Lazar Jovovitch

Sujet: Lazar Jovovitch 11.06.11 22:36

LAZAR JOVOVITCH

IDENTITÉ

▬ Nom : Jovovitch
▬ Prénom : Lazar
▬ Origines : Serbes
▬ Âge & Date de naissance : 38 ans. 29 octobre.
▬ Sexe : M

▬ Habitude(s) / Manie(s) : Normalement, Lazar a une voix sifflante, ayant tendance à allonger les "s" à outrance. Cependant, c'est comme un accent : Avec un peu de concentration, c'est facile à masquer quand il parle. Sauf quand il s’énerve ou panique. Bref, quand il perd ses moyens.
▬ Phobie(s) / Crainte(s) : Que l'on apprenne son passé. Que l'on prenne une trop grande importance dans sa vie. Déteste les enfants.

▬ Devise : /

▬ Groupe souhaité : Lycans
▬ Animal totem : Serpent

▬ Métier/Occupation : Bras droit et garde du corps rapproché du PDG d'une multinationale.

▬ Rang personnalisé : Sssserpent pssssychotique !

LE PRINCIPAL

TEST RP- Lazar, mon petit, vous êtes impulsif. Trop.

Ce n’était pas la première fois qu’on le lui disait.

- Mais vous disposez d’autres talents dont il serait dommage de priver la compagnie.

Ca en revanche, c’était une première. Le lycan releva ses yeux mordorés vers son interlocuteur. La tension, la violence, la fureur, tout était redescendu d’un coup, même si ses pupilles en fentes semblaient dire le contraire. Il se redressa péniblement, desserrant ses poings rougis aux jointures. Il dépassait l’autre homme – un soixantenaire à l’air paternel et à la bonhomie flagrante – d’une bonne tête, si ce n’était plus. Cependant, il se sentait comme un gamin qui ne méritait pas le morceau de chocolat qu’on était en train de lui tendre. Pourtant, ce n’était pas son genre de se sentir coupable. Ne sachant que dire, il ne faisait que jeter des coups d’œil fiévreux et spasmodiques tout autours de lui, ne s’arrêtant même pas sur les trois corps qui gisaient à leurs pieds.

Le petit bonhomme lui souriait tranquillement. Il passa une main sur sa joue pour en essuyer la tache de sang qui avait giclée un peu plus tôt, nonchalamment. Avec son veston et sa fine moustache, il avait l’air d’un de ces londoniens au complexe œdipien pour la Reine. Du moins le lycan le supposait-il d’après ce qu’il savait. Il n’était jamais allé en Angleterre. Mais les clichés ont la vie dure, quelque soit l’endroit du globe.

Il le regarda remettre rapidement sa veste pour se protéger de la pluie fine qui commençait à tomber, et ne réagit pas plus quand il le vit tourner les talons pour s’éloigner vers une Cadillac noire qui devait, au bas mot, valoir le prix de plusieurs villas. Le serpent baissa des yeux ternes et sans espoir quand le pseudo-londonien se fut assit à l’arrière de la voiture une fois que le chauffeur en eu ouvert la portière. Il attendait le claquement signifiant que l’on refermait cette dernière, ainsi que le vrombissement du moteur. Ni l’un ni l’autre n’arriva. Juste la sensation d’être dévisagé. Longtemps.

- L’équivalent de 15 000 dollars américains de salaire mensuel. Un vaste appartement en centre-ville. La possibilité d’avoir un toit et de la nourriture sans vous tracasser. Et celle de retrouver votre dignité. Voila ce que je propose de vous offrir.

Le serbe en eu le souffle coupé. La bouche ouverte sans qu’aucun son n’en sorte, sous le coup de l’étonnement, il repoussa une mèche de cheveux d’un noir de jais qui lui tombait devant les yeux. Des gouttes d’eau commençaient à en perler. Cet homme était-il sérieux ?

- En échange, à vous d’assurer ma protection, de régler les petites affaires et de vous charger de tout les problèmes qui pourraient m’inquiéter. Je ne suis pas un homme qui peut se permettre de perdre son temps.

