AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 Dépassée... [PV Nikita S. Füscher]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Invité

Anonymous



Invité


Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Vide
MessageSujet: Dépassée... [PV Nikita S. Füscher]   Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime02.12.09 15:50

En économisant l'argent qu'elle gagnait pour chacun des travails qu'elle avait presté, elle était enfin parvenue à se payer un minuscule appartement, prenant ainsi son indépendance et libérant sa mère de sa charge. Son dernier travail s'était terminé quelque jours plus tôt et elle s'était aussitôt présentée au Clover où on accepta de la prendre à l'essai. Cette soirée promettait d'être mouvementée et la discothèque, bondée de monde. C'était le premier jour du week-end et également le premier week-end que la jeune fille aurait à affronter dans l'établissement. Elle s'arma de courage et franchit les porte de l'établissement à l'heure de prendre son service. Elle salua tout le monde, alla se changer pour mettre son uniforme et commença à préparer les tables.

Quand l'heure d'ouverture fut venue, elle s'inquiéta légèrement, se demandant si elle serait à la hauteur de sa tâche. Elle avait déjà eut beaucoup de monde à gérer en même temps mais à ce moment là, on ne parlait que de petits bars, pas d'une énorme discothèque... Les premiers clients arrivèrent, la musique battant son plein, elle prit les première commandes... Jusque là tout allait bien. La soirée continua comme ça bien que le nombre de personne augmenta, elle ne predit pas son sourire accueillant, installant parfois elle-même les clients qui arrivaient. La nuit commençait à peine quand les premiers désagréments se présentèrent. Certains clients, trop éméchés, cherchaient la bagarre mais heureusement ces derniers étaient rapidement calmé par les videurs. Ritsuko commençait à avoir quelques difficultés à garder son sourire à force de rencontrer des problèmes. De plus, il faisait de plus en plus chaud et la petite robe rouge près du corps qui formait son uniforme n'était pas des plus pratique en cas de chaleur. La robe pouvait bien ne pas descendre plus bas que quelques centimètres sous les fesses, et ne pas avoir de manches, le fait d'avoir un tissus colant sur le corps n'était pas des plus agréable. Ce qu'elle ne savait pas, ce fut que le pire restait à venir...

Il devait être dans les environs de deux heures du matin quand les véritables ennuis commencèrent pour la jeune fille. Un client l'appela à sa table, s'approchant, elle pu remarquer qu'il était déjà plus qu'éméché. Elle était déjà plus que réticente à le servir mais il semblait que le genre de service qu'il demandait n'était pas de ceux que pouvait lui fournir Ritsuko qui rougit jusqu'à la racine de ses cheveux en entendant le contenu de sa commande... Elle refusa poliment tout d'abord, bafouillant un peu autant de surprise que de gène. Malheureusement, l'homme ne semblait pas vouloir se satisfaire d'un "non" et continua son manège, y ajoutant à présent les gestes...
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous



Invité


Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Vide
MessageSujet: Re: Dépassée... [PV Nikita S. Füscher]   Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime03.12.09 16:28

[J'espère que ça te conviendra, je te laisse le champs libre pour décider des réactions de ton ami le bourré :P]



19h00 pétantes.
De sa fenêtre entr’ouverte sur la fraîcheur extérieure, le clocher sonna 7 longs & lourds coups qui lui parvinrent étouffé par l’animation de début de soirée qui régnait dans les rues. Un soupir s’échappa de ses lèvres serrées tandis qu’il enfouissait sa tête dans ses mains, les coudes posés sur son bureau où une tonne de paperasse s’accumulait en un désordre inextricable. Faudrait qu’il pense à ranger, un jour. Genre, aujourd’hui si possible, avant qu’il ne s’y perde définitivement, et avec lui tout espoir de retrouver un lieu de travail convenable. Nouveau soupir, suivi d’un bâillement aussitôt réprimé. Las. Il devrait plutôt se changer les idées au lieu de rester enfermé ici… Il ferma donc le dossier sur lequel il était en train de travailler, effectua un rangement primaire en quelques piles vaguement organisées – lui s’y retrouvait en tout cas, c’était l’essentiel non ? – puis attrapa se leva et attrapa sa veste sur la patère. Il quitta son petit bureau exiguë non sans avoir d’abord prit le soin de fermer sa fenêtre, un coup de vent sur ses affaires ayant été fort malvenu. De même qu’une averse nocturne, ou un simple petit vaurien qui aurait trouvé le moyen d’escalader les deux étages qui le séparait de la terre ferme pour voir ce que cachait cette vitre ouverte. Il avait détesté, par le passé, trouvé son bureau vandalisé en arrivant à son travail le matin. Depuis lors, il veillait soigneusement à ne rien laisser d’ouvert lorsqu’il partait, même en été où la touffeur de la journée rendait la pièce à la limite de l’invivable et où la température plus fraîche de la nuit n’aurait que pu être bénéfique. Enfin. Nous étions en passe d’entrer dans une période hivernale, de toute façon, alors autant ne pas y songer.

Ce fut d’un pas vif mais vaguement énervé que Nikita quitta le bâtiment, pressé de se trouver dans un environnement moins prise de tête. Non pas qu’il n’aimait pas son métier – bien au contraire, d’ailleurs – mais il faut dire à son actif qu’il avait décidément passé une bien mauvaise journée. En effet son client du moment, un meurtrier à moitié psychopathe qui n’avait été interpelé que très récemment par les forces de l'ordre lui prenait la tête au plus haut degré, à tel point qu'il en était même venu à se demander si ce n'était pas sciemment que l'autre lui mettait des bâtons dans les roues. Et ça, il ne l'appréciait que très peu, bien que visiblement il semblait qu’il devrait faire avec... Peut-être qu'une petite discussion histoire de remettre les pendules à l'heure s'imposerait lors de leur prochain rendez-vous, mais toujours est-il qu'en attendant il lui avait foutu une sale migraine et que notre homme avait grand besoin de se changer les idées. Il était donc rentré chez lui, prit une longue douche brûlante pour détendre ses muscles ankylosés et s’accorda un moment de répit allongé dans son divan, les mains derrière la tête et les yeux fixé sur le plafond, ou plutôt perdu dans le vague quelque part entre lui et ledit plafond. Mais sa bulle-attitude n’avait guère duré, et il avait rapidement été saisit de l’envie de sortir de chez lui. La solitude ne le réussissait pas, à moins d’apprécier broyer du noir, ce qui n’était actuellement pas son cas. Il s’était donc habillé rapidement et sobrement, avait avalé une aspirine pour oublier ses maux de tête puis avait quitté son appartement pour aller errer dans les rues, ou du moins trouver un endroit un peu plus accueillant et vivant que ses quatre murs certes luxueux mais pas moins inhospitaliers – car n’accueillant qu’une seule personne, lui – entre lesquels il vivait depuis quelques années déjà. D'où la raison de sa présence ici dans cette espèce de discothèque baptisée « le Clover ». Il avait atterri ici sans avoir regardé précisément le type d’endroit dans lequel il mettait les pieds, et au vue de la forte musique qui battait son plein tout en lui explosant les tympans, ravivant par la même occasion son mal de crâne, c’était loin d’avoir été sa meilleure idée de la journée. Mais bon, maintenant qu'il y était, il y restait, trop la flemme de se lever pour chercher un autre endroit où se poser pour la soirée ! D'autant plus qu'il avait repéré quelques jeunes personnes physiquement fortes intéressantes à son goût, à défaut de l'être peut-être également mentalement. De la compagnie, voilà ce qu'il lui fallait pour le sortir de son humeur bougonne et lui permettre de récupérer un peu de son éreintant quotidien !

