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 Severi Vassilievski

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Severi Vassilievski

Severi Vassilievski


▬ Nombre de messages : 113
▬ Fiche : Wrouf

Who let the dog out ? Woof ! Woof !
[Lycan du Chien]


Severi Vassilievski Vide
MessageSujet: Severi Vassilievski   Severi Vassilievski Icon_minitime27.12.11 21:19

VASSILIEVSKI
Severi


Severi Vassilievski Avatarsev04
IDENTITÉ

▬ Nom : Vassilievski (Kahn de son nom d’origine)
▬ Prénom : Severi (né Alvar)
▬ Origines : Finlandaises
▬ Âge & Date de naissance : 27 ans, né un 5 décembre
▬ Sexe : Masculin

▬ Habitude(s) / Manie(s) : Si c’est Severi qui devait s’exprimer ici, il vous dirait sans doute qu’il n’a aucune habitude notable et occulterait alors tous ces petits détails si amusants à son propos.
Bon, à première vue, il est vrai qu’il n’y a pas grand-chose à dire. Il plisse légèrement le nez quand quelque chose l’agace, jette chaque soir un petit regard à la lune,…
Les choses deviennent plus intéressantes cependant, quand elles font état de son statut de lycan du chien. A commencer par sa fâcheuse tendance à rapporter tout ce que Chiaki, sa maîtresse, balance lorsqu’elle s’énerve. Stylos, boulettes de papier, etc, tout y passe ! Et il peut facilement passer plusieurs heures à faire ces aller-retours sans se lasser.
On peut ensuite continuer dans la lancée en ajoutant que Severi possède le reflexe de tout canidé qui a le poil détrempé, à savoir secouer la tête pour évacuer l’eau de ses cheveux et les sécher.
Pour finir, quelque chose qui n’est pas tant une manie mais qui mérite qu’elle soit dite : le jeune homme est distrait par tout objet et jouet qui couine. Peluches, klaxon pour vélo d’enfant,…tout cela est capable de démolir sa concentration et de détourner son attention. Le Finlandais doit alors se faire violence pour lâcher l’objet des yeux et retourner à la tâche qu’il effectuait. A savoir : de tous ces objets qui couinent, notons qu’il a une présence non négligeable pour Sophie la Girafe.
Un dernier petit mot pour nos amis facteurs : soyez rassurés, il n’a encore jamais attaqué un de vos collègues.
▬ Phobie(s) / Crainte(s) : Les peurs de Severi sont peu nombreuses et concernent principalement un seul sujet : sa maîtresse. Aussi, ses plus grandes craintes sont donc que celle-ci l’abandonne ou encore qu’il faillisse à son devoir et qu’il la perde ainsi.
Pour ce qui est des peurs plus banales dirons nous, Severi présente une légère claustrophobie et une peur des seringues/piqûres, sans doute dues aux réminiscences de ses années passées comme cobaye de laboratoire.
▬ Devise : « Je ferai loyauté jusqu’à ce que je gise. »

▬ Groupe souhaité : Lycan du chien
▬ Rang personnalisé : Who let the dog out ? Woof ! Woof !
▬ Métier : Homme à tout faire et chasseur de lycan et autres originalités pour Chiaki. Aide dans une boucherie à ses heures perdues (uniquement pour pouvoir ramener de bons os à moelle à prix sacrifié).

▬ Petits plus informatifs :
- Du fait de son statut de lycan du chien, Severi se voit doté d’un odorat extrêmement développé sous sa forme humaine ainsi qu’une ouïe très fine et pouvant entendre certains ultrasons.
- De la même façon, il est pourvu d’une très bonne endurance. Vous auriez du mal à le battre sur la distance à la course à pieds.
- A l’approche de la pleine lune, l’apparence physique de Severi ne change pas trop. Il devient juste un peu plus agressif qu’à l’ordinaire et la couleur de ses cheveux fonce, passant d’un blond quasi platine à un châtain clair. Ses canines sont peut-être aussi légèrement plus grandes mais si peu que cela se remarque à peine.
- Severi est un fumeur occasionnel, pour le plus grand déplaisir de Chiaki. Le blond essaye de pratiquer cette activité le plus discrètement possible mais sa maîtresse semble avoir le flair très aiguisé en la matière et il n’est pas rare qu’il se fasse réprimander parce qu’il sent encore vaguement la cigarette.


