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 Quand l'art prend vie [PV Makoto]

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Quand l'art prend vie [PV Makoto] Vide
MessageSujet: Quand l'art prend vie [PV Makoto]   Quand l'art prend vie [PV Makoto] Icon_minitime26.08.12 10:28

Ce jour-là il ne faisait pas bon rester dehors. L’orage d’été se déchainait sur la ville, faisant ramper de nombreux éclairs dans les nuages noirs d’encre. Le tonnerre claquait et grondait. La pluie s’intensifia jusqu’à former un véritable rideau de cordes.

Amaku alla se réfugier dans un musée. Une fois à l’intérieur elle ferma son parapluie et le glissa dans la jarre prévue à cet effet à droite de la porte d’entrée. Ses jambes étaient trempées ainsi que ses petites baskets en toile rose candy. Le bas de sa jupe couleur bleue électrique étaient un peu mouillée. Mais son T-shirt blanc imprimé de petits pétales de roses ainsi que sa veste à capuche bleu électrique avaient été épargnée grâce au parapluie. Amaku retira sa capuche et laissa jaillir sa longue chevelure dorée. Ses yeux aujourd’hui étaient quasiment gris, lorsqu’il faisait orage le gris prenait le dessus sur la couleur verte. Dans le hall d’entrée se dressait un comptoir en bois blanc, un petit ordinateur y était posé, et une jeune femme y travaillait dessus. Elle était l’hôtesse de caisse. Amaku s’avança vers elle et acheta un ticket.

Une fois le sésame en main elle se dirigea vers la gauche, traversa un petit corridor et arriva dans la salle principale.

Amaku aimait l’art, ce musée l’enchantait car il présentait deux aspects artistiques, le contemporain qui s’étalait dans toute la première salle, et le classique qui prônait dans le premier étage. Au second étage se trouvaient des salles d’archives que l’on pouvait consulter. Pour Amaku l’art était une façon de voir la lucidité de regards avertis sur le monde des humains, qui transpirait au travers de différentes sculptures, assemblages, montages, dessins, peintures… Ce sont selon Amaku les instruments des tourments et des envies des artistes humains ou non humain.
En fond sonore on pouvait entendre l’orage gronder.

Un assemblage attira le regard d’Amaku dans la grande salle. Il s’agissait de plusieurs masques de théâtre empilés les uns sur l’autre. L’artiste avait également versé une peinture rouge, ce qui donnait l’impression qu’elle dégoulinait, en passant par les creux des masques, par les trous prévus pour les yeux. Amaku fut touchée par cette œuvre.

Après avoir fait le tour de la grande salle, elle prit l’escalier en pierre pour atteindre le premier étage.
Il y avait des portraits, des paysages, des scènes de vies. Amaku trouvait que ces peintures avaient quelque chose de spécial. Ne sachant pas dire quoi, peut être une technique particulière nouvelle, employée par le peintre. Ou quelque chose d’anormal voir de paranormal.
Amaku était en train de regarder une scène de vie : une jeune femme était en train de laver son linge blanc dans une rivière, comme autrefois. Mais soudain une détonation électrique assourdissante résonna dans tout le musée faisant une micro coupure d’électricité. Le musée plongea dans l’obscurité durant deux secondes, puis la lumière revint et Amaku fit un bon en arrière d’effroi ! Le tableau avait changé de dessin : à présent le linge était tâché de pourpre, la rivière était rouge, la lavandière avait le visage face spectateur et ses traits étaient tirés et du sang coulait de ses yeux.

En bondissant Amaku avait heurté quelqu’un, elle se retourna pour s’excuser :
-« Pardonnez-moi jeune homme… » , devant elle se tenait une personne qu’Amaku avait pris au premier abords pour un garçon pas très grand, mince, les cheveux bruns en bataille. Ses yeux étaient captivants.
-« J’espère ne pas vous avoir fait mal ! Mais c’est que… regardez ce tableau… il a changé en une fraction de seconde durant la coupure d’électricité ! Il y a du sang partout ! Partout ! » Amaku reporta un instant son attention sur le tableau, celui-ci avait retrouvé son dessin original.
« Ca alors ! » se dit Amaku complètement larguée.
Elle posa son regard sur « le jeune homme ». « Il a du ma prendre pour une malade mentale ! » songea Amaku.
Soudain une panique grandissa en elle. Amaku ne voulait pas donner une mauvaise image d’elle surtout pas, qui plus est celle d’une névrosée. Alors elle d=fit semblant de rire :

-« AHAHAHAHA ! Mon imagination a dû me jouer des tours ! Vous comprenez entre cet orage angoissant (mensonge car Amaku adore les orages) et cette micro coupure de courant ! Alalalala ! Qui plus est j’ai lu un thriller dernièrement… ça a du faire un mélange dans ma tête ! Oulalala ! Comme si les tableaux pouvaient changer de dessin, en plus le peintre est mort depuis trois siècles ! AHAHAHA ! Qu’est- ce que je peux être imaginative parfois ! Allez ! Je vous laisse ! Bonne visite ! » Amaku fit un large sourire, un au revoir de la main puis tourna les talons pour continuer la visite.