« Et merde! »

Le lycan jura tout haut, se rendant compte qu'il n'avait guère d'argent, sinon pour se payer un verre, ou deux à la limite. Eh bah... Il n'était pas fini, avec ça ! Accoudé au comptoir, il se commanda un whisky et en but quelques gorgées après qu'on le lui eut promptement servi. Puis il se leva, toujours verre en main et se déplaça dans la salle, cherchant une éventuelle proie à s'approprier pour la soirée – voire pour la nuit, si possible. Il avait finalement quitté le bureau plus tard que prévu, et le temps qu’il rentre chez lui puis en ressorte, et finalement trouve un endroit à sa convenance, la nuit était déjà tombée depuis lurette. La réalité était qu’il commençait vraiment à se faire tard, la preuve : l’ambiance se calmait progressivement, les gens commençant à repartir chez eux ou bien se trouvant de plus en plus saouls pour arriver à faire autre chose que de s’avachir les uns sur les autres, autour d’une table et de quelques verres. Son regard accrocha alors une jeune serveuse qui déambulait parmi les tables avec ses commandes, et il ne put réprimer un léger sourire de venir fleurir à ses lèvres. En voilà une qu’il trouvait parfaitement à son goût, avec ses formes séduisantes et ses longs cheveux noir qui lui retombaient dans le dos. Il la suivit du regard tandis qu’elle s’approchait d’un homme d’âge mûr visiblement plus éméché qu’il ne paraissait au premier coup d’œil, et put voir au soudain changement d’attitude de la jeune femme que les paroles que l’autre lui déclamait tout en la gratifiant d’un regard explicite ne lui plaisait pas pour un sou. Il fronça légèrement les sourcils en s’apercevant que l’autre commençait à devenir plus entreprenant, puis abandonna son verre sur une table pour s’approcher d’eux, ayant d’ores et déjà décidé que cette charmante créature serait sienne pour ce soir. Dès lors, il ne désirait pas que quelqu’un d‘autre que lui la touche, d’autant plus qu’elle n’avait pas vraiment l’air consentante, et paraissait bien plus gênée qu’autre chose.

Nikita était arrivé dans le dos de l’homme, aussi ne l’avait-il pas vu arrivé, ni même perçu vu la quantité d’alcool qui devait couler dans ses veines. Le brun posa une pâle main sur son épaule, et commença de resserrer les doigts en exerçant une forte pression dans le creux de sa clavicule, forçant l’autre à se retourner vers lui pour voir qui venait le déranger dans ses occupations. Tandis que leurs regards se croisaient, les prunelles vert clair de Nikita lui lancèrent un avertissement muet, le défiant de protester, ou même de faire quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Il prit la parole d’une voix froide et atone, sans sembler accorder une seule fois un quelconque intérêt à la jeune serveuse.

« Je ne saurais que vous conseiller de quitter cet endroit très vite, ou tout du moins d'abandonner immédiatement ce que vous aviez l’intention de faire. »


Dernière édition par Nikita S. Füscher le 05.12.09 21:46, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous



Invité


Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Vide
MessageSujet: Re: Dépassée... [PV Nikita S. Füscher]   Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime04.12.09 9:32

L'ivrogne insistait tellement que Ritsuko ne savait plus que faire. Elle regardait autour d'elle, essayant de trouver quelqu'un qui puisse l'aider mais aucun de ses collègues n'étaient en vue et elle ne pouvait donc compter que sur elle-même. Pour la énième fois elle dû écarter la main baladeuse de l'homme alors qu'il ne semblait toujours pas comprendre la notion de refus et qu'un autre client semblait s'approcher...

"Allons ma zolie, ne soit pas si farrrouchse, viens izi, j'te dis. On va ... Hé ! mais qu'est-ze que... " *

L'homme que Ritsuko avait aperçu s'était approché et avait posé une main sur l'épaule de l'ivrogne en serrant apparemment assez fort... L'ivrogne se tourna vers l'intru qui, du point de vue de la jeune fille, le conseilla fort bien...

Citation :
« Je ne saurais que vous conseiller de quitter cet endroit très vite, ou tout du moins abandonner immédiatement ce que vous aviez l’intention de faire. »

L'ivrogne n'aimait apparemment pas être dérangé et afficha une expression coléreuse malgré la grimace de douleur qui déformait déjà ses traits. Il se dégagea de la poigne qui lui serrait l'épaule et se leva pour faire face à celui qu'il devait considérer comme un intrus, un géneur...

"Hé quoi ! Pour qhui t' tu t' prends connard ?! Tsu vois pas qhue tsu nous gènes la dame et moi ?!"* l' apostropha-t-il d'un ton hargneux.

De toute évidence, il ne devait plus y voir très clair car sans cela, il aurait filé sans demander son reste... C'était en tout cas l'impression qu'avait Ritsuko en voyant la calme assurance du client qui était arrivé à son secours, de plus il semblait dégager une certaine bestialité qui ne devait certainement pas être bon de réveiller... A moins que ce ne soit son imagination qui lui jouait un tour. Elle en profita un peu pour le détailler; environ de taille moyenne sans rien de spécialement remarquable physiquement... Pourtant le jeun des spots, des stromboscopes associé à l'obscurité de l'endroit, le rendait assez inquiétant sans parler de la couleur surprenante de ses iris, qui malgré la froideur hivernale avec laquelle il regardait l'ivrogne, parraissait absolument fascinante aux yeux de la jeune fille.

Pendant qu'elle détaillait indécemment son sauveur, elle ne pretta plus vraiment attention à ce qui se déroulait devant elle et ne revint à la réalité que lorsque l'ivrogne prit enfin ses jambes à son cou pour se diriger vers la sortie complètement affolé.
Elle espérait que son bienfiteur n'avait pas remarqué le regard impudique qu'elle avait posé sur lui et se secoua un peu... Elle avait encore du travail mais elle voulait avant tout être polie et remercier comme il se devait l'homme qui se trouvait devant elle. Elle s'inclina légèrement avant de déclarer:

"Navrée que vous ayez dû intervenir, je ne savais plus que faire. J'aurais certainement eut des problèmes si vous n'étiez pas venu à mon secours. Je ne sais comment vous remercier... En attendant, je vous en prie, installez-vous et dites-moi ce que vous souhaitez, je vous l' offre avec plaisir." dit-elle en se redressant et ayant retrouvé le sourire.

Un tel acte de la part d'un homme ne pouvait que lui rendre sa bonne humeur et l'espoir que tous les hommes n'étaient pas des imbécils. Toutefois, elle ne le pensait pas vraiment même si elle avait sa propre opinion sur certains genre de personnes...
Elle n'avait pas beaucoup d'argent avec elle mais elle pouvait au moins lui offrir un verre. Ce ne serait pas suffisant comme remerciement, elle estimait l'aide que l'homme lui avait apportée comme bien supérieure à un simple verre mais pour l'instant, c'était malheureusement tout ce qu'elle pouvait lui offrir. Elle était évidemment bien loin de penser à ce que pouvait réellement vouloir d'elle cet homme si inquiétant et fascinant à la fois.
Ayant le sens pratique, elle prit un verre d'eau sur une table que ses occupant avaient apparemment abandonnée et renversa un peu d'eau sur la table où s'était trouvé l'ivrogne un peu plus tôt. Elle prit ensuite quelques serviettes et nettoya la table pour son nouveau client, ramassant en même temps les verres que l'ivrogne avait laissé derrière lui et les empila sur son plateau. Il ne lui restait plus qu'à prendre la commande de l'homme qui était en passe de devenir son client préféré pour peu qu'il soit ou devienne un habitué de l'établissement. Une autre serveuse passa près d'elle pour l'informer d'une décision prise par le gérant de la boîte au vu du nombre de personne qui restait dans la discothèque...

