Il était bientôt 20h, et la plus part des étudiants avaient déserté les lieux.
Les rares a être encore sur le campus était les étudiants en droit. Une fois le cours terminé, tout le monde se dépêchait de rentrer. Kurenai en faisait partie. Elle avait un grand manteau sombre. Ses cheveux blond miroitait a la lumière des lampadaires. Elle s’apprêtait à sortir de l’enceinte des bâtiments quand deux hommes lui barrèrent la route.

- Bonsoir Mademoiselle…
- … Bonsoir…


Kurenai scruta la rue qui bordait le campus. Apparemment ils devaient être la depuis un long moment, vu le nombre inimaginable de cadavres de cigarette gisant à leur pied. Il n’y avait plus grand monde maintenant. Elle était quasiment seule dans la rue près du campus en compagnie de deux hommes suspects.

- Est-ce que vous connaissez une certaine Alucard Kurenai… Elle fait du droit dans cette faculté…
- Non, désolée, je suis pressée, quelqu’un m’attend !

Le plus grand des deux la rattrapa par le bras.

- Lâchez-moi sale brute !
- Du calme Mademoiselle… Nous voulons simplement vous parler.
- Qui est vous ? Lâchez-moi…

Elle lutta, mais rien n’à faire, l’homme tenait fermement sa proie…

*C’est mauvais… Je vais…perdre… le contrôle…*

Soudain, Kurenai ne résista plus, c’est comme si toute force l’avait abandonné…

Pas un chat. Aujourd'hui, aucun client chez Urushi. Il était là, allongé dans son canapé à regarder la télé malgré les programmes si fades. Il s'ennuyait, rien à faire. Il éteignit la télévision, se leva et alla attraper des altères pour se muscler un peu. Après avoir flemmardé toute la journée, un peu de sport le réveillerait.

Soudain le téléphone sonna. Il jeta les altères et courut dessus. C'est une première, il ne courrait jamais pour répondre. Il attendit 2 secondes, et répondit serreinement.

- Urushi, chasseur de prime, j'écoute ?

Une vois de femme, âgée sûrement de la quarantaine, répondit :

- Excu... Excusez-moi, je me suis trompé de numéro... au revoir.

Elle raccrocha. Urushi était dégoûté... il reprenit ses altères pour se remuscler. Pendant ces mouvements énergiques, il regarda autour de lui, l'heure, puis le calendrier. Il vit une grosse croix rouge à l'indication du 13 novembre. Il posa l'altère et regarda.

- Merde ! Je dois rendre mon rapporte du contrat de la semaine dernière au type ! C'était dans une université, c'est un des directeurs je crois.

Il fonça dans la douche. Sorti en 2 minutes, il attrapa son manteau rouge sang et sorti rapidement. "Fais chier". Il rentra chez lui, attrapa son katana, et courut dehors, dossier en main.


Arrivé à l'université, tout essoufflé, il vit le portail fermé. Il avança dans cette sombre ruelle. Les lampadaires, il n'y en avait pas beaucoup. Les coins de rue sordides, si une étudiante devait se faire agresser, ce serait un endroit parfait. Il vit encore quelques étudiantes, habillé d'un uniforme à jupe courte, traversant la rue. Les violeurs et pédophiles seraient heureux, de part cette sombre rue et de part l'accoutrement de ces étudiantes. Il marcha, se dirigeant vers le portail.

Et là, il entendit une vois de jeune fille et celle de deux hommes, une rauque et une autre un peu moins grave. Il jeta un oeil à côté de la ruelle, une autre route. Là, une jolie étudiante d'un chevelure blonde et d'une peau claire se fit attraper par un des deux hommes.

Urushi courût sur eux aussi vite que possible. Ce n'était que de vulgaires délinquants. Il arriva derrière eux, et d'un grand et puissant coup de fourreau de katana, il frappa celui qui tenait la fille. L'homme voltigea à plusieurs mètres. L'autre homme sursauta. Il voulut le frapper, mais Urushi se baissa et lui donna un coup avec le manche de son katana dans l'estomac, le laissant s'écrouler de douleur. Il se mit alors devant la fille.

- Bande de connard, vous faites quoi là, agression sur étudiante ? Vous êtes des enfoirés bande de merde... !

Ses sourcils se froncèrent, il afficha un visage colérique. Il dégaina son sabre, et le tendit.

- Le prochain qui tente de la toucher, je lui tranche la tête bande de sales branleurs !