LE PRINCIPAL


~ Un jour presque comme les autres ~


Le réveil sonna, parvenant aux oreilles du jeune homme, enroulé dans sa couette, comme une sourde plainte. Après un grognement poussé sans conviction et forcée de constater que l’alarme ne daignerait pas s’arrêter d’elle-même, la tête blonde sortit finalement de sous le nid douillet, toute ébouriffée. La main s’abattit, sans pitié, sur l’appareil qui continuait de pousser son cri strident pour faire taire ce-dernier, tandis que les paupières papillonnaient rapidement pour s’habituer à la faible luminosité.
Enfin éveillé, Alvar se décida ensuite à poser un pied au sol. Il ouvrit les rideaux, non pas pour faire entrer la lumière dans sa chambre, mais pour contempler le paysage. La nuit planait toujours sur la campagne et la neige, d’un blanc immaculé, dessinait des formes merveilleuses, pleines de douceur et de velouté.

La maisonnée dormait encore à poings fermés, aussi le jeune homme fit patte de velours en sortant de la pièce. Se faufilant presque à l’aveuglette entre les meubles, il finit par atteindre la cuisine où il commença à faire chauffer café, lait et eau pour le reste de la famille qui ne tarderait sans doute pas à se réveiller aussi.
C’est que tout le monde travaillait tôt chez les Kahn. Du petit matin jusqu’au soir, chaque membre participait pour faire vivre le groupe. Seule la petite dernière allait encore à l’école. Alvar, lui, avait arrêté à ses 16 ans, et avait pris le chemin de l’usine comme son père. Et même en travaillant d’arrache-pied, ils restaient modestes. Mais le plus important était de combler les besoins de chacun : un toit, un peu de chaleur, de la nourriture et beaucoup d’amour et de soutien.
Le finlandais but sa tasse de chocolat chaud en vitesse, après avoir préparé quelques toasts tartinés de beurre et les bols sur la grande tablée, et retourna enfiler pantalon et gros pull.
C’est étonné de voir que personne n’avait encore sortit la tête du lit qu’il partit au travail, paré à affronter le froid hivernal avec son écharpe cachant jusqu’au bout de son nez.

La journée se déroula sans encombre. Elle fut longue et dure, comme à l’accoutumée, mais la seule pensée de retrouver l’ambiance familiale chaleureuse ce soir l’aidait à tenir et à rester concentrer. Il valait mieux, puisque ici, la moindre erreur d’inattention pouvait avoir de graves conséquences.
Le travail à l’usine était en effet loin d’être une tâche des plus faciles, mais le père d’Alvar disait que c’est ce qui faisait un homme costaud, un vrai ! D’ailleurs le blond était persuadé d’avoir pris du muscle et paradait parfois dans toute la maison, torse nu, pour montrer à qui le voulait bien, à quel point ses abdos et ses biceps s’étaient magnifiquement développés. Un grand moment qui faisait généralement rire tout le monde, sauf lui étrangement.

Le finlandais eu l’impression de n’avoir pas vu une minute de soleil de toute la journée. Quand il sortit du travail, aucun rayon rougeâtre du crépuscule n’était là, mais la lune, elle, flottait tranquillement dans le ciel, ronde et pâle, éclairant doucement les dunes de neige comme il l’avait observé ce matin.
Il pensait être le premier à être rentré quand il passa le seuil. Il accrocha négligemment son blouson et son écharpe sur un porte-manteau et traîna les pieds jusqu’au salon, épuisé. Puis, en allumant enfin la lumière de la pièce…

« Joyeux anniversaire Alvar !! »

