit à l’extérieur n’y changeait d’ailleurs strictement rien : ça la dérangeait, voilà tout, et elle n’allait certainement pas permettre ceci ! Aussi sa main vola-t-elle en direction du visage de son vis-à-vis en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « ouf ! » et arracha-t-elle à ses lèvres le petit bâtonnet de tabac, pour l’écraser dans le cendrier en plastique noir.
Le geste fut tellement dénué de douceur que la clope adopta aussitôt une forme abstraite.

« Il ne vous est pas venu à l’idée que certain, autour de cette table, pourrait parfaitement ne pas être fumeurs ? » Le ton de sa voix, sec et cassant, était plus désagréable que jamais. « Vous aurez tout le loisir de vous intoxiquer vous et votre entourage une fois que votre travail avec moi sera terminé. Mais ce n’est certainement pas la peine d’y songer avant. Vous serez bien aimable d’en tenir compte à l’avenir. »

C'est qu'elle était teeellement sympathique, Chiaki, quand elle n’était pas de bonne humeur ! Une personne absolument délicieuse comme on n’en faisait plus.

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MessageSujet: Re: Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura   Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura Icon_minitime08.01.13 17:03

L'instant où il allait aspirer avec nonchalance l'air toxique de sa cigarette fut subitement interrompu. Laissant là la demie seconde de perplexité et son regard ahuri, il s'empressa de la foudroyer avec ces mêmes yeux, oubliant sous le coup de la surprise qu'il portait ses lunettes de soleil et que la grotesque dame n'en verrait pas une étincelle. Furibond à l'idée de se faire en plus réprimander comme si elle était maîtresse d'école et lui le vilain mauvais élève, Kazuki fut bien tenté de partir sur le champ et de laisser en plan l'énergumène. Elle serait bien dans la merde et il ricanerait en l'imaginant chercher frénétiquement un nouvel informaticien, lui dictait son ego. Depuis qu'il était dans le métier, il y avait bien une chose qu'il savait : on ne faisait pas appel à un type comme lui quand on n'avait rien à cacher. L'empêcher de trouver son sauveur à temps, mettre la main sur ses sales petites affaires était une tentation certaine.
Mais il n'était pas aussi bête. Il n'avait pas vraiment besoin de ce revenu, de ce contrat mais l'argent avait pour lui un goût particulier. Rompu à ce genre d'exercice, il n'avait fallu finalement que quelques secondes pour qu'un sourire amusé balaye les signes d'une éventuelle irritation. Son petit rire moqueur et détaché était venu naturellement. A parcourir la ville, le jeune homme avait croisé bien des spécimens et celle-ci sans être particulièrement digne d'intérêt serait un passe-temps comme un autre.

Le ton de sa voix, la manière même dont elle s'exprimait évoquait facilement une femme tellement maniérée que respirer même devait avoir perdu tout son naturel au profit d'un souffle qu'il imaginait chronométré au quart de seconde près. A être exigeant et dominé par un esthétisme certain, Kazuki estimait au moins qu'il s'épargnait le ridicule de l'étalage du plus imposant des orgueils. Ou peut-être n'était-ce qu'une pitoyable prétention dont elle ne posséderait jamais l'essence même.
On aurait dit une vieille femme, plus droite qu'une règle, dont l'air pincé semblait imiter celui des marâtres de mauvais feuilletons.

Allons, allons, pourquoi devrais-je me préoccuper de vous, ne le faites-vous pas suffisamment vous-même pour que le monde n'ait plus à se faire ce genre de peine ?

J'espère que vous ne pensez pas que le monde n'est composé que de petits soldats prêts à vous obéir, j'espère que vous n'avez pas cette prétention-là, déclara-t-il calmement, ne laissant planer dans ses mots qu'un léger air de sarcasme rieur, presque indifférent.

Avec la même nonchalance que pour sa cigarette, il avala d'une traite le café que l'on venait de lui apporter, paya la serveuse pour être tranquille. Il laissa à nouveau traîner son regard sur la jeune femme, rien qu'un instant, avant de reporter son attention sur le sujet de sa venue.

Maintenant que nous en avons fini avec les petites courtoisies d'usage, peut-être serait-il temps d'en venir à des choses plus sérieuses, car si je ne doute pas pouvoir vous tirer de votre fâcheuse situation, il me sera néanmoins difficile de faire quelque chose sans informations ni l'ordinateur en question. Oh, à moins que ma présence ne soit trop déplaisante à madame et auquel cas je me contenterais seulement de vous facturer les frais de déplacement.

