Time to move forward

Sujet: Time to move forward 25.07.14 22:52

Il se faufila sur le toit donnant une vue en contrebas sur l'hôtel du rendez-vous, une mallette métallique pendait dans son dos. Il maintenant la sangle qui retenait cette dernière à son épaule tandis qu'il se déplaça entre les panneaux solaires qui lui offraient une couverture parfaite sous tous les angles tout en lui offrant une vue parfaite sur le bâtiment. Enfin, les modalités du rendez-vous faisaient qu'il serait sûrement obligé de changer de position, voir carrément de toit pour être certain d'être toujours positionné.
Il atteignit le bout du toit et s'accroupit légèrement pour se fondre dans les ombres. Il déposa le conteneur à côté de lui et observa la foule en contre-bas ; l'heure n'avait pas changé les habitudes de la population nocturne qui continuait de se balader, créant un véritable tintamarre pour son audition.
Il finit par porter oreille à ce qui l'intéressait vraiment ; l'intérieur de l'hôtel. Les sons y étaient bien plus calmes et il distinguait une multitude de son. Il écarta les bruits divers et se concentra uniquement sur les battements de cœur. Il avait passé suffisamment d'années à écouter ces derniers pour reconnaître et distinguer la mélodie de ceux-ci, lui permettant d'aisément savoir si une personne lui mentait... ou de détecter des intentions malveillantes.
Une fois qu'il fut assuré d'avoir trouvé les bonnes fréquences et d'avoir les autres sont, il tenta de trouver le plus important d'entre eux ; ceux de sa protégée. L'ange se trouvait non loin, là en bas, parmi la foule. Il avait passé du temps ces derniers jours à retenir le son que faisait son cœur, s'assurant de le retenir pour toujours savoir où elle se trouverait dans son champ de perception.

Une fois ceci fait, il ouvrit sa mallette et en extirpa les parties démontées d'un fusil de précision. Il le monta avec l'aisance que confère l'habitude. Une fois le trépied fixé, il attrapa une couverture marron et recouvrit l'arme ainsi que lui-même pour s'offrir un brin de camouflage. Seules quelques personnes habituées à ces méthodes le distingueraient ; du dessus, du dessous, de face ou de côté, il se fondait parfaitement dans le décor et la pénombre ambiante.
Il regarda à travers la lunette de l'arme et visa les sons de sa protégée ; elle n'était pas encore dans son champ de vision mais les battements de coeur lui confirmèrent une vérité qui le poussa à faire la conversation.

— Un peu anxieuse, on dirait ? Je croyais que tout allait bien se passer.

Lui-même était un brin anxieux dans cette situation. Même si la rencontre devait se dérouler sans encombre, il gardait toujours un brin d'inquiétude lorsque les conditions d'une rencontre étaient aussi... étranges. Aucun numéro de chambre. Elle devait juste se présenter à l'hôtel à l'heure indiquée et c'était tout. C'était étrange pour un homme d'affaire occupé, surtout si il s'avérait vraiment méthodique et pragmatique.

— Si vous êtes entrain de parler, je ne vous entendrais pas. Il y a trop de monde autours de vous pour que je parvienne à me concentrer sur votre voix... une fois dans l'hôtel, je serais capable de vous entendre.

Ça avait été un choix que d'éviter le suréquipement. Il avait tout même pris la peine d'offrir un appareil qui s'enfonçait dans le conduit auditif pour qu'il puisse lui parler ; un écouteur next-gen qui s'enfonçait dans le conduit auditif. Produit à base de matériaux spéciaux, il était aussi fin et délicat qu'un morceau de peau et fait dans une texture similaire. Même un médecin n'aurait pas été capable de le voir. Ça le rendait parfaitement indétectable, ce qui était parfait puisqu'il n'était pas censé exister aux yeux de l'hôte de l'ange.
De son côté, il avait décidé de s'équiper uniquement de l'émetteur qui allait avec ; il était capable de l'entendre depuis sa position, bien que les multiples sons présents l'empêchaient de se concentrer sur sa voix. Il entendait des centaines de battements de cœur à cet instant et peinait à distinguer celui de l'ange. Une fois qu'elle serait intérieure, les choses se faciliteraient mais pour le moment...

