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 Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.

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Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Vide
MessageSujet: Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.    Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Icon_minitime06.06.12 17:12

Comment en était-elle arrivée là ? A baver sur les bonbons en tout genre que proposait la boutique, à se retrouver face à une espèce d’hurluberlu qui lui parlait bizarrement… Comment déjà ? Ah oui. Parce qu’il lui arrivait d’être conne. Remontons un peu plus tôt pour comprendre. On va dire en début d’après-midi, oui, parfait.

Quand vous avez faim, vous aussi vous vous levez de votre siège et vous allez ouvrir le frigo pour voir ce qu’il y a dedans ? Oui hein ? Moi aussi. Ou le placard à gâteaux sinon. Ca peut aussi le faire. Ouep, ben Moira elle… Non. Stupide direz-vous ? Naaan, elle aimait juste bien se compliquer la vie parfois, c’était tout. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué hein ? C’était pas drôle sinon… Toujours était-il qu’elle avait faim et que donc, au lieu d’aller ouvrir un placard, elle avait décidé d’aller dans une pâtisserie pour s’acheter un truc à bouffer. Inutile de préciser que les placards et le frigo étaient remplis, bien entendu et encore moins qu’elle avait déjeuné il y avait à peine une heure. Un ventre sur pattes ? Oui et non. Une grosse gourmande ? Oui et même plutôt deux fois qu’une. Elle s’était donc retrouvée, en début d’après-midi, a erré à la recherche d’une pâtisserie/confiserie ou tout ce que vous voulez qui lui aurait permis de satisfaire son élan de gourmandise. Vous pensez peut-être qu’elle ne connaissait pas les meilleures pâtisseries du coin ? … Pauvre de vous. Bien sûr qu’elle connaissait tout le coin par cœur, d’autant plus car grâce à son odorat développé, elle arrivait à sentir où se trouvait les meilleures pâtisseries. Génial non ?

Tout ça pour dire que oui, Moira avait déjà été aux endroits qu’elle fréquentait le plus, mais, manque de bol… Tout était fermé. TOUT. Oui. Absolument TOUS les endroits qu’elle adorait. La meilleure pâtisserie du coin, fermée. Le meilleur boulanger, fermé. L’épicerie qui vendait des bonbons pas chers, fermée. A croire que le monde s’était retourné contre elle et qu’il ne voulait pas qu’elle mange. Flûte alors. Moira grogna, mécontente. C’était pas possible ça quand même ! Tout de fermé le jour où elle bouge sa graisse pour grailler un bout ! C’était du foutage de gueule non ? Elle donna un coup de pied dans un cailloux et s’était donc retrouvée à errer. Elle ne trouvait vraiment pas son bonheur. Les quelques boutiques d’ouvertes ne lui inspiraient pas confiance. Et elle n’aimait pas l’odeur qui s’en dégageait. Ca sous-entendait que c’était pas d’une qualité extraordinaire. Et ça, ça la bottait pas.

Alors qu’elle tournait pour la trente-quatrième fois au coin d’une rue, une odeur l’interpela. Une odeur sucrée, douce et chaude à la fois. Ca sentait le bonbon et la pâtisserie toute chaude. Tel un vieux cabot, tous ses sens furent à l’affut. Elle ferma les yeux et laissa son odorat la guider vers ce qui lui semblait être le paradis après pas moins d’une heure de marche. Elle pressa le pas, tourna à gauche, à droite, fit demi-tour et pris l’autre coté… Un peu le parcours du combattant pour y arriver, mais elle y arriva. Son ventre était si heureux de savoir qu’il allait enfin recevoir à manger qu’il laissa échapper un gargouillement si fort que toute la Terre l’avait entendu. Oui, au moins toute la Terre VOIRE toute la galaxie. Bref, sur ce ramassis de connerie, Moira s’approcha donc de la boutique. Sur la devanture, elle lu « SWEETSCAKES'PARADISE ». Elle resta bouche bée devant. Un air niais et bêbête qui lui était peu connu s’affichait sur son visage. Comme quoi, le pêché mignon d’un Homme, ça vous le change complètement… Elle entra donc et se retrouva dans un endroit vraiment paradisiaque pour les friands de sucrerie comme elle. Elle se stoppa devant le rayon bonbon. Elle admirait tout cet étalage lorsqu’elle sentit une présence à ses côtés.