« Non mais quelle idiote ! Vraiment ! Pour qui je suis passée là ? Aaaah j’ai honte ! »
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MessageSujet: Re: Quand l'art prend vie [PV Makoto]   Quand l'art prend vie [PV Makoto] Icon_minitime28.08.12 19:43

  • Trop long. Non vraiment, c’était trop long. Ses cheveux touchaient maintenant ses épaules ! Il sera temps d’aller chez le coiffeur… Ou pas. Elle n’avait plus trop d’argent et ça n’était pas lui qui allait les avoir ! D’autant plus qu’en ce moment même où elle frotte quelques mèches de cheveux entre ses doigts, elle se dirigeait vers le Musée de la ville. C’est vrai que les nuages gris avec les éclairs qu’ils crachaient, ce n’était pas le top pour aller en ce lieu à touristes ni même pour un pour aller toute autre part. Pourtant, elle tenait absolument à y aller. C’était le seul jour où elle pouvait encore se rendre avant d’aller à l’hôpital.

    Le nez en l’air, elle s’était reçue une goutte dessus. Elle accélérait la cadence de ses rollers pour aller plus vite en tenant fermement son sac à dos qu’elle se trimballait un peu partout. Telle Dora l’Exploratrice, elle y fichait toute sorte de choses plus ou moins utile. Comme elle savait ça pour la fillette ? Ne cherchez pas, elle refusera de vous dire qu’après Pokémon, c’était Dora son dessin animé préférée. Le docteur lui a assuré que c’était « un syndrome de Peter Pan » ou un truc dans le genre. Un refus de grandir et que ça serait même lié au problème de sa mère qui, elle, reste bloquée dans un temps précis et refuse d’avancer dans le temps.
    N’importe quoi ! Elle a toujours aimé les dessins animés et ça n’était pas parce que ces dessins animés ont été créés il y a des siècles déjà et qu’elle avait 19 ans qu’elle devait oublier tout ce qu’elle aimait ! Elle avait envoyé bouler le médecin avec sa théorie foireuse, mais il avait rétorqué qu’elle avait également un déni de vérité prononcé. Elle allait enlever sa mère des mains de ce charlatan, il le fallait…

    Dans un dérapage contrôlé, elle avait ralentit pile devant l’entrée puis s’était assise sur les marches pour enlever ses rollers. Elle avait bien fait d’investir dedans ! A long terme ça sera mieux que d’acheter un ticket de bus ! Après avoir accroché son moyen de transports à son sac à dos sur la partie prévue à cet effet et payé son ticket d’entrée. Sacré nom de nom, que c’était cher pour un simple bout de papier, quelle escroquerie ! Et elle ne pouvait même plus profiter des bienfaits des tarifs étudiants… Une fois à l’intérieur, sa frustration laissait plus au contentement. Après tout, ça n’était pas mal une sortie comme ça de temps en temps, ça change des cinémas, des boîtes de nuit… Mais qu’est-ce qu’elle chante là, elle était pauvre au point de ne pas pouvoir se payer une boîte de popcorn sans même aller au cinéma ! Et les boîtes de nuit, la belle blague! Même si elle avait de l'argent, elle préférerait s'acheter à manger plutôt que d'aller là-dedans...
    Certaines œuvres l’ont dépassé complétement. Pourquoi avoir sculpté une jolie statue sans les bras ? Ou même certain genre relatant le folklore ne lui parlait pas plus que ça… Elle était venue dans l’intention de s’instruire un peu plus et avoir de quoi raconter des histoires à sa mère. Elle s’était dit que l’art, ce n’était pas mal, vu que sa mère aimait beaucoup les tableaux et les trucs de ce genre. Et à son grand dam, ses enfants avaient préféré les dessins animés et les jeux vidéo.