Il fouilla à l'intérieur de la poche de son pantalon et en extirpa les cigarettes qu'il enfila dans la poche de sa chemise carrelée. Il s'en alluma une et la garda en bouche, espérant qu'il aurait l'occasion d'en allumer bien d'autres dans l'entretien à venir.

Sujet: Re: Time to move forward 20.09.15 12:55

Je jette un coup d'œil par la fenêtre de la vitre du taxi qui arrive sous le porche de l'hôtel. Je tends au chauffeur mon téléphone qu'il colle contre sa machine pour me débiter le montant de la course, alors qu'un voiturier s'approche de la porte puis l'ouvre cordialement.

Je sors, le remercie, et me fait guider jusqu'au portique de l'hôtel ou un portier m'accueille. Je suis habillée d'une combinaison chic de couleur bleue nuit. Mes longs cheveux pendants, détachés le long de mon dos. Je ressers mon petit sac blanc crème, je lance un regard circulaire au hall, cherchant un visage connu. J'aspire puis expire plusieurs fois profondément et en silence, essayant de calmer les balbutiements de mon cœur jusqu'à ce qu'une voix me fasse sursauter.

- Un peu anxieuse, on dirait ? Je croyais que tout allait bien se passer.

Je soupire de soulagement. Quel idiot...

- Tristan...

Avant que je ne puisse aller plus loin dans la discussion sa voix se fait entendre une nouvelle fois dans mon oreille gauche :

— Si vous êtes entrain de parler, je ne vous entendrais pas. Il y a trop de monde autours de vous pour que je parvienne à me concentrer sur votre voix... une fois dans l'hôtel, je serais capable de vous entendre.

Je me mords la lèvre, regardant autour de moi l'agitation ambiante. Effectivement, plusieurs familles et vacanciers sont présents dans l'hôtel et beaucoup de voix résonnent dans le hall.

J'oublie toujours à quel point Tristan est impressionnant au niveau de ses capacités, tout comme j'oublie toujours qu'il est aveugle... Cela dit je suis rassurée d'entendre sa voix. Juste savoir qu'il est là quelque part, est rassurant. Je ne suis pas seule...
J'esquisse un sourire, remerciant mentalement mon garde du corps, évidemment jamais celui-ci ne saura que pour une fois entendre sa voix ne m'a jamais fait autant plaisir.

Je traverse le hall d'un pas plus assuré et me retrouve sur la terrasse de l'hôtel. Sur ma droite se trouve une veranda avec des canapés, et des hommes en costards qui discutent autours d'un verre. Je ne reconnais pas l'homme que je cherche. je continue de regarder autours de moi, commençant à me souvenir des lieux que j'avais déjà eu l'occasion de fréquenter.
Je sais qu'il y a plus loin une piscine à ciel ouvert, j'apperçois un escalier qui monte à une plateforme qui y mène. Il y a également la terrasse d'un restaurant un peu plus loin. puis la terrasse de l'hôtel. C'est à cette terrasse que je reconnais notre homme d'affaire, en grande discussion avec un autre homme. J'entraperçois une jeune femme aux côtés de l'homme que je voulais rencontrer, ce qui complique les choses. Je ne fais montre d'aucune émotion et me dirige vers le bar. Je m'installe sur un des tabourets hauts qui longe le bar et m'adresse au barman.

- Bonjour. Je vais vous acheter un paquette de cigarettes, ainsi qu'un martini. Je voudrais également que vous prépariez un whisky pour l'homme en costume qui se trouve trois tables plus loin sur ma droite.

Je laisse le temps au barman de tourner la tête et de repérer l'homme auquel je fais référence.

- Vous l'avez vu ? L'homme presque chauve avec une cravate rouge...

Il acquiesce.

