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 Here comes the rain again Falling on my head like a memory Falling on my head like a new emotion

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MessageSujet: Here comes the rain again Falling on my head like a memory Falling on my head like a new emotion    Here comes the rain again  Falling on my head like a memory  Falling on my head like a new emotion  Icon_minitime30.05.13 20:07

Lysandre était perdue. C'était le moins que l'on puisse dire. La pauvre enfant n'avait plus rien en ce monde pour lui permettre d'offrir un sourire. La pauvre enfant venait de perdre brutalement son père, son protecteur, son ami et dévoué Raphaël. Elle avait grandi avec lui, sa carrière même avait été prise à bras le corps par ce compagnon de vie. Son sourire seul lui suffisait pour être heureuse. Elle n'avait jamais cherché la proximité plus que professionnelle avec son entourage puisqu'elle avait à la maison cet homme qui ne lui voulait que du bien. Effondrée, elle était allée chercher du réconfort au seul endroit où elle pensait pouvoir en trouver. Son lieu de travail principal. Un regard lancé par la fenêtre. Il ne faisait que gris pour le moment. Elle fit une petite moue et choisit une robe qui ne soit pas trop légère, en prévision. Elle ajouta un manteau imperméable ainsi qu'un large chapeau noir. Toute sa tenue était de couleur sombre. Personne ne devait ignorer son état de deuil.

Il lui restait tout de même l'argent de l'assurance vie et celui lié à sa célébrité tout à fait assumée. Alors qu'elle mit un pied dehors pour rejoindre sa voiture et cet aimable chauffeur qui était si attentionné, elle frissonna un instant. Ces mécanismes qui la rendaient si vivante se bloquaient toujours un quart de seconde lorsque l'humidité avait dépassé les 60%, il en résultait un petit court circuit qu'on lui avait appris à assimiler à un frisson.

~Flashback

« Raphaël ? »
« Oui ? »
« J'ai une impression étrange. »
« Raconte moi ? »
« Et bien..C'est frais. Ca pique. C'est désagréable. Et c'est reparti comme c'était venu. »
Un coup d'oeil discret à cette tablette qu'il conservait toujours précieusement lui appris la nature exacte du dysfonctionnement. Un coup d'oeil dehors confirma sa pensée. Il allait pleuvoir.
« C'est l'émotion, Lysandre. Ca provoque des frissons. Ton corps t'avertit que quelque chose va se passer. »
« Oh... »

~


Ca n'était pas allé plus loin. Elle monta dans la voiture et fut posée devant l'entrée des artistes. Une porte dérobée aux regards. Elle avait beau n'être que de mécanismes, elle ne tenait pas à être prise en photo au comble du désespoir. Elle fut accueillie avec empathie par le directeur de l'établissement. Elle le congédia. Elle rentrerait à pied. Ce n'était pas si loin.

« Lysandre ..J'ai appris votre malheur en même temps que vous. Toutes mes condoléances. »
« Merci, je..Je n'ai pas vraiment su où aller. »
« Ne t'inquiète pas, je comprends et suis même honoré. Je suppose que tu n'as pas besoin de parler. »
Elle se contenta d'un regard. Il lui offrit sa main, l'autre bras replié dans le dos.
« Viens. »

Comme à son habitude, pour chasser sa peine, il la fit asseoir dans son bureau où l'installation sonore était parfaitement adaptée au lieu afin de fournir le meilleur écrin pour les chefs d'oeuvre perdus qu'il avait à offrir. Une fois Lysandre installée dans le canapé, il lui laissa l'accès à son vieux tourne disque qui avait été amélioré pour l'occasion. Elle le remercia avec toute la chaleur dont elle était capable, et les heures naquirent, puis trouvèrent le repos éternel. Sa voix s'éleva dans des octaves que l'oreille humaine n'a que rarement l'occasion d'entendre. Elle ne trouvait de repos réel que dans l'expression de son art. Finalement, une fois son esprit apaisé, elle quitta la pièce. Il n'était plus là. Il n'y avait qu'un petit mot.

« J'ai du m'absenter, il faut que j'aille chercher mes enfants. Sors par devant, et laisse la clé dans la boite aux lettres. Comme à la maison. Tu seras toujours la bienvenue, et dans le pire des cas nous repousserons de quelques jours tes représentations.
Charles. »

Jamais ! Repousser ? Hors de question. Son désespoir ne donnerait que plus de corps à ses Arias. Elle se dirigea vers la porte qu'elle referma soigneusement. Clicc. Clac. Fit la clé dans le mécanisme de la serrure. Clic Clac, un peu comme chacune de ses articulations. Elle n'aimait pas fermer les portes à clé. Ca la faisait toujours frissonner un peu. Comme si...Non..Comme si rien. Une fois la clé dans la boite aux lettres, elle leva les yeux au ciel. C'était toujours gris. Elle replia légèrement les bords de son chapeau et entreprit le chemin du retour en fredonnant.