Kurenai ne se débattait plus. Elle allait bientôt abandonner tout espoir et céder la place à son autre elle, quand l’étreinte qui lui serrait le bras disparue. Elle releva les yeux et vit un manteau rouge flotter dans les airs. Les deux hommes étaient maintenant à terre. Le jeune homme au Katana c’était placé devant Kurenai et avait dégainé son sabre japonais. Kurenai écarquilla les yeux, incrédule !

*Je suis... sauvée ?!*

Les deux hommes se relevèrent péniblement. Le plus grand sortit une matraque en fer. Le second se recula et pris son téléphone.
Le combat s’engagea entre les deux hommes. Si le sauveur de Kurenai avait réussi une première fois à mettre le grand à terre, c’est grâce à la surprise.
Face à Face le combat semblait plus difficile, mais le jeune homme gérait parfaitement la situation.
L’homme qui était au téléphone, termina sa conversation et s’adressa au jeune homme.

- Jeune homme, que dirais tu de te calmer un peu. Nous voulions juste discuter avec cette jeune fille.

Kurenai recula d’un pas.

- Nous avions juste quelques questions à lui poser. Mais vu que la demoiselle ne veut pas coopérer, nous allons en rester là.
Qu’en dis tu, jeune homme ?

Kurenai s'approcha du jeune homme, et pris le bras qui tenait le Katana. Le jeune homme se retourna vers elle, surpris.

- S'ils partent, c'est bon. Je n'ai pas envie que quelqu'un soit blessé... Ou pire...

L'homme à la voix rauque sortit une matraque en fer, tandis que l'autre passa un coup de fil. L'homme a plutôt l'air agressif, mais l'autre semble inquiet... que se passe-t-il ? Il lui demanda d'arrêter, alors qu'ils la brutalisaient. Et maintenant, la fille lui agrippa le bras pour qu'il arrête. Il tourna la tête vers l'étudiante.

- Qu'est-ce que tu racontes ? Ces gars sont louches, et ce sont des faibles. Il n'y a aucune chance qu'ils me blessent, t'inquiètes ! Et puis il faut bien qu'ils paient.

Il enleva délicatement la main de la jeune fille. Une impression traversa son corps, lorsqu'il toucha la main froide de l'étudiante. Une impression étrange, de vide, de néant... mais autre chose encore... il ne savait pas quoi... Il tourna la tête en direction de ces hommes.

- Hey toi, tu fous quoi avec ce bout de fer ? Tu veux vraiment crever ? Moi ça me pose pas de problème, tuer les mec dégelasses comme vous c'est pas du tout un problème, c'est mon métier vois-tu. Alors je te laisse une chance de déguerpir comme un bon chien sale clébard, sinon, ce sera ta dernière heure.

Sur ces paroles, l'homme persista et alla l'attaquer pour répondre à la provocation. Urushi courût vers lui, puis fit un tour complet sur lui même en esquivant sur la droite le coup vertical de l'homme. Étant déséquilibrer, Urushi fit un gros coup horizontal en dessous des côtes, lui tranchant une partie de ses muscles. Un long ruisseau de sang s'écoulait, Urushi en profita pour l'attaquer de front. L'homme voulût alors parer l'attaque, cependant...

- Sache un truc, une lame comme la mienne, ça tranche sans difficulté du métal...

L'homme étonné, puis soudainement apeuré, garda position. Urushi fit une feinte, et l'attaqua au bras d'un coup latéral, lui tranchant la partie inférieur du bras droit. L'homme s'écroula, à genou, devant lui. Il le regarda de haut. Son oeil brilla, il voulait du sang, de la violence, il voulait une vie. Il pointa son sabre sur sa gorge.

- On se reverra en Enfer enfoiré.

Il leva le bras, laissant son adversaire regarder ce mouvement avec désespoir, ne pouvant rien faire. Le coup fût vif, et il ne fût pas interrompu. Du sang, beaucoup de sang s'écoulait. Le cadavre tombait dans cette marre. L'autre homme fût stupéfait, il devait sûrement ressentir de la peur. Urushi secoua son sabre pour évacuer le sang sur sa lame, puis leva le sabre pour le poser en diagonal sur son épaule. Un vent froid arriva, la lune éclaira son visage. Son oeil rouge brillait, ses cheveux suivaient le mouvement du vent, son visage, une tâche de sang se situait sur son visage.

Il se tourna, regarda la fille.