Elle le regarda. Grand, cheveux noirs, air… Bizarre ? La lycan n’arrivait pas à mettre un mot sur l’homme qui se tenait à ses côtés. Il avait l’air d’une espèce de… Clown ? Ouais, c’était le mot. Elle lui lança un vif regard (les clowns, c’était naze !), fit un simple signe de tête en guise de « bonjour » et reporta son attention sur ce qui en valait la peine : le rayon bonbon. Elle regarda le prix et farfouilla dans son sac pour sortir son porte-monnaie. Elle calcula combien elle avait et combien pour combien elle pouvait acheter. Oh, mais, vous avais-je dit que le monde s’était tourné contre elle aujourd’hui ? Oui ? Ah, alors vous comprendrez mieux pourquoi son porte-monnaie était tombé par terre, faisant rouler toutes les pièces qu’il y avait dedans.

« Et merde… Fais chier. »

Blasée, c’était le mot. Elle regarda à ses pieds. Il y avait un euro. Elle le ramassa et vit deux euros plus loin. Et encore un euro là-bas. Fichtre. Quelle après-midi merdique qui s’offrait à elle !


Spoiler:
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Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Vide
MessageSujet: Re: Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.    Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Icon_minitime09.06.12 0:23

Il y a ces boutiques qui attirent immanquablement votre regard à chaque fois que vous passez devant et, immanquablement vous vous dites « la prochaine fois, j’irai au moins y faire un petit tour histoire de voir de quoi ça retourne ».
Et du coup, vous n’y allez jamais.

Le Sweetscakes’ Paradise était exactement ce genre de boutique pour Kasper. Un truc bien tape à l’œil – qui ne pouvait donc que lui plaire, en gros – mais auquel il cessait de penser dès lors qu’il ne l’avait plus dans son champ vision. Alors oui, il n’y avait jamais foutu ne serait-ce que le plus petit orteil depuis la bonne tripotée d’années qu’il vivait à Naniwa. Triste réalité… ou pas.
Toujours est-il qu’aujourd’hui était un jour qui avait décidé d’être particulièrement sympathique avec lui, à l’inverse de la jeune femme blonde qu’il ne connaissait pas encore ; qu’aujourd’hui, l’hybride était terriblement pressé – pour aller où, ça ne vous regarde pas bande de voyeurs – et s’en allait à grandes enjambées rapides vers sa destinée, peu soucieux de s’intéresser aux différents éléments constituant le décor l’environnant ; qu’aujourd’hui, alors que le ciel menaçait depuis le matin, l’orage éclata brutalement tandis qu’il était vaillamment en route, qu’il se mit à pleuvoir des trombes d’eau aussi soudaines que monstrueuses et qu’il n’eut d’autre choix que d’aller se réfugier sous l’enseigne la plus proche s’il ne voulait pas trop ressembler à un tas de chiffons mouillés.
Qu’aujourd’hui, il se retrouva donc bien malgré lui le nez collé à la vitrine d’un magasin qui vomissait du rainbow par tous ses étalages et qu’il fut obligé – obligé, nomdidiou, non mais vous imaginez un peu ! – d’en pousser la porte avant que ses pieds ne finissent noyé dans toute l’eau que le caniveau commençait déjà à faire circuler.
Tu parles d’un calvaire.

Une fois la porte refermée derrière lui, ce fut un monde nouveau qui s’offrit à lui. On en oubliait presque de déluge de l’extérieur. Petite musique sympa pour l’ambiance, brouhaha bien présent mais pas trop agaçant, tout un tas de bambins avec un grand sourire collé aux lèvres et une petite trainée de bave à la commissure accompagnés par des parents qui se faisaient fort de ne pas adopter la même attitude, quelques jeunes ayant probablement oublié la notion de « cours » et tout autre mot qui s’y rapportait un tant soit peu… et lui, dégouttant toute son eau de pluie sur le seuil du joyeux commerce, qui ne savait plus où mettre ses yeux tellement ceux-là avaient tant de choses à savourer.
Autant dire qu’il faisait tout de même un peu tache, là.
Et autant dire qu’il se souciait de faire tache à peu près autant qu’il se souciait de sa première couche-culotte.

Et puis, miracle ! Il trouva un individu qui détonnait au moins autant que lui dans cet univers très bisou-bisounours, une jeune femme – oui, Kasper ne prend pas toutes les femmes plates pour des hommes – aux allures de punkette qui bavait au moins autant que tous les mioches réunis devant ce florilège de friandises.

Leur rencontre était prédestinée, il en était sûr.

Aussi s’approcha-t-il d’elle, très intéressé par ses moindres faits et gestes et pas le moins du monde rebiffé par son attitude peu amicale envers lui, et se retrouva donc tout naturellement aux premières loges pour assister au drame que fut la chute du porte-monnaie.