"Le patron dit que tu peux rentrer chez toi, il n'y a plus assez de monde pour qu'on ait encore besoin de toi. Alors rentre et repose toi, demain on remet le couvert !" lui dit sa collègue, obligée de parler fort pour se faire entendre par dessus la musique.

Ritsuko la remercia chaleureusement, rêvant déjà d'une bonne douche bien chaude pour se détendre. Elle se tourna vers l'homme qui l'avait secourue, voulant tout de même prendre sa commande puisque c'était le moins qu'elle pouvait faire pour le remercier de son intervention. Après tout, elle était du genre à tenir ses engagements et puis cela lui donnait au moins l'excuse de ne as rentrer tout de suite, elle n'aimait pas prendre le chemin du retour toute seule quand il faisait nuit. Elle préférait encore traîner pour attendre que l'un de ses collègues puisse la raccompagner jusque chez elle...


[* = les fautes d'orthographe sont volontaire pour marquer l'état flagrand d'ébriété du client ]
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous



Invité


Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Vide
MessageSujet: Re: Dépassée... [PV Nikita S. Füscher]   Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime05.12.09 5:57

[Navré, mon correcteur m'a lâché en plein milieu alors j'espère qu'il n'y a pas trop de fautes >___>]



Nikita s'était donc approché silencieusement de l'ivrogne et l'avait apostrophé d'un d'autant plus excessivement courtois qu'il en était glacial. Malheureusement pour l'autre, il était bien trop éméché pour saisir les subtilités de sa phrase, et la demande bien moins polie de ficher le camp d'ici vite fait bien fait. Il se retourna vers lui, ses traits déformés par la colère rendu d'autant plus expressive que l'alcool exagérait ses grimaces, ne se gênant pas un instant pour l'insulter sur un ton hargneux qui se voulait autoritaire, et qui aurait peut-être eu une infime chance de l'être s'il ne s'était pas à ce point embrouillé les pinceaux tandis qu'il lui adressait la parole. Au final, le rendu était comique et le lycan ne put empêcher un demi sourire moqueur d'étirer ses traits, fissurant en un seul instant son impassible masque poli pour laisser transparaître tout le mépris qu'il pouvait pour une personne comme lui. Il dédaigna de répondre à la provocation de l'homme, se contentant de le considérer d'un regard à peu près aussi dénudé de bonnes intentions que le ton de ses paroles précédentes. La menace informulée que sous entendait la façon dont il le regardait était tout aussi bien compréhensible pour un homme dans ses complets moyens que pour lui, et sembla sur lui aussi efficace qu'une douche glacée. La pression supplémentaire sur sa clavicule qui s'ensuivit finit définitivement de le convaincre qu'il valait mieux pour lui écouter les « conseils » qui lui avaient étés délivrés quelques instants avant. Il se leva brusquement en faisant tomber sa chaise, manquant de se casser la figure en même temps, et tourna les talons en titubant, se précipitant vers la sortie sans demander son reste. Nikita le suivit jusqu'à ce que la porte se soit refermée derrière lui, puis tourna la tête et considéra la jeune fille qui lui faisait face d'un regard tout de suite beaucoup plus sympathique. La jaugeant maintenant avec un peu plus d'attention que tout à l'heure il déduisit sans peine de son physique qu'elle devait être jeune, sans doute n'accusait-elle même pas encore la vingtaine. Il la gratifia d'un charmant sourire, son attitude ayant changé du tout au tout dès que l'autre avait cessé de polluer son champs de vision. Il la trouvait de près encore plus mignonne que ce qu'il en avait aperçu tout à l'heure, et ne regrettait aucunement de lui être venu en aide. D'autant plus qu'il avait parfaitement saisit la manière dont elle le regardait tandis qu'il s'occupait de son agresseur. Il ne fallait surtout pas commettre l'erreur de croire que, parce que l'espace d'un instant il avait vraisemblablement focalisé toute son attention sur l'ivrogne, il n'en avait pas été pour autant moins réceptif à ce qui l'environnait.

« Navrée que vous ayez dû intervenir, je ne savais plus que faire. J'aurais certainement eut des problèmes si vous n'étiez pas venu à mon secours. Je ne sais comment vous remercier... En attendant, je vous en prie, installez-vous et dites-moi ce que vous souhaitez, je vous l'offre avec plaisir. »

Son sourire s'étira légèrement alors qu'elle prononçait ces paroles. Avait-elle conscience du double sens flagrant qu'elle venait d'intégrer à ses propos ? Sans doute pas, s'il en jugeait d'après l'attitude de jeune effarouchée qu'elle avait eu à l'égard de l'autre homme, mais cela n'en amusait pas moins notre avocat. Il en prit bonne note et ne lui répondit pas tout de suite, se contentant simplement de tirer une chaise vers lui pour ensuite s'y laisser choir lestement. Il ne quitta pas un instant du regard la jeune fille tandis qu'elle s'occupait à nettoyer sa table puis ramassait quelques verres vides laissés là en plan par celui qu'il avait en bonne et due forme éjecté de la discothèque. Puis elle revint vers lui avec son plateau sous le bras et se planta devant sa table en attendant visiblement qu'il lui passe commande. Le brun s'apprêtait d'ailleurs à lui répondre lorsqu'une autre serveuse s'approcha d'eux pour informer la jeune fille qu'elle avait terminé son service et était donc libre de partir si elle le désirait. Voilà qui tombait à pic, arrangeant vraiment les plans du lycan, bien qu'il n'en laissât rien paraître sur son visage.

Nikita attendit que sa collègue se soit éloignée, et s'assura que l'attention de la serveuse était de nouveau rivée sur lui avant d'enfin pouvoir lui accorder sa réponse. Il plongea son regard vert pâle dans les prunelles ambre de la jeune fille et prit la parole d'une voix un brin taquine, qui contrastait grandement avec son attitude froide et tendue de tout à l'heure. On pouvait cependant encore y trouver un point commun, l'assurance qui irradiait de lui dans chacun de ses gestes et qui n'était pas prête de l'abandonner de sitôt.

« Êtes-vous bien sûre de ce que vous venez de dire, jeune demoiselle ? Je pourrais fort bien vous prendre au mot, bien que je ne sois pas certain que cela vous fasse réellement plaisir... »

Quant à savoir si elle allait à son tour comprendre ce que sous entendaient ses paroles, il n’en savait trop rien à vrai dire. Peut-être même qu’elle risquait de prendre la mouche, si ça se trouvait !
Il lui décerna un large sourire amusé qui masquait parfaitement la sincérité non feinte de ses paroles. Parce qu'il avait bien l'intention de la prendre au mot et d'interpréter ses paroles comme bon lui semblait, maintenant qu'il avait commencé à s'intéresser à elle. Sauf qu’elle n’était pas obligée de le savoir, pas tout de suite en tout cas...

« Je plaisantais. Proposé si gentiment, je reprendrais bien un whisky en revanche. »

Le sien s’était en effet éclipsé dans le gosier d’un autre client du “Clover”, lorsqu’il l’avait posé sur une table au hasard en remarquant l’incident qui avait eu lieu précédemment. Déjà qu’il n’avait pratiquement aucun argent sur lui, si en plus il ne pouvait même pas consommer ce qu’il se payait ! ...

