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 Children ? Deal with it.

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Kohane Natsuki

Kohane Natsuki


▬ Nombre de messages : 2647
▬ Humeur : A faire des cookies.
▬ Fiche : Bleh
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A des pitits papillons dedans sa tête


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MessageSujet: Children ? Deal with it.   Children ? Deal with it. Icon_minitime29.07.12 1:12

La journée était belle. Splendide même. Une de ces journées d’été qui restent en mémoire pour les années à venir. Si l’on exceptait la pollution engendrée par une mégalopole telle que Naniwa.
Par chance, Tennōji était un quartier quelque peu épargné. Plus calme, plus doux, plus propre. Qui sentait bon le soleil et le sable chaud. Presque. Avec un peu beaucoup d’imagination et un sérieux problème olfactif dans les narines.

De fait, l’on pouvait dire que cette journée était légère et tranquille. Sans histoire. Tout pour plaire à la jeune femme qui, franchement, se serait mariée avec le silence s’il n’avait pas s’agit que d’un concept. Mais évidemment, c’était trop beau tout ça. Il y avait un point noir dans le tableau. Trois même. Qui lui couraient dans les jambes, sautaient partout, lui agrippaient les bras, et lui réclamaient des bonbons à tout bout de champ. Trois adorables gosses un peu trop hyperactifs, une fille et deux garçons, des jumeaux, âgés de respectivement 7 et 8 ans. Un bonheur. Un PUR bonheur.

- Désolée de t’avoir embarqué là-dedans. Lança-t-elle avec un sourire contrit à l’homme qui l’accompagnait sur le chemin du parc.

Peu sure d’elle avec les enfants, elle n’avait pas su résister à l’urgence de demander de l’aide à Mihaël sur le sujet, la dernière fois qu’ils s’étaient parlés au téléphone – soit le matin même, juste après qu’une vague amie (connaissance serait un mot limite plus juste) de l’hybride avait débarqué en catastrophe chez elle pour lui demander avec un regard désespéré de s’occuper de sa fratrie jusqu’à son retour, le soir. Empêchement professionnel manifestement. Mais tout de même.

D’un œil extérieur, il aurait surement été de très mauvais goût de demander de l’aide pour une telle chose à un homme comme Mihaël. Quiconque croisait le vieux bibliothécaire avait du mal à l’imaginer en grand-père gâteau. La jeune femme en revanche, avait cru pouvoir déceler chez lui un coté doux avec les enfants. Depuis leur premier véritable contact, hors de la relation vendeur-cliente, quelques semaines s’étaient déjà écoulées, et à chaque fois qu’ils s’étaient revus par la suite, elle avait de plus en plus eu l’occasion de comprendre que ce côté bourru n’était rien d’autre qu’une apparence. Une façon d’être.

- J’espère que tu n’avais rien de prév… Killian ! Jillian ! Je vous ai dit de ne pas ramasser ce qui traîne par terre ! Et attention à votre petite sœur !

Un soupir exaspéré. Elle n’aimait pas les enfants. Du moins, c’était ce qu’elle voulait faire croire. N’importe quelle personne un peu observatrice ou la connaissant pouvait comprendre à quel point son instinct maternel était surdéveloppé. C’était parfaitement inconscient pour elle, mais flagrant pour les autres. Evidemment, il y avait une raison profonde à ce paradoxe, mais là n’était pas franchement la question. La question, pour le moment, consistait surtout à se demander pourquoi les jeunes enfants ressentaient toujours ce besoin de s’éloigner en courant de leurs responsables et de totalement les ignorer quand ceux-ci s’époumonent à leur dire de toujours rester non loin.