- Parfait ! Pouvez-vous lui amener une fois que son vis-à-vis aura pris congé ? Je ne voudrais pas le déranger pendant sa discussion. Serait-il également possible que vous lui laissiez ce mot ?

Je sors un stylo de mon sac ainsi qu'un bloc note, prends le temps d'inscrire une phrase sur un bout de papier et le pli en quatre. Je glisse un billet au barman en même temps que le bout de papier et le remercie.

Une fois ceci fait je m'allume une clope et regarde le jeune homme me préparer mon martini. J'acquiesce un sourire le voyant faire ceci avec des gestes sûrs et habitués. Un souvenir de la veille me revient en mémoire, je retiens un rire en me souvenant que Tristan a essayé de me faire bosser au bar pour servir des clients. Je revois parfaitement son visage quand il a compris que le nombre de verres cassés allait le rendre déficitaire pour la journée... Bien fait pour lui, il n'avait qu'à pas m'obliger à lui servir de bonniche...

Je remercie le barman pour le verre, puis le regarde partir servir d'autre clients. Je profite du fait que je sois seule au bar pour murmurer :

- À votre santé, Tristan...

Avant de boire une gorgée d'alcool.

Je meurs d'envie de parler à Tristan mais me retiens de peur qu'on ne me voit parler seule. L'attente me stresse, j'aurais presque besoin d'entendre la voix de Tristan une nouvelle fois. Je risque un coup d'œil vers le hauteurs pour chercher à voir sa silouhette, puis j'abandonne l'idée. Je l'imagine avoir une vu plongeante sur l'intégralité de la terrasse et me voir trépigner sur ma chaise. Je le visualise parfaitement, une clope au bec, à regarder d'un air ténébreux nos petites silouhettes. Ce mec est batman, la classe et le glamour en moins...

Après plusieurs minutes d'attente, je remarque que le barman face à moi est entrain de préparer un whisky. Il dépose le papier que j'ai préparé sur le plateau et se dirige sur la droite du bar. Je risque un regard et apperçois que M.Tashigi s'est retrouvé seul avec la jeune femme. Je retourne la tête et murmure :

- Si tout se passe bien, la jeune femme sera congédiée et il me fera signe de venir le rejoindre.

Je me retourne complètement vers lui pour pouvoir voir l'homme d'affaire, recevoir le wiskhy, suivre des yeux le doigt pointé du barman vers moi, me jauger des pieds à la tête, froncer des sourcils, attraper le bout de papier, le lire, puis après quelques secondes de réflexion, congédier la jeune femme à ses côtés.

- C'est parti.

Je me lève, emportant avec moi mon verre et son reste d'alcool. M'approchant de la table, j'adresse un sourire à mon nouvel interlocuteur qui pose un regard étonné sur moi.

- Bonjour Tashigi-san.
- Bonjour Mademoiselle ?
- Laura, Laura Kaye. Puis-je m'asseoir ?
- Bien sûr, mais j'aimerais également que vous m'expliquiez pourquoi vous remplacer M.Xiang. Celui-ci me demande un rendez-vous et ne s'y présente pas ?

Je m'installe en face de lui et lui souris gentiment.

- Je comprends vos questionnements. Sachez- que M.Somoe et moi-même voudrions vous rendre un service. C'est pour cela que je suis ici aujourd'hui.
- Un service ?
- Vous voulez boire quelque chose ?

La voix du serveur nous coupe dans notre discussion. J'étais tellement concentrée que je ne l'ai pas entendu venir. Je lui jette un regard quand tout à coup, mes yeux s'arrêtent sur une silouhette connue. Georgio... Georgio me fixe de ses yeux noirs. Il est planté là, dans le hall, derrière la vitre qui sépare le bâtiment de la terrasse. Merde... Merde... Merde....
Mon cœur s'emballe, un frisson me parcourt l'échine. Je tremble dans un mouvement fièvreux et ne cesse de me poser cette question : "Comment ?"
Est-ce que Tristan le voit ? Je m'apprêterais presque à l'entendre dévaler la facade de l'immeuble pour enfoncer son poing dans le tête de cet idiot de Georgio mais rien de ceci ne se passe. Ce qui veut dire que soit Tristan ne l'a pas vu, soit il a décidé de ne pas agir tout de suite en raison du monde autours.