« Mais ne vous dérangez pas pour moi. Si vous préférez vous en aller après ce qu’il vient de se passer, et vu que votre collègue viens de vous dire que vous aviez terminé votre service... Je ne vous en voudrais pas, je comprendrais parfaitement. »

Reprit-il après quelques instants de silence, tout en espérant fortement qu’elle ne le prendrait pas au mot et resterait avec lui. Sinon il aurait fait tout ça pour rien, et il n’admettait pas une telle chose.


Dernière édition par Nikita S. Füscher le 06.12.09 13:20, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous



Invité


Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Vide
MessageSujet: Re: Dépassée... [PV Nikita S. Füscher]   Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime05.12.09 15:25

Une fois que sa collègue se fut éloignée après avoir délivrer son information, Ritsuko reporta son attention sur son bienfaiteur. Rencontrer le regard de celui-ci avait de quoi vous faire perdre pied mais elle ne flancha pas, le soutenant de son habituelle innocence alors que l'homme prit la parole sur un air de taquinerie, ce qui tranchait nettement avec l'attitude qu'il avait eue jusque là avant que l'ivrogne ne prit la fuite.

Citation :
« Êtes-vous bien sûre de ce que vous venez de dire, jeune demoiselle ? Je pourrais fort bien vous prendre au mot, bien que je ne sois pas certain que cela vous fasse réellement plaisir... »

L'espace d'un bref instant, elle ne fut pas certaine de comprendre mais le déclic se fit assez rapidement... Elle prit soudainement conscience du double sens que pouvait avoir les paroles qu'elle lui avait dite un instant plus tôt et rougit d'embarras, ne sachant plus où se mettre ni que dire. Le pire fut qu'elle n'arrivait même pas à baisser les yeux, ce qui ne fit qu'augmenter sa gène. Sa réaction semblait amuser son sauveur de la soirée, ce qui n'arrangeait rien non plus mais il reprit toutefois...

Citation :
« Je plaisantais. Proposé si gentiment, je reprendrais bien un whisky en revanche. Mais ne vous dérangez pas pour moi. Si vous préférez vous en aller après ce qu’il vient de se passer, et vu que votre collègue viens de vou dire que vous aviez terminé votre service... Je ne vous en voudrais pas, je comprendrais parfaitement. »

Un peu soulagée de l'entendre dire qu'il plaisantait, elle prit note mentalement de sa commande bien qu'il semblait ne pas vouloir la retenir d'avantage au vu de la situation dans laquelle elle s'était trouvée un peu plus tôt. Chose sur laquelle il se trompait, c'était qu'elle veuille rentrer chez elle dans la seconde. Les rues la nuit ne lui causaient qu'inquiétude et crainte tout le long du chemin chaque fois qu'elle rentrait seule, elle préférait donc attendre que quelqu'un puisse la raccompagner jusqu'à son minuscule appartement. Elle était bien moins rouge que précédemment bien que deux petites taches roses coloraient encore ses joues quand elle répondit:

"Vous ne me dérangez pas, je vous ai promis de vous offrir un verre et je le ferai. J'ai pour habitude de tenir mes engagements et puis, je n'aime pas trop rentrer toute seule la nuit alors, je préfère attendre que quelqu'un puisse me raccompagner chez moi." répondit-elle gentillement.

Cette fois, elle avait presque fait attention à ce qu'elle voulait dire. Elle avait bien précisé qu'elle lui offrait un verre et pas autre chose comme il avait pu le sous entendre un peu plus tôt mais elle avait oublié de préciser qu'elle attendait qu'un de ses collègues puisse la raccompagner. Finalement, elle accumulait les boulettes linguistiques. Elle s'en fut rapidement jusqu'au bar chercher le whisky de son messie, commandant le meilleur alcool que pouvait contenir le bar. Celui-ci était généralement réservé aux clients de marque mais pour une fois, on pouvait bien faire une exception vu que l'homme l'avait tirée d'une bien mauvaise posture. Elle attrapa son porte-feuilles qu'elle planquait dans un coin du bar et paya de suite la commande. Le prix était assez exorbitant mais elle ne regrettait pas sa dépense... pas encore du moins.
Elle revint ensuite apporter sa commande à son sauveur...

"Tenez, j'espère que vous apprécierez, c'est le meilleur whisky que nous ayons. D'habitude nous le servons ànos invité de marque mais je peux bien faire une exception pour vous après ce que vous avez fait pour moi." dit-elle chaleureusement.

Elle attendit qu'il goûte à son verre, histoire d'être certaine que l'alcool lui convenait, si ce n'était pas le cas, elle irait le changer, ne voulant pas servir quelque chose qui ne plairait pas à son étrange mais néanmoins fascinant client bienfaiteur. Une fois qu'elle fut certaine que la boisson lui convaint, elle s'excusa et s'éclipsa le temps pour elle d'aller se rafraichir un peu et de se changer au vestiaire. Du genre rapide, cela ne lui prit qu'un petit quart d'heure pas plus. En sortant des vestiaires, elle vérifia si aucun autre collègue ne partait mais apparemment, ce n'était pas le cas et elle devrait encore patienter. Elle regarda dans la direction de son sauveur mais il ne semblait plus être à sa table...


[Tenue de Ritsuko quand elle sort des vestiaires... ▼]
Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous



Invité


Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Vide
MessageSujet: Re: Dépassée... [PV Nikita S. Füscher]   Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime06.12.09 17:43

Le rouge était monté aux joues de son interlocutrice suite aux paroles presque provocatrices qu’il lui avait servies, et Nikita n’avait pu que l’en trouver davantage mignonne, ce qui n’était pas forcément un bon point pour elle au vu de la mentalité de son ‘’sauveur’’. Ce qu’elle ignorait, bien malheureusement pour elle, c’était que l’attitude qu’elle présentait actuellement à son vis-à-vis ne faisait que susciter son envie de jouer avec elle. Lui ne comptait cependant pas aller trop vite en besogne, aussi avait-il eu la bonne grâce de s’excuser quelques instants plus tard en lui déclarant qu’il plaisantait, ajoutant par la suite qu’il était plutôt intéressé par un nouveau verre de whisky. Prenant note de l’expression soulagée qu’elle avait affiché juste après qu’il se soit arrêté de parler, il avait alors enchaîné en disant qu’elle pouvait très bien partir maintenant, puisqu’elle avait terminé son service. Ou l’art de déclamer une chose tout en pensant – et désirant – l’exact contraire. La joie des antagonismes…

« Vous ne me dérangez pas, je vous ai promis de vous offrir un verre et je le ferai. J'ai pour habitude de tenir mes engagements et puis, je n'aime pas trop rentrer toute seule la nuit alors, je préfère attendre que quelqu'un puisse me raccompagner chez moi. »

La jeune demoiselle avait réagit exactement comme il le souhaitait, et bien qu’il en jubilât intérieurement, seul un mince sourire transparut sur son pâle visage. Un sourire facilement interprétable comme un remerciement en rapport avec ce qu’elle venait de dire. D’autant plus que la seconde partie de sa réplique lui élargissait considérablement son champ d’actions pour la suite des évènements, bien qu’une fois de plus elle n’avait pas semblé se rendre compte de la manière dont pouvaient être interprétées ses paroles. Enfin, elle avait visiblement réalisé ce qui n’allait pas la première fois, puisqu’elle avait bien prit la peine, cette fois, de préciser que son ‘’offre’’ ne comprenait qu’une éventuelle boisson de son choix.

Lui tournant le dos, elle s’en fut alors chercher sa commande et revint quelque temps plus tard avec, ajoutant d’une voix chaleureuse qu’elle avait prit là le meilleur whisky que la discothèque servait, lequel était habituellement réservé à leurs clients importants bien qu’elle fasse cependant une exception pour lui ce soir.