Un petit sourire. Ce n'était pas qu'il prenait sa cliente pour une imbécile ni même qu'il tenait particulièrement à la voir lui déballer une de ses nouvelles répliques aussi ridicule qu'insignifiante ou encore qu'elle se lève et parte sur le champ, d'une démarche raide et pressée à le faire se jeter par terre de rire. Non ce n'était pas ça, il estimait simplement qu'elle lui devait bien ce petit trait d'humour, rien de plus.

A part si elle se montrait digne d'un quelconque échange de sarcasmes qui se trouveraient à son goût, il ne lui restait plus qu'à faire semblant d'écouter ses ennuyeuses explications. « Mon ordinateur est en panne. » « Il ne s'allume plus. » « Ça ne marche plus comme avant, c'est complètement bugué. », il en entendait tous les jours, des phrases inutiles et dénuées de sens, ça et les quelques discours de ceux qui pensaient savoir de quoi ils parlaient. Ah vraiment, il n'y avait rien de plus fatiguant que d'écouter ce genre de jérémiades, de faire semblant de se trouver intéressé et avancé par de si belles paroles.
Tout ce qui l'intéressait, c'était l'ordinateur en question, depuis le temps, il avait appris à se débrouiller pour trouver ce qui n'allait pas sans la moindre information car pour les rares fois où elle se trouvait être juste, ça ne valait pas franchement la peine d'examiner toutes les autres, juste au cas où.

Il n'y avait rien de plus amusant que de découvrir caché derrière un petit mensonge, la raison honteuse de son existence.

Sans plus de considération, il attrapa sa tablette et commença à s'occuper de ses autres affaires.
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MessageSujet: Re: Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura   Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura Icon_minitime12.01.13 14:32

Pendant un court moment, Chiaki se demanda si le collègue qui lui avait chaudement recommandé Shinji ne l’avait pas fait simplement pour le plaisir de lui causer quelques difficultés. Elle n’était pas une personne bien difficile à cerner après tout, encore moins pour les personnes avec qui elle avait l’habitude de travailler. Et parce que tout le monde ne l’appréciait pas nécessairement, tout comme elle n’appréciait pas la plupart de ses fréquentations de travail, la scientifique n’avait aucun problème à concevoir qu’on ait pu volontairement lui conseiller un jeune insolent désagréable derrière l’apparente intention de simplement vouloir l’aider. Aussi prit-elle bonne note d’en toucher deux mots au concerné, une fois que tout ceci serait terminé.
Mais pour l’heure, elle avait à s’occuper d’un type dont le seul but semblait être de se rendre le plus insupportable possible au fur et à mesure de ses agissements et paroles. Elle en vint presque à regretter de ne pas avoir pris Severi avec elle pour cette entrevue : curieusement, les gens avaient généralement tendance à se montrer bien moins désagréables envers sa personne lorsque le jeune blond était dans ses environs immédiats.
Allez donc savoir pourquoi, tiens !

Chiaki se fit fort d’ignorer les piques impertinentes qui pointaient à travers les répliques de l’autre, bien que ses lèvres pincées témoignent de l’agacement qui allait croissant chez elle.

« L’ordinateur ne sera pas déplacé, je n’ai pas besoin de pertes de temps supplémentaires. » N’oublions pas non plus que l’unité étant reliée à nombres de machines du labo, s’amuser à tout dégager et débrancher pour tout réorganiser en l’état ensuite était presque à coup sûr synonyme de problèmes divers une fois qu’il faudrait relancer l’entièreté du système. « Vous m’accompagnerez sur place et travaillerez là-bas. Sous ma surveillance. »

Il n’y aurait pu avoir de sous-entendu plus explicite quant au fait que le précieux contenu de son ordinateur n’était pas quelque chose apte à passer entre n’importes quelles mains n’importe où. Si tout restait sagement à sa place, au moins avait-elle un minimum d’emprise là-dessus.

« Quant à mon problème, si je savais de quoi il s’agissait les choses en seraient simplifiées. Vous êtes l’informaticien, pas moi. Vous verrez bien par vous-même de quoi il s’agit, je suppose. Et le plus tôt sera le mieux. »

Et Shinji ne sut jamais à quel malheur il échappa en se trouvant de l’autre côté de la table, car Chiaki aurait parfaitement été capable de faire subir à la tablette le même destin funeste que celui dont sa clope avait précédemment écopé. N’était-ce pas le minimum de politesse que d’accorder son attention à la personne qui vous parlait, au lieu d’ostensiblement l’ignorer pour s’occuper d’autre chose ? Elle n’aurait eu aucun remord à balancer son écran. C’est que madâame ne supportait pas être laissée sur la touche, d’autant plus si c’était en faveur d’une simple merde technologique.