- Mademoiselle ?

Le serveur me sort de mes pensées, je le regarde d'un air ahuri.

- Vous voulez boire quelque chose ?

Je rassemble mes forces pour retrouver un visage normal et je décline l'offre. Je regarde le serveur s'éloigner, regrettant finalement de ne pas avoir pris un verre d'eau, ma gorge étant sèche.
Je glisse à nouveau un regard vers la baie vitrée. Georgio est toujours là, et un homme se trouve derrière lui. On dirait que Georgio s'est trouvé un nouveau garde du corps...

- Mademoiselle Kaye ? J'espère que vous avez une bonne excuse pour m'expliquer votre petit manège, sinon, je m'en irais.
Je pose brusquement ma main sur la sienne. Je crois que je commence enfin à comprendre ce qu'il se trame... Georgio a trouvé un nouvel assassin pour faire le ménage à sa place...

- Non ! Ne partez pas.

Tashigi me regarde d'un air interloqué.

- Il y a quelques mois de cela vous avez refusé une transaction immobilière à un italien, n'est-ce pas ? Il s'avère que cet italien fait parti de la mafia... qu'il veut vraiment acquérir ce bâtiment et qu'il a trouvé le moyen de l'obtenir en se passant de votre accord...

Je lui laisse quelques secondes pour intégrer les révélations que je suis entrain de lui faire.

- J'aurais aimé vous apprendre ces nouvelles de manière plus calme, mais... un évènement m'oblige en agir autrement... on en veut à votre vie Tashigi-san. Ce mafieux et le bras droit de votre entreprise. Votre mort arrangera leurs affaires et c'est pour vous prévenir de ceci que je suis ici.

J'observe avec insitance les yeux révulsés du japonais. Il a dû comprendre dans ma voix que la situation est grave et que je suis désespérée. Il faut qu'il parte d'ici... Je me prépare à lui donner des nstructions pour sortir par la porte de derrière, quand l'homme rejette la main que j'avais posée sur la sienne.

- Vous êtes folle.

Il se leva tout en prononçant ses paroles et commença à se diriger vers la porte menant sur le hall...

J'étouffe un sanglot tout en parlant :

- Tristan...Georgio est... Qu'est-ce que je dois faire ?

Je tremble de tous mes membres incapable de réfléchir à quoi que ce soit...

Sujet: Re: Time to move forward 20.09.15 21:46

Le sniping ne faisait pas partie de ses points forts. Avec une vue plus que défaillante, il ne pouvait se concentrer que sur les sons. Les analyser et tenter d'appréhender les actions qui suivraient était la seule chose qu'il pouvait ; il avait des siècles d'expérience dans le domaine. Et son instinct l'aidait en partie.
Son odorat était inefficace, en partie à cause de la cigarette dans sa bouche, mais aussi à cause des vents plus forts qui circulaient en hauteur. Son audition était sa seule carte. Il la suit au travers de sa lunette, l'entendant arriver sur la terrasse.
Aussitôt, le brouhaha sembla se calmer. Des chuchotements, des rires... des verres s'entrechoquant mais rien comme le cri et les pleurs des enfants, les discussions lourdes et parfois profanes d'un hall fréquenté. Il pouvait se concentrer sur elle et faire son taff proprement.