« Vous êtes décidément bien trop aimable. » La remercia-t-il sans perdre de son sourire, croisant son regard une nouvelle fois alors qu’il se saisissait du verre qu’elle lui tendait. Ses doigts fins s’enroulèrent autour du petit récipient, effleurant inconsciemment – ou pas. Mais chut ^.^ – au passage ceux de la serveuse. Il n’eut cependant aucune réaction face à ce léger contact et contempla un instant le liquide ambré qu’il s’amusait à faire tournoyer avant de le porter à ses lèvres pour en boire une gorgée. La serveuse restait plantée face à lui alors qu’il savourait l’alcool qu’elle venait de lui offrir. Il releva la tête vers elle et prit de nouveau la parole :

« C’est excellent, je vous en remercie. »

Le tout agrémenté d’un sympathique sourire – oui encore un – qui dévoilait sa dentition parfaite, quoiqu’un peu trop pointue peut-être. Enfin quand je dis pointue… Non pas comme les vampires, ses dents à lui rappelant plutôt vaguement les crocs d’un animal. Ajusté à l’étonnante clarté de son regard, ce sourire là conférait au personnage un magnétisme certain, dont il savait à merveille profiter pour arriver à ses fins. Quoiqu’il n’ait, pour l’instant, rien tenté.

La jeune fille devait attendre qu’il s’estime satisfait de la boisson qu’elle venait de servir, puisqu’elle attendit qu’il y ait goûté et opine du chef quant à son goût pour tourner les talons. Eh quoi, elle partait déjà ? Voilà un truc qu’il n’avait pas prévu, il avait pensé qu’elle resterait encore un peu avec lui au moins le temps nécessaire pour qu’il commence à tendre ses filets autour d’elle. Il se tourna sur son siège et regarda brièvement la direction dans laquelle elle était partie. Avisant une porte qui venait juste de se refermer, il en déduisit qu’elle s’était engouffrée dans la pièce se trouvant derrière et, ne sachant pas ce qu’il en était réellement, espéra qu’elle n’était pas revenue sur ce qu’elle avait dit tout à l’heure, à savoir qu’elle attendait quelqu’un pour l’accompagner avant de partir.

Le lycan termina son verre et resta un instant méditatif, le menton posé dans le creux de ses paumes et les coudes sur la table. Ses yeux se perdirent dans le vague, et il dut retenir à grand peine un bâillement qui menaçait de lui décrocher les mâchoires. Il n’arrivait pas à croire qu’il s’était fait avoir si vite. C’est alors qu’il remarqua une personne – un jeune homme plus précisément – à l’air esseulée accoudée au bar, et il se leva dans un imperceptible soupir pour se diriger vers elle d’une démarche souple. Peut-être que sa soirée n’était pas totalement fichue, tout compte fait. Il alla s’asseoir auprès de lui et commença d’entamer la conversation comme si de rien n’était. Quelques petites insinuations bien placées suffirent à lui faire comprendre qu’il était parfaitement hétéro, l’avocat pourrait donc continuer son petit manège que ça ne lui rapporterait que dalle. Hum, dommage, c’en faisait encore un qui lui passait sous le nez en un rien de temps. Nikita se sentit brièvement découragé, ou plutôt envahi d’une lassitude soudaine envers son environnement actuel. Brusquement, il put plus supporter la musique toujours aussi forte, et se sentit comme enfermé dans un lieu étouffant. Il abandonna toute tentative de conversation avec le jeune homme et regarda autour de lui, saisi de l’envie de partir sur le champ pour respirer l’air frais de la nuit. La porte derrière laquelle avait disparu la jeune femme il y avait de cela une quinzaine de minutes se rouvrit alors, attirant son regard comme la lumière, un papillon. Un demi sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu’il distinguait sa silhouette désirable s’avancer de nouveau dans la grande salle, un sourire qui alla en s’élargissant lorsqu’il la vit regarder dans la direction de la table où il se trouvait précédemment. Le cherchait-elle ? Peut-être avait-il trop présumé à tort de ses actions, finalement. Elle n’était pas encore partie, bien qu’elle semblait être sur le point de le faire. D’ailleurs, la tenue de ville qu’elle avait enfilée à la place de son costume de serveuse lui seyait à ravir. Elle regarda autour d’elle comme si elle cherchait quelqu’un, mais n’eut pas l’air de l’apercevoir lui, toujours assit au comptoir à côté de l’autre jeune homme. Aussi se leva-t-il pour s’avancer dans sa direction d’une démarche toujours aussi flegmatique et nonchalante. Elle lui tournait le dos, ne l’entendit donc sans doute pas arriver ni peut-être même ne pressentit son approche. Il s’arrêta à quelques pas d’elle, prit la parole d’une voix égale :

« Ma présence vous aurait-elle fait fuir ? J’ai cru un instant que vous aviez finalement décidé de partir sans attendre… »

Il attendit qu’elle se retourne vers lui pour afficher une petite moue désabusée, bien que ses yeux brillaient un peu plus qu’à l’accoutumée. Le message était clair, il souhaitait passer un peu plus de temps avec elle… Sans mauvaises arrières pensées, bien sûr.
Bien sûr.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous



Invité


Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Vide
MessageSujet: Re: Dépassée... [PV Nikita S. Füscher]   Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime07.12.09 9:42

Citation :
« Ma présence vous aurait-elle fait fuir ? J’ai cru un instant que vous aviez finalement décidé de partir sans attendre… »

Elle ne l'avait pas entendu approcher , ni même sentit sa présence dans son dos et lorsqu'elle entendit sa voix, elle sursauta et se retourna vivement. Pour se retrouver face à l'homme qui l'avait sortie d'une très mauvaise situation. Elle le regarda rapidement, se rendant seulement compte qu'il était à peine plus grand qu'elle mais ses yeux étaient toujours aussi saisissant. Elle lui sourit gentillement avant de lui répondre...

"Rassurez-vous, vous ne m'avez pas fait fuir, j'ai juste profité d'un moment pour me changer. Si je ne suis plus de service, il est préférable que je ne porte plus mon uniforme sinon les autres clients croiraient que je travaille encore." dit-elle dans un soucis d'éclaircissement.

Elle avait un peu de mal à décrypter cet homme, la plupart du temps, elle n'avit aucune difficulté à savoir ce qu'un homme lui voulait à partir du moment où son comportement était assez clair pour s'en rendre compte, comme avec l'ivrogne un peu plus tôt. Avec celui-ci, c'était un exercice nettement plus difficile parce que soit il cachait très bien son jeu, soit il était réellement chargé de bonnes intentions... Elle lui laissa le bénéfice du doute, se disant que les hommes, bien que semblables sur de nombreux points étaient tout de même tous différents.

"Et non, je ne suis pas revenue sur ma décision... En fait je pensais qu'un de mes collègues aurait peut-être terminé son service également pour me raccompagner chez moi mais ce n'est visiblement pas le cas. Et vous, votre whisky vous a plut ? Je peux vous en offrir un autre si vous voulez..." termina-t-elle de répondre malgré le flots de pensées qui l'avaient rapidement parcourue.

Elle espérait tout de même que son bienfaiteur ne lui demanderait pas de l'accompagner s'il décidait de reprendre un autre verre car elle supportait mal l'alcool. Elle prit rapidement son porte feuille derrière le comptoire et le foura dans son minuscule petit sac qu'elle tenait à la main. Elle réfléchit à toute vitesse pour savoir si elle acceterait l'invitation tacite de son sauveur à passer un peu de temps en sa compagnie... Peut-être arriverait-elle mieux à le comprendre une fois sortit d'ici... Elle se tourna à nouveau vers lui pour le lui proposer...