Le blond sursauta avant qu’un immense sourire ne vienne étirer ses lèvres. Avec la fatigue, il en avait presque oublié la date du jour : 5 décembre. Son anniversaire. Mais pas n’importe lequel cette année. C’était ses 18 ans, sa majorité. Et tout le monde avait l’air d’avoir pris ça très à cœur.
Ce soir, c’était donc jour de fête. Tous s’attablèrent après avoir gratifié le jeune homme d’accolades, de câlins et de bises. Le dîner se déroula dans la joie et la bonne humeur et vint ensuite le moment de souffler les bougies. Alvar se permit de formuler un vœu avant d’éteindre d’un coup toutes les petites flammèches qui dansaient devant ses yeux. Satisfait, il commença à retirer les bâtonnets de cire pour pouvoir couper le gâteau mais fut arrêté par la main de son père qui lui tendit une enveloppe.
Les prunelles bleu glacier s’étrécirent légèrement, pétillantes de surprise avant de se charger de larmes de bonheur lorsqu’il eut ouvert l’enveloppe. Pour son anniversaire aujourd’hui, sa famille venait de lui offrir un de ses grands rêves : un aller simple pour une des plus grandes mégalopoles actuelles, un billet d’avion pour Naniwa.


~ Entre lumière et obscurité ~


Le jeune blond était dans un de ses rares moments de conscience. Trop épuisé pour appeler à l’aide, le corps trop douloureux pour bouger, il restait là, immobile, laissant ses yeux bleus, mi-clos, contempler le monde derrière les barreaux de sa prison. De toute façon, même s’il en avait eu la force d’agir, cela n’aurait servi à rien. Il n’y avait plus rien à faire. Plus rien. A part s’accrocher, espérer et se souvenir…

Se souvenir. C’est vrai…comment avait-il atterrit ici déjà ?

Le garçon se rappelait tout juste de son arrivée à Naniwa. Le trajet en avion avait été assez long et le fait qu’il trépignait d’impatience sur son siège n’avait pas aidé à faire passer le temps plus vite, bien au contraire. S’installer dans la mégalopole était une chose dont il avait toujours rêvé et celle-ci allait enfin se réaliser, comprenez et pardonnez donc l’excitation dont il ne pouvait s’empêcher de faire preuve. Il était ensuite sorti presque en courant de l’aéroport une fois ses maigres bagages récupérés, et le bruit assourdissant de la ville lui avait joyeusement sauté aux oreilles. Changement radical comparé à son pays et sa campagne, où la neige étouffait le moindre son et donnait l’impression d’être enveloppé de coton.
Tout s’était bien passé au début. Avec les quelques économies qu’il avait en poche, le finlandais avait réussi à se trouver un petit logement. Pas bien plus grand qu’un placard à balais mais bon, pour le peu de chose qu’il possédait et trimbalait sur son dos, cela suffisait amplement. Sachant pertinemment que ses réserves n’allaient pas durer éternellement, il s’était aussi mis à la recherche d’un petit job qui lui permettrait au moins de vivoter.
C’est comme ça que les ennuis commencèrent. Avec son simple passeport et sa faible maîtrise de la langue, impossible de trouver un quelconque employeur. Le jeune homme se rendit à la préfecture mais, étant loin d’être le seul immigré de la ville, nombreuses étaient les demandes de régularisation et interminable était le temps d’attente pour n’avoir ne serait-ce qu’un simple courrier. Très vite donc, il se retrouva sans le sous. Devant son incapacité à payer le loyer de la chambre, le blond ne tarda pas ensuite à être mis à la porte et il fut pris dans le cercle vicieux : pas de travail, pas de logement – pas de logement, pas de travail…
Le paradis avant duré trois mois à tout casser. Il s’en écoula alors neuf autres avant qu’il puisse voir de nouveau miroiter un peu d’espoir. Il avait eu 19 ans il y a peu quand cela se passa, mais il avait déjà perdu le fil du temps qui passe. Des mois passés dans les ruelles sales de Bay Area, à fouiller les poubelles, à se battre pour trouver à manger ou pour gagner une couverture en plus à l’approche des grands froids, tout cela l’avait rendu un peu farouche et méfiant. La lueur d’espoir s’était presque éteinte dans ses yeux d’un bleu arctique mais persistait toujours. Il faisait partie de ces gens qu’on appelle « optimistes ». Ou bien était-ce simplement une ténacité plus forte qu’à l’ordinaire dont il faisait preuve, allez savoir… Quoiqu’il en soit, un jour cependant, un couple attira assez son attention pour qu’ils les laissent venir sans se terrer derrière une pile de carton. Un homme et une femme. Ils semblaient encore jeunes et n’avaient pas l’air de personnes qui traînaient habituellement dans le quartier. Ils semblaient pourtant y chercher quelque chose, ou quelqu’un, et rapidement, le blond sembla attirer leur attention.
Ils étaient souvent revenus le voir, s’approchant sans cesse un peu plus de lui, comme on le ferait pour apprivoiser un animal sauvage. Puis ils avaient enfin fini par lui parler et les mots qui étaient sortis de leurs bouches avaient de nouveau ravivé la petite flamme dans ses prunelles si froides.