« What Power art thou,
Who from below,
Hast made me rise,
Unwillingly and slow,
From beds of everlasting snow!

See'st thou not how stiff,
And wondrous old,
Far unfit to bear the bitter c... »

Une goutte..C'était une goutte qui venait de s'abattre sur le rebord de son chapeau. La pauvre enfant paniqua. Elle perdit littéralement les rouages. Paniquée, elle lança son regard dans bien des directions. La rue était purement résidentielle. Elle n'avait pas le temps de retourner au théâtre et aucune maison n'avait de porche. Elle était perdue..A moins que ? Tournant depuis une rue adjacente, un jeune homme sous un parapluie. Sans réfléchir plus longtemps, elle courut dans sa direction. Sa robe noire voletant autour de ses pieds blancs, ses talons claquant de manière bien peu grâcile sur le pavé. Elle manqua de le renverser en cherchant l'abri de son parapluie.

« Woups. »
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MessageSujet: Re: Here comes the rain again Falling on my head like a memory Falling on my head like a new emotion    Here comes the rain again  Falling on my head like a memory  Falling on my head like a new emotion  Icon_minitime07.06.13 14:12

Tennoji était sans doute le quartier dans lequel s'aventurait le moins Kazuki, c'était un lieu calme et généralement sans problème où il n'avait pas raisons particulières d'aller. Ce n'était pas le genre d'endroit où il trouvait beaucoup de travail et quand bien même il pouvait avoir quelques clients qui vivaient ici, il préférait les rencontrer ailleurs, dans un terrain qui lui était plus familier, où il était facile de se glisser dans la foule et de disparaître au détour de quelques ruelles. Il était quelqu'un de plutôt secret et n'aimait pas que l'on en sache plus qu'il ne l'autorisait.
Pourtant, coupant avec ses traditionnelles habitudes, il avait décidé d'élargir un peu son horizon et avait quitté son appartement miteux, rempli par plus de machines que de vie, pour la clarté de l'extérieur. Il ne sortait que rarement en journée, n'appréciant guère la forte luminosité qui y régnait, même avec ses lunettes de soleil dont il ne se séparait jamais. Il avait déambulé un moment dans Minami puis avait finalement pris le chemin de Tennoji, appréciant de quitter le monde et les cris pour un endroit beaucoup plus serein. C'était principalement ce qu'il aimait ici, l'immense tranquillité qui résonnait si bien avec son esprit toujours ailleurs, perdu dans ses pensées. Mais c'était à peu près la seule chose car n'étant ni riche, ni croyant ni féru de culture, il ne trouvait jamais grand-chose à faire et s'y ennuyait vite. Là, il était juste venu connaître davantage les lieux et les gens qui s'y trouvaient, il s'était habillé de manière assez classe et uniforme pour ne pas faire tache ni qu'on le reconnaisse et marchait tranquillement dans les rues qui s'offraient à lui. Il avait simplement abandonné ses pensées du moment pour fixer son attention sur tout ce qui se passait autour de lui. Discrètement et en silence, il traçait une carte dans sa tête, notait toute information qui pouvait lui être utile et observait un peu les gens qui croisaient son chemin, leur comportement. Son déguisement et son attitude un peu nonchalante semblaient suffisants pour qu'on le laisse tranquille, ceux qui levaient la tête le remarquaient tout juste, quand ils ne se contentaient pas de passer à côté de lui sans même le voir. Ça le faisait toujours sourire de voir à quel point les gens pouvaient ne rien observer autour d'eux, ils vaquaient à leurs occupations sans la moindre méfiance et ne songeaient même pas qu'on pouvait les agresser, là, tout de suite. Même s'il n'était pas vraiment violent, il aurait très bien pu occuper ce rôle, par ennui, pour rendre sa vie un peu plus palpitante, ou bien juste parce qu'il lui arrivait souvent d'être méchant. Il aimait par dessus tout s'attirer des ennuis et n'y manquait jamais quand il rencontrait des personnes comme lui. Ici, les gens étaient calmes, ils pouvaient se montrer méprisants ou hautains si on venait les voir mais ils se contentaient souvent de passer leur chemin, ignorant les autres avec une sorte de dédain qui donnait toujours à Kazuki envie de les emmerder davantage.

