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 I'm thirsty

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MessageSujet: I'm thirsty   I'm thirsty Icon_minitime13.10.13 16:51

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I NEED BLOOD

AVEC — TEO VETTINI



Le soleil disparaissait doucement derrière les reliefs de la ville baignant cette dernière dans une lumière orangée. Les humains rentraient du travail et la vie de jour se fadait dans celle de la nuit qui allait bientôt commencer. Pour plusieurs, c'était les repas en famille, les devoirs ou encore une émission du soir. Toutefois, ces joies quotidiennes n'étaient pas faites pour tout le monde. La preuve, était ici même, dans cet appartement, où règnait une carcasse qui n'attendait que le lever de la lune pour se traîner hors du lit. Dormant le jour, se levant le soir, la carcasse souleva ses paupières à la seconde où les derniers rayons eurent quittés les quatre murs qui la cernaient. Oui, Jake avait un véritable cadran interne, son corps pouvait presque ressentir la chaleur quitter la terre pour être remplacé par la fraîcheur de la nuit et cette alarme silencieuse était plus qu'efficace. Étalé de tout son corps sur le ventre, le côté droit du visage contre l'oreillé, l'hybride fixa en silence le mur gris quelques secondes avant de se tourner sur le dos pour commencer son rituel qui consiste à regarder son plafond toujours dans le silence. À quoi allait ressembler sa nuit ? Sûrement pas grand chose. Il ne travaillait pas et n'avait pas envie de faire quoi que ce soit. Fidèle à soi-même, Jake préférait rester enfermé pour ruminer et pour s'enrager contre le monde entier.

Il se redressa et passa une main dans ses longs cheveux noirs aux reflets bleus avant de se raidir. Voilà qui était fâcheux... voilà qui allait déranger ses plans de rage... À peine se levait-il qu'il avait dejà faim. Il grogna tout en posant sa main sur