Le monde était loin d’être parfait, les gens loin d’être gentils et serviables cependant. Il aurait dû le savoir avec le temps…

Devant lui, de l’autre côté des barreaux, s’activaient quelques personnes. Des hommes en blouse blanche conversaient avec une femme, peut-être celle qui l’avait ramassé dans cette ruelle justement, il ne savait plus bien ; les visages familiers s’estompant au fil des jours pour ne devenir qu’ombre parmi les autres.
Un crissement se fit entendre sur sa gauche mais le jeune finlandais n’eut même pas le courage de tourner la tête. Il savait d’ores et déjà ce qui allait suivre de toute façon. Deux hommes l’empoignèrent de part et d’autre et le soulevèrent pour l’entraîner à l’extérieur de la cellule. Il poussa un faible gémissement de protestation et de douleur, tentant de se libérer malgré ses maigres forces, aussi inutile que cela puisse être. Il abandonna d’ailleurs bien vite, sachant pertinemment que la seule chose qu’il pouvait faire était de se préparer à la nouvelle souffrance qui envahirait bientôt son corps.

Il leva ses yeux de glace sur la femme qui le détaillait avec intérêt. Qui était-elle ? Qu’avait-elle fait de lui ? Qui était-il donc devenu ? Encore quelques semaines de ce traitement, et le blond aurait bientôt tout oublié, de la raison de sa présence ici jusqu’à sa propre identité, ses origines, son pays…Tout.
Et s’il ne pouvait plus se rappeler, il ne lui resterait alors plus qu’à survivre en priant pour que cela finisse par s’arrêter…


~ Une vie de chien ~


Severi était réveillé depuis bien une demi-heure environ. Un coup d’œil jeté au réveil lui avait appris qu’il n’était même pas encore 4h du matin et, les paupières encore lourdes de sommeil, il avait alors tenté de se rendormir. Sans succès.
Ses prunelles d’un bleu arctique fixaient à présent le plafond d’un air vague tandis que sa main glissait doucement sur les cheveux gris blanc de sa maîtresse qui dormait paisiblement, la tête reposant sur son torse. Rêvassant à défaut de pouvoir dormir, il resta ainsi de longues minutes jusqu’à ce que les chiffres numériques indiquent précisément 4:30. N’ayant rien de particulier à faire mais ne supportant pas de rester inactif et éveillé dans le lit, il se dégagea doucement pour ne pas perturber le sommeil de Chiaki, et sortit en douce de la chambre après avoir attrapé de quoi s’habiller.

La journée commençait mal, le finlandais l’avait clairement compris. Il pouvait sentir la poisse à des kilomètres et là, soyez sûrs que cela sentait à plein nez. Et comme pour confirmer la chose, la première chose qu’il constata en sortant de la pièce fut le temps plus que maussade. Le ciel était sombre, chargé de nuages gris et sales qui déversaient une pluie fine toute aussi polluée qu’eux, faisant planer ainsi sur Naniwa une ambiance sombre et désagréable.
Soupirant, le blond prit la direction de la salle de bain afin de se débarbouiller le visage et surtout afin de se lancer dans la guerre contre les épis. Il y en avait un tellement marqué qu’il n’avait même pas besoin de glace pour sentir sa présence et, arrivé face au miroir, il failli perdre instantanément toute combativité en voyant l’ampleur de la chose.
Tout ça prit bien quinze minutes au jeune homme avant qu’il ne puisse enfin ressortir de la salle d’eau – presque – totalement victorieux.

