AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Google Pixel 7 5G – Smartphone 6,3″ OLED FHD+ 8 Go + 128 Go
316 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Aliora Ezahel

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Aliora Ezahel

Aliora Ezahel


▬ Nombre de messages : 15
▬ Humeur : ...
▬ Fiche : Here

Acta est fabula


Aliora Ezahel Vide
MessageSujet: Aliora Ezahel   Aliora Ezahel Icon_minitime22.09.12 15:51



ALIORA EZAHEL

IDENTITÉ

▬ Nom : Ezahel (son nom d’ange)
▬ Prénom : Aliora (le nom qu’elle s’est choisi en descendant sur Terre)
▬ Origines : Célestes
▬ Âge & Date de naissance : Antédiluviennes – c’est un vieil ange ; a l’apparence d’une jeune femme d’environ vingt-cinq ans
▬ Sexe : Femme

▬ Habitude(s) / Manie(s) :
* Elle fait brusquement craquer sa nuque lorsqu’elle réfléchit.
* Elle a besoin d’avoir les doigts constamment occupés ; ils bougent en permanence et tripotent tout ce qui passe à leur portée, que ce soit un morceau du vêtement de la dame, une pièce de monnaie, une feuille d’arbre ou n’importe quoi d’autre.
* Elle a parfois des sourires incontrôlés, qui peuvent être soit terrifiants soit incroyablement doux. De même, lorsqu’elle se retrouve en proie à des accès d’insanité, elle laisse échapper des gloussements inquiétants tandis que sa tête est secouée dans tous les sens, agitée par un tic nerveux assez affreux.
* Chose rare, il lui arrive de temps à autres d’avoir des réminiscences de ses vies d’ange blanc et gris, et semble revenir à un état de santé mentale proche de la normale. Autant dire que ces moments ne durent jamais longtemps, et qu’ils sont suivis par des crises de folie monumentales.

▬ Phobie(s) / Crainte(s) :
* Elle ne supporte pas la vue du moindre oiseau noir, et plus généralement de la moindre plume à la couleur un peu trop sombre à son goût. Voir le reflet de ses ailes d’obsidienne dans une glace la plonge dans une frénésie incontrôlée, qui la conduit bien souvent à essayer de se les arracher à mains nues.
* Elle a peur des anges blancs autant qu’elle les exècre.
* Elle a une peur panique du sang. La moindre goutte d’hémoglobine la terrorise et la paralyse. C’est l’un des seuls moments où l’on peut voir un semblant d’expression et de sentiments en elle. Elle parvient à passer outre au prix d'un effort surhumain.
* Voir des enfants la plonge dans une torpeur dont il lui est très difficile de sortir. Elle errera ainsi sans but, sans penser, sans plus se soucier un seul instant du monde qui l’entoure, comme si elle y était parfaitement étrangère. On l’attaquerait durant l’une de ces phases qu’elle ne cherchera même pas à se défendre – ce n’est d’ailleurs même pas dit qu’elle réalise qu’on l’agresse.

▬ Devise : « Burn, baby, burn »

▬ Groupe souhaité : Anges noirs

▬ Métier/Occupation : Pour le bien commun, mieux vaut qu’elle reste loin de tout et tout le monde ...

▬ Rang personnalisé : Acta est fabula


LE PRINCIPAL

Aliora Ezahel 337475tumblrlnilifTPZU1qapky7o1500

CARACTÈRE
L’indifférence, voici le principal trait de caractère d’Aliora. Une indifférence glacée à toute la misère du monde, comme si les évènements lui coulaient dessus sans jamais l’atteindre. Ce qui n’est pas vraiment le cas, puisqu’en silence, elle juge et estime tout ceux qu’elle voit ou croise. En revanche, elle ne se préoccupera pas le moins du monde de leur sort, pas plus qu’elle ne cherchera à s’immiscer dans leur existence ou à les revoir. Les gens vont et viennent dans sa vie sans que jamais elle ne s’attache. Si elle devait rencontrer à nouveau une personne avec qui elle aurait conversé, elle se contenterait de la regarder froidement, comme s’il ne s’était jamais rien passé. En revanche, elle n’oublie jamais un visage ; si elle passe à côté de quelqu’un qui l’appelle sans se retourner, c’est qu’elle choisit de l’ignorer purement et simplement pour des raisons qui sont les siennes.