« Permets donc que je t'aide, jeune demoiselle », s’empressa-t-il alors.

Puis, n’ayant cure en réalité qu’elle lui donne, ou non, sa permission, notre bon et brave Monsieur Loyal eut tôt fait de s’accroupir afin de se vouer tout entier à la tâche fastidieuse qu’était la collecte de toutes ces piécettes assoiffées d’autonomie.
Une fois la mission accomplie, il se redressa et c’est en tout bien tout honneur qu’il lui tendit le butin récolté par ses soins. Et dans son intégralité, s’il vous plaît, car il était un fort honnête homme.

Il se pencha vers elle tandis qu’il laissait tomber la petite monnaie dans la main de la blondinette, et lui murmura sur le ton de la confidence :

« Je me dois de t'informer qu'un jeune homme te reluque l'arrière train avec insistance depuis tout à l'heure... c'est une connaissance à toi ? Je me ferai une joie de m'en aller l'informer de l'inconvenance de son attitude, si tel est ton désir. »

De son menton barbichu, il désignait un papa fort désintéressé des confiseries qui, depuis tout à l’heure, n’avait pas plus lâché de sa main celle de sa fille, que de ses yeux le postérieur de la nouvelle amie de l’hybride. Il fallait croire que les bonbons ne figuraient pas au premier rang de ses centres d’intérêt, peut-être avait-il à la place des préoccupations plus adultes. Il croisa son regard et lui fit un petit coucou d’une main gantée de blanc, tout sourire, en même temps qu’il posait l’autre, entre temps totalement délestée de l’argent, sur l’épaule de son interlocutrice.


Dernière édition par Kasper Kaminski le 18.09.12 18:13, édité 1 fois
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Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Vide
MessageSujet: Re: Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.    Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Icon_minitime15.06.12 12:38

Assommée. C'était le mot. Pourquoi ? Oh parce qu'on venait de lui parler d'une manière siiiii étrange qu'elle ne pouvait être qu'assommée. Comment un flot de parole rainbow pouvait être déversé de la sorte ? C'était assez impressionnant. Mais elle n'eut pas trop le temps de comprendre que déjà l'étrange bonhomme lui ré-adressait la parole. Comment ça, on la reluquait ? Nom de... Mais, pourquoi ? Pourquoi quoi ? POURQUOI ELLE NE POUVAIT PAS BAVER TRANQUILLEMENT SUR TOUS CES BONBONS ? Non mais oui, hein, le monde était contre elle aujourd'hui. Il avait l'air très gentil ce vieux clown mais... Il n'inspirait pas confiance. Vous savez, ce genre de gens qui vous offrent des bonbons pour vous emmener chez eux et ... Enfin voilà. Ben il avait un peu cette tête-là. Elle s'attendait à tout moment qu'il lui en propose un d'ailleurs. Et puis cette main, là, posée sur son épaule ! Il avait cru qu'ils avaient élevé les cochons ensemble ? Non mais. Elle était prête à se retourner contre lui et à l'incendier quand elle croisa le regard dudit homme qui la reluquait. Un temps de pause de fit marquer. Elle le regardait et laissa échapper un petit rire. Elle croisa les bras et se pencha un peu vers l'étrange connaissance qu'elle venait de faire.

« Tu serais prêt à m’aider à l’emmerder un peu ? Tu sais, le taquiner, le faire tourner en bourrique ou un truc du genre ? On ne peut pas trop être méchant avec lui, ni trop direct, il est en compagnie de sa gamine et je ne voudrais pas que la pauvre enfant se rende compte des vices de son père… Ce serait quelque peu malvenu, tu ne crois pas ? Si l’on faisait ça de manière plus… Vicieuse ? »

Elle lui lança un sourire. Pourquoi avait-elle l’impression qu’il allait être un bon camarade de jeu ? Elle ne savait même pas s’il allait en être un, mais si elle pouvait en profiter… Alors elle allait en profiter. Elle était toute fière de son idée… Lorsqu’elle se rendit compte qu’elle ne savait absolument PAS comment elle allait mettre en place son petit jeu. Mince alors, d’habitude, elle était super douée pour ça. Elle sortit un chewing-gum de sa poche et l’enfourna dans sa bouche. Elle le mâchouilla énergiquement. Elle se retrouvait toute bête là, à ne pas savoir quoi faire… Il fallait qu’elle fasse vite, sinon l’homme pervers allait s’en aller et comprendre sa petite magouille. Elle fit une bulle et se tourna complètement vers l’homme aux cheveux noirs. Elle mit ses bras autour de son cou et s’approcha de lui, comme pour lui faire un câlin. Elle avait toujours été provocatrice, même si là, ce n’était que pour s’amuser et qu’elle n’avait aucunement l’intention de… Enfin… Vous voyez ? Il était trop vieux quoi. Hum. Bref. Elle était donc de dos à l’autre énergumène. Vous voyez le truc ? Ouais, il pouvait encore en profiter un peu. Oui c’était le but.