Soudain, ce fut comme si le cerveau du lycan retrouvait une activité normale après avoir été en hibernation forcée pendant des mois. En une fraction de seconde, il comprit ce que représentait cette proposition. Il ne voulait pas simplement survivre. Il voulait vivre. Il voulait être fier. Il voulait arracher sa dignité des mains de cette société qui la lui avait volée. Et il allait le faire. Son tout nouvel employeur souria un peu plus au vu de la flamme qui brillait maintenant dans ses yeux. Il le laissa enjamber un des corps et s’installer à coté de lui dans le véhicule. Il sortit d’une poche de son costume hors de prix une paire de lunette de soleil aussi noires que la nuit et la lui tendit.

- Le monde dans lequel tu t’apprête à entrer est une fosse de prédateurs et de requins. Nos armes ne sont pas des bombes, notre champ de bataille n’est pas un désert d’Extrême-Orient ou une jungle d’Asie. Si tu veux y survivre, ce sont tes émotions que tu dois cacher. – Voyant que le plus jeune ne faisait aucun geste pour les attraper, il les laissa choir sur ses genoux – On lit en toi comme dans un livre ouvert. Porte-les. Tout le temps.

Il n’avait plus grand-chose à perdre.

De ses doigts longs et fins, il effleura les lunettes. Il n’hésitait pas, il n’avait pas spécialement peur et ne semblait même pas touché par la déclaration de cet homme, ni son tutoiement soudain. Comme tout les serpents, il était froid. Froid physiquement, froid mentalement. Quelle que soit la culture ou le pays, le serpent était le symbole du Gardien. Il avait trouvé sa place.

- Connais-tu cette expression, « Les yeux sont le miroir de l’âme » ? Avant toi, jamais je n’avais connu quelqu’un à qui elle allait aussi bien.

Ignorant la remarque, Lazar masqua ses pupilles derrières les verres fumés.

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Ses doigts filaient sur le clavier optique à une vitesse ahurissante. La lumière bleutée des écrans se reflétait sur ses lunettes. Pendant que les données défilaient, il tendit la main droite distraitement, paume ouverte, avant de la refermer d’un geste sec, comme s’il avait voulu s’emparer de quelque chose qui venait de disparaitre dans le néant. Loin d’être perturbé, plongé dans sa lecture, il ramena le poing vers lui, amenant du même coup un de ces écrans holographiques à la pointe de la technologie devant ses yeux. Il y pianota quelques secondes, à la recherche d’une information précise, et envoya balader l’hologramme à l’autre bout de la pièce comme un enfant jette par-dessus l’épaule un jouet dont il ne veut plus.

Lazar était doué avec les nouvelles technologies, et savaient s’en servir instinctivement là où d’autres avaient besoin de plusieurs jours d’adaptation. Il était doué, et grand bien lui fasse. A la compagnie, le matériel employé était toujours le plus cher, le plus performant, le plus avancé. Celui qui n’était même pas capable de savoir comment marchait un tableur ne pouvait prétendre qu’à un poste d’entretien. Quand à celui qui mettait plus de deux secondes pour attraper son téléphone et répondre à un appel pouvait d’ore et déjà prendre le chemin de la porte, façon « On vous maillera. – l’appel n’était plus qu’une perte de temps et de rentabilité à notre époque – Un jour. Peut-être. Si nous avons besoin de quelqu’un pour servir de marchepied à nos secrétaires ».

- Vous m’écoutez ou vous êtes en train de vous foutre de ma gueule ?!

Le serpent continuait ses affaires, sans s’interrompre. Il savait que ne pas écouter pleinement son interlocuteur était un manque total de respect, mais aujourd’hui, celui-ci était plus collant que d’habitude. Même si ça ne se voyait pas, Lazar n’était absolument pas d’humeur à supporter ces simagrées de gamin.

- Je vous écoute inspecteur. J’ai autre chose à faire que me foutre de vous, honnêtement.

Il lâcha des yeux son écran le temps de jeter un regard en coin au représentant des forces de l’ordre. Ce flic susceptible et colérique lui collait au train depuis presque six ans déjà. Six longues années qu’il s’échinait, se ruinait la santé, à découvrir ce qui se machinait dans l’ombre de la société HealthTech.

