The Crow se sépare en deux partie. La première est un bar. Ce dernier semble venir d'une autre époque, aménagée par le propriétaire selon des critères qui lui plaisaient à cet instant.
En rentrant, vos pieds feront grincer les vieilles lattes d'érables brunis. En face de vous se tiendrait le bar dont le comptoir en ébène de dix mètres de longs et large de cinquante centimètres vous fera hausser les sourcils. Les murs et le plafond fait du même bois mais légèrement plus foncés donnent un air austère à l'ensemble. La pièce, bien que de petite taille, donne une impression chaleureuse. Faisant à peine cent-mètre carré au bas mot, cinq tables rondes en chêne sont disposées ci et là et  accueilleront jusqu'à cinq personnes. Bien que le tout pourrait vous paraître plutôt sympa aux premiers abords, vous remarquerez vite que quelques lattes manques au mur ainsi qu'au plafond, preuve que l'endroit n'est plus à ses premières années de vie.
Vous noterez les vieux morceaux de Jazz et de Blues flottant dans l'air, donnant un air vieillot à l'endroit qui lui colle parfaitement à la peau.
Le patron étant quelque peu vieillot, vous noterez que la carte ne se compose que d'alcool pur. Aucun mélange, aucun cocktail. Cependant, la barmaid vous offrira sûrement une boisson un plus dans vos cordes et ce, même devant lui.

Bien que ce soit un bar, l'endroit accueille régulièrement des personnes peu fréquentables. Mafia, voleurs, assassins, directeur de grandes entreprises, tous viennent généralement le voir dans un seul but ; s'offrir les services du Corbeau. Et dans ces cas-là, il accueille tout ce beau monde chez lui.

Le deuxième étage est un appartement faisant le double de superficie. En prenant l'escalier dissimulé derrière la porte à côté du bar, vous serez mené à une deuxième porte fermée à clé. Derrière celle-ci, un long couloir menant chacune à quatre pièce et une dernière au bout de celui-ci. Celle-ci fait office de salon et sert à accueillir ses invités. Disposant d'un mini-bar avec toutes les boissons alcoolisées dont vous pourriez rêver, deux canapé en vieux cuir se font face avec, entre eux, une table basse dont le plateau est fait d'un verre noir opaque. Disposé à leur côté, deux fauteuils se font face, fait du même cuir brun. La pièce est tamisée grâce aux stores continuellement semi-clos.
Une autre pièce, tout aussi austère que le bar, lui sert de chambre. Peu de gens pourront se vanter d'avoir pu ne serait-ce que voir à entrebâillement de la porte mais cette dernière n'accueille qu'un simple lit, composé d'un vieux matelas et de couvertures de mauvaises fractures. Plusieurs tableaux blancs sont accrochés, ces derniers recouvert de post-it, photos, articles de journaux et informations tracées au marqueur. La troisième pièce est identique, mis à part les tableaux, et sert à accueillir éventuellement une personne en cas de besoin-
La quatrième pièce fait office de cuisine. N'étant pas un cordon bleu, le frigo est généralement vide et les assiettes s'empilent gaiement. Rien de très notable, l'endroit n'est pas de grandes envergures et de surcroît, il n'y a aucun meuble. Seulement les ustensiles nécessaires à se faire une cuisine de base.
La cinquième pièce est son armurerie. Fana d'armes en tout genre, vous pourriez littéralement dans les caisses rempli d'armes et de munitions en tout genre. Armes de poings, pistolet-mitrailleur, fusil d'assaut, bombes, grenades, armes blanches, il y a de quoi faire une véritable guerre si quelqu'un venait à trouver ce trésor. Généralement verrouillé à double tour, il est seul à posséder la clé bien qu'au vue de l'état général de l'immeuble, enfoncer la porte serait même donnée à un enfant.