« Si tu as une idée pour la suite, elle sera la bienvenue, car j’avoue que dans un lieu public comme ça… Je suis trop vile pour arriver à mes fins. Va donc lui parler, tiens, et l’assommer un peu. Je vois pas pourquoi je serai la seule que tu assommerais avec ta façon bizarre de parler. »

Elle enleva ses bras d’autour du cou du bonhomme et lui fit un clin d’œil en haussant légèrement la voix.

« Ah et au fait… Merci pour les pièces ! »

Elle lui tapota sur l’épaule et ses détourna complètement de lui, en lançant un dernier regard, cette fois-ci méchant, au papa pervers et retourna au rayon qui se situait juste à coté d’eux. Elle espérait qu’il jouerait avec elle car après tout… Il lui avait bien proposé son aide, non ?
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Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Vide
MessageSujet: Re: Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.    Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Icon_minitime25.06.12 22:11

Globalement, Kasper classait les gens qu’il rencontrait pour la première fois en deux catégories : les gens nuls et les jambons¹. La blondinette appartenait indubitablement à cette seconde catégorie – les gens sympas donc hein, pas les cuissots de cochon bande d’abrutis. Il ne viendrait jamais à l’esprit de l’hybride d’adresser la parole à un cuissot de cochon – et, si Kasper adorait emmerder l’une et l’autre sans aucune distinction, il préférait largement quand son interlocuteur y mettait du sien et avait un minimum de répondant.
Autant dire qu’il avait largement de quoi être servi avec la demoiselle.
En revanche, il n’aimait pas trop quand on lui suggérait ce qu’il devait faire. Le forain voulait mener la danse et, s’il se contentait d’écouter ses sages conseils et d’agir en circonstance, c’était un peu comme s’il lui laissait les rênes. Qu’il lui ait proposé ses services ne lui donnait par pour autant la permission de lui dicter sa conduite impunément !

Néanmoins, Kasper était tout à fait disposé à jouer le jeu pour l’heure, quitte à le faire d’une manière toute kaspérienne.

« Ma façon bizarre de parler ? Je ne vois pas du tout ce que tu entends par là, miss. » Oui, et le feu ça mouille, hein… Mais soit. Il reprit la parole sur ce même ton un peu chantant et teinté d’un petit je-ne-sais-quoi – ironie, moquerie, gaieté, chaleur ou simple sourire constant en arrière plan, allez savoir – qui rendait sa voix si particulière, semblant emballé par l’idée. « Mais être vicieux, ça c'est dans mes cordes. J'adore ça ! Et je crois bien que je t'apprécie aussi. Je me plie donc à ton souhait avec grand plaisir ! »

Et de lui destiner un grand sourire qui dénonçait des canines un peu trop pointues pour un simple humain.
Impossible, toutefois, de trouver ça inquiétant chez lui : ses yeux étaient bien trop pétillants de vie et d’un optimisme insatiable pour que sa dentition acérée ainsi dévoilée paraisse menaçante.

Kasper adressa un petit salut à la demoiselle, portant la main au rebord de son extravagant chapeau… chapeau qu’il ôta d’ailleurs juste après ce geste pour le confier à la punkette en prétextant qu’il ne faisait que l’encombrer, détrempé comme il l’était après s’être mangé une rude averse. Puis, coupant court à toute éventuelle protestation, il tourna les talons et se dirigea vers le voyeur.
Passé le stade des salutations avec celui-ci, il lui adressa quelques paroles qui semblèrent le mettre mal à l’aise au vu de la façon dont il commença à se tortiller et de l’air embarrassé qui s’était peint sur son visage. Kasper se mit alors à rire et se lança dans un monologue endiablé² dont lui seul possédait le secret, dégustant avec joie la gêne apparente qui se lisait de plus en plus clairement dans son attitude. Pas besoin d’être devin pour comprendre qu’il ne cherchait qu’à trouver un moyen simple et efficace de se débarrasser de l’encombrant bonhomme venu, à la base, pour lui remonter les bretelles. Mais notre joyeux gugusse d’hybride, remarquant ceci, ne lui laissa guère le temps de trouver une échappatoire et passa à l’étape suivante. Redevenant soudain aussi sérieux qu’il savait l’être, il commença à lui murmurer à l’oreille des propos d’une toute autre nature. Lesquels donnèrent naissance à une conversation à voix basse qui ne dura qu’une ou deux minutes, avant que les deux hommes ne se dirigent vers la blondinette, toute gêne à priori dissipée.