- Bon sang…


Dernière édition par Kohané Natsuki le 20.08.12 11:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Children ? Deal with it.   Children ? Deal with it. Icon_minitime20.08.12 0:06

Lorsque Kohané l’avait appelé, ce matin, il n’avait pas été bien long à accepter la proposition qu’elle lui avait faite. D’abord parce qu’il appréciait énormément la compagnie de la jeune femme, et ensuite parce que même un type aussi casanier que lui ne pouvait résister à l’envie de sortir par un temps pareil. La présence des trois gamins ne l’avait en rien rebuté : il n’en avait probablement pas l’air comme ça, à première vue, mais le vieux clover adorait les enfants… et réciproquement. S’il avait tendance à les effrayer au début – et on ne pouvait pas leur en tenir rancune, il avait une carrure qui restait impressionnante malgré son âge et un air pas forcément des plus avenants –, il y avait ce petit quelque chose qui finissait immanquablement par le faire adopter des mioches. Et aussi étonnant que cela puisse bien paraître, il savait faire preuve avec eux d’une patience qu’on aurait pensée inexistante chez lui avant de le voir à l’œuvre. L’une des preuves les plus flagrantes étant qu’il se montrait remarquablement tolérant envers tout le vacarme que des enfants en bas âge normalement constitués avaient coutume de provoquer.
Il semblait même l’apprécier, lui, le libraire qui tenait tant à sa précieuse quiétude.

C’est fou ce que la frustration inconsciente de n’avoir jamais eu d’enfant pouvait déclencher, hein ?

Mihael, donc, s’était offert son après-midi afin de visiter d’autres horizons que celui, fort restreint, de sa librairie. Il ne lui avait fallut que le temps d’aller déterrer une Alexis ensevelie sous quelques tonnes de bouquins pour l’en informer et lui demander de gérer la boutique seule pour le restant de la journée, et il s’en était allé retrouver la jeune femme au lieu de rendez-vous convenu.

Jeune femme, qui, présentement, semblait galérer avec les trois mini cyclones à gérer.

« Ce n’est pas la peine de t’excuser pour ça, je t’assure que ça ne me dérange pas, je ne serais pas venu sinon. »

Il lui décerna ce qui chez lui ressemblait le plus à un sourire – on apprenait à les reconnaître à force de le côtoyer – avant de reporter son attention sur les furies occupées à courir partout. Puis sur Kohané, à nouveau. Son attitude exaspérée l’amusait, bien qu’il n’en laissât rien paraître. Elle se débrouillait pas mal, mine de rien. Pas la peine d’être devin pour pressentir que ces trois garnements là, étaient capables de bien pire que ce qu’ils faisaient actuellement. Preuve qu’ils lui portaient un minimum d’attention, non ?

« Nous pourrions faire un crochet par l’Imaginarium en fin de journée. Je sais quelque chose qui pourrait les calmer pour un temps. »

Mais je préfèrerais autant que nous profitions d’abord du beau temps, étaient les paroles qu’il s’était abstenu de prononcer. Et tandis qu’il terminait de parler, il réalisa une chose : Kohané n’était pas au courant de sa nature de clover. Pas qu’il soit du genre à le crier sur tous les toits, mais il ne cherchait pas à s’en cacher non plus et, bon… on ne sait jamais comment les personnes sont susceptibles de réagir à l’annonce d’une révélation de ce genre.


Dernière édition par Mihael Vestrit le 21.08.12 22:59, édité 1 fois
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Kohane Natsuki

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MessageSujet: Re: Children ? Deal with it.   Children ? Deal with it. Icon_minitime20.08.12 21:45

Un hochement de tête. Bien sur que l'idée lui faisait plaisir. Cependant, elle ne put s'empêcher d'y mettre sa petite recommandation

- Tant que tu n'envisages pas de leur offrir des bonbons ou je ne sais quoi du genre. Leur mère m'a prévenu que ça les rendait encore plus hyperactifs. On va peut-être éviter.

Et de lancer un énième regard à la fois emplit d'agacement et d'inquiétude aux trois cyclones ambulants. Agacement, inquiétude, ET une pointe, une miiiiiicro-pointe, d'affection. Mais vraiment micro hein.

C'était presque mignon, ces choses. Quand ça ne s'éloignait pas trop. Quand ça écoutait. Et là, ça n'écoutait pas. Mais bon, pas la peine d'en faire une montagne pas vrai ? C'était juste des gosses. Des gamins qui aimaient s'amuser, courir dans l'herbe et foncer sur les toboggans. Elle n'allait tout de même pas psychoter parce qu'il y avait une distance de plus de quinze mètres entre elle et eux. N'est-ce pas ?