Aliora est parfois sujette à de violents changements d’humeur. Elle peut tout à coup entrer dans une rage folle alors qu’une seconde plus tôt elle était d’un calme olympien ; de même, elle pourra s’acharner contre un pauvre hère qui se serait trouvé sur sa route au mauvais moment, ou un adversaire qui l’aurait sciemment provoquée, et brusquement s’arrêter, revenir à ce vide émotionnel qui la caractérise tant, tourner les talons et s’éloigner calmement sans plus un regard pour celui ou celles qu’elle laisse derrière. Son esprit un peu perturbé suit parfois des chemins un peu tortueux dont elle ne sort pas toujours de la manière dont on pourrait s’y attendre.

Parallèlement, il lui arrive de retrouver un semblant de comportement humain, agissant le plus naturellement du monde, quoique ses gestes et son attitude soient emprunts d’une élégante tristesse brillant au fond de son unique œil visible. Mais ces moments ne durent jamais bien longtemps, et la jeune femme gentille et douce qu’elle fut autrefois se rendort bien vite, se dissimulant dans les tréfonds d’une âme qui jadis fut pure, et que le temps et les actes ont irréversiblement noircie.

Elle éprouve une haine farouche, ancrée dans son être, à l’encontre des anges blancs : la faute à un passé douloureux et d’anciens frères et sœurs qui, persuadés d’exaucer les vœux de leur Père en la punissant d’être descendue sur Terre, ne firent que la mener à sa perte plutôt que vers la Rédemption. Cependant, elle n’a jamais supporté d’être tombée de l’autre côté du voile, au-delà de tout Salut. La vue d’une plume noire, qu’elle soit d’ange déchu ou de corbeau, la plonge dans un état d’hystérie redoutable : hurlements si aigus que le verre se fend, tête prise de tics incontrôlés tandis que le reste du corps est aussi immobile qu’une statue, tentatives de s’arracher les ailes, ces crises sont redoutables et d’une violence rare. A l’inverse, il lui arrive d’être quasi-catatonique à la vue d’enfants. Les souvenirs et son incapacité à concevoir la submergent et la tuent un peu plus chaque fois.




PHYSIQUE
L’on peut affirmer sans se tromper qu’Aliora est une très belle femme. Ni trop grande ni trop petite, sa silhouette fluette et gracile se déplace toujours avec calme et un très discret déhanché qui rajoute un petit quelque chose de fascinant à sa démarche souple. Un renflement de poitrine juste proportionné comme il faut rajoute un peu de volume à cette stature svelte. Elle a l’air fragile et forte en même temps, comme une lourde et inébranlable statue de verre qu’un choc de trop ferait voler en éclat.

Un cou fin soutient un visage délicat, finement sculpté, donnant à l’ange des airs de grande poupée de porcelaine tant par ses traits élégants que par son teint qu’on pourrait aisément qualifier de blafard. Un nez droit surplombe une bouche aux lèvres constamment ourlée d’une couleur oscillant entre le bleue et le pourpre, si bien qu’on ne peut pas dire avec exactitude si cette coloration si particulières est le résultat d’un maquillage ou d’un froid intense. Son œil droit, borgne et recouvert du voile blanc caractéristique des aveugles, est dissimulé sous une longue mèche de cheveux reposant sur sa joue ; l’œil gauche, quant à lui, n’est jamais totalement ouvert, ou bien seulement lorsqu’Aliora est en proie à une crise de démence. L’iris est teint d’un bleu-vert étrange, très clair, comme s’il avait été taillé dans une pierre translucide et incrusté dans le regard de la jeune femme. Cependant, aucune émotion ne semble devoir passer sur ce beau visage, la rendant aussi froide que la pierre. Sa chevelure est d’une couleur bien étrange, d’un pourpre clair tirant légèrement sur le rose, coiffée en deux larges mèches torsadées reposant sur ses épaules.