« Catherine³, commença-t-il une fois qu’ils furent suffisamment proche d’elle, je te présente Edgar. Edgar voici Catherine, ma compagne. Edgar est vraiment désolé pour son comportement malpoli de tout à l'heure et promet qu'il s'abstiendra à l'avenir. Nous avons discuun peu de la proposition dont tu m'avais fait part le concernant, et je crois bien qu'il adorerait en parler plus en tail avec toi... et en privé. » Il jeta un regard entendu à sa prétendue compagne, puis se tourna vers Edgar : « Ne t'inqutes pas pour ta fille, je la garde à l'oeil pendant que vous glez vos affaires. »

L’Edgar en question lui jeta un regard sceptique, mais force était de reconnaître qu’il ne risquait pas de lui arriver grand-chose dans ce magasin. Même lui ne serait probablement pas capable de la tirer de devant cette vitrine colorée sans qu’elle fasse une crise. Alors un parfait inconnu, imaginez un peu. Du coup, l’idée farfelue de la laisser aux bons soins de l’hurluberlu ne lui semblait presque pas trop dérangeante.

Kasper lui adressa un sourire engageant et le poussa d’une légère tape dans l’omoplate vers la punkette. Quant à celle-ci, il se contenta de lui décocher un clin d’œil marié à un sourire plus grand encore. Il voulait voir ce qu’elle valait, la mademoiselle je-suis-trop-vile-pour-me-débrouiller-seule.
Et il se foutait un peu de sa gueule en lui servant ce petit tour, oui.
Mais il adorait ça.



¹ L'auteure de ce post n'a absolument pas honte d'avoir fait cette vieille blague hautement moisie, non non.
² Monoloque qui ne sera pas retranscrit dans ce post pour plusieurs raisons ci-après.
Primo, Moira étant trop loin des deux hommes pour saisir un traître mot de leur conversation, en écrire le contenu ici ne servirait à rien, puisque n'étant d'aucune utilité pour les posts à venir.
Secundo, la joueuse qui se cache derrière Kasspied est une flemmarde en puissance et n'aspire qu'à s'épargner des heures de mises en page.
Tertio... Il n'existe pas de troisième raison
³ Oui, le nom ne collait pas du tout à la donzelle. Oui, Kasper en était parfaitement conscient en le choisissant. Oui, il était terriblement curieux de savoir quelle tête elle tirerait en comprenant.


Dernière édition par Kasper Kaminski le 18.09.12 18:13, édité 1 fois
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Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Vide
MessageSujet: Re: Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.    Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Icon_minitime04.09.12 18:20

Catherine. CATHERINE. Oui, bien sûr. BIEN SÛR. Moira tiqua quand elle entendit le doux nom par lequel elle avait été appelée. Mais elle en fit abstraction, car elle avait autre chose à faire. Notamment s’occupée dudit Edgar. L’énergumène qui la matait gentiment depuis qu’elle était entrée dans le magasin. Elle attrapa l’homme qui arrivait vers elle par les bras. Elle lui fit un sourire diaboliquement charmeur. Elle pencha la tête vers Gérard (il l’avait appelé Catherine, elle allait surement pas le loupé cet espèce d’andouille) et lui rendit son clin d’œil. En vrai, c’était un bel enfoiré quand même. Elle lui avait demandé de l’aider, pas de lui refourguer tout le sale boulot. Tu parles d’un partenaire toi ! Catheri… Moira décida donc de s’enfoncer un peu plus dans le magasin, vous savez, cet endroit du magasin où personne ne va jamais et où vous pourriez vous casser une jambe et agoniser que personne ne vous verrez ? Oui vous visualisez ? Eh bien c’était à cet endroit même qu’elle voulait aller. Pourquoi ? Ma foi… Peut-être parce qu’au moins, elle aurait la paix pour s’occuper de ce très cher Edgar. Elle prit donc son nouvel ami par la main et tourna les talons. En espérant que l’autre clown garde un œil sur la gamine.