- Tu devrais rentrer chez toi...

Le jeune homme enleva la main de Kurenai, puis se retourna vers les deux hommes. Kurenai baissa la tête et s’adressa au jeune homme d’une voix quasi inaudible.

- Ce n’est pas pour vous que je m’inquiète… Mais pour eux… Et pour moi…

Malgré les recommandations du jeune homme, le grand l’attaqua. Tout alla très vite. Kurenai avait reculé de plusieurs pas et se trouvait près de la grille. Le Katana s’était abattu sur l’homme. Il perdait beaucoup de sang. Mais le jeune homme n’en resta pas là. Kurenai se sentait mal. L’air froid commençait à être saturé par l’odeur du sang.

*Non…Pas ça…*

L’homme était maintenant à genou gisant dans son propre sang. Kurenai remarqua le regard du jeune homme. Un regard qui faisait écho au sang… Qui voulait voir plus de sang couler. Il avait les mêmes yeux que treize… Non les yeux de treize étaient beaucoup plus froids, vides de toute conscience humaine… Il fallait tout de même qu’elle l’arrête !

- On se reverra en Enfer enfoiré.

Elle voulut crier pour l’arrêter mais aucun son ne sortit. Elle se rendit compte qu’elle était en train de trembler.
La lame trancha la gorge de l’homme d’un coup vif et précis. Le sang de l’homme se répandit sur le sol, le corps de l’homme s’affaissa dans la mare de sang. Du sang atterrit sur le visage du jeune homme.L’autre homme ne demanda pas son reste et partit aussi vite qu’il put. Le jeune assassin se retourna vers Kurenai.

- Tu devrais rentrer chez toi...

Il ne put finir sa phrase. Kurenai était tombée à terre, ses jambes ne pouvant plus la porter. Elle tremblait et ses yeux rouges luisaient d’une étrange lueur. Elle avait porté ses mains à son visage comme pour se cacher… Cacher cette part d’elle-même qu’elle tentait de refouler… En vain avec tout ce sang qui réveillait son autre moi.

- L’infirmerie… Il faut que j’aille à l’infirmerie de la faculté… Mais… Je pourrais jamais aller jusque là-bas seule…

Elle avait du mal à respirer… Elle regarda le jeune homme droit dans les yeux. Les yeux de Kurenai étaient maintenant rouges vifs… Son visage angélique était assombri par ces yeux… Des yeux de démon…

- Accompagnez-moi jusque là-bas… S’il se passe quoi que ce soit… Neutralisez-moi… Nous passerons par la porte du concierge… Il n’y aura pas de problème… Il nous laissera passer…

L'infirmerie ? Elle voulait retourner dans cette école pour se rendre à l'infirmerie. Cette décision arrangea Urushi, devant rendre son rapport de la mission précédente. Par contre la fille était étrange, elle se comportait bizarrement depuis qu'il a tué l'homme. Elle était essoufflé, ses yeux devinèrent rouges. Urushi accepta du moins sa requête. Il l'aida à se relever, puis pris son bras et le mit autour de son épaule afin qu'il puisse l'aider à marcher. Sur le trajet, il lui posa une question tout de même.

- T'as l'air essoufflé, qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Ils continuèrent de marcher, puis arrivèrent devant l'entrée de derrière, sûrement celle du fameux concierge. La grille était fermée. Urushi était embêtée, normalement il aurait sauter simplement la grille, mais avec la fille ce ne sera pas possible.

- Euh... t'as une idée de comment rentrer ? Sauf si tu es en état de pouvoir sauter la grille. Il pensa : "Au pire, je bousille le grillage..."




[H-rp : post relativement court, désolé ^^]

Le jeune homme aida Kurenai. La jeune fille était grande et svelte. Il n’eut aucun mal à la relever. Il passa le bras Kurenai autour de son épaule pour la soutenir jusqu’au portail. La jeune fille avait le regard vague. Elle semblait absente. Le jeune homme rompit le silence qui s’était installé.

- T'as l'air essoufflé, qu'est-ce qu'il t'arrive ?
- …

* Est-ce que je dois lui dire qui je suis réellement… Il me trancherait la tête sur le champ, c’est certain… *

Intérieurement, Kurenai riait à la pensée qu’elle venait d’avoir. S’il connaissait la vérité, il est possible qu’il mette fin à cette vie qu’il avait sauvé quelques minutes auparavant. Mais la pensée de pouvoir mourir de la main de cet homme, ne lui faisait pas peur. Il avait l’habitude de tuer. Avec de la chance se serait rapide et sans douleur.
Sans même le remarquer, perdue dans ses songes, ils étaient arrivés devant l’entrée du concierge. Mais celui-ci était déjà partie et avait pris soin de fermer la grille avec un gros cadenas.
Kurenai regarda le visage du jeune homme. Il avait l’air contrarié.

