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 Hé m'selle !

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MessageSujet: Hé m'selle !   Hé m'selle ! Icon_minitime08.09.13 9:00

Certains hommes se sentent redevables après avoir fait l’amour, ceux qui n’ont pas confiance en eux, qui savent qu’ils n’auraient jamais pu avoir une femme telle que moi en temps normal. S’ils veulent culpabiliser c’est leur problème. En tout cas, le restaurant dans lequel il m’a invité était délicieux. Il voulait me raccompagner, j’ai dit non. Il était assez inintéressant, je ne le verrais plus. Je n’ai pas besoin d’argent, je peux choisir qui je côtoie ou non. Et lui ça sera non.

J’avais envie de marcher ce soir, je choisis de rentrer en passant par le parc pour me balader un peu. Peu de monde à cette heure-ci, au final c’est plutôt glauque. Tiens, cet homme seul sur le banc avec sa bouteille par exemple, ça reste glauque. Il fait vraiment sombre, je le distingue mal. Il porte des lunettes de soleil en pleine nuit ? Bizarre. Est-ce qu’il me regarde passer devant lui ? Sûrement. Je suis vraiment jolie ce soir, une petite robe, mes cheveux noirs qui me tombent dans le dos, mes petites ballerines qui foulent le sol.

J’entends des voix un peu plus loin, des rires et sans surprise je me fais interpeller. Deux jeunes hommes qui s’approchent de moi. Ils croient que nous sommes seuls. Ils ont l’air en rut. Des chiens presque. Ils essayent de me draguer d’une manière maladroite. Ils se disent que je suis acquise. Ils se pavanent.
Je les observe d’un air dédaigneux, je ne peux pas m’en empêcher. Ils sont jeunes et stupides, ils ne savent rien, ils sont des moins que rien pour moi. Ça reste des humains. Ils sont trop jeunes, trop insolents et trop idiots pour savoir quoique ce soit de la vie. Je commence à les énerver je crois. Peut-être qu’ils préféreraient que j’ai peur ? Ça les conforterait dans l’idée que les femmes doivent les craindre et les respecter. C’est l’idée qu’ils ont de l’amour. Certains hommes sont comme ça. Généralement, ceux-là m’énervent. C’est moi qui vous mène, non l’inverse. M’enfin, ils sont divertissants quand même, ces humains.

J’aurais dû jouer dès le début la fille impressionnée, ils se seraient sentis en position de force et m’auraient laissée partir. Mais je ne l’ai pas fait. Pas le soir, pas envie de me prosterner devant des merdes. Je murmure un « Non» à l’une de leur question. Ils voulaient que je termine cette délicieuse soirée en leur présence, non merci. Je commence à me tirer. Je ne sais pas pourquoi, ce soir j’aurais pu mieux jouer le jeu et m’en sortir. Je ne suis juste pas d’humeur ! Et c’est sans surprise qu’alors que je m’apprête à partir, je sens qu’on me retient par le bras.

- Lâche-moi !

Ma voix ne laisse transparaitre ni peur, ni colère. Oui, parce que ce ne sont pas des sentiments qui me vont au teint. Donc, pas de colère, ni de peur, plutôt mon air blasé. Qu’est-ce qu’ils sont cons ses humains, ça m’amuse, ça me ferait même presque avoir pitié…
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MessageSujet: Re: Hé m'selle !   Hé m'selle ! Icon_minitime22.07.14 9:34

A la retraite, les jours passent et se ressemblent tous. On se balade, ou plutôt on tourne en rond. On saute sur la plus petite occasion de boulot pour s’occuper, ou plutôt on se jette dessus pour tromper son ennui. L’activité et l’animation sont les deux choses que l’on recherche passé l’âge où l’on devient seul. Passé la date de péremption…
Pourtant, malgré l’envie de sentir le monde vivre et bouger autour de lui, Siem ne profite des parcs que tard le soir. Une fois la nuit tombée, il n’y a plus que les lumières blafardes des lampadaires pour agresser ses yeux, et plus aucun chiard qui pourrait venir brailler dans ses prothèses auditives. C’est parce qu’entre observer tout ce beau monde qui fourmille et santé physique, il faut malheureusement parfois choisir.