La tenue de l’ange déchue semble provenir d’un autre temps. Un chemisier blanc comme neige, décoré de dentelle et affublé d’une longue bande de tissu qui pourrait passer pour un tablier, orne le haut de son corps, tandis qu’un faux col ocre entour son cou ; un saphir taillé et poli le décore. Aliora revêt par dessus cela un boléro en velours d’un vert bouteille rehaussé par quelques décorations dorées, de la même couleur que les manchettes ornant ses poignets. Une longue jupe simple assortie à son veston descend jusqu’à ses genoux, révélant une paire de longues bottines d’un brun sombre aux reflets violacés.

Quant aux ailes qu’elle ne montre jamais, ses plumes d’un noir de jais sont parcourues de reflets irisés absolument magnifiques, parvenant presque à rendre beau quelque chose d’affreux.

En parlant d’affreux, une dernière chose à préciser : même si elle le voulait, et Dieu seul sait à quel point elle le voudrait, elle ne pourrait plus avoir d’enfants. Plus jamais : elle n’a tout simplement plus d’utérus, et ceux qui le lui ont ôté ont pris toutes les précautions pour qu’elle ne puisse jamais régénérer cet organe si précieux et définitivement perdu.



HISTOIRE
Aliora pourrait encore faire partie des rangs des soldats de Dieu. Elle pourrait encore vivre au Paradis parmi ses frères et ses sœurs, jetant sur la Terre et ses résidents un regard bienveillant tout en exécutant la volonté de son Père sans se poser de question aucune. Ses deux grandes ailes pourraient encore être d’un blanc douloureux tellement il serait pur, ses plumes délicatement agitées par une brise tiède au parfum de printemps. Elle pourrait encore n’être rien de plus qu’un Ange blanc de l’humble cercle des Trônes, illuminant celui du Seigneur et répandant Sa lumière sur le monde. Aliora pourrait encore être douce, gentille et miséricordieuse, aimante et sage. Mais de ce beau futur qui aurait pu être le sien, il ne reste rien depuis longtemps. Rien, hormis de vieux souvenirs et des rêves salis par la boue et le sang.

Ezahel était une très belle Ange, à la bonté et la dévotion reconnues par tous les siens. Elle prenait plaisir à exaucer les souhaits d’un Créateur pourtant absent, ne se montrant jamais à Ses enfants sinon pour commander ou réprimander durement. Comme les autres créatures célestes, elle éprouvait à l’égard des humains un intérêt distant et une gentillesse toute artificielle, qui n’existait que parce que l’ordre avait été donné d’aimer ces êtres. Ce que fit Ezahel, peut-être un peu plus sincèrement que les autres Anges cependant.
Son histoire au Paradis n’est pas des plus intéressante, et d’une banalité affligeante ; elle se battit contre Lucifer et ses armées de rebelles lorsqu’il se dressa contre Dieu ; elle vit chuter l’enfant prodige et ceux qui l’avaient suivi, souhaitant adieu à des amis, des frères, des sœurs. Elle resta fidèle à son Père malgré tout ce qui put arriver ensuite. Elle combattit le mal et les démons sans un regret, sans jamais penser une seule fois aux Déchus et ce que leur départ avait entraîné, continuant dans le même temps à surveiller l’Humanité et tout ce qui vivait à la surface du globe.
Vint le jour où on l’y envoya, elle et un petit détachement d’envoyés célestes ayant pour mission de ramener un peu de lumière et de vertu dans un monde qu’avaient peu à peu envahi les ténèbres. La jeune femme pris un corps de chair et atterrit quelque part en Europe de l’Est. Elle choisi un nom qui lui permettrait de se fondre dans la masse des Hommes, utilisant son patronyme céleste comme simple nom de famille, gardant ainsi trace de ses origines, comme si elle avait craint les oublier. Elle suivit les instructions données durant deux longs siècles, aidant les humains à se relever d’un âge sombre, assistant les créatures qui se terraient à l’écart de tout et de tous de peur d’être repérées et pourchassées avec hargne.
Et elle rencontra Jarek.