* Il est plutôt pas mal dans son genre… Pour un assassin… *

- Euh... t'as une idée de comment rentrer ? Sauf si tu es en état de pouvoir sauter la grille.

Kurenai enleva son bras de l’épaule du jeune homme et s’écarta légèrement. Elle regarda la grille. Puis se retourna vers son « soutien ».

-Je pense pouvoir sauter cette grille.

A peine avait elle prononcé ces mots qu’elle s’envola tel un papillon de nuit, pour se déposer délicatement de l’autre coté de la grille.

-Vous pensez pouvoir y arriver de votre côté ?

Kurenai le regarda avec un sourire innocent…



[Hors-RP : Pas grave ^^ ]

Urushi avait les yeux qui sortirent de sa tête tellement il était étonné. Malgré son état, elle sauta le grillage avec élégance. Urushi avait l'air qu'on se foutait de lui. Elle lui posa la question s'il pouvait faire de même.

Il se mit à courir, et sauta en attrapant le bout du portail pour passer. Malheureusement, pas de chance, il se prit le pied dans le haut du portail et fit une chute par terre. Il avait honte d'avoir raté, mais surtout il était en colère contre ce portail maintenant. Il dégaine son sabre et hurla :

- Foutue grille de meeeerde !!!

Il courut sur le portail et le trancha de tous les côtés de tel sorte qu'il n'en restait plus rien. Il rangea son sabre après ce moment de colère et se rapprocha de la fille.

- Tu ne fais... aucun commentaire =___=

Tous deux avancèrent vers la porte de l'université de derrière. Comme ils s'en doutaient, elle était fermé. Urushi n'était pas d'humeur, et cette porte l'énerva encore plus. Il se recula un peu et frappa d'un gros coup de pied qui enfonça la porte et qui la fit tombé. Par cette brutalité, la fille était assez stupéfaite. Ils entrèrent et se dirigèrent vers l'infirmerie. Urushi croisa les bras derrière sa tête en marchant d'un signe disant qu'il était détendu.

- Au fait, comment tu t'appelles ? Tu veux faire quoi à cette infirmerie ?

Kurenai qui se trouvait de l’autre côté de la grille, regardant avec malice l’étonnement du jeune homme. Mais il reprit rapidement ses esprits, s’élança, sauta, et fit une chute spectaculaire. Kurenai étouffa un rire. Le jeune homme se releva, rouge de colère… Il sortit son Katana et massacra la grille.

*Le pauvre concierge, il va faire une crise cardiaque demain en arrivant…*

Le jeune homme s’approcha de Kurenai, qui l’avait regardé patiemment, passer ses nerfs.

- Tu ne fais... aucun commentaire.

Un sourire imperceptible fleurit sur le visage de Kurenai. Ils arrivèrent devant la porte, qui était bien entendu fermée. Kurenai était en train de faire fonctionner ses ménages afin de trouver une solution pour renter, quand le jeune homme enfonça la porte.
Elle le regarda avec des yeux incrédules.

* Je n’aurai pas aimé être à la place de la porte… Il vaut mieux ne pas être sur son chemin quand il est énervé ! *

Alors qu’ils marchaient en direction de l’infirmerie, le jeune homme parfaitement détendu, engagea la conversation.

- Au fait, comment tu t'appelles ? Tu veux faire quoi à cette infirmerie ?
- Avec tout ça, j’en oublie mes bonnes manières… Tu peux m’appeler Kurenai. En faite, je suis… comment dire… dans le genre diabétique… Je ne le suis pas mais c’est dans le même genre. Il m’arrive de faire des crises. Et à l’infirmerie, il y a tout ce qu’il faut pour que ma crise actuelle s’arrête. Les tremblements s’arrêteront rapidement.

En effet, Kurenai tremblait et elle était toujours aussi essoufflée.

- Comment dois-je appeler mon sauveur ? ^^


[Hors-RP : Désolée pour le Retard >< ]

Elle avait des tremblements fréquemment à ce qu'elle disait, et elle était assez essoufflée. Elle lui donna son nom, et elle lui demanda celui de Urushi.