    Elle enlevait le sac à dos de son épaule et fouilla dedans. Elle en sortie un cahier grand format et un petit crayon qui était coincé entre deux pages. Les pages étaient blanches mais à peu près la moitié du cahier avait été utilisé. Dès qu’une idée lui venait en tête, elle aimait bien les coucher sur papier. Et son imagination en avait pondu pas mal. Et bizarrement, il était remplit d’histoire d’amour qu’elle n’osait relire une fois sur le papier. Rien que d’y penser, elle en avait les joues roses. Elle secoua la tête. Baliverne ! Sans plus tarder, elle commençait à dessiner des tableaux, des sculptures et tout ce qui l’intéressait au passage en n’oubliant pas d’écrire quelques petites inscriptions pour se souvenir de l’histoire de tel œuvre. Elle se débrouillait pas trop mal dans ses gribouillis, elle s’entraînait souvent pour dessiner des Pokémons. Et les ténèbres furent ! Heureusement, elle n’était pas assez longue pour lui avoir coupé son élan artistique. Alors qu’elle s’appliquait avec soins pour chaque trait, elle s’était fait bousculer. A cause du mouvement brusque, elle avait fait un énorme trait sur la page. Une bouffée de rage l’avait envahi. Dire qu’elle s’était appliquée…

    Au moins elle avait eu la délicatesse de s’excuser… Sans répondre, elle avait sorti une gomme pour effacer avec force et conviction le trait qui n’avait rien à faire là. Ça fait un gros pâté tout moche. Un peu frustrée, elle regardait qui était l’auteur de ce massacre. Elle était grande et blonde avec de longs cheveux. Son look était un peu excentrique au goût de Makoto mais après tout, qui elle était pour en juger ? La fille s’était mise à faire un discours sur le fait qu’un tableau ait changé d’aspect l’espèce d’un moment. C’était quoi cette histoire ? En se penchant pour regarder ledit tableau, il n’avait pas l’air d’avoir un effet de relief, d’optique ou quoi que ce soit d’autre non plus. En se redressant face à la jeune fille, elle s’était morfondue en un discours sans queue ni tête pour le soi-disant jeune garçon. Et elle était repartie dans l’autre direction. Elle avait eu l’effet d’un tornade pour Makoto, elle était passée, avait fait un bon boucan puis était partie…

    « Heu… Oui… Bonne visite… »

    Si elle y arrivait, elle avait l’air d’avoir besoin d’un peu de sommeil apparemment... Makoto s’était déjà remise au dessin sans chercher à en savoir plus. Mais déjà une autre coupure, un peu plus longue, avait fait sa réapparition et en disparaissant, les autres peintures étaient tous tâcher de sang avant de reprendre leur aspect originel ! Plusieurs cris s’étaient élevés dans les environs, faisant vibrer certaines vitres. La blonde aurait eu raison alors ? Et c’était quoi tout ça alors ? Le cahier serrait contre sa poitrine, Makoto cherchait la demoiselle du regard et l’avait vu un peu plus loin. Elle se mit à courir dans sa direction.

    « Dites moi qu’est-c… ??? »


    Avant de finir sa phrase, un grondement sourd c’était mis à gronder. Une explosion ? La cybertechnologie ça n’avait pas toujours son avantage surtout lors d’un bug technique, mais si c’était ça, alors comment expliquer pour les tableaux ??

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MessageSujet: Re: Quand l'art prend vie [PV Makoto]   Quand l'art prend vie [PV Makoto] Icon_minitime29.08.12 19:43

Une fois à l’abri des regards, Amaku concentra toute son attention sur une peinture : le portrait d’un vieil homme au nez boursouflé et rempli de boutons. Même si le visage de cet homme était assez vilain, Amaku le fixa tant est si bien que sans s’en apercevoir elle avait progressivement avancé son visage du tableau ,elle n’était qu’à quelques centimètres de celui-ci.
« Comme ça je verrai si le dessin change…Je ne bouge plus… Je ne cligne plus des yeux… »

Soudain une nouvelle coupure survint, plus longue que la précédente, lorsque la lumière revint, le portrait de l’homme baignait dans le sang, son cou était tranché. En quelques secondes tout redevint à l’anormal.
-« Ah ! Je ne suis pas folle ! » Amaku pointait du doigt le tableau, toute fière d’elle.
Des cris stridents s’élevèrent de toute part, les fenêtres se mirent à vibrer durant quelques temps. Amaku se figea littéralement. Ses genoux se mirent à trembler, ses jambes semblaient être du coton. Ses mains et les reste de son corps étaient complètement en tétanie. Elle déglutit. Elle n’osait pas bouger, ni tourner la tête. « Mon Dieu mais qu’étais-ce ? »
Elle entendit des pas se précipiter vers elle, et une voix l’interpeller :
-« Dites moi qu’est-c… ? »