HealthTech. Le géant de l’industrie de la santé inter-races mesdames et messieurs. Tout avait commencé par un minuscule laboratoire chargé de produire du sang de synthèse pour l’alimentation des Vampires, il y avait quinze ans de ça. Aujourd’hui, on parlait de dizaines de filiales différentes sur toute la surface du globe, allant des traitements anti-transformation pour les Lycans – peu concluants et entrainant le plus souvent une dépendance pire que celles de certaines drogues. A vos risques et périls, amis semi-bêtes – aux repas ultra-diététiques – contenant donc autant de glucides, de protéines et de minéraux qu’il n’y avait de neurone dans le crane d’une blonde – en passant par la vente de logements assez spacieux pour permettre à nos amis les Anges de se balader toutes ailes ouvertes en sortant de la baignoire. Le sang synthétique restait tout de même la plus grosse part de marché de l’entreprise, qui s’était tellement diversifiée que ces chers Vampires pouvaient se permettre le luxe de choisir leurs poches d’hémoglobines nature ou saveur foie de veau – entre autre –. Miam. Et comme le disait si bien le proverbe, mieux valait vivre comme un salaud et se marrer dans une Porsche qu’être honnête et juste et crever comme un chien dans le caniveau. Bon, d’accords, ce n’était pas tout à fait les mots exacts. En fait, ça n’avait même carrément rien à voir. Tout ça juste pour dire que pour en arriver à un tel niveau, à une telle implantation mondiale, les têtes pensantes D’HealthTech n’avaient pas toujours été reglo et bisounours. Il s’en été tramé de belles, et les mauvaises habitudes perduraient.

Le boulot de Lazar consistait, grosso merdo, à protéger son patron de toute agressions, principalement physiques, protéger la réputation de l’entreprise en s’occupant de la partie Relations Sociales avec les Grosses Huiles des Affaires en servant de représentant de son employeur, et protéger l’entreprise elle-même en empêchant les fouineurs type journalistes ou flics de découvrir et révéler des informations qui pourraient se révéler gênantes, entre autres tâches.

Le boulot de l’inspecteur Falk – Parce qu’il avait un nom tout de même, le monsieur – consistait en revanche à sauver la veuve et l’orphelin, à faire régner l’Ordre et la Justice, et à pourrir la vie de Lazar en passant la plupart de son temps à tenter de a) Découvrir son passé, b) Lui faire avouer toutes les crasses commises par HeathTech , c) le coffrer pour tentative d’homicide/ homicide volontaire / corruption / Vol de secret industriel / toute autre raison un tantinet recevable par un juge / rayer la mention inutile si vous en trouvez une.

- On a retrouvé le corps d’un de vos employés cette nuit dans un local à ord…
- Quand ?
- … Cette nuit.
- Merci, je me sens tellement plus intelligent. Je voulais dire « Vers quelle heure ? »
- Le légiste estime le décès entre minuit vingt et une heure du matin.
- Précis.
- Question de rigidité cadavérique. Vous allez me laisser en placer une, oui ou merde ?
- Qui ça « on » ?
- … Comment ça « Qui ça « on » ?» ? Qu’est-ce que vous en avez à foutre ?!

Haussement d’épaules.

- Bref… Vous n’auriez rien à dire sur le sujet ?
- C’était qui ?
- Vous vous…
- Pour votre gouverne, des employés, on en a tout le tour du ventre. Des secrétaires, des laborantins, des chargés de com, des gardes, des médecins, des lèches-culs, des incompétents, des légèrement plus compétents, j’en passe et des meilleurs. Si j’avais assez de mémoire pour me souvenirs des noms de tout ceux qui bosse pour nous rien que dans cette ville, je ne serais pas en train de pourrir ici avec vous. Sinon, comment va votre fille ? Elle vient d’entrer à la fac de Droit c’est bien ça ? J’espère pour elle qu’elle n’a pas prit le caractère de son paternel.