"Si vous acceptez de me raccompagner chez moi, je vous offre un café dont vous me direz des nouvelles... La soirée a été longue et j'ai vraiment envie de rentrer chez moi... Cela vous tente ?"

Elle n'avait pas réfléchit à l'exiguité de son minuscule appartement, tout juste suffisant pour une personne seule comme elle et dont le loyer n'était pas exorbitant. Cela serait également la première fois qu'elle ferait entrer un homme dans ce petit espace mais elle ne voulait pas le rembarrer impoliement surtout après l'aide précieuse qu'il lui avait apporté. Ainsi, elle satisfaisait cet homme dans son envie de passer un peu de temps avec elle, en tout bien tout honneur, du moins elle le pensait, et en plus, elle aurait l'opportunité de peut-être mieux le comprendre et le connaître... L'un dans l'autre, c'était pas trop mal sans oublier qu'il avait aussi un certain magnétisme qui l'affectait sans qu'elle s'en rende vraiment compte. Elle aimait bien ses sourires et puis ses yeux étaient de véritables pièges pour qui ne s'en apercevait pas... Comme elle.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous



Invité


Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Vide
MessageSujet: Re: Dépassée... [PV Nikita S. Füscher]   Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime09.12.09 12:27

[Gomen c'est pas fameux je sais >_> Je suis un peu en panne générale d'inspi' là... C'est pas toi hein, c'est sur tous mes rps, mais comme je veux pas laisser trop traîner les choses j'essaye quand même de répondre au plus vite... 'fin bref, j'essaierais de faire mieux au prochain post]




Elle avait sursauté tandis qu’il s’adressait à elle sans qu’elle se soit aperçue de sa présence dans son dos, et cela lui avait tiré un sourire amusé, que de voir à quel point il semblait si aisé de la prendre par surprise. Puis elle prit la parole, lui expliquant pourquoi elle avait préféré se changer vu qu’elle ne travaillait plus, et son vis-à-vis s’était simplement contenté d’acquiescer à ses paroles, ne trouvant de toute façon rien à y répondre. Après un petit instant de silence créé par son absence de réponse, elle haussa de nouveau la voix, continuant sur sa lancée et terminant en lui proposant un second verre. Nikita laissa alors échapper un léger éclat de rire tandis qu'il la regardait, tout en refusant l’offre d’un geste de la tête.

« Vous tenez à ce point me voir finir dans le même état que votre client de tout à l’heure ? Je vous préviens, si jamais l’alcool venait à me monter à la tête… Je ne réponds plus de rien. »

Bien évidemment il lui avait dit tout ça sur un ton enjoué & plaisantin, signifiant par là que ses paroles étaient à prendre au second degré. Qu’il ait pensé ce qu’il venait de dire ou pas n’avait aucune importance, mais il ne voulait pas qu’elle prenne peur aux dernières mots qu’il avait prononcé en le pensant tout à fait sérieux. Après tout, cela ne faisait pas plus d’une demi-heure qu’il venait de la débarrasser de son agresseur bourré…

« Si vous acceptez de me raccompagner chez moi, je vous offre un café dont vous me direz des nouvelles... La soirée a été longue et j'ai vraiment envie de rentrer chez moi... Cela vous tente ? »

Si cela le tentait ? Bien évidemment que c’était le cas ! Il ne s’attendait même pas à ce qu’elle le lui propose, et s’était attendu à devoir prendre les devants s’il voulait s’assurer que le reste de la soirée se déroule selon ses souhaits.
Mais au final, ça ne l’étonnait pas tant que ça, en jugeant du peu qu’il savait déjà sur elle. Parce que depuis qu’ils s’étaient rencontrés, ce n’était pas la première fois qu’elle faisait, visiblement sans s’en rendre compte, des phrases à double sens explicite pourvu qu’ils trouvent un interlocuteur attentif et à l’esprit un tant soit peu mal tourné… Comme lui, en sorte.

« Ce serait avec plaisir, après tout il est vrai que les rues ne sont pas des plus sûres par ici une fois la nuit tombée… Il serait fort dommage qu’il vous arrive un quelconque accident, et fort peu souhaitable également… » Lui répondit-il après s’être accordé un petit instant de réflexion. Comme s’il voulait donner l’illusion de réfléchir à sa proposition, alors que tout était déjà décidé avant même qu’elle ne lui fasse sa demande.

Nikita se tut et observa attentivement sa partenaire, notant avec un plaisir croissant qu’elle semblait se laisser prendre à chacun des petits pièges qu’il avait commencé à tendre autour d’elle, ne se rendant visiblement compte de rien. Il était toutefois évident qu’il devrait y aller doucement avec la jeune fille, cette dernière lui donnant l’impression de se laisser effaroucher par un rien, pour un rien aussi. Sans doute qu’elle ne devait pas avoir trop d’expérience en la matière, sinon pas du tout. Hormis, bien sûr, les gens comme le grossier personnage de tout à l’heure qui se permettait des gestes obséquieux sans avoir eu le consentement de sa part. Bien, cela ne rendrait son jeu que plus amusant, avec de telles difficultés. Parce qu’après tout, où était donc le plaisir si tout tombait toujours tout cuit à vos pieds, hein ? Quelques petites barrières à surmonter de temps à autre, cela ne faisait qu’augmenter son intérêt pour la personne concernée. Et ce d’autant plus lorsqu’elle était aussi mignonne que sa potentielle proie de ce soir. Proie dont il ignorait toujours l’identité, d’ailleurs. Ah, il fallait qu’il y remédie tout de suite, qu’il ait enfin un nom à poser sur le joli minois de son interlocutrice. Aussi reprit-il la parole à nouveau, comme s’il avait oublié quelque chose d'extrêmement important. Et de fait, ça l’était… Pour lui en tout cas.

« Ah, mais je ne me suis même pas présenté… Nikita Füscher, et vous ? Je ne voudrais pas à avoir à raccompagner chez elle une illustre inconnue dont j’ignore jusqu’au nom… »

Voix de velours, sourire charmant – et non pas charmeur, cela il ne se le permettait pas… pas tout de suite en tout cas. – … Tout en lui dans son attitude incitait à la confiance. Il était tout à fait conscient des quelques attributs particuliers qu’il avait et savait parfaitement en jouer pour donner l’impression d’être une personne qu’on voulait connaître plus en avant encore. Et visiblement, cela fonctionnait très bien sur son interlocutrice, ou tout du moins lui en donnait-elle l'impression, ce qui était déjà un bon départ.

L'avocat se détourna un instant d'elle, laissant échapper un léger soupir ennuyé. La cause ? Certainement pas la demoiselle face à lui, mais plutôt un bruit dérangeant qui parvenait de la poste de sa veste. Son téléphone, qu'il laissait allumé en quais permanence allumé pour être joignable à tout instant venait de sonner, interrompant net l'instant présent en rappelant sa présence de la manière la plus bruyante qui soit. Nikita se saisit prestement du petit cellulaire et le coupa aussitôt, regardant après qui était la personne qui venait de l'appeler. Sans doute était-ce pour quelque chose qui nécessitait son attention, vu l'heure improbable à laquelle l'appel avait eu lieu, ou bien tout simplement l'une de ses anciennes victimes à laquelle il aurait donné son numéro plus par inadvertance que par autre chose... Le brun releva la tête et lança un regard désolé à son interlocutrice.