- Mon nom est Urushi, chasseur de prime, celui qui éclate la gueule aux mecs louches :p

Continuant de parler un peu tous les deux, ils arrivèrent à l'infirmerie. Elle devait être également fermée. Urushi agrippa son sabre de sa main gauche, et ouvrit la porte d'un air pessimiste. Elle s'ouvrit. Ce fût étrange qu'en soirée la salle soi ouverte... La lumière éteinte, l'infirmière n'était certainement pas dans la pièce. Une odeur étrange... une odeur assez néfaste émanait d'une pièce dans l'infirmerie. La fille devenait bizarre à sentir cette odeur, Urushi comprit pourquoi : cette salle empestait le sang.

Il dégaina son sabre et mit son bras en travers pour que le fille ne s'approche pas. Un silence, aucun bruit, rien du tout, il n'y avait peut être personne. Soudain, on entendit quelqu'un cherchant quelque chose, trifouillant quelques chose en verre. On entendit des brits d'éclats de verre. Il devait y avoir quelqu'un qui cherchait quelque chose ici, mais qui est assez pressé.

Urushi donna un coup de pied dans la bassine de linge près de lui. La bassine heurta le mur dans laquelle la personne se trouvait. Des bruits de placards qui se ferment, Urushi entra dans la salle.

- Alors, qu'est-ce que tu bran... oh mon dieu... Kurenai, ne t'appro... merde.

Il voulut éviter de faire voir quelque chose à la fille, mais elle l'avait suivie. Un spectacle d'horreur avait eu lieux. Il y avait deux cadavres dans cette salle... deux cadavres dépecés, les membres arrachés. La salle était rouge de sang. La premier cadavre ressemblait à une femme, l'autre n'était même plus identifiable au vu de la brutalité des coups qu'il s'est pris. Urushi regarda la personne, elle était vêtu d'une cape à capuche recouvrant tout son corps. Il empestait également le sang... sa cape avait pris cette couleur là. Il sortit une dague imprégnée elle aussi du liquide rouge, et prononça ces mots :

- Vous allez... non, vous allez pas ressortir d'ici vivant... non...

Urushi fronça les sourcils, et se mit en garde.

La fille attrapa un ciseau près d'elle. Elle avait peur, peur de cet individu sûrement. L'homme paraissait assez stressé, des signes le firent remarquer. Il trembla des mains avec sa dague souillé de sang. Ce couteau si minuscule par rapport au sabre de Urushi, à moins de bien maîtriser l'art du combat, il en est mal.

Pendant que Urushi était concentré sur cet homme, et que Kurenai réfléchissait mais qui l'observait également, l'homme fit des mouvements brusques de la tête pour regarder autour de lui. Il tourna sa tête plusieurs fois, en observant la fenêtre. C'était une fenêtre à carreaux, personne ne pourrai sortir par là. L'homme en avait marre et tenta d'attaquer la fille.

Urushi tendit sa jambe et l'homme trébucha par terre, dans le sang. Il se releva et l'attaqua de nouveau. Urushi lui envoya un coup de pied en plein estomac, l'individu était projeté dans une armoire, ou plutôt un placard à médicament. urushi s'approcha de l'homme, en marchant doucement, et en tenant son sabre qu'à une main.

- Alors ma petite, tu as peur ? Tu ne peux t'en prendre qu'aux femmes ? Que c'est pathétique... Je suppose que c'est toi qui a foutu tout ce bordel, je me trompe ? Alors je vais être franc : je vais t'éclater ta gueule !

Sur ces mots, Urushi était à quelques centimètre de l'homme. Soudain, cet individu réagit et attaqua rapidement et furtivement Urushi. De sa dague, il entailla son épaule droite, et courut derrière Urushi. Urushi voulut le rattraper quand tout à coup...

- Argh... Saleté... daaah t'as foutu quoi... avec ta lame...

Urushi vit un alcool étalé par terre, avec sur l'étiquette "Alcool 90°".

- Enfoiré...

L'homme ria un peu et courut très rapidement sur Kurenai. Il tenit sa dague à deux mains, près à transplanter la fille. Elle était apeurée de le voir s'approcher. L'homme arriva devant elle, les yeux exorbités du visage, la langue aussi longue qu'un serpent. Il ricana et l'attaqua...

- Evite-le... Argh, foutu alcool de merde...

Impuissant, Urushi ne pût se lever dans l'immédiat...