Le grand jeune homme continua sa petite vie matinale sans trop faire de bruit, se dirigeant à la cuisine d’un pas tranquille, peu pressé de découvrir la malchance qui l’attendrait dans la future pièce. Tout semblait tellement mal parti qu’il imaginait carrément trouver la cafetière en panne.
Ce ne fut pas le cas, heureusement : la cafetière marchait. Non, il n’y avait juste plus de café à mettre dedans en fait. Ce matin, ça serait donc thé ou chocolat chaud…mais pas encore totalement abattu, Severi entreprit de dresser la table. Après avoir placé bols, verres, assiettes et couverts sur la table, il commença à se servir de ses dix doigts afin de préparer un petit déjeuner digne de ce nom.

Le blond était relativement doué en cuisine et appréciait de faire de bons plats pour sa maîtresse. En fait, toute capacité pouvant être utile à cette dernière et qu’elle ne possédait pas elle-même – ou qu’elle n’avait pas forcément le temps d’employer -, le finlandais se hâtait d’en apprendre les bases et montrait ensuite fièrement à Chiaki ce qu’il était nouvellement capable de faire – un peu comme un chien qui aurait appris un nouveau tour ou bien gagner un concours canin -.

Œufs au plat et brouillés, tranches de bacon, pancakes, salade de fruits et jus d’orange pressé bien frais s’étalèrent rapidement autour de la vaisselle installée. Le lycanthrope engloutit sa part, prenant à peine le temps de savourer le repas et, dans son empressement, se cogna le crâne dans un angle de placard resté ouvert. Ah, le désavantage d’être grand…
Souffrant en silence et priant pour que le bruit du choc n’ait pas réveillé la femme qui était toujours dans la chambre, il gribouilla un mot sur un post-it qu’il glissa à côté du bol, et sortit affronter le mauvais temps, armé de son long manteau et de son écharpe.

« Je m’excuse d’être parti si tôt. Je pars surveiller la proie pour la journée. J’achèterai du café pour demain. Passez une bonne journée. Severi. »

Severi jeta un regard à son portable avant de sortir du hall de l’immeuble. 5h30. A cette heure-ci, il n’y avait encore très peu personne dans les rues de Tennoji. C’était un quartier calme et loin d’être aussi animé que Minami ou Kita. Aussi, seuls quelques rares travailleurs matinaux étaient déjà sur le chemin du travail et les petites épiceries du coin avaient encore leurs rideaux de fer baissés. Les courses seraient pour plus tard.
Le vent, sec et glacial, fouettait son visage et faisait voler ses cheveux blonds et fins. Les yeux plissés à cause de la pluie qui lui arrivait dessus, l’homme décida néanmoins de flâner dans les rues de Naniwa - possédant une assez bonne résistance au froid dont il ne se souvenait pas l’origine -, avant de se lancer dans sa tâche de reconnaissance et de surveillance.
Bien qu’il affiche le plus souvent un air neutre, sans presque jamais sourire, le grand blond était tout ce qu’il y avait de plus serviable. Il l’avait toujours été d’ailleurs et ce qui lui valait que sa famille l’appelle autrefois « l’ange gardien ». Avec Chiaki comme maîtresse, ce trait de caractère s’était accentué. Il avait appris à se faire discret et attentif aux moindres petits besoins des autres et s’appliquait au mieux pour satisfaire ces derniers. Aussi, bien qu’il ait commencé sa promenade tôt dans la matinée, celle-ci fila comme le vent car Severi la passa à vaquer à droite à gauche, aidant un petit vieux à traverser, portant les courses d’une grand-mère jusqu’à son appartement, surveillant les enfants d’une mère dans un parc pendant que celle-ci allait rapidement faire une courses (ou allant faire la course à la place de la mère aussi…), etc.
Bref, toujours est-il qu’occupé comme il le fut, le finlandais ne se rappela à son devoir qu’en début d’après-midi. Heureusement que cela n’était pas pressé et qu’il s’agissait simplement de quelques heures d’espionnage à faire, histoire de connaitre les petites habitudes de leur future capture. Le cas contraire, il se serait sûrement fait taper sur les doigts – ou bien il n’aurait pas oublié -.