Il envoya sa cigarette sur le sol et l'écrasa du bout du doigt pour éviter que la fumée ne le gène. C'était maintenant que tout se jouait et il avait besoin de ses deux mains. Son cerveau devait se concentrer sur une seule chose ; faire en sorte que les choses se déroulent en leur avantage. Il n'y avait pas d'autres options pour se débarrasser d'elle.
Elle avait repéré leur cible et était déjà entrain préparer leur rencontre. Il ne doutait pas de ses capacités en la matière et décida de se focaliser sur les personnes présentes. Personne d'intéressant, en soi... si ce n'était quelques présences inhumaines.
Et ces deux battements. Les deux étaient des mélodies qu'il avait déjà entendues. La première était impatiente, presque excitée. Il l'avait entendu quelques jours plutôt pour la première fois ; Georgio. Il passa outre les mille questions de savoir ce qu'il pouvait foutre là car c'était l'autre battement qui était vraiment important. Il était persuadé de l'avoir déjà entendu mais c'était surtout sa tonalité qui était inquiétante ; calme, impassible, contrairement à celui de l'italien à ses côtés. Il avait l'habitude des patrons « exigeants ».

Ce fut au moment où il voulut la prévenir que le petit manège de cette dernière se déroula. Et ce fut aussi à cet instant qu'il se remémora à quel point elle était une trouillarde et que la prévenir ne ferait qu'accentuer l'anxiété qu'elle ressentait déjà. Pas besoin d'alourdir le poids qui pesait déjà sur ses épaules.
Il décida de mettre la situation de côté et d'agir en fonction de la conversation entre elle et Tashigi se déroulerait. Il profita de ce moment pour sonder les alentours et non plus la terrasse de l'hôtel. Un autre battement se démarqua au même niveau... quelqu'un sur les toits, se préparant.

Qu'est-ce que...

Ce mafieux était d'une débilité sans nom. Pensait-il réellement qu'il ne serait pas relié à l'assassinat de Tashigi alors qu'il se trouvait sur les lieux, surtout après avoir obtenu des droits sur un bâtiment ? Même le flic le plus véreux ne pourrait fermer les yeux sur de telles évidences.
La situation pouvait se régler d'elle-même. Il pouvait juste le laisser atteindre son but et se faire mettre en taule. Ça résoudrait en partie la situation... bien que, il conserverait les droits de propriété après la transaction. Et surtout, elle serait toujours dans une merde pas possible. Pis encore, elle était sur les lieux. Un témoin gênant, à deux reprises.

Ce n'est plus de la malchance à ce niveau-là.

La situation s'embarda brusquement. Elle balança de but en blanc toute l'histoire.
Ses muscles s'enhardirent. Sa concentration fut poussée à un tel niveau que tous ses sens atteignirent une sensibilité extrême ; chaque son, chaque odeur, ils les percevaient avec lenteur. Il restait cependant conscient et apte à prendre des décisions éclaires, analysant la situation.
Il devait faire un choix. Il avait trois cibles. L'autre sniper, Georgio, le dernier assassin. Il pouvait en battre deux, si ils n'étaient pas trop rapides. Si ils attaquaient et son garde du corps, il n'avait aucune garantie que Tashigi et sa protégée survivent à l'échange. La situation restait identique si il venait à s'attaquer au tireur.

« Vous êtes folle. »

Il perçut ses mots, entendit la chaise et le début des bruits de pas, suivit de la complainte de l'ange.

— Lui, lâcha-t-il audiblement.

Il arma et visa. Il se concentra sur les bruits de pas ; Tashigi faisait environ un mètre quatre-vingt. Il laissa ses mains lui indiquer la force du vent, même si ce n'était la donnée la plus importante au vue de la distance qui les séparait. Et l'effet de gravité sur la balle était encore moins important.

— Sauve-le, lui ordonna-t-il avec assurance.

Son doigt sur la détente, prêt à tirer à tout moment, il lança une dernière fois ;

— Si tu ne veux pas travailler dans mon bar pour l'éternité, mets-le à terre, maintenant !

Une demi-seconde s'écoula entre cet instant et l'explosion sonore provenant de l'arme. Ce fut la panique instantanée, tant sur la terrasse que dans les rues en contrebas ; c'était une arme assez puissante pour pénétrer des blindages légers, et sur le corps humain... ça pouvait aisément détacher la tête d'un humain.

Sujet: Re: Time to move forward