« Veuillez m'excuser pour le dérangement, j'avais omis de couper mon téléphone... »

Il rangea le mobile à sa place initiale après l'avoir éteint – au cas où celui qui cherchait à le joindre serait un obstiné – puis s'axa de nouveau sur la jeune femme, avec l'air vaguement gêné comme s'il était sincèrement désolé que la sonnerie soit venue tout déranger alors qu'ils étaient en pleine conversation. Il avisa alors un client qui s'en allait, et le courant d'air glacial qu'il produit en ouvrant puis refermant la porte traversa toute la pièce, parvenant jusqu'à eux en un désagréable souffle d'air froid. Aussitôt il se tourna vers elle et reprit la parole, sautant du coq à l'âne sans aucune transition.

« Vous avez de quoi vous couvrir ? La température m'a tout l'air d'avoir sérieusement chutée depuis tout à l'heure, vous risqueriez d'attraper froid. »

Son ton était plein de sollicitude tandis qu'il avait de nouveau rivé son pâle regard dans le sien, ayant remarqué un peu plus tôt que face à elle, cela semblait être l'une de ses meilleures armes pour l'amener progressivement dans ses filets.


Dernière édition par Nikita S. Füscher le 11.12.09 5:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous



Invité


Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Vide
MessageSujet: Re: Dépassée... [PV Nikita S. Füscher]   Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime10.12.09 10:46

[Je ne vois pas ce que tu veux dire, moi je la trouve très bien cette réponse O.O ]

Le bref éclat de rire lorsqu'elle lui avait proposé un second verre de whisky, la fit sourire. Ce ne devait pas être une chose qu'il faisait très souvent alors si elle pouvait au moins l'amuser un peu, cela ne ferait que combler un peu la dette qu'elle lui devait moralement pour être venu à son secours. De plus la réponse qu'il lui fit l'amena à penser qu'il n'était peut-être pas en train de cacher son jeu, peut-être était-il sincèrement gentil et bien intentionné.

Citation :
« Vous tenez à ce point me voir finir dans le même état que votre client de tout à l’heure ? Je vous préviens, si jamais l’alcool venait à me monter à la tête… Je ne réponds plus de rien. »

Son sourire resta accroché à ses lèvres, elle venait de décider qu'elle l'apréciait. De plus, elle devait être reconnaissante à son environnement de travail. Ritsuko étant plutôt du genre discrète et timide, quand elle était au travail, ces deux traits de caractères restaient généralement à la porte, attendant qu'elle ressorte pour lui tomber dessus sans prévenir. Pour le moment, bien qu'elle fut pressée de rentrer chez elle au point de demander à cet inconnu de bien vouloir la raccompagner pour le prix d'un café, elle était encore en mode "travail" et pouvait se permettre de réagir plus naturellement sans que sa timidité ne l'entrave. Qu'il accepte généreusement de la raccompagner ne fit que renforcer sa bonne disposition à son égard... Il l'avait tirée d'un mauvais pas un peu plus tôt et à présent, il semblait se soucier de sa sécurité. Il devenait difficile de ne pas l'apprécier un minimum... Il sembla se souvenir de quelque chose et se présenta:

Citation :
« Ah, mais je ne me suis même pas présenté… Nikita Füscher, et vous ? Je ne voudrais pas à avoir à raccompagner chez elle une illustre inconnue dont j’ignore jusqu’au nom… »

Pour un peu, Ritsuko se serait gifflée pour son manque de bonnes manières, elle en rougit légèrement, un peu honteuse de ne pas avoir pensé à se présenter un peu plus tôt, chose qu'elle faisait habituellement, ou du moins son prénom, à chaque fois qu'elle venait à la rencontre de ses client pour prendre leur commande.

"Ritsuko Okita, ravie de vous rencontrer monsieur Füscher et s'il vous plaît, appelez moi Ritsuko parce que mon nom de famille n'est pas en odeur de sainteté dans le quartier où je vis."

Le pire c'est que c'était vrai. Quand elle s'était installée dans son appartement, son raciste de père avait déboulé faisant un scandale de l'endroit où elle avait choisit de vivre sous prètexte qu'il n'y avait pas que des humains qui vivaient dans le quartier. Ses voisins la regardaient encore bizarement quand ils la voyaient, suite aux propos injurieux et franchements déplacés de son géniteur. Elle travaillait à adoucir sa relation avec ceux-ci, essayant de leur prouver qu'elle n'avait pas hérité ce trait de caractère de son père, ce qui n'était pas facile du tout. Elle avait beau avoir coupé les ponts avec son paternel, il trouvait encore le moyen de venir l'ennuyer avec cette mentalité qu'elle détestait tant. Chassant ce souvenir déplaisant de sa tête, elle allait lui proposer d'y aller quand le portable de son interlocuteur sonna chose pour laquelle il s'excusa...

Citation :
« Veuillez m'excuser pour le dérangement, j'avais omis de couper mon téléphone... »

"Vous êtes tout excusé." lui répondit-elle, indulgente.

Cet homme était vraiment plaisant. Elle se demandait quelle attention il lui porterait encore... Ce genre d'homme devait certainement être en voix de disparition parce que pour autant qu'elle en savait, elle n'en avait pas croisé d'aussi attentionné que lui depuis qu'elle avait l'âge de se promener toute seule. Elle ne tarda pas à obtenir une réponse après qu'un courant d'air les eut effleuré...

Citation :
« Vous avez de quoi vous couvrir ? La température m'a tout l'air d'avoir sérieusement chutée depuis tout à l'heure, vous risqueriez d'attraper froid. »

Elle se tourna vers la sortie en frissonnant légèrement quand l'air froid la caressa, un peu dépitée. La météo n'était vraiment pas une science exacte et visiblement, ce n'était pas sa petite veste légère qui allait pouvoir la protéger efficacement du froid. Elle soupira résignée avant de se tourner vers Nikita pour lui répondre...

"J'ai de quoi me couvrir mais je suis certaine de finir gelée avant d'être arrivée chez moi... Mais bon, c'est pas grave, venez, allons-y, j'ai hâte de rentrer."

Et dire que la météo prévoyait des températures douces jusqu'à la fin du week-end... Il faudrait peut-être qu'ils pensent à revoir le système de prédiction dans les centres météorologiques ! C'est du moins ce qu'elle pensa tout en invitant Nikita à la suivre. Elle salua ses collègues de la main pour ne pas les interrompre dans leur travail et prit sa veste au vestiaire réservé aux employés. En sortant, l'un des videurs la salua de manière vraiment très familière mais elle ne s'en offusca pas le moins du monde...

"Alors Beauté, on rentre ?"

Elle se tourna vers lui, le sourire aux lèvres et légèrement rougissante. Elle l'approcha et l'embrassa sur la joue avant de lui répondre.

"Oui, j'ai fini pour aujourd'hui. Faites attention à vous jusqu'à demain."

Elle avait du mal avec les compliments, surtout quand ceux-ci étaient sans aucunes arrières pensées. Elle ne se trouvait pas plus jolie qu'une autre mais tout le monde n'était pas de cet avis, aussi quand on la complimentait sincèrement, elle ne pouvait jamais s'empêcher de rougir.

"C'est promis, Duchesse ! Fais attention sur le chemin de retour ma Douce, les loups sont de sortie la nuits..." la prévint-il.