Kurenai regardait alternativement Urushi et l’homme. S’ils devaient s’affronter, Urushi en sortirait vainqueur. Il savait se battre, et possédait un Katana. L’homme quant a lui semblait très nerveux et n’avait qu’une petite dague entre les mains… Pourtant, Kurenai avait peur. Elle avait un très mauvais pressentiment. Alors qu’elle réfléchissait, l’homme se mit soudain à courir dans sa direction. Urushi eut le réflexe de tendre sa jambe. L’homme trébucha et vint heurter lourdement le sol. Kurenai avait reculé de plusieurs pas, par instinct de survie. Mais l’homme n’en resta pas là. Heureusement Urushi gérait la situation.
L’assaillant finit encastré dans l’armoire de l’infirmerie.
C’est à cet instant que le temps devint fou. L’action se passa en une fraction de seconde aux yeux de Kurenai.… Urushi s’était approché de l’assaillant, lui avait parlé, l’homme l’avait attaqué et Urushi s’était retrouvé à terre, blessé.

- Enfoiré...

L’individu s’approchait rapidement de Kurenai. Il riait. Un rire monstrueux. La jeune fille pouvait voir le rictus qui déformait son visage.

*C’est un monstre...Je vais mourir... ici...*

Le regard de Kurenai se portait sur la dague qu’il tenait maintenant à deux mains. La dague qui allait bientôt lui transpercer le cœur. Elle ne pouvait plus reculer. Elle était piégée. C’était un monstre assoiffé de sang qui s’approchait d’elle, pour venir lui apporter la mort.… Kurenai tremblait, jamais elle n’avait connu une aussi grande peur.… Jamais.… Jamais ?
Ses yeux étaient à demi clos, comme si elle s’était résignée à mourir. Elle entendait au loin la voix du jeune homme.

- Evite-le... Argh, foutu alcool de merde...

Le temps avait ralentit, quasi suspendue.

*...Je dois... survivre ! *

Elle tremblait, puis plus rien. Ses tremblements avaient cessé, et elle fixait intensément son ennemi, qui n’était plus qu’à quelque pas. Ses yeux rouges brillaient dans la pénombre, et contrastaient avec ses cheveux blonds qui luisaient à la lumière blafarde de la Lune. La main gauche de la jeune fille tenait fermement la paire de ciseaux. L’homme était à sa hauteur, et pourtant, Kurenai se déplaça, comme si de rien n’était. Comme si le temps n’avait pas d’influence sur elle. Elle se déplaça sur le côté gauche. Elle pivota légèrement et croisa le regard de l’homme un bref instant. Elle souriait. Un ange avec un sourire de démon. Elle planta la paire de ciseaux avec une extrême brutalité à la base du cou de l’homme. L’arme sectionna sa carotide. Kurenai lâcha les ciseaux une fraction de seconde plus tard, et elle se trouvait déjà presque à côté du jeune homme. Elle s’accroupit à côté de lui.

- Est-ce que ca va ?

N’attendant pas de réponse de la part du jeune homme, son regard se reporta vers le sombre individu.
La paire de ciseaux était toujours plantée à la base de son cou.
Le point positif, c’était qu’il allait mourir : s’il retirait l’arme, une effusion de sang se déverserait et il mourrait. Il pouvait essayer de s’enfuir et trouver de l’aide. Mais vu comme étaient placés les ciseaux, personne ne pourrait arrêter l’hémorragie. Ils étaient placés de telle sorte que personne ne pouvait pratiquer de point de compression carotidien. Il était condamné à se vider de son sang. Le point négatif, c’était qu’il pouvait rester encore vivant pendant quelques minutes. Les ciseaux étant profondément enfoncés, la plaie saignait certes, mais pas assez pour qu’il meurt instantanément. Il était assez fou pour continuer à les attaquer….

La fille se défendit et attaqua l'homme au coup. Par cette brutalité, il allait mourir. Cependant, il pourrait rester en vie quelques minutes. Elle s'approcha pour lui demander si il allait bien. Urushi n'en revenait pas... son comportement avait complètement changé durant le combat.

- Ouais, ça va... je n'ai plus trop mal, c'était surtout sur le coup =__=

L'homme se releva, souffrant atrocement. Il saisit une seringue sur un meuble et ce la planta dans la bras. Il n'avait plus l'air de souffrir, il se tenait debout comme si de rien n'était. Il ressortit sa dague et fonça sur la femme avec une grande violence.