Jarek était forgeron. Il était humble, il était pieux, il était bon, il était beau. Ezahel, qui se faisait désormais appeler Aliora, ne pu que remarquer le jeune homme qui travaillait sur la place d’un petit village dont le nom a été oublié depuis longtemps maintenant. Petit à petit, oubliant ses devoirs d’Ange, oubliant sa neutralité, oubliant ce pour quoi elle était descendue du Paradis, elle se prit d’affection pour lui et, finalement, en tomba amoureuse. Cet amour était réciproque, et ce fut tout naturellement qu’ils se marièrent, cinq ans après que la jeune femme soit arrivée sur Terre. Au lendemain de leur nuit de noce, ses ailes s’étaient teintes d’un léger gris aux reflets irisés, lui interdisant l’accès à son ancien chez elle jusqu’à ce qu’elle fasse acte de repentance pour les péchés qu’elle avait commis et ceux qu’elle commettrait sans doute. Elle vécu heureuse avec son époux, l’aidant à améliorer leurs conditions de vie, s’occupant de leur maison et veillant toujours sur les autres avec gentillesse et miséricorde. Et un beau jour, elle su qu’elle était enceinte. Au début, elle fut terrifiée par cette nouvelle, ayant peur pour son enfant, sentant peser sur ses épaules le poids d’une responsabilité toute nouvelle. Elle savait pertinemment qu’elle serait forcée de voir périr le fruit de son amour avec Jarek un jour ou l’autre, tandis qu’elle-même resterait immortelle et immuable, seule, sa nouvelle famille ayant été emportée par les ans. Cependant, ce doute affreux qui la saisie lorsqu’elle découvrit sa grossesse ne dura pas. Elle finit même par se réjouir de l’arrivée de ce bébé, l’attendant avec impatience. Lorsque, quelques mois plus tard, elle le tint enfin dans ses bras tremblants, elle ne pu retenir quelques larmes de bonheur et remercier le ciel de bien avoir voulu lui faire ce cadeau-là, même si elle n’avait pas été la bonne petite fille bien sage qu’elle aurait dû rester. A ce moment-là, elle aurait été bien incapable de prédire que la catastrophe qui s’abattrait plus tard viendrait de ce Paradis qu’elle chérissait toujours autant.