Falk semblait s’être changé en statue de cire. Un vrai mannequin à la soixantaine presque atteinte, à la tignasse poivre et sel ramenée en arrière, aux yeux d’un gris profond entourés de rides pattes d’oie, au corps mince que l’on devinait puissant malgré l’âge, résultat d’un nombre d’années incalculable sur le terrain, au maintient droit, au charisme intact. Un mannequin qui ne reprit la parole qu’après un long moment.

- Un jour, je vous foutrai derrière les barreaux, vous le savez ça ?
- En attendant, prenez une chaise et une tasse de café.
- Et ce jour-là, je prendrai ma retraite. Après vous avoir fait sniffer la poussière de votre cellule et bouffer le tas de merde qui bouchera les latrines.
- Une bonne droite dans la tronche me suffirait, je pense.
- Ca, je m'en serai déjà occupé avant.

Il jeta son bref air vaguement rêveur aux orties et tourna les talons, claquant la porte au passage.

- J’ai hâte…

Tellement hâte oui. Si seulement Falk pouvait lui lâcher la grappe. Non pas que Lazar n’appréciait pas l'inspecteur, au contraire. C'était plutôt divertissant de le voir se débattre comme un chien rongeant un os dans le seul but de remettre Lazar à la justice. Mais un mauvais pressentiment flottait. Il n’est pas bon de trop remuer la merde que l’on veut oublier, et HealthTech ne s’en remettrait pas si un flic un peu trop obtus découvrait la fosse septique. Il ne fallait pas croire. Le lycan prenait les menaces de cet homme très au sérieux, car il le savait capable de tout. A partir d'aujourd'hui, et pour un temps, il ferait profil bas et redoublerait de vigilance.

Il se renversa en arrière sur sa chaise pour s’étirer et se leva en attrapant sa tasse vide au vol. Un café. Il avait besoin d’un café. La visite surprise de Falk l’avait plus inquiété qu’il ne voulait l’avouer, et il avait cette fichu recherche à faire qui l’empêcherai surement de rentrer tranquillement chez lui ce soir. La nuit allait être longue pour lui.

Le serpent était d’un naturel prudent et secret. Ne jamais rien révéler de privé. Ne jamais dévoiler le fond de sa pensée. C’était sa politique pour survivre dans le dur univers de la finance et des grosses huiles. Et c’était sa façon bien à lui de se protéger de l’humanité.
En passant devant le bureau vitré de sa secrétaire, il lui envoya un sourire et une salutation rapide. Il devait entretenir cette image de sociabilité et de chaleur humaine, d’accueil et d’éloquence. C’était presque une question vitale pour lui. La simple idée de laisser entrevoir aux autres son désintérêt pour les gens lui était impensable. Ou plutôt, c’était là l’échec, l’erreur à ne jamais commettre.

Il voulait passer pour ce qu'il n'était pas. Ou il ne voulait pas dévoiler ce qu'il était vraiment. La différence était subtile, minime, voire inexistante pour les autres. Mais pour lui, c'était sa façon de voir les choses. Puis peu importe non ? Il n'avait cure de l'avis des autres. Il était libre, indépendant, et se faisait toujours sa propre idée des choses. Ne jamais prendre au mot les paroles des gens, ne jamais tendre l'oreille aux rumeurs. Les crédules et les moutons de panurge, il voulait les surplomber, les fouler du pied, et non pas en faire parti.
Mais rien ne l'empêchait de se cacher dans le troupeau.

_________

Après une pause nicotine expédiée en deux temps trois mouvements - juste de quoi se dégourdir les jambes - Lazar effectua un habille kidnapping de la réserve de café préparée par la secrétaire, de quoi tenir un petit moment. Il allait en avoir besoin.
De retour dans son bureau, une fois la porte fermée à clé pour s'isoler, le serpent fixa l'écran et échangea avec lui un regard façon "Dude, je sais que toi et moi, c'est pas toujours une histoire d'amour, mais aujourd'hui je vais avoir besoin de toute ta coopération". Oui, il parlait à son ordinateur par wifi mental. C'était concept. Il fit craquer ses doigts avec conviction. Il était du genre pugnace. L'abandon, ce n'était que pour les faibles.