Non hein ? Elle n'aimait pas assez les enfants pour s'en préoccuper à ce point. Fallait pas pousser, pas vrai ?

...Oui. Surement. On va faire comme si.

- Enfin... Tu es sur de vouloir laisser entrer dans ta boutique les trois catastrophes naturelles là ?

Petit sourire, doux sourire. Amusé. Peut-être que cette journée qu'elle avait d'avance considéré comme un fardeau allait peut-être être agréable. Après tout, elle était en compagnie de Mihaël ce qui, avouons-le, était un sacré poids dans la balance des points positifs. Elle devait cesser d'être si pessimiste.

Le parc n'était pas des plus fréquentés. Pas encore. Quelques mères de familles ou nourrices qui veillaient d'un œil attendrit sur leurs chérubins choupinounet d'amour, et quelques aficionados des ballades tranquilles et ensoleillées par-ci par-là. Un ou deux soiffards déjà bourrés mais néanmoins discrets. Pour le moment.
La jeune femme laissa les enfants gambader joyeusement vers la petite aire de jeu avant de se diriger vers un banc non loin. Ayant observé les petits tout du long, elle se tourna vers le bibliothécaire, curieuse.

- Alors tu sais t'y prendre avec les enfants hein ? Elle hésita un quart de millième de seconde avant de reprendre : Tu en as ?

Mihaël et elle avait beau s'être revus à plusieurs reprises depuis l'histoire du temple, il n'empêchait qu'ils n'en étaient pas encore à ce stade des deux amis connaissant la vie privée de l'autre. Si l'hybride était quasi-certaine que l'homme vivait seul, rien ne l'empêchait d'être père de famille. Depuis le début, elle développait cette envie étrange de vouloir en savoir plus sur lui. Étrange car elle n'était pas femme à se mêler de la vie des autres. Plus l'on en savait sur une personne, plus l'on était enclin à s'attacher à elle. Et accessoirement, à être mêlé à des problèmes qui ne nous concernait pas. C'était ça, sa philosophie. Son choix de vie.
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MessageSujet: Re: Children ? Deal with it.   Children ? Deal with it. Icon_minitime22.08.12 1:51

D’un autre côté, Mihael n’était pas vraiment du genre à avoir des bonbons chez lui. Parce que lui n’en mangeait pas et qu’il n’en conservait pas dans l’attente d’une éventuelle fournée de gamins dans sa librairie. Il n’était pas de ces personnes qui ont toujours un petit quelque chose à proposer n’importe quand à n’importe qui. Il aimait les gamins, certes, mais même avec eux il restait fidèle à soi-même. Et sa nature n’était définitivement pas à distribuer des bonbons à tout va.

Mais bon, expliquer tout ça ne relevait pas de ses capacités. Mieux valait confirmer son assentiment à ses propos par un léger hochement de tête, et continuer de marcher tranquillement avec elle à ses côtés. Ça suffisait largement.

« J’ai l’habitude. Il m’est déjà arrivé de recevoir des classes entières, j’ai vu pire que ces trois-là. »

Et il n’y avait jamais eu d’accident, même pas le plus minime. Peut-être quelques bouquins chamboulés, mais guère plus. Parce qu’un gamin pouvait être aussi turbulent qu’il le voulait, il restait malgré tout un gamin, un être capable de s’émerveiller pour un rien. Alors forcément, les histoires qu’avait Mihael n’en laissaient aucun indifférent. Ne serait-ce que pour ça, être un clover avait du bon.

Et puis la question fatidique tomba.

Le visage du vieil homme sembla se fermer un peu. Il prit le temps de s’assoir sur le banc, de s’y installer à son aise. Le petit silence qui s’insinua alors entre eux deux était lourd de la réponse attendue. Néanmoins, il estima cette fois utile d’y mettre des mots clairs malgré l’évidence que leur absence avait laissée.