Il arriva devant le lieu de résidence de « la proie » autour de 14h30. Bay Area était décidemment un lieu bien sordide et le lycanthrope ne s’y sentait pas à l’aise, comme envahi par des souvenirs plus désagréables les uns que les autres. Il se hâta donc d’humer l’air pour flairer la bonne piste et se remit en marche. Quelques minutes suffirent pour qu’il retrouve le confrère qu’il avait repéré quelques jours plutôt dans un bar avec Chiaki. Attrapant un journal qui jonchait le sol, il commença à le feuilleter tout en continuant sa marche en en jetant des coups d’œil partiels à l’homme qui se trouvait quelques mètres devant lui. Ce dernier ne semblait pas l’avoir repéré et flânait tranquillement sur le trottoir, une cigarette au coin du bec dont la fumée arrivait droit sur notre ami. Ça, c’était un coup à se faire enguirlander par la scientifique lorsqu’il rentrerait alors qu’il ne serait pas fautif…pour une fois.
Severi nota soigneusement les adresses et coins que l’objet de sa filature aimait fréquenter. Bien qu’il ait assez de renseignements pour établir un plan de traque, il décida cependant de suivre encore l’homme brun pendant une dernière petite heure. Pour la énième fois de la journée, ce fut un mauvais choix, la poisse frappa de plein fouet. Le blond ne s’en rendit malheureusement compte que bien trop tard. Devant lui, son congénère s’était arrêté et lui faisait face. Ils se trouvaient dans une impasse isolée des rues principales du quartier malfamé, autant dire, un coin de règlement de comptes qui devaient souvent voir naître quelques cadavres. Déjà, son adversaire commençait à présenter des signes de transformation incontrôlée à cause de la peur. Il ne restait donc plus qu’une seule solution pour le finlandais s’il ne voulait pas faire partie des macchabés du coin : se changer à son tour.
Sa condition de lycan de laboratoire, et le fait que Chiaki se soit employée à le dresser comme il faut, faisait bénéficier au jeune d’une bonne maîtrise de ses changements. La douleur était toujours présente, mais les années passées en tant que cobaye lui avaient aussi conféré une certaine résistance à celle-ci. Aussi, Severi se transforma rapidement en un grand Beauceron d’un noir profond, musclé et robuste.
Face à un lycanthrope du taureau, le combat risquait cependant d’être rude…

[…]

Severi héla le premier taxi qui passa à sa portée. Ce dernier s’arrêta sur le bas côté et le conducteur vint ouvrir la portière au blond et à l’homme qu’il supportait. Le chauffeur ne posa pas de question et s’empressa même de rejoindre sa place derrière le volant une fois que ses passagers furent installés à l’arrière. Le finlandais donna l’adresse de son domicile, priant pour que Chiaki s’y trouve et puisse ouvrir les portes du laboratoire pour mettre en cage le cobaye fraichement capturé.
Le blond n’était pas peu fier du combat qu’il avait mené contre le taureau. Ils s’étaient affrontés pendant près d’une heure, y allant de feintes et de coups bas jusqu’à ce que l’autre s’épuise et flanche pour de bon. Il avait finalement réussi à avoir le dessus et avait plongé son adversaire dans l’inconscience pour pouvoir en faire ce que bon lui semblait, mais ne sortait pas indemne de la bataille néanmoins. Une grande entaille parcourait son flan droit, résultat d’un coup de corne bien placé.
Pour parvenir à un pareil aboutissement, le jeune lycanthrope se dit qu’il aurait vraiment mieux fallu qu’il reste au chaud à la maison en cette journée de malchance. Mais bon, un éventuel mot de félicitation de la part de sa maîtresse viendrait peut-être balayer les petits tracas du jour. On pouvait toujours espérer…




Severi Vassilievski Sign06b
ET TOI ?

Pseudo : Poulet grillé 8D
Avatar : Johann Liebert de Monster *-*
Comment avez vous connu le forum ? Grâce à Koko après l'avoir rencontrée sur une plage de nudistes ♥
Suggestions / Remarques ? Nop.
Autres ? o/
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MessageSujet: Re: Severi Vassilievski   Severi Vassilievski Icon_minitime28.12.11 15:29

Bon allez hop toi je te valide, bienvenue, gnagnagna, tu connais la chanson à force hein 8D espèce sale droguée
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Severi Vassilievski

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MessageSujet: Re: Severi Vassilievski   Severi Vassilievski Icon_minitime28.12.11 15:38

Je suis pas droguée d'abord 8DD Mais merci chaton <3
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MessageSujet: Re: Severi Vassilievski   Severi Vassilievski Icon_minitime

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