- Quand faut y aller...

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Sa montre bipa, signe que minuit était dépassé. Voila plus que cinq heures depuis la visite impromptue de Falks. Mais Lazar n'y fit pas attention. Il venait enfin de trouver ce qu'il cherchait. Ou plutôt de mettre la main dessus, car il en connaissait l'emplacement depuis toujours. Il avait dû craquer plusieurs mots de passe pour en arriver là, et avait été obligée d'infiltrer le disque dur de son patron, de cet homme qui était une sorte de père pour lui, un bon samaritain, bienveillant, à qui il devait tout. Il était en train de trahir la confiance de ce dernier. De façon légère et sans gravité, mais pour lui, les faits étaient là. Et devant ce constat, il ne put s'empêcher de déglutir, mal à l'aise, comme un gosse prêt à se faire chopper en plein en train de faire une bêtise. Ben mon vieux. Qu'est-ce que ça aurait été si on avait fait de lui un lycan du chien. Et pourtant, il n'avait pas le choix. Il ouvrit le dossier qu'il cherchait tant et sélectionna le premier fichier de la liste.

Centre de recherche XXXXX - Pančevo, district Banat méridional de Serbie a écrit:: Numéro d'identification : S00015383
Spécimen : Serpent (serpentes), Boomslang (Dispholidus typus)
Nom : J███████
Prénom : A█████
Date de naissance : ██ ██████ ████

Numéro d'identification : S00015406
Spécimen : Serpent (serpentes), Boomslang (Dispholidus typus)
Nom : Jovovitch
Prénom : Lazar
Date de naissance : 29 octobre 2222

Finalité de l'expérience : Déterminer si le gêne animal des Lycans artificiels se transmet par hérédité. Si oui, déterminer si cette hérédité est inhérente à la race de l'animal ou a d'autres facteurs. En déterminer les différences avec les Lycans artificiels transformés.

Premiers résultats : Le S00015406 est le premier spécimen à répondre positivement à la problematique posée. Le spécimen S00015383 a
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[DONNÉES INDISPONIBLES]

Pas besoin de lire la suite. Pas besoin de lire le reste. Lazar connaissait par cœur tout ce qui s'y trouvait. Né en laboratoire, né lycan artificiel car ses deux parents possédaient des gênes du serpent, Lazar n'avait toujours connu que le centre de recherche de Serbie où il était né, et celui de Naniwa où ils avaient ensuite été transféré. Et malgré toute attente, il avait eu une bonne enfance et une éducation normale.
Puis sa mère décéda.
Puis ce fut l'enchainement des événements.
Puis il n'avait plus rien à gagner à rester entre ces murs blancs.

Il s'enfuit, ivre de ciel bleu et de nouveautés. Et comme tout les gosses ayant des rêves pleins la tête, il tourna mal. Il failli.Bagarre de rue, prisons pour peines mineures, survie précaire, ignorance du monde extérieur. Une rencontre, une proposition, un salut, la reconnaissance éternelle.

Sa vie défilait en boucle dans sa tête, un début de migraine se fit sentir. Il avait fait tant de choses, il avait prit tant de résolutions. Et il n'avait jamais rien dit à personne. Personne ne devait savoir, personne ne devait connaitre sa vie, encore moins son passé.

Il savait que son patron gardait une partie du dossier le concernant sur papier, à l'abri dans un coffre-fort, mais Lazar ne s'inquiétait pas pour cette copie, personne ne pourrai mettre la main dessus. Par contre, des fichiers informatiques, ça se hack.

SYSTEM a écrit:: [SUPPRESSION DÉFINITIVE DES FICHIERS SÉLECTIONNÉS ?]

[N]
=> [Y]

Jamais personne ne découvrirait quoi que ce soit.
Cette pensée l'accompagna pour le reste de la nuit, mais il n'était pas soulagé pour autant. Il existait toujours des fouineurs.

Spoiler:

ET TOI ?

Pseudo : Iandouille
Avatar : Crowley - Good Omens
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