Comme toujours, il s'ennuya rapidement de sa visite et se mit en quête d'un peu plus d'action, cherchant autour de lui la parfaite cible pour son petit jeu de jour. Mais les rues étaient devenus plutôt désertes, déjà qu'elles n'étaient pas tellement fréquentées et bientôt, il sentit quelques gouttes tomber sur son visage. Kazuki aimait bien marcher sous la pluie, il était plutôt du genre à flâner dehors qu'à se précipiter sous le premier abri et il lui arrivait alors de revenir chez lui complètement trempé. Mais comme il était à Tennoji, il sortit pour l'occasion le parapluie qui d'ordinaire traînait chez lui. C'était amusant de se mettre dans la peau de l'un de ces petits riches qui devait pousser un cri rien qu'à l'idée d'être un peu mouillé !
Ce fut à ce moment qu'une jeune femme se jeta littéralement sur lui pour se mettre à l'abri de son parapluie. Par réflexe, il l'attrapa par le bras et la redressa pour qu'ils ne tombent pas tous les deux, un peu brutalement mais il la relâcha aussitôt. Il s'était arrêté et s'était tourné dans sa direction, l'observa un instant. C'était une jeune femme aux cheveux longs et à la peau parfaitement lisse. Elle était assez jolie et correspondait parfaitement à l'image qu'il avait des habitants de Tennoji. Elle pourrait peut-être être sa victime du jour. Il sourit légèrement, retenant en lui le rire amusé qui correspondait si bien à ses pensées.

Euh, bonjour. Je vois que la pluie vous a surprise, je peux peut-être vous ramener quelque part ?

Car c'était bien ça, n'est-ce pas ? Elle craignait tellement la pluie qu'elle n'avait pu se retenir de se jeter sur lui et maintenant elle n'allait sûrement pas le lâcher. Une situation à l'avantage de Kazuki car si l'envie l'en prenait, il pourrait certainement la faire tourner en bourrique, du moins jusqu'à ce que la pluie s'arrête.
Mais les premières gouttes avaient laissé place à une vraie pluie.

Au fait, je m'appelle Shinji. Vous vivez dans le quartier ?

Sans y prendre attention au début, il s'était remis à l'observer, un peu plus cette fois. Sans pouvoir vraiment dire pourquoi, il sentait qu'il y avait quelque chose d'anormal, quelque chose qui clochait chez elle. Et il était bien résolu à percer ce mystère.
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MessageSujet: Re: Here comes the rain again Falling on my head like a memory Falling on my head like a new emotion    Here comes the rain again  Falling on my head like a memory  Falling on my head like a new emotion  Icon_minitime07.06.13 23:40

L'imprévu chasse la pluie. La pluie noie les soucis. Si seulement. Elle ne savait pas exactement pourquoi elle ne supportait pas la pluie. Elle avait beaucoup de mal avec l'électricité, les orages lui étaient donc de ce fait parfaitement insupportables. Si elle s'y était penchée plus peut être se serait elle dit avec le temps qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. Elle aimait beaucoup les plats huilés cependant. Pas d'eau mais beaucoup d'huile. Une bonne salade perd de sa saveur sans l'olive pressée qu'on prend le temps de verser dessus. Question de goût. Seulement ?

Enfin. La pauvre enfant était en proie à un tourment indicible. Son univers s'était écroulé et il ne lui restait plus qu'un seul secret. Comment tient on debout sans sa colonne vertébrale ? La réponse « On s'en fait greffer une » n'est pas acceptable. On vivote. On espère qu'on pourra changer quelque chose, qu'on pourra tenir la barre toute seule. Et on se désespère de voir qu'on est seul. Comme au premier jour et certainement comme au dernier. La solitude naît et meurt avec nous. Et on se débat à l'intérieur, sans jamais parvenir à en sortir la tête. C'est un linceul gris et délavé.

Le quartier était bien connu par la jeune cantatrice. Elle y était souvent venue au bras de Raphaël qui aimait la sortir les jours de beau temps. Il savait qu'elle n'aimait pas la pluie, il faisait en sorte de choisir avec beaucoup de soin les heures et jours des sorties. Elle le trouvait joli. Les maisons étaient propres et les parterres soignés. Il y avait de l'argent, et c'était bien nécessaire pour entretenir tout ça. De l'argent plus ou moins bien placé. Après tout ce n'était qu'un plaisir purement esthétique. Elle était au fait de ces choses là, et ne mettait pour parures que celles offertes par ses amis. Elle restait simple. Élégante, mais simple. Bien programmée.