Trois années s’écoulèrent. Trois années qui furent bien moins difficile que ce qu’Aliora avait d’abord cru. Trois années heureuses où elle s’occupait de son fils et de son époux. Elle pensait que la vie continuerait comme ça encore longtemps, qu’à l’hiver succèderait le printemps jusqu’à ce qu’elle se retrouve seule et ne fasse acte de pénitence pour rentrer chez elle après quelques siècles passés sur Terre. Elle se disait que lorsque son enfant mourrait, elle n’aurait plus rien à faire parmi les Hommes, et tâcherait de regagner son ancienne demeure, marquée par le chagrin, certes, mais entourée de sa famille. Elle ne se doutait pas que les retrouvailles avec ses frères se feraient bien plus vite qu’elle ne le croyait, et de façon bien plus tragique.
Un jour qu’elle était sortir, un petit groupe d’Anges vint à la rencontre de Jarek et du petit. Ils avaient entendu parler de l’union de leur sœur, et trouvaient absolument intolérable qu’elle souille ainsi sa Grâce et ses ailes avec un humain – encore plus intolérable qu’elle lui donne descendance, créant un Nephilim, un hybride impie et impur. Ils s’étaient mis en tête de corriger ce qu’ils considéraient comme des erreurs commises par Ezahel. Aussi, lorsqu’elle poussa ce soir-là la porte de chez elle, ce fut pour avoir les narines agressées par une odeur âcre et métallique qu’elle connaissait malheureusement très bien. Laissant tomber ce qu’elle avait dans les mains, elle se précipita à l’intérieur de sa maison, uniquement pour trouver son cher époux mort, égorgé, son cadavre étendu bras en croix au beau milieu de la pièce qui leur tenait lieu de salon. Tout autour de lui se tenaient des Anges qui le regardaient froidement, comme de la vermine qui aurait enfin été éliminée. Aliora sentit son cœur rater plusieurs battements tandis que le chagrin et l’incompréhension l’envahissaient. Elle ne pouvait pas concevoir que ceux qu’elle avait toujours connu, les autres enfants de Dieu, tuent l’homme qu’elle aimait plus que tout. Ou plus tôt, plus que presque tout. Ce fut au moment où elle réalisa qu’elle entendait des gémissements apeurés qu’elle se demanda ce qu’ils avaient bien pu faire à son fils. Deux de ses frères la saisirent alors par les bras, l’immobilisant et empêchant de battre les grandes ailes grises qu’elle avait fait jaillir. Elle vit avec effroi les autres agripper son petit garçon et le faire tomber à genoux, tirant sa tête en arrière pour révéler sa gorge. Aliora se débattit de toutes ses forces, hurlant qu’on lui explique pourquoi sacrifier la vie d’un innocent – de son enfant. C’est avec un calme effrayant que l’un des Anges pris la parole, disant tout simplement qu’il fallait rétablir le bon ordre des choses, et faire disparaître le résultat des égarements d’une femme qui jamais n’aurait dû quitter les cieux. Alors, sous ses yeux écarquillés par l’horreur, ils égorgèrent le garçonnet devant les yeux de sa mère. Et pour être sûrs que l’envie ne lui vienne pas d’engendrer à nouveau d’affreux bâtards, ils lui ôtèrent tout moyen de le faire. Par le biais de sorts, ils empêchèrent les organes qu’ils lui prirent de se reconstituer, la condamnant pour l’éternité à n’être plus jamais entière. A être, pour toujours et à jamais, incomplète.
Mais au moment où ils se rassemblaient pour partir, ils perçurent quelque chose de nouveau. Quelque chose d’éminemment mauvais, qui fit courir un frisson le long de leur dos. Se retournant, ils aperçurent Aliora, tenant contre elle le petit corps sans vie de son fils. Ses ailes semblaient de plus en plus sombres, se teintant irréversiblement d’un noir d’obsidienne. La jeune femme leur faisait dos. Immobile et silencieuse, ses épaules finirent par s’agiter un peu. De loin, on aurait juré qu’elle pleurait. Et puis, tout à coup, elle rejeta la tête en arrière et éclata de rire ; un rire fou et désespéré, le rire d’une personne dont la psyché venait de voler en éclat. Les joues trempées de larmes qui coulaient bien malgré elle, elle regardait vers le ciel en se demandant pourquoi. Elle ne blâmait pas Dieu et ne le blâma jamais. En revanche, elle maudit tous les Anges qu’elle connaissait. Tous ces misérables aux ailes trop blanches, elle les maudit tous jusqu’au dernier. La tête agitée de spasmes, riant toujours comme une démente, elle finit par se relever et se tourner vers ses anciens frères. Ces derniers se préparèrent à l’attaque. La seconde suivante, elle était sur eux.
Elle ne su jamais si elle les tua tous ou si certains survécurent. Elle retrouva ses esprits trois jours plus tard. Elle n’avait pas la moindre idée de ce qui s’était déroulé durant ce laps de temps. Elle se sentait seulement vide, atrocement vide, et la bataille lui avait coûté un œil qui, elle le savait, ne se régénérerait pas lui non plus. Elle erra, une main crispée sur le ventre, jusqu’à ce qu’elle croise son reflet dans une vitre. Elle était couverte de sang de la tête aux pieds. S’approchant de la réflexion de son image, elle l’effleura du bout de ses doigts fins et écarlates. Ce ne fut qu’à ce moment-là qu’elle remarqua que ses ailes étaient toujours déployées. L’horreur la saisie une nouvelle fois. Elle attrapa une plume et la contempla longuement, interdite. De délicats reflets irisés parcouraient le duvet couleur de jais. Le Paradis était perdu. La Rédemption était impossible. Plus jamais elle ne pourrait rejoindre un Père qu’elle aimait encore. Il n’y avait plus désormais pour elle que la promesse du Néant si elle venait à mourir. Rien d’autre que l’Oubli. Un hurlement s’échappa de ses lèvres sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle tenta de lacérer les horribles choses qui ornaient son dos, qui la condamnaient à la Perdition, à la solitude éternelle. Elle avait tout perdu et n’aurait plus rien. Paria, veuve, incapable de donner à nouveau le jour, elle jura la perte de ces êtres qu’autrefois elle appelait « frères ».