« Alors Edgar, dis-moi que t’as donc raconté mon imbécile de compagnon ? Tu sais, il parle il parle mais dans le fond, il n’est pas bien méchant. Moi par contre, j’ai tendance à être le contraire, je ne parle pas des masses mais je suis… »

Elle joignit le geste à la parole et planta ses ongles profondément dans la peau de la main d’Edgar. Un cri étouffé s’échappa de la bouche de celui-ci. C’était dommage tout de même. S’il lui avait plu, peut-être aurait-elle été gentille. Mais à dire vrai, il la répugnait. Oser profiter de la vision de rêve qu’offrait son corps pulpeux alors qu’il avait une enfant et qu’il était surement marié… Il devait être puni. Et ça, elle savait comment s’y prendre. Elle retira ses ongles et contempla sa main en repliant ses doigts dans sa paume. Des traces de sang. Elle lécha ses doigts un par un. Chose qu’elle n’aurait pas dû faire… Une sorte de flashback lui apparut. C’était un des soirs où, avec Lucas, elle « chassait ». Le sang coulait à flot dans sa gorge. Elle se souvenait adorer ce goût. Et elle adorait toujours. Elle secoua vivement la tête et tira vivement Edgar vers la gauche. Ils étaient seuls, dans un des rayon dont je vous parlais il y a deux minutes.

Elle le plaqua contre une étagère. Son regard de louve assoiffée faisait son effet à ce pauvre monsieur. Elle s’approcha de lui, l’embrassa. Un baiser court, furtif. Il en voulu plus, elle le griffa. C’était elle qui menait la danse, pas lui. Elle continua son petit jeu, parsemant de baisers ninjas les parcelles de peau qui s’offrait à elle. Elle prit sa main droite et la porta à hauteur de ses lèvres. Elle embrassa aussi cette main, s’empara de l’odeur qu’elle dégageait. Puis, cette sensation qu’elle connaissait si bien maintenant, cette sensation de faim insatiable, s’empara de tout son être. Ses canines s’affinèrent, ses pupilles se dilatèrent. Elle posa son autre main sur la bouche d’Egdar, qui était complètement désemparé. Puis la main qu’elle tenait, elle s’amusa à la mordre. A chaque morsure, ses canines s’enfonçaient dans la chair du pauvre homme qui se retenait du hurleur par peur qu’elle ne lui morde autre chose. Le sang coulait dans la bouche de Moira et gouttait sur le sol. Elle sentait la peur qui se dégageait d’Edgar. Elle ricanait intérieurement, car elle n’allait pas lui ôter la vie non, au contraire, elle allait le laisser vivre avec cette expérience traumatisante. Elle retira ses crocs de la main qui était pourtant relativement appétissante et planta son regard animal dans les prunelles apeurées de celui qui se tenait à quelques centimètres de son visage.

« J’espère que la leçon a été retenue. On ne regarde pas les jeunes femmes accompagné de sa fille, c’est clair ? On ne trompe pas sa femme non plus. Tu es plus misérable qu’une fourmi. Tu as de la chance que je ne te tue pas et que je te vide de ton sang. Je l’aurai fait, si tu n’avais pas été père de famille. Alors n’oublie pas ce que tu es et retourne chez –toi, pauvre type. Si je te recroise seul, crois-moi, je te ferai ta fête. »

Elle secoua la tête. Ses pupilles étaient redevenues normales. Elle souriait, comme si rien ne c’était passé. Puis elle reprit Edgar par le bras et rejoignit son clown préféré (beurk). Il était là, en compagnie de la petite fille. L’homme qu’elle avait au bras, terrorisé par ce qu’il venait de vivre, se dégagea vivement, prit sa fille dans ses bras et sortit à vive allure. On pouvait presque le suivre à la trace, vu l’état de sa main et le sang qui en coulait. Moira ricana et s’essuya la bouche du revers de sa manche. Elle aurait presque oublié ce qui venait de se passer la gueuse ! Elle dégaîna un grand sourire à monsieur le clown.

« Ca te dirait de fêter cette petite victoire en tant qu’associés ? C’est moi qui offre Gérard ! - elle ponctua sa petite vanne d’un clin d’œil - au fait, moi, c’est Moira ! »

Elle tendit la main. Elle sentait qu’une belle fin d’après-midi s’annonçait. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle était contente finalement, de s’être fait aborder par ce bonhomme dont elle ne connaissait pas le nom.