Amaku n’avait même pas eu le temps de réagir, un grondement lointain mais saisissant se fit entendre. Son cœur cognait terriblement fort dans sa poitrine, elle avait peur… une sueur froide coula le long de sa colonne vertébrale.
Elle sentait la présence de cette personne a qui appartenait la voix Amaku ne serait dire si elle était masculine ou féminine elle était trop désorientée . Amaku se tourna vers l'individu avec raideur, et baissa son regard en sa direction. Il s’agissait de l’individu qu’elle avait bousculé plutôt. « Tiens, mais c'est le jeune homme de tout à l'heure »
"Lejeune homme", la regardait de ses grands yeux magnifiques, il serrait contre sa poitrine un calepin, il ne semblait pas rassurée par les événements.
Amaku se détendit. Ce n’était pas le moment d’afficher sa tête la plus effrayée, pas la peine d’en rajouter pour cet humain qui semblait avoir vu et entendu les mêmes choses qu’elle. Amaku lui sourit :
-« Il doit y avoir une explication rationnelle à tout ceci, j’en suis sûre. C’est peut-être une mauvaise blague de quelqu’un… »

Alors qu’Amaku n’eut pas le temps d’achever sa phrase, une autre coupure arriva mais celle-ci ne s’en alla pas. Il faisait noir. Il n’y avait pas de bruit, ce qui interpellait Amaku, car on entendait plus l’orage, ni les visiteurs. Et chose plus étrange encore, alors qu’il n’était que 11h30 du matin, des fenêtres filtrait la lumière de la lune. Elle entendit un bruit d’un drapé derrière elle, en se retourant elle vit une forme s’échapper vers la gauche dans le tournant d’un couloir.
-« Attendez !! » cria Amaku, elle tenta de rattraper cette personne, mais elle semblait s’être volatiliser. Au sol il y avait des tâches. Amaku s’accroupit, palpa du doigt et le reporta vers son nez et ses yeux.
-« C’est du sang… » encore du sang… En se relevant Amaku avait devant les yeux un autre portrait celui d’une jeune fille au visage livide, les yeux pâles, et dans ses cheveux se trouvait, sans surprise du sang. Tous les tableaux se mirent à saigner.
Un cri aiguë se fit entendre.
Amaku se retourna, il ne s’agissait pas du jeune homme qu’elle venait de rencontrer.
Puis un autre cri plus strident à faire vriller les tympans. Amaku dû se boucher un instant les oreilles.
« Vous êtes pris au piège » , cette voix, ou plutôt cet entremêlement de voix qui surgissait de nulle part, glaça le sang d’Amaku. Ses yeux se posèrent sur "le jeune homme" au calepin. Amaku respira pour se calmer et s’approcha d’elle.
-« On va s’en sortir… Je m’appelle Amaku… Amaku Featherain, je suis une ange grise. » Amaku ne savait pas trop si c’était le bon moment pour se présenter ainsi, mais ils étaient deux dans cette galère, et il fallait instaurer rapidement un dialogue.
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MessageSujet: Re: Quand l'art prend vie [PV Makoto]   Quand l'art prend vie [PV Makoto] Icon_minitime10.09.12 13:58

    Alors qu'elle avait réussi à rejoindre la demoiselle qu'elle avait injustement prit pour folle, le noir s'abattait à nouveau sur le musée. Et il ne parti pas cette fois. Makoto n'avait pas peur du noir en général, elle n'avait plus vraiment l'âge, mais cette situation l'angoissait au plus haut point. Elle ne voyait presque plus rien dans ce noir absolument bien que ses yeux s'habituaient peu à peu à l'obscurité. Elle constatait que la fille était toujours là. Mais pas pour longtemps. Déjà, elle courrait dans une direction que le garçon à en parier ne saurait dire si c'était le sud de l'est. Elle criait à quelqu'un d'attendre. Mais à qui diable? Mako n'avait vu personne! Cependant, elle avait remarqué que les portraits avaient des filets de sang un peu partout.

    La demoiselle lui disait qu'elle s'appelait Amaku, et avant que Makoto ne put entendre quoi que ce soit d'autre, elle se pris un violent coup dans le ventre. Cette pression, ça lui faisait un mal de chien, tel un coup de genou dans l'estomac. Ce bruit? C'était son dos qui avait heurté douloureusement un des tableaux sur lequel on l'avait balancé. Le choc brutal avait réussi à lui arracher un cris grave des entrailles. Son cahier, tombait à terre, avait cependant amortie le choc. Même avec ça, elle avait un filet de sang qui coulait au coin de ses lèvres. Cela aurait été quoi s'il n'avait pas été là?? D'un revers de manche, elle s'essuya en laissant une belle trace dessus. De ce qu'elle avait entendu, elle n'était pas la seule à avoir crié. Était-elle la seule accrochée à être suspendu au mur contre une oeuvre qui lui imbibait le dos de son pull de sang? C'était horrible, froid, coulant, désagréable, elle eut envie de vomir. Froid? Le sang n'était pas chaud en général? Comme celui qu'elle avait dans la bouche? Elle aurait aimé poser ses mains sur son ventre meurtri si elle avait pu mais elle était également retenu par les coudes. Elle ne savait pas quoi faire.