Il n'y avait que peu de gens. Peut être avaient ils anticipé le mauvais temps ? Seulement, ils n'avaient pas eu à affronter la mort d'un membre. Que dis-je, du seul membre de leur famille. Pouvait elle contacter Robert ? Certainement que oui, mais que pourrait il lui dire. Pas grand chose. Ce filou était occupé ailleurs. Il était peut être mort lui aussi. Il lui restait quelques domestiques, une grande maison vide et des souvenirs. Heureusement que Charles s'évertuait à la faire jouer assez souvent pour lui changer les idées. Ainsi donc, si son moral semblait au plus bas, son énergie elle était au plus haut. Son malheur contribuait grandement à son fonctionnement optimal. Ironie.

Seconde ironie, l'homme en question avait des lunettes de soleil. Si ce n'était pas un comble . Des lunettes de soleil sous un parapluie alors que la pauvre enfant ne supportait pas ce temps déplorable. Et bien entendu, la clé était tombée bien au fond de la boite aux lettres dans un « clong » chantant. La gravité était de mèche avec tout le reste. Heureusement pour elle, il eût assez de réflexes pour la rattraper à temps et leur évitant non seulement d'être mouillés mais plus encore de se faire mal. C'était au moins une chose positive. La seconde si on comptait d'un peu plus près. Quelle chance qu'il eût malgré les lunettes pensé à prendre un parapluie.

Elle qui avait fermé les yeux en attente de la chute les rouvrit tout aussi sec en se sentant ramenée en arrière avec force. Elle ramena les bras contre elle mais elle mit tout de même un certain temps avant de poser les yeux sur son sauveur. Elle dût d'abord vérifier que l'ombrelle la protégeait bien assez, et surtout elle n'avait pu retenir un regard anxieux vers le ciel qu'on pouvait toujours voir passé les bords du parapluie. Ca n'irait pas en s'arrangeant, mais tant qu'elle n'était pas chassée de là dessous, tout se passerait bien. Du moins fallait il l'espérer. Afin d'augmenter ses chances de survie, elle lui sourit. Encore troublée, elle pouvait toujours sentir la pression de la main sur son bras. Peu sensible, il avait donc du serrer assez fort pour contrebalancer.

Blanc, de peau et de cheveux. La couleur de ses cheveux donnait d'ailleurs l'impression qu'il était un peu coloré. Mais elle connaissait parfaitement ces effets de nuancier. Certaines couleurs sont faites uniquement pour en mettre d'autres en valeur. C'était également une sorte de loi de la jungle. Elle ne cessait pas de sourire. C'était vital. Toujours. La ramener quelque part. Voila qui était un peu compliqué. Elle songea à son chauffeur qu'elle avait laissé partir. Elle se prit à prier qu'il soit en train de pleuvoir chez elle aussi. Il comprendrait, il reviendrait.

« Et bien..je.. »

Oui, il devait revenir. Bientôt. La pluie n'en finissait pas de tomber. Elle épaississait à vue d'oeil, et il lui sembla commencer à frissonner. Elle n'aimait pas la pluie. Elle avait l'impression que ses membres tiraient un peu trop, elle se sentait patraque. Comme si quelque chose tournait un peu moins rond. C'était peut être juste psychosomatique. Raphaël disait que c'était juste une illusion, les souvenirs qui donnent des impression étranges. Mais c'était peut être autre chose. Quelque chose de bien plus grave. Après quelques regards vers le ciel, elle porta de nouveau son attention sur son interlocuteur.

« Lysandre. Je..Non, je ne vis pas ici. »

A croire que la pluie lui faisait perdre également son vocabulaire.

« J'habite un peu plus loin, je reviens du théâtre. Ah si seulement je n'avais pas donné du temps à mon chauffeur, je n'aurais pas eu à vous importuner. »

Réfléchir vite..Son sourire s'agrandit, sa voix était toujours aussi douce.

« Si vous pouviez m'escorter jusqu'à un point à l'abri de la pluie et assez proche du théâtre, je vous en saurais gré. Loin de moi l'envie de vous déranger, il me faut juste un abri..Je.. »

Elle releva les yeux vers lui, qu'elle n'avait pas encore vraiment regardé directement. Lentement, elle retrouvait ses moyens. Mais la pluie tendait ses muscles et brouillait son esprit. Passé un seuil critique, elle pourrait s'évanouir.

« J'espère que vous comprenez ma détresse. »
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