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MessageSujet: Re: Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.    Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Icon_minitime18.09.12 18:11

L’odeur entêtante et appétissante du sang lui sauta au nez dès lors que Moira revint dans les parages avec le fameux Edgar, attirant l’attention de Kasper d’une manière toute différente de celle mêlée de curiosité et d’amusement qu’il avait jusque là. Si son hybridation semi-humaine lui permettait de ne pas avoir à dépendre du sang, ça ne l’empêchait pas pour autant de trouver à celui-ci une certaine attractivité et un goût indéniablement délicieux. Aussi ne chercha-t-il pas à refouler la petite étincelle d’envie qui s’alluma dans ses yeux tandis que ceux-ci suivaient le départ empressé du pauvre homme et de sa gamine.
Mais Kasper était un homme civilisé et qui savait parfaitement bien se tenir quand il le fallait, aussi resta-t-il parfaitement immobile et s’intéressa-t-il de nouveau à Catherine dès lors que la porte de la boutique se fut refermée sur la petite famille.

« Gérard ? »

Il se mit à rire puis, oubliant complètement de la contredire, voire même d’éventuellement râler parce que le prénom ne lui seyait pas du monde, il acquiesça à sa proposition d’un air parfaitement enchanté. De toute façon il n’avait aucune représentation à garantir aujourd’hui, il était donc totalement libre de sa soirée.
Il n’avait même rien du tout de prévu c’était assez incroyable que ça lui arriv…
Oh mais.
Non, attendez.
Pourquoi était-il sorti alors que le temps était si mauvais, déjà ?

Kasper empêcha un mot un peu trop fleuri de franchir la barrière de ses lèvres – la grossièreté était quelque chose qu’il réprouvait particulièrement, voyez-vous – et se frappa le front, désespéré par sa propre capacité à oublier les choses importantes.

« Ah, mire ! Il faut que je parte, j'ai une affaire urgente à gler, je suis même terriblement en retard maintenant. Et puis de toute façon il n'est pas un peu trop tôt pour ter quoi que ce soit ? Ce n'est même pas encore dix-sept heures... » Ouiii mais… « Je sais ! Tu as un portable, Cathe..Moira ? Tu dois forment en avoir un, c'est un accessoire indispensable pour les jeunes de ton âge ! ... Pas que je sois vieux, hein, d'ailleurs j'en ai un moi aussi, c'est juste que les pigeons voyageurs sont passés de mode, désormais. Un peu. Alors si tu n'avais pas de portable ça serait plutôt probmatique ! »

… bref.

L’hybride lui attrapa le portable qu’elle commençait tout juste à sortir de sa poche et nota son propre numéro dessus – en espérant qu’il n’avait pas oublié son mobile chez lui, vu le peu d’attention qu’il portait à ce petit machin – avant de partir en coup de vent sur un « Je t'appelles dès que j'ai fini ! », oubliant dans le même temps son chapeau qu’il avait confié un peu plus tôt à la blondinette.


Ah, Kasper, si tu étais un peu moins con parfois, tu te serais peut-être rendu compte de l’idiotie que tu venais de faire.
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Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Vide
MessageSujet: Re: Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.    Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Icon_minitime09.10.12 19:45

Résumons brièvement la situation. Moira venait gentiment d'inviter son nouveau compère à boire un coup en l'honneur de leur petite réussite, ce dernier avait accepté maiiiiis il avait une affaire urgente à régler donc il l'appellerait plus tard. C'était donc la raison pour laquelle il avait donné son numéro à la lycan et qu'il n'avait pas pris le sien en retour. Hum... Ouep, il était gentil mais un peu tête en l'air sur les bords, non ? Moira laissa échapper un petit rire. Etait-il sûr de pouvoir la joindre quand il aurait fini ? Pas si sûr...

Elle lança le chapeau du clown en l'air avant de le rattraper. Comment avait-il pu oublier cela aussi ? Il était vraiment pas doué ce clown... Enfin, pas très grave, elle allait le garder avec elle jusqu'à ce soir, quand il se retrouverait pour leur petite beuverie. Enfin c'était pas censé être une beuverie mais bon, elle savait pertinemment comment ça allait finir... Quoique s'il n'était pas fan de l'alcool... Oh elle allait bien pouvoir arranger cela, non ? Héhéhé...

Moira se rendit d'un pas nonchalant jusqu'à chez elle. Au final, elle n'avait rien acheté et une petite faim se fit ressentir. Elle posa le chapeau sur la table de sa cuisine et farfouilla dans ses placards. Elle était à la recherche du moindre petit truc qui se mangeait. Heureusement pour elle, il y avait plein de trucs qui se mangeaient chez elle. Après une petite heure de grignotage intempestif, la lycan avait le bide sur le point d'exploser. Elle était affalée dans son canapé, en mode grosse baleine échouée sur une plage, et attendait patiemment que les minutes passent. C'était fou ce qu'on pouvait s'emmerder quand on était seul ! Elle décida de piquer un petit somme, pour la route. Petit somme qui dura jusqu'à 20h.