    « A-Amaku!! »

    Plusieurs fois, elle l'avait appelé d'une voix enrouée. Le coup avait été plus violent qu'elle ne l'aurait cru. Elle se débattit quand elle vit une ombre blanchâtre volait vers elle. Le regard grand ouvert d'horreur, Makoto se mit à crier dans les aigus:

    « Non! Non! Ne t'approches pas!! Dégage!! »

    Plusieurs personnes avaient été projetait comme elle. Certains avaient perdu conscience d'autres vomissaient sur la moquette du Musée. Elle fut soulagée de voir qu'elle n'était pas la seule être restée consciente mais la peur demeurait. Son coeur cognait violemment contre sa poitrine inexistante, le goût encore présent dans sa bouche n'aidait pas de surcroît.

    Le linge blanc prit une image d'un visage sans yeux et des crocs qui étaient peinturlurés de sang. C'était définitif, elle en avait vu assez pour le reste de sa vie! Attends, mais ce visage, ça n'était pas un des tableaux qu'elle avait dessiné dans son cahier? Elle était justement sur ce tableau en question. C'était elle ou les oeuvres prenaient vie là?? Les uns se faisaient attaqués par des bras flottants, d'autres par des visages théâtrales. Des malchanceux avaient fini leur vie de manière sadique et cruel par des oeuvres plus ou moins malsaines. Étranglés, écrasés par des sculptures, guillotinaient par des reproductions à l'identique. La figure devant elle ouvrit grand la gueule et fonça droit vers elle.

    « !! »
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MessageSujet: Re: Quand l'art prend vie [PV Makoto]   Quand l'art prend vie [PV Makoto] Icon_minitime17.09.12 11:30

Amaku vit le jeune garçon se raidir, lâchant son carnet de croquis qui frappa le sol. Son visage était livide, son corps avait des spasmes. Amaku se pencha pour l'aider, elle entendit son prénom sortir de la bouche du jeune homme en un murmure. Ses yeux roulaient, il semblait être dans une sorte de trans ou bien dans un délire. Amaku ne savait pas trop quoi faire, mais soudain elle sentit un contact sur son épaule gauche, elle se remit debout aussitôt et fit volte-face.

Devant elle se trouvait une silhouette humaine avec des ailes, mais pas des ailes comme celles d'Amaku, elles semblaient être en métal ou quelque chose comme ça, soudain elles s'évanouirent.

Amaku se sentait mal à l'aise, elle avait légèrement le tournis et dû s'appuyer contre le mur pour ne pas s'écrouler, une douleur aiguë se fit sentir dans son cerveau. La silhouette s'avançait de plus en plus d'elle et au fur et à mesure la douleur s'intensifiait. Tant est si bien qu’elle se prit la tête entre les mains, se plia et se mit à hurler :
- AAAAAAAH !! STOP ! ASSEZ !! ASSEZ !!!!

Des perles de sueurs se matérialisaient sur le front de l’ange grise, coulant le long des ses tempes, joues. La douleur s’estompait peu à peu, elle rouvrit les yeux. Elle vit des jambes pâles, en se dépliant peu à peu, Amaku vit que cette personne portait une robe blanche dentelée, elle avait de longs cheveux noirs soyeux, un visage fin et un regard perçant à faire glacer le sang, des yeux couleurs bleu transparents.

- Qu…Qui êtes-vous ? Ou plutôt qu’est-ce que vous êtes ?

La jeune femme, n’ouvrit pas la bouche, lentement elle leva sa main droite et posa son index au milieu du front d’Amaku. Tout se mit à tourner autour de l’ange, et elle entendit « Ton pire cauchemar ».
Amaku sentit son corps se paralyser, et tomber sur le sol dans un bruit sourd. Ce fut le black-out.