Ce qu'il appelait communément "les loups", était en fait l'ensemble des prédateurs que l'on pouvait retrouver dans les pires recoins de la ville, quand ils étaient de sortie, cela voulait simplement dire qu'ils étaient en chasse de proies potentielles.
Elle le remercia gentillement, l'assurant que tout irait bien et reprit son chemin, entraînant Nikita à sa suite d'un geste l'invitant à l'accompagner. Ce qu'elle ne vit pas, ce fut le regard chargé de méfiance que jetta le videur dans son dos vis-à-vis de ce bon Monsieur Füscher...
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous



Invité


Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Vide
MessageSujet: Re: Dépassée... [PV Nikita S. Füscher]   Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime16.12.09 8:29

« Ritsuko Okita, ravie de vous rencontrer monsieur Füscher et s'il vous plaît, appelez moi Ritsuko parce que mon nom n'est pas en odeur de sainteté dans le quartier où je vis. »

Ritsuko ? Un joli nom pour une jolie demoiselle... L'avocat retint cependant ce compliment qu'il sembla juger trop superflu et inutile, et se contenta de murmurer un bref mais pas moins sincère « Enchanté » après qu'elle se fut présenté à son tour. C'est alors que son téléphone avait eu la mauvaise idée de sonner, le distrayant de la situation par la désagréable musique qu'il dispensait de bon cœur, et il l'avait aussitôt éteint sans même regarder qui pouvait bien l'appeler à une heure pareille, avant de s'excuser pour la gêne occasionnée auprès de sa très charmante interlocutrice. Laquelle n'en prit heureusement pas mouche, faisant preuve d'une indulgence certaine à son égard. Et Nikita de recommencer à afficher son attitude habituelle, décochant un léger sourire à la demoiselle avant de reprendre la parole quelques instants plus tard, après que la portée d'entrée se fut ouverte puis refermée à la sortie d'un client, laissant à l'occasion apercevoir un bref aperçu du climat glacial qui régnait au dehors. Sa voix avait cette fois été empreinte d'une sollicitude qui paraissait réelle – et sans doute l'était-elle au moins un peu, il ne voulait pas d'une victime malade ! – alors qu'il s'était inquiété de savoir si elle serait suffisamment couverte pour sortir au dehors. Ritsuko avait alors affichée une mine un brin désappointée tandis qu'elle se tournait vers la sortie, frissonnant légèrement, avant de répondre quelques instants à peine plus tard.

« J'ai de quoi me couvrir mais je suis certaine de finir gelée avant d'être arrivée chez moi... Mais bon, c'est pas grave, venez, allons-y j'ai hâte de rentrer. »

Son vis-à-vis acquiesça sans mot dire , l'attendant patiemment accoudé au comptoir tandis qu'elle allait récupérer sa veste dans le vestiaire et saluait ses collègue d'un geste de la main. Lui la rejoignit à la sortie, son manteau sous le bras, et lui tint la porte ouverte tandis qu'elle sortait au dehors. La fraîcheur de la température le prit dès qu'il eut refermé les battants sur l'agréable chaleur de la discothèque, et un sourire s'épanouit sur son visage tandis qu'il levait les yeux vers le ciel et l'obscurité d'une nuit sans lune. Lui aimait le froid, de même que les ténèbres nocturnes. Quelques étoiles isolées arrivaient à percer la barrière de nuages et de pollution qui recouvrait la grande ville endormie mais dans l'ensemble, le ciel n'était qu'un vaste tissus noir. Cette nuit serait idéale pour partir à la chasse, et la proie qu'il venait de dénicher lui semblait des plus... savoureuses.

« Alors Beauté, on rentre ? »
Nikita retomba brusquement sur terre en entendant la voix videur et tourna aussitôt la tête vers lui. Non il ne rêvait pas.. c'était bien à Ritsuko qu'il s'adressait de cette manière aussi familière ? Il pinça les lèvres, se retenant de lâcher un petit commentaire désobligeant qui aurait eu le mérite de tout gâcher, et détourna la tête pour ne pas que les deux personnes ici présentes puissent voir l'expression agacée qui s'était affichée sur son visage. Il sentit & entendit plus qu'il ne vit la jeune femme s'approcher du videur pour l'embrasser sur la joue, lui répondant par la suite sur un ton beaucoup plus formel bien que le ton vaguement embarrassé de sa voix trahisse la rougeur qui devait lui être montée au visage suite à ce compliment. Et son interlocuteur de reprendre sur le même chemin, la gratifiant encore de toutes sortes d'autres mots sucrés tout en l'enjoignant à faire attention. Un sourire narquois étira ses traits tandis qu'il avait toujours le dos tourné aux deux autres protagonistes qui conversaient.« Les loups sont de sortie la nuit », avait-il dit... Il ne croyait pas être si près de la vérité en déclarant ceci... Certes Nikita n'était pas un loup, non. Il était pire. Enfin.

L'homme semblait avoir fini de parler, peut-être était-il à court de compliments ? Son accompagnatrice le remercia tout en lui répondant qu'il n'y aurait pas de problèmes, puis elle se mit en marche en invitant Nikita à lui emboîter le pas, ce à quoi il s'exécuta de bonne grâce, tout en saluant d'un geste de la tête tout à fait cordial cet homme qu'il jugeait grossier envers la jeune femme.

« Vous habitez loin d'ici? » s'enquit-il d'une voix intéressée, visiblement désireux de savoir s'ils auraient longtemps à marcher dans le froid hivernal. Pas que ça le dérangeait lui, au contraire il s'en trouvait revigoré, mais la serveuse semblait être frileuse, et elle lui avait avoué un peu plus tôt tout à l'heure qu'elle n'avait rien de suffisamment chaud pour se protéger efficacement du froid.
Avisant alors son propre manteau qui pendant à son bras, inutile, il le déplia tout en marchant et le déposa sur les épaules de sa partenaire en un geste fluide. Ce faisant, il se retourna vers le videur du Clover, ayant sans aucun doute ressentit le regard chargé de méfiance qu'il lui avait lancé, et répliqua en le fixant sans ciller un bref instant, tout en lui adressant un sourire matois. Ce faisant, ses mains s'étaient attardées un peu plus longtemps qu'il n'était nécessaire pour disposer son manteau sur les épaules de Ritsuko, bien que le geste était trop infime pour qu'elle n'en prenne conscience. A l'attention de l'autre homme, le message était cependant des plus clair: elle était sa propriété, et il n'avait pas le moindre intérêt à venir y ajouter son grain de sel. Qu'il prenne gare, où le ''loup'' qu'il avait évoqué tout à l'heure pourrait bien se retourner pour le prendre à la gorge...

Tout ce petit intermède n'avait duré à peine plus de quelques secondes, et aussitôt après Nikita cessa complètement de s'intéresser à ce personnage qu'il détestait déjà avant même d'avoir fait sa connaissance. Marchant au côtés de la demoiselle et réglant ses foulées élastiques sur les siennes, il se tourna vers elle et lui adressa quelques mots d'un air conciliant;

« Mon manteau devrait vous tenir chaud jusqu'à chez vous, je pense. Au moins sert-il à quelque chose, je n'en ai pas l'utilité quant à moi. »

Il lui sourit chaleureusement tandis qu'il croisait son regard. Les longs pans noir de son vêtement n'étaient pas loin de traîner au sol, la jeune femme se trouvant de taille inférieure à la sienne. Mais au moins cette dernière serait-elle assurée une fois de plus des bonnes dispositions de son vis-à-vis, de même que de ses bonnes manières. Après tout, mister Füscher était quelqu'un de tellement charmant envers ses prochains. N'est-ce pas ?


Dernière édition par Nikita S. Füscher le 11.03.10 14:57, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous



Invité


Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Vide
MessageSujet: Re: Dépassée... [PV Nikita S. Füscher]   Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime17.12.09 12:44

La suite ICI
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé






Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Vide
MessageSujet: Re: Dépassée... [PV Nikita S. Füscher]   Dépassée... [PV Nikita S. Füscher] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Dépassée... [PV Nikita S. Füscher]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: RPs Terminés-