« EH MERDE PUTAIN DE… »

Ne retenant pas les mots raffinés qui lui venaient à la bouche, Moira se leva du canapé en trombe. Si ça se trouve, le clown attendait patiemment son appel, pensant qu'elle ne l'appellerait jamais et culpabilisant d'avoir été aussi bête ? La lycan attrapa vite son portable et appela le concerné. Pas de réponse. Zut. Tant pis, message.

« Euh… Bonsoir Gérard ! Désolée, je ne connais pas ton vrai nom donc hein… Bref, je t’appelle pas pour ça à la base. C’était pour te donner rendez-vous au même endroit que tout à l’heure, enfin si tu es toujours partant pour fêter notre victoire ! Donc je t’attends là-bas ! »

Elle raccrocha, prit le chapeau sur la table et partie en direction du magasin. Elle arriva à destination toute essoufflée, car elle avait pressé le pas pour ne pas faire trop attendre... Personne. Hum. N'avait-il pas reçu son message ou ne voulait-il tout simplement pas la revoir ? Moira mis ses mains autour de sa bouche pour faire porter un peu plus sa voix.

« EH OH Y A QUELQU’UN ???!!! »

Au moins, si lui n'était pas prévenu, tout le quartier savait qu'elle, elle était là. Mais tout de même. Il allait bien venir non ? Elle reprit son portable et rappela. Elle attendit un peu et commençait à penser qu'il ne décrocherait pas mais une sonnerie se fit entendre tout près d'elle...



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MessageSujet: Re: Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.    Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Icon_minitime15.10.12 13:28

Effectivement, l’on aurait eu aucun mal à imaginer Kasper prostré dans un coin sombre, attendant patiemment son appel, pensant qu’elle ne l’appellerait jamais et culpabilisant d’avoir été aussi bête.


Vous y avez cru ? Non mais je veux dire, sérieusement, vous y avez cru ? On parle de Kasper, là, tout de même.
Kasper qui, donc, après avoir terminé de régler son affaire soi-disant urgente, tellement soulagé que ça se soit passé sans problème malgré le retard assez faramineux dont il avait eu à s’excuser, était rentré chez lui sans le moins du monde songer à sa chère Catherine. Pas une seule fois, non. La demoiselle lui était pour ainsi dire totalement sortie de l’esprit, chose qui n’était pas plus mal puisqu’il n’y aurait de toute façon rien eu qu’il puisse faire le cas contraire.
Et puisque l’ennui était un trait qui ne seyait guère à notre animal, celui-là s’était empressé de se dégotter quelques occupations de son cru histoire d’avoir une soirée digne de ce nom. Sans davantage songer à garder son portable avec lui. Ce petit machin technologique dont il avait l’utilité une fois tous les 36 du mois était probablement beaucoup plus familier avec le bureau sur lequel il était oublié en quasi permanence qu’avec la main de son propriétaire légitime.

Au moins la sonnerie annonçant la réception d’un message vocale eut-elle l’avantage d’être suffisamment incongrue pour attirer son attention lorsque, purement par hasard, il passa devant.
La minute d’après – que dis-je, la seconde ! –, le voilà qui était reparti braver les tourments inexistants de l’extérieur pour aller rejoindre sa Catherine qui devait bien se morfondre en son absence. Pauvre, pauvre demoiselle ! Il lui devrait des excuses, pour sûr.

« Quelqu'un, je ne sais pas, mais moi en tout cas, je suis bel et bien . »

Et sur cette rime du plus grand art, il lui adressa un petit sourire contrit qui ne dura guère plus d’une ou deux secondes avant de muter en un moins petit sourire plus du tout contrit et enchaîna :

« Avant d'oublier, il faut que je te dise, je suis vraiment sopour mon retard et ma négligence. Et où donc voudrais-tu que nous nous rendions, à présent ? »

Puis, tel un enfant à qui l’on agite son jouet préféré qu'il aurait égaré sous le nez :

« Oh ! Mon chapeau ! Et moi qui étais persuadé de l'avoir égaré en quelque endroit où je n'aurais eu aucune chance de l'yretrouver un jour ! Me voilà rassu, que dis-je, comblé ! »

Chapeau qu’il récupéra d’autorité des mains de la jeune femme pour le remettre sur son emplacement d’origine, à savoir sa tête.
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MessageSujet: Re: Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.    Un loup, un hybride, des bonbons et du rainbow.  Icon_minitime

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