« Je ne peux pas. »

Et ce n’était pas faute d’en avoir souhaité, pourtant. Mais de toute façon, les rares femmes qui avaient partagé un moment de sa vie n’étaient pas restées suffisamment longtemps à ses côtés pour que le sujet soit seulement abordé. Et quand bien même, il ne s’était jamais imaginé fonder quelque chose de durable avec l’une d’entre elles. Hormis Alexis, peut-être. Mais elle était un cas à part. Et puis, il était trop jeune pour y songer lorsqu’ils s’étaient fréquentés.
Il ne lui retourna pas la question, il savait déjà ce qu’elle dirait. Parce que quand on accepte la garde de trois enfants et qu’on en a soi-même, on ne les laisse pas au placard pendant qu’on promène ceux d’autrui.

Sujet clos, tournons la page et choisissons-en un autre de meilleur. Un qui s’accordera mieux avec cette journée.

« Et tu… »

Ou peut-être pas. Les mots restèrent coincés dans sa gorge, toute l’attention du libraire soudainement tendue vers la fillette. Trop désireuse de vouloir faire absolument tout comme ses frères, elle avait trébuché et finalement atterri sur les fesses après un bien joli roulé-boulé. Rien de bien grave, en somme.
Mais ça ne l’empêcha pas de se mettre à pleurer et, forcément, ils n’allaient pas la laisser là en attendant que ça passe.




esquive of doom vu que j'ai toujours pas trouvé quoi lui faire dire, aheum
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MessageSujet: Re: Children ? Deal with it.   Children ? Deal with it. Icon_minitime29.08.12 23:57

La curiosité est un bien vilain défaut. Elle savait que ce n'était pas ses affaires, et pourtant, elle voulait en savoir plus. Elle ne pouvait pas se satisfaire d'une réponse aussi courte et sentencieuse, quand bien même elle savait que ce n'était de toute façon pas le style de son interlocuteur que de trop discutailler ou s'étendre en parlotte. Elle-même ne se serait pas mit en tête de vouloir poursuivre cette discussion sans une raison valable.

Car ce simple petit « Je ne peux pas » l'avait intérieurement ébranlée. Oh, pas non plus le grand séisme mental ou le bug neuronal, non. Mais elle avait sentit comme une pointe à la poitrine. Parce qu'elle non plus ne pouvait pas enfanter.
Ce n'était pas... Comme si elle s'en plaignait. Ou qu'elle veuille se faire plaindre. Ou quoi que ce soit du genre. Mais au fond, elle devait bien avouer que c'était un peu triste. Quand elle voyait des amies de son âge déjà mamans, et généralement heureuses, elle n'avait pas vraiment le cœur à sourire. Ça ne faisait que renforcer ce sentiment de solitude qui ne la quittait jamais.

Foutus œstrogènes va.

Elle s'était faite avoir par ce moment d'hésitation violente, où l'on ne sait pas s'il vaut mieux se taire ou dire ce que l'on a sur le cœur. Et où l'on attend tellement longtemps à force de ne pas se décider que l'on rate tout chance de se jeter à l'eau.
Un instant, elle se dit que c'était pas plus mal que le libraire se soit chargé de couper court à cette conversation tout compte fait. Parce qu'elle n'avait jamais discuté de ça avec personne. Ça n'allait pas commencer aujourd'hui. Pas avec cet homme-là. Pas vrai ?

La jeune femme réfléchissait, fixant le sol sablonneux. Peut-être n'aurait-elle pas dû poser cette question finalement ? Le silence qui s'était installé entre eux ne lui plaisait pas. Elle le trouvait trop froid, trop gênant.
Elle ne releva même pas la tête lorsque Mihaël reprit la parole. Parce qu'elle ne voulait pas qu'il voit son air affligé. Parce qu'elle entendait l'incertitude dans sa voix. Parce qu'étrangement, et sans s'expliquer pourquoi, elle se sentait encore plus seule que d'habitude, là, sur ce banc, à coté de cet homme et entourés d'enfants pleins de vie.

En revanche, dés que la petite se mit à pleurer, elle réagit au quart de tour, quittant le banc. La gamine n'avait pas l'air blessée, ce n'était rien de plus que les pleurs de circonstances des enfants qui tombent. Aussi l'hybride s'approcha-t-elle à grand pas, un sourire contrit sur la visage. Elle voulait avoir l'air rassurante, mais son état d'esprit ne s'y prêtait pas. Elle avait juste l'air un peu triste. Ce qui ne calma pas l'enfant, au contraire.