Urushi empoigna son sabre et trancha l'homme en deux parties, séparant la partie haute et basse de son corps. Il afficha un regard surpris et apeuré, puis ces bouts de corps s'écroulèrent par terre, morts...

- Tu nous feras plus chier...

Il se tourna vers Kurenai, et rangea son sabre.

- Bon, prend ce que t'as besoin et on dégage d'ici... okay ?

L’homme c’était fait une injection. Malgré sa blessure au cou, il ne semblait ressentir aucune douleur.
Kurenai émit un petit rire sarcastique.

- Décidément, on trouve de tout dans cette infirmerie...

Il se dirigea droit sur la jeune fille, peut être pour se venger. Une chose était sûr, il avait l’intention de la tuer. Mais Urushi qui c’était apparemment remit de sa blessure, coupa net l’élan de l’homme… Et pour cause, il venait de le trancher en deux. L’homme tomba au sol, inerte avec un visage tordu par l'effroi qu'il avait du ressentir avant de mourir.

- Tu nous feras plus chier...
- ...Radical comme méthode...

Après avoir rangé son sabre, Urushi conseilla à Kurenai de prendre ce dont elle avait besoin et de filler au plus vite. Elle acquisa et se dirigea vers un petit frigo dans un coin de l’infirmerie. Elle sortit une brique en carton, comme celle qu’on trouvait dans le commerce pour les jus de fruit. Elle bu rapidement.

- Il faudrait faire voir ta blessure.

Kurenai fouilla rapidement un placard et sortit une grosse compresse. D'un geste doux et gracieux, elle placa la compresse sur l'épaule d'Urushi qui saignait.

- Met ca en attendant !

Kurenai eu un sourire timide. Elle se dirigea vers la porte de l'infirmerie. Puis se retourna vers Urushi, toujours surpris...

- Partons, ca empeste la mort... Je ne suis pas prête de revenir à la Fac...

La fille était d'accord, et soigna la blessure saignante de Urushi. Elle prit ce qu'elle avait besoin et ils se dirigèrent vers la sortie. Ils laissèrent donc l'infirmerie dans son état actuel, remplis de trois cadavres et dont les murs étaient tâchés de sang. Ils ressortirent par le portail qu'avait détruit Urushi.

- Bordel, que d'émotion... ça me... merde, oh fait chier ! Attend moi là, je reviens ! J'ai oublié ce putain de rapport...

Il bondit en arrière et courût le plus vite possible vers l'infirmerie. Défonçant les portes sur son passage, il arriva, et chercha son rapport. Il se trouvait par terre, et par chance intacte sans tâche. Il rassembla les feuilles, le plaça sous son bras et courût sans savoir où aller. Oui, il se posa la question : où se trouve le bureau de proviseur ? Il monta les étages un par un, regardant chaque salle pour la trouver. Arrivé au maximum, à moitié essoufflé, il ne vit rien du tout.

Une idée le traversa : la fille. Il redescendit à une grande vitesse et arriva devant elle.

- Hey, c'est où le bureau du directeur ?

Après avoir obtenu la réponse, il parcourût les étages et arriva devant. Impatient, il dégaina son sabre et trancha la porte pour y accéder. Là, il dégagea tous les papiers du bureau et tous les objets et déposa le dossier pour qu'il soit vu du premier coup d'oeil. Il rejoignit la fille.

- Bon bah, voilà, nous en avons fini ^^

Kurenai marchait vers la sortie, en pensant à ce qui allait se passer demain… Est-ce que l’affaire serait révélée aux informations ? Ou bien tout cela allait tomber dans l’oublie pour ne pas affoler les citoyens ? La paix qui existait entre les différentes races était si fragiles... L’air froid de l’extérieur réveilla Kurenai. Arrivé devant le portail détruit un peu plus tôt, Urushi se retourna vers elle, avec un sourire sur les lèvres. Il se fana aussi vite qu’il était apparu !

- Bordel, que d'émotion... ça me... merde, oh fait chier ! Attend moi là, je reviens ! J'ai oublié ce putain de rapport...
- Un rapport ?

Kurenai le regarda, surprise, partir en courant d’où ils venaient. Il avait disparu dans les ténèbres des bâtiments.

* Il ne passait pas par là par hasard... *

Kurenai attendit... Un petit moment s’écoula quand Urushi réapparu en courant et s’arrêta net devant elle, essoufflé !