Siem aurait apparemment opté pour la santé, le bien-être du corps donc – puisqu’il évite le soleil comme un véritable suceur de sang et la foule trop bruyante, trop agitée. Mais à côté de ça, il continue de mastiquer son vieux tabac et garde dans sa main celle qu’il vous présentera comme étant sa plus fidèle compagne : une bouteille d’alcool.

Ce soir il ne sait même plus s’il s’agit de whisky ou de vin. Il n’a plus soif de toute façon. Il soupire, crache son tabac et en reprend une bouchée. Il ne relève légèrement la tête qu’à l’approche d’un bruit de pas et pour voir passer devant lui une charmante jeune femme. Coquette, sûre d’elle,… Ça n’intéresse pas le vieux roublard plus que ça, mais il ne peut s’empêcher de sourire en coin en s’imaginant tous les hommes qui doivent se casser les dents à essayer d’attraper une jolie fille pareil.
Plus que l’alcool, c’est une femme qu’il lui aurait fallu en fait… Enfin, il ne sait pas s’il aurait réussi à lui donner tout l’amour qu’elle méritait. Avec la mort de son frère qu’il ne se pardonne toujours pas, ce n’est pas si simple. Mais avec le temps, peut-être…

Le néerlandais repense à certaines d’entre elles. A cette jeune hybride aussi. Celle qu’il a agressée lors des évènements qui ont donné des airs d’apocalypse à Naniwa. A quel point elle a été ébranlée par la mort de Mihaël. Et Alexis aussi… Après réflexion, il ne sait pas trop s’il doit envier son vieux camarade finalement ; des personnes l’ont aimé et ont pleuré sa mort, certes. Mais deux femmes, deux anges ? Haha, très peu pour le fourth leaf… Même en ayant appris à mieux maîtriser ses pouvoir, il garde encore trop de haine envers les ailés. Ça serait trop d’ennuis.

Et en parlant d’ennuis d’ailleurs…

Siem a oublié que les parcs troquent les mômes contre les blaireaux une fois l’obscurité arrivée. Présentement, il y en a deux beaux spécimens, de la pire sorte qui soit ; celle des jeunes coqs arrogants. Cela donne des gens trop sûrs d’eux et sans aucun respect pour autrui.
Ils ont apparemment décidé de venir tourner autour de la brunette, mais ils n’ont pas vu le vieillard assis sur le banc. Tant mieux pour lui, tant pis pour eux.

« Dis donc, gamin… » Siem s’est levé, insupporté par le comportement des deux hommes. Il crache son tabac et reprend. « T’as entendu la demoiselle ? Lâche-la. »

Il ne cherche pas à discuter plus que ça. Il fronce les sourcils derrière ses verres teintés.
Hm. Et comment on fait déjà ? Ah, oui.
Il attrape le poignet d’une main, appuie à un endroit bien spécifique qui fait lâcher prise au petit malin et lui tire un cri de douleur, avant de l’écarter fissa de la jeune fille. Siem le regarde valser au sol avant de poser ses yeux sur le deuxième comparse. Ça a du bon, le reste de l’armée tout de même…
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MessageSujet: Re: Hé m'selle !   Hé m'selle ! Icon_minitime27.08.14 17:15

Sa main se serre sur mon avant bras. Qu'est-ce qu'ils sont cons ! Je lève les yeux au ciel, jurant intérieurement contre la destinée.

Pas de panique, je peux gérer deux gosses. Le tout est de gérer ça assez bien pour ne pas avoir à utiliser mes pouvoirs. Dans le pire des cas, il n'y a personne dans le parc, donc au pire ça pourrait rester sans conséquences. Non, attends mauvaise idée, je suis assez grande pour m'en sortir comme ça. En réalité, il suffit juste de leur donner quelque chose en échange de ma liberté. Quelque chose qui pourrait les intéressés et leur permettre de garder la face.