Une goutte… Deux gouttes… Plic…Plic… Une odeur de fer… Un goût de fer…
Amaku se leva d’un coup, et reporta sa main sur son visage. Sur son nez avait coulé du sang. Elle ouvrit les yeux t s'aperçut que du sang coulait d'un tableau, là où se trouvait un corps adossé mal en point. L'ange grise se leva d'un bond, ce qui lui donna un peu le tournis,elle fit un pas en arrière terrorisée. Mais elle marcha sur quelque chose. Elle s’accroupit : « Le carnet du jeune homme … Mais alors ?? » elle regarda de nouveau cette frêle silhouette, et vit le corps tâché du sang du tableau se débattre contre une chose blanche. Elle reconnu le jeune homme.

Amaku bondit et laissa se déployer ses grandes ailes grises. Amaku vit que la chose blanche fonçait droit sur le jeune homme, e- Mais que voulez-vous à la fin ? Pourquoi s'acharner ainsi?lle s’élança à sa poursuite et voulu le saisir, mais elle n’attrapa que de l’air. Alors Amaku se mit devant le jeune homme, et le tira vers elle, en l’attrapant par les épaules. Un bruit de suçon se fit entendre, Amaku fait le nécessaire pour que le jeune homme ne souffre pas trop, elle réussit à le déplacer à temps. La forme blanchâtre cria et s’aplatit contre le tableau. Amaku tenait le jeune homme entre ses bras. Elle regardait le tableau qui se reconstitua et ne présentait aucune trace de sang.
Elle reposa le jeune homme au sol, celui-ci n’avait plus aucune trace pourpre sur ses habits.
- Serions-nous pris d’hallucinations ? pensa tout haut Amaku.

Un craquement se fit entendre. Un autre plus audible, il provenait du haut, le lustre de la salle était en train de fondre sur l'ange et l'humain. Amaku prit le jeune homme entre ses bras et vola vers la droite, ils échappèrent de peu à la catastrophe!
"CRRRRAAAAACCC BIIIIIINNGGG!!!!"

Le cœur d'Amaku battait à tout rompre, ses bras et ses mains ainsi que ses jambes tremblaient sous l'effet de l'émotion et de l'adrénaline.
- Mais que voulez-vous à la fin ? Pourquoi s'acharner ainsi??!!! s'écria Amaku.
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MessageSujet: Re: Quand l'art prend vie [PV Makoto]   Quand l'art prend vie [PV Makoto] Icon_minitime19.09.12 23:31

    Pourquoi elle ? Non mais… Juste… Pourquoi ? Elle payait le crime d’être encore en vie c’est ça ? Elle se pensait fini et elle se pensait même au paradis quand elle vit un ange blond venir vers elle. Elle était jolie, mais pourquoi ses ailes étaient-elles grise ? Ses vêtements étaient loufoques aussi… Hé mais…

    « Amaku ! »

    C’était bien elle. Makoto n’avait pas vu souvent d’anges et c’était la première fois qu’elle en voyait d’aussi près. Makoto eut une pensée très bête en ce moment si critique. Ses ailes étaient-ils fait de plumes ? Oui oui, le moment idéal pour se poser la question ! L’ange s’était mis entre elle et le phénomène blanc qui avait jeté son dévolu sur le faux garçon. La chose blanche avait disparu. Alors qu’elle commençait à voir des points blancs devant les yeux, elle sentait qu’Amaku l’avait pris dans ses bras pour la descendre du tableau. Libre à nouveau, elle se caressait son ventre douloureux. Ça faisait un mal de chien ! Elle avait détesté être privé de ses mouvements ainsi, elle aimait se savoir libre !

    Alors qu’elle se pensait libre à nouveau, la demoiselle l’avait emmené avec elle. Elle se demandait pourquoi quand elle avait vu un lustre de la taille d’un studio tomber peu après son envol. Elles avaient eu chaud ! Et l’ange lui avait sauvé la mise… A nouveau ! Avait-elle raison ? Toutes ces choses macabres serait dû à des hallucinations ? Pourtant, elle ne buvait pas, elle ne fumait pas… Alors pourquoi ? Il y avait plus grave comme drogue que d’aller au musée ! Le musée… Le musée !

    « Mon cahier ! »

    Non ! Elle était venue spécialement pour ça ! Makoto voulu demander à Amaku de le récupérer mais cette dernière était prise d’un stress qui échappait à la demoiselle à en devenir. Elle connaissait la personne qui faisait ça ? C’était donc bien quelqu’un ? L’ange s’était arrêtée un peu plus loin avant de déposer Makoto au sol. Le répit était de courte durée, peut-on dire qu’il y en avait eu ? Une personne vint se poser devant Amaku. Elle portait une robe immaculée et des cheveux noirs. Une connaissance à l’ange ? Elle ne savait pas pourquoi mais le jeune à vérifier n’osait pas regarder cette femme.