- Hey, c'est où le bureau du directeur ?
- Au troisième étage, dans l’aile Nord...

Il repartit tout aussi rapidement que la première fois... Kurenai s’appuya contre le mur d’entrée.

* Le doyen à demandé un rapport à un chasseur de prime... Je crois que je suis trop curieuse... *

Urushi revient d’un pas plus tranquille, sa tâche terminée.

- Bon bah, voilà, nous en avons fini ^^
- Tu ne vas pas avoir de problème ? Le directeur va surement faire de toi son suspect numéro un, pour avoir détruit le portail et autres portes du bâtiment... Tu ne seras peut être pas payé…

Il était désormais dans la rue, déserte à cette heure tardivement de la nuit.

- Tu veux que je t’accompagne à l’hôpital ? Je réglerai les frais, c’est la moindre des chose que je puisse faire pour te remercier !

Urushi déclina gentiment l’offre de la jeune fille et l’invita à rentrer prudemment chez elle. Kurenai réfléchit quelques secondes.

* Il n’a pas l’intention d’aller se faire soigner... *

Kurenai se résolue à rentrée chez elle. Elle remercia Urushi encore une fois. Elle lui était vraiment redevable et ne savait pas quoi faire pour payer sa dette. Elle lui donna ses cordonnées au cas où… il irait faire soigner sa blessure. Chacun pris une direction opposé. Urushi se retourna plusieurs fois. Elle sentait son regard se poser sur elle. Kurenai le soupçonnait même de l’avoir suivis pour voir s’il ne lui arrivait rien.
Décidemment, ce chasseur de prime était un gentleman !

Elle lui demanda si il allait avoir des problèmes de paiement, au vu de la dégradation des lieux, et qu'il serait le premier suspect. Urushi était étonné, il n'avait jamais pensé à cela. Il lui répondit tranquillement...

- Tss, mes manières de faire sont connues de mes contrats. Il payera si il veut que sa vie se passe tranquillement.

Elle lui demanda s'il avait besoin de soin, cependant Urushi ne pleurait pas pour des égratignures. Il refusa, la souffrance ne lui fait pas peur, il guérira tout seul selon lui. Au moment de se quitter, elle le remercia profondément, Urushi se sentit un peu gêné, sentiment qu'il n'éprouvait pas en temps normal. Elle lui laissa ses coordonnées, il les prit, il ne refuse jamais le numéro d'une fille. Il répondit à son habitude :

- Bon, salut Kurenai, à bientôt ! Te fais pas kidnapper ou violer, j'ai autre chose à faire 8)

Sur ces mots, les dos se tournèrent, les pas marchaient dans des directions opposées, les têtes se retournant quelques fois pour observer l'autre. Une certaine distance les séparèrent, Urushi se retourna pour voir si elle ne se faisait pas embêter, mais aucun soucis. Il tourna la tête et marcha en direction de son studio.


Le lendemain matin, il reçut un coup de téléphone à 8h précise. Il sonna mainte fois, ayant réveillé Urushi. Il se leva et décrocha au téléphone.

- Ta gueule !!

Il raccrocha sur ces paroles. Le téléphone resonna, il décrocha malgré tout pour écouter ce qu'il y a.

- Ouais, kess qu'il y'a bordel ?

- Urushi, j'ai vu votre rapport, mais est-ce vous qui avait fait ce carnage dans mon institue ?

- Ah, t'es le directeur... si tu parles des portes et du portail défoncé, ouais c'est moi, je devais entrer.

- Vous êtes fou ! Il est stipulé dans le règlement de l'université, ainsi que de la loi qu'une attitude aussi grotesque n'est pas toléré et est sévèrement punis. Avez-vous des propos à rajouter ?

- Ouais, je t'emmerde...

- Comment ? Quel langage offensant, c'est inacceptable. Ne vous attendez pas à être payé...

- Hein ? Moi pas payé ? C'est simple, soit tu me paies pour ton putain de contrat de merde, soit j'arrive chez toi, je fous le bordel et je détruis tout dans ta piaule et puis après je t'éclate la gueule, à toi de choisir.

- Euh... je porterai plainte !

- Mmh ? Me fais pas rire, je ne crains pas les flic, c'est mes potes. J'attends le paiement d'ici 48h, sinon j'arrive chez toi le soir même.

- Ok ok, c'est bon...

- Parfait !

Sur ce, il raccrocha et se jeta sur son lit. Il est temps de rattraper le sommeil perdu !