« Je ne doute pas que ce que vous fassiez soit tellement important que ça ne puisse attendre la fin de cet entretien, mais je n’ai pas toute ma journée devant moi, encore moins s’il faut que je supporte vos manières impolies. »

Elle termina son capuccino en constatant que l’autre avait au moins eu l’amabilité de relever les yeux vers elle.

« Bien. Allons-y, ma voiture n’est pas loin. »

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MessageSujet: Re: Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura   Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura Icon_minitime26.05.13 15:14

Son attitude impertinente et son goût prononcé pour agacer à tout prix les gens étaient devenus une sorte de manie dont il ne pouvait plus se passer. Ce fut facile avec sa cliente d'aujourd'hui qui, visiblement, ne supportait presque rien dès que ça sortait de sa façon de penser. Kazuki n'aimait pas tellement les gens comme ça, ils ne lui demandaient aucune imagination, aucun moyen tordu pour parvenir à ses fins, aussi il s'en était vite lassé et s'était attaché à d'autres occupations, pas qu'il soit le genre d'homme à avoir un emploi de ministre mais il s'ennuyait vite quand il faisait face à de banales conversations et il n'aimait vraiment pas s'ennuyer. Aussi ne remarqua-t-il pas à quel point elle n'apprécia pas son comportement.

Tout en s'occupant vaguement de quelques autres tâches, il écouta avec attention les modalités de son intervention, c'était bien le seul intérêt de ce genre de rencontre, savoir où aller, ce qu'il pourrait faire, comment. Il se retint de rire quand il entendit qu'il allait être surveillé. Oh, madame était un peu paranoïaque, elle avait peur qu'il se mette à fouiller dans ses sales petites affaires, voyez-vous ça ! C'était en fait un comportement assez banal puisque ceux qui avaient affaire à lui ne pouvaient pas en général se contenter d'un technicien un peu plus officiel. Mais ce qui l'amusait par dessus tout, c'était qu'ils pensaient toujours qu'ils allaient être capables de se rendre compte de ce qu'il faisait. Comme s'ils avaient les connaissances pour détecter ses éventuelles petites fraudes !
Kazuki aimait parfois leur piquer quelques données, juste pour le plaisir de les emmerder, et plus ses clients se montraient méfiants, plus il avait envie de le faire. Peut-être allait-il s'y livrer aujourd'hui.

A ce qu'il avait pu voir, elle serait bien le genre à lui casser les pieds pendant toute la durée de son intervention. Et il se vengeait souvent dans ces cas-là en les assommants avec une tonne de détails techniques et de termes qu'ils devaient entendre pour la première fois et qu'ils n'étaient pas prêts de comprendre. Parce que, voyez-vous, il tenait à ce qu'ils comprennent bien ce qu'il faisait !

Cette étape passée, il se concentra sur d'autres choses, se contentant de hocher la tête ou d'approuver, neutre et courtois, laissant l'impression qu'il écoutait bien alors qu'il se fichait pas mal des explications sur le problème en question, il n'avait pas de raisons de lui faire confiance et son petit babillage n'avait rien d'amusant à ses yeux.

Il ne releva la tête qu'à sa dernière remarque, ne résistant pas à l'envie d'y répondre.

Oh mais c'est justement parce que je suis aussi occupé que vous que je ne peux malheureusement vous accorder toute l'attention que vous méritez ! Veuillez donc pardonner comme vous dites, mes manières impolies, elles ne sont en rien contre vous, rétorqua-t-il d'un air tellement sérieux qu'on pouvait presque douter qu'il se moquait d'elle.

Il lui adressa un sourire courtois.

Très bien, je vous suis.

Le jeune homme se leva à son tour et lui emboîta le pas jusqu'à ce qu'ils arrivent à sa voiture. Il ne lui restait plus qu'à résoudre son problème, ce qui lui prendrait plus ou moins de temps et il serait tranquille pour quelques temps. Le ciel était gris, c'était une journée habituelle, un travail habituel et il ne lui resterait bientôt qu'un vague souvenir de tout ça.


[Bon c'est un peu tard mais c'était juste pour clore le RP.]
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MessageSujet: Re: Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura   Let's roll just like we used to. » Kazuki Nakamura Icon_minitime

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