    « Pourquoi ?? Pourquoi faites-vous ça ! On ne vous a rien fait !! »

    Et Makoto refit un vol plané contre le mur. Un choc de trop. Elle était à moitié sonnée. Elle essaya de se redresser tant bien que mal. Elle sentit une chose glacée lui envahir les veines. En levant la tête, elle réprima un cri. Son frère, son grand frère était au côté de la femme, en regardant Makoto d'un air froid, mais son sourire sur le visage ne présageait rien de bon. Il avait du sang coulant de ses yeux pour tracer des sillons roses sur ses joues. La demoiselle secouait la tête vivement, refusant d'y croire.

    « Non... Non! Tu... Tu es mort!
    - Que tu es naïve Makoto, tu n'as jamais été très intelligente mais je ne te savais pas si bête. »

    Non, ça n'était pas son frère. Il était taquin, un peu brute, elle s'était bagarrée, chamaillée un nombre incalculable de fois avec lui, mais, jamais il n'avait été cruel. Les mots d'Amaku revint à son esprit.

    « Non laisse-moi! Arrête! Tu ne m'auras pas avec ça! »

    Pourtant, elle avait mal au coeur. Elle savait qu'elle ne devait pas y croire. Non!
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MessageSujet: Re: Quand l'art prend vie [PV Makoto]   Quand l'art prend vie [PV Makoto] Icon_minitime21.09.12 10:18

Amaku planta son regard dans celui de cette étrange femme, ses yeux étaient étourdissants, plus elle les regardait plus Amaku se sentait mal. Elle entendait dans sa tête comme des murmures, plusieurs voix entrelacées, mais Amaku n’arrivait pas à distinguer les phrases, cela devenait un bourdonnement désagréable. Mais soudain une voix retentit chassant les murmures de sa tête.

« Pourquoi ?? Pourquoi faites-vous ça ! On ne vous a rien fait !! »

Il s’agissait du jeune homme. Amaku nota qu’il avait une voix plutôt aigüe en criant. Il s’adressait à cette femme. Amaku nu pas le temps de réagir, le jeune homme fit un vol plané impressionnant contre le mur, si fort qu’un craquement des os se fit entendre. Cependant il s’agitait comme s’il luttait contre quelque chose et finit par lâcher :

« Non... Non! Tu... Tu es mort! »


Il semblait s’adresser à quelqu’un mais il n’y avait personne. Oui c’est vrai ça personne, où est donc passer la femme, elle a du se cacher.
Amaku courut vers le jeune homme l’empoigna par les épaules, ses pupilles étaient dilatées. Elle le secoua :
« Réveillez-vous ! Réveillez-vous ! »
« Non laisse-moi! Arrête! Tu ne m'auras pas avec ça! »
Amaku n’arrivait pas à le faire revenir dans le monde réel. Du coin de l’œil elle vit derrière elle la femme, qui commençait à avancer ses mains vers l’ange. D’un bond Amaku se retourna lui pris le bras et lui fit une prise de karaté, la mettant au sol. Amaku lui plaqua son pied droit sur son torse :
« Allez dis-le t’es quoi au juste ?! »
La femme rigola à gorge déployée, mais Amaku pressa son pied :
« Tu te crois drôle ? A nous torturer ainsi ? »
Amaku sentit une chose froide et gluante lui attraper les épaules, elle vit deux grosses mains géantes rougeâtres. Elle poussa un léger cri d’effroi. Les mains se plantèrent dans la chair de l’ange grise et la happèrent jusqu’au mur en un bruit assourdissant. Amaku eut le souffle coupé sur le coup. Les mains se transformèrent en étaux, l’ange ne pouvait plus bouger. Du sang coulait de ses épaules. L’étrange femme s’avança vers elle d’un pas léger et rapide. Elle sortit ses ailes d’acier. Se pencha vers Amaku :
« Je suis une clover… Autrement dit ton pire cauchemar… »
Un clover… Mais oui… Amaku en avait entendu parler mais jamais vu… Les clovers ne supportent pas…les Anges ! Amaku écarquilla les yeux d’effroi. Elle voulu demander « pourquoi ? » Mais elle n’en eut pas le temps, la clover avait une grande emprise sur la jeune ange grise.