Le temps a passé depuis. Ezahel n’est plus qu’un lointain souvenir, refaisant rarement surface. Aliora quant à elle continue à arpenter la Terre, tuant les Anges blancs se dressant sur son chemin, laissant vivre les gris lorsque l’envie lui en prend. Elle ne supporte plus la vue des enfants, qui lui rappelle trop celui qu’elle a perdu. Elle ne supporte plus ni la vue ni l’odeur du sang, qui lui rappellent le massacre de sa famille. Elle ne peut souffrir la vision du moindre oiseau noir, de la moindre plume sombre, qui la font se souvenir d’à quel point ses ailes sont viciées, impures et à jamais la preuve de sa perte. Elle suivit la grande guerre opposant les Anges aux Hommes avec jubilation, rôdant sur les champs de bataille pour achever les blessés arborant les armoiries célestes. Et lorsque le calme fut revenu, elle se dirigea vers la désormais plus grande ville d’un monde dévasté. Pourquoi, ce n’est même pas dit qu’elle-même le sache. Elle a simplement laissé ses pas la guider, suivant une route quelconque tandis qu’autour d’elle on construisait par-dessus les ruines. Elle n’a pas de but, pas d’envie, pas de souhait. Elle se contente d’occire les Anges qui ont le malheur de croiser sa route, et agira sans doute ainsi jusqu’à ce que vienne la prendre la Mort ou bien la fin des temps.




ET TOI ?
Pseudo : J’suis sûre qu’à l’avatar, ça doit s’reconnaître.
Avatar : Daniella, du jeu Demento / Haunting Grounds ; p’têtre que je la dessinerai un jour, qui sait ?
Comment avez vous connu le forum ? *une ballerine passe en virevoltant*
Suggestions / Remarques ? J’ai tendance à mettre des gifs partout en ce moment. C’est déstabilisant. Et en plus, on s’en fout. Et j’ai encore fait un personnage cliché, ouais, même qu’elle va être fun à jouer :3
Autres ? Bleh

Revenir en haut Aller en bas

Kohane Natsuki

Kohane Natsuki


▬ Nombre de messages : 2647
▬ Humeur : A faire des cookies.
▬ Fiche : Bleh
▬ Topics : Par ici

| D O S S I E R |
▬ Je suis : Une patate qui parle.
▬ Je veux : Un cerveau.

|Fondatrice|
A des pitits papillons dedans sa tête


Aliora Ezahel Vide
MessageSujet: Re: Aliora Ezahel   Aliora Ezahel Icon_minitime23.09.12 8:29

Haunting Ground. ♥

Bref, ba, genre, validée hein. x)
Revenir en haut Aller en bas

Aliora Ezahel

Aliora Ezahel


▬ Nombre de messages : 15
▬ Humeur : ...
▬ Fiche : Here

Acta est fabula


Aliora Ezahel Vide
MessageSujet: Re: Aliora Ezahel   Aliora Ezahel Icon_minitime23.09.12 8:35

*danse partout*
Yaaay, merci patron ! 8D
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé






Aliora Ezahel Vide
MessageSujet: Re: Aliora Ezahel   Aliora Ezahel Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Aliora Ezahel

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Hors-RPG :: registre :: C.V acceptés-