- Ssssht, ssssht. Là, tout va bien. Ce n'est qu'une petite égratignure, tu vois ?

Kohane était une Nephilim. Qui n'avait hérité de strictement aucun don divin ou spécial. Elle n'avait que ses pauvres ailes qu'elle ne montrait jamais, par honte. La seule chose notable, c'était qu'en règle général, il était facile de se détendre et de se sentir bien en sa présence. Car elle possédait pour unique capacité d'avoir une sorte... D'aura rassurante et apaisante. Plus ou moins intense selon les situations.
Et autant dire qu'aujourd'hui, c'était un foirage total. Celle-ci était tellement faible que ça ne valait rien. Du moins, depuis qu'elle s'était assise sur le banc avec Mihaël.

- Du calme, tu es une grande fille non ?

Elle prit la petite dans ses bras, qui n'en pouvait plus de pleurer. A tel point que ses frères s'étaient approchés, inquiets.

Elle jeta un regard de détresse au libraire.
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MessageSujet: Re: Children ? Deal with it.   Children ? Deal with it. Icon_minitime31.08.12 20:12

Au début, il s’était contenté de rester assis sur le banc tandis qu’elle, elle s’était précipitée vers la gamine en larmes. La brève conversation avait laissé comme un mal être qui persistait à planer autour d’eux et le fait qu’elle s’éloigne soudainement ne serait donc pas un bien grand mal. Elle s’allégerait l’esprit en s’occupant des enfants, et lui le sien en la regardant faire.
Est-ce qu’il s’était trompé dans sa réponse ? Est-ce qu’un simple « non » aurait-il mieux valu que cet excès de franchise ? Il avait bien vu que ça l’avait un peu remuée, et se doutait par conséquence qu’il devait y avoir anguille sous roche. Mais il avait volontairement laissé passer le coche en refusant de continuer le sujet tout à l’heure et ne comptait pas y revenir maintenant. Il n’en avait pas la moindre envie, espérant et attendant de cet après-midi quelque chose d’un peu plus joyeux.

Enfin, encore fallait-il pour ça que la fillette arrête de pleurer.

Mihael intercepta le regard désespéré de Kohané. Quelque chose n’allait pas ? Il ne fut pas long à se lever pour aller la rejoindre, posa d’abord une main conciliante sur l’épaule de la jeune femme puis lui prit avec douceur l’enfant qu’elle tenait dans ses bras. Non pas pour la prendre lui, mais simplement pour la remettre sur ses pieds et s’accroupir en face d’elle, tout en se faisant fort d’ignorer dans l’exercice les protestations véhémentes de ses muscles un peu trop raides pour ça.
Si Kohané avait comme une aura angélique capable d’apaiser les gens en fonction de son humeur, Mihael, lui, avait plus ou moins son équivalent en version clover. Et en plus cheaté.
Ce calme et cette placidité qui émanaient généralement de lui et l’aidaient à apprivoiser les gosses n’étaient pas dus qu’au fait que Mihael n’était rien de plus qu’un gros nounours se cachant derrière un masque de vieil homme bourru. Mais c’était quelque chose de tellement inconscient que lui-même ne se rendait pas vraiment compte de ce qu’il faisait. La force de l’habitude ? Ou tout simplement parce qu’il n’était plus bien capable de différencier ce qui était bien de lui et ce que son côté clover lui avait apporté.
Quoi qu’il en soit il était là, devant la gamine qu’il tenait encore pour la garder debout, et il avait soudain émané de lui une telle tranquillité que quelqu’un de suffisamment observateur aurait immédiatement compris de quoi il retournait.

Et quand l’enfant se fut calmée et qu’il tourna vers Kohané un regard qui aurait presque paru désolé – après tout, n’était-ce pas à cause de lui si elle s’était retrouvée dans cet état ? –, il n’avait pas la moindre idée du fait qu’il venait peut-être de lui faire l’aveu le plus clair possible quant à sa nature.
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MessageSujet: Re: Children ? Deal with it.   Children ? Deal with it. Icon_minitime

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