« Ça s'appelle du harcèlement là, lâche moi. »

Je soupire exaspérée.

« Écoute, on peut peut-être s'arranger ! »

Ce sont des gamins après tout, ils seront peut-être juste intéressés par une photo de moi avec eux trônant fièrement sur leur compte Twitter et puis basta. Ils auront l'honneur sauf, ça rendra les filles jalouses, les copains admiratifs  et moi, j'aurais la paix.

L'humain hésite une seconde, se retourne vers son acolyte, est déconcerté par mon attitude presque trop conciliante, mais ne me lâche pas le bras. Je retiens mon souffle, on ne peut pas dire que je suis en très bonne posture et normalement dans ces cas là, personne n'est assez héroïque pour arriver comme une fleur et sauver la demoiselle en détres...

« Dis donc gamin... »

À part peut-être un clochard assis sur un banc à profiter de sa bouteille d'alcool et qui m'était complètement sorti de la tête ! Trois regards interrogateurs se tournent vers le nouvel acteur fraîchement rentré en scène. Je papillonne des yeux. Je ne sais pas si c'est dû au grand manteau ou à l'obscurité qui avale à moitié la silhouette de l'homme, mais il est d'une stature plutôt imposante. Je sens la main qui m'agrippe le bras se crisper alors que ce dernier fait les quelques pas qui nous séparent en quelques secondes, intimant l'ordre de me lâcher.

Mes yeux se posent juste une seconde sur la bouteille qui trône abandonnée sur le banc. Je me dis que l'alcool échauffe assez les esprits pour faire oublier la peur ou bien pour donner à ce héros peu conventionnel assez d'assurance pour ne pas sourciller une seconde face à ses opposants. Je sursaute, lorsque je me rends compte qu'il est déjà si près de nous et qu'il tend sa main vers moi.
Mon corps bascule vers l'arrière et je fais ce que je peux pour ne pas m'étaler sur les fesses, me rattrapant tant bien que mal avec mes mains. Je perçois le bruit de mon sac qui s'étale à un mètre de moi sur le côté et ce son me glace d'effroi.

Un battement de paupière plus tard, j'entends distinctement le son d'un début de course, d'un choc contre un objet "mou", et d'une chute plutôt extraordinaire contre le bitume. Le deuxième agresseur vient de chercher à s'enfuir et d'être stoppé net dans sa course par quelque chose, je suis à deux doigts d'exploser de rire à cause de la situation, mais je suis coupée dans mon élan par une mauvaise intuition. Un objet "mou"...

« Moooon chanel !! »

Je me retourne précipitamment, cherchant des yeux mon précieux sac qui a été maltraité. Résultat ? La colère me monte au nez ! Il est... Explosé... Immettable... Lamentable... Ruiné... Mon sac, mon joli sac qui m'avait été offert par un chirurgien, est maintenant éventré, gisant par terre, agonisant. Je me retourne vers mon "sauveur" tenant encore solidement un de mes agresseur, et faisant peu cas de l'autre qui tente de s'enfuir en clopinant.

« Regardez mon sac ! » dis-je d'une voix outrée, prenant les deux hommes à témoins. « Foutu ! ». Je tends mes paumes vers eux, « Regardez mes mains ! », je rajoute en leur faisant voir des petites égratignures qui me parsèment les paumes. Ça pique quand même ! J'attends une réaction de leur part, des excuses, ou je ne sais quoi, qui ne viennent pas, au lieu de ça j'ai juste le droit à des regards interloqués.

Ce ne sont ni des flèches, ni des gentlemen, noté ! Je soupire, « Bon, au moins, aidez-moi à me relever... et bon sang, lâchez ce môme, il aura compris la leçon... » dis-je lançant un dernier regard envers le vieil homme au manteau. Il faut tout leur dire à ces hommes !
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