Amaku sombra un instant et se vit sur des ruines de bâtiments, dans un quartier. Il y avait une odeur de poussière et de sang. Amaku sentait qu’elle tenait quelque chose dans la main, c’était son épée, du sang était en train de sécher dessus…
Oh non ! Amaku se trouvait sur un des lieux de batailles. Elle s’avança lentement, et voyait ses collègues morts, éventrés, leurs ailes blanches souillées de sang… Elle déglutit, qui a fait ça, pensa t-elle. C’était affreux, le sol était rouge, les cadavres empilés !
« Amaku qu’as-tu fais ? »
Ellle se retourna et vit son ancien mentor, le visage crispé et triste.
« Quoi ? mais je n’ai rien fait c’est pas moi qui… »
« Mais si c’est toi ! Regarde-toi t’es couverte d’éclaboussures de sang et ton épée porte encore les traces ! »
« NON ! non, je n’aurai jamais pu faire ça !!! »
« Je suis si déçu… » et il disparut.
« NON CE N’EST PAS MOI !!! » Amaku se regarda sur le reflet de la lame de son épée et vit ses ailes…noires. Des larmes coulèrent sur ses joues et elle tomba à genoux. Ce ne peut pas être vrai… Je dois faire un cauchemar, je vais me réveiller, je… Elle entendit une voix au loin l’appeler. Plusieurs fois… cette voix elle la reconnaissait elle l’avait déjà entendu quelque part… Le jeune garçon ?
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MessageSujet: Re: Quand l'art prend vie [PV Makoto]   Quand l'art prend vie [PV Makoto] Icon_minitime16.10.12 9:58

    Cette voix…

    Ça n’était pas… Kyoto… Non… C’était… Amaku ??Makoto cligna des yeux plusieurs fois. Son frère n’était plus là. Il ne restait plus que les deux autres femmes. D’ailleurs, l’une dominée l’autre indéniablement. Secouant la tête, la fausse fille avait un mal de crâne carabiné. Qu’est-ce qui s’était passé ? Elle était sûre d’avoir vu son frère à l’instant en face d’elle mais il avait la voix de la femme ailée. En se relevant, elle avait les jambes qui tremblaient. Un contrecoup ? Elle posa sa main sur le mur avant de vider le contenu de son estomac sur le sol. Et dire qu’elle n’avait déjà pas beaucoup mangé ce midi, quel gâchi! Une main au ventre, elle avança lentement mais sûrement vers la femme.

    Elle ne savait pourquoi elle avait fait ça mais Makoto avait poussé la femme qui retenait Amaku prisonnière. Cette dernière avait les yeux grands ouverts dans le vide. La fausse fille lui agrippa les épaules pour essayer de la sortir de son état de transe dans lequel l’avait plongé l’autre femme. Mais comment avait-elle fait ?? Son regard se tourna vers cette dernière, Mako vit qu’elle s’approchait peu à peu, un regard menaçant vers l’ange, elle ne faisait même pas attention à l’androgyne. Sans s’en rendre compte, la brune avait serré Amaku plus fort contre elle.

    « Fiche le camp, ça ne te concerne pas ! »

    Mais Makoto n’avait pas bougé. Elle avait comprimé Amaku contre elle. Elle l’avait aidé. Bon ce n’est pas comme si c’était un ange qui était capable de plus de choses qu’elle, pauvre petite fille qui avait la force d’un lamasticot. Mais qu’est-ce qu’elle pensait encore… Ce n’est pas le moment de vagabondé…

    « Amaku ! Amaku réveillez-vous ! »

    La femme avait dans le dos des plaques de métal. Makoto ne s’y connaissait pas trop dans ses trucs là mais elle ne pouvait que trouver que c’était assez joli par contre, elle n’aurait su dire ce que c’était. Mais ils étaient déployés. Ladite femme stoppa son pas. Un moment de répit ? Trop beau ! La femme de fer avait levé le bras pour… Disparaître ? La brune ne comprenait pas. Elle avait fait tout ce baroufle pour quoi au juste ?

    Pourtant, elle n’était plus là. Ça se sentait. L’atmosphère froide s’était réchauffée. L’horrible odeur de sang avait entièrement disparue pour laisser place à une senteur neutre, légèrement collante. Surement les reproductions qui étaient retournées à leur place. Mais le plus beau, c’était que les humains étaient tous à nouveau vivant. Enfin… Humain… Les étaient-ils tous… Makoto venait de voir qu’il ne fallait pas se fier aux apparences. Elle aurait dû le savoir depuis le temps, elle en était la preuve vivante. D’ailleurs, c’était peut-être pour ça que les gens les regardaient toutes les deux avec de grands yeux étonnés. La fausse fille venait de percuter qu’elles étaient dans les bras l’une de l’autre, assise contre le mur. Sans réfléchir, Makoto cria :

    « Elle a eu un malaise ! »

    C’était comme ça qu’on pouvait appeler cela ? Vraiment ? Elle se pencha un peu plus au-dessus de Makoto alors que certains avaient appelés la sécurité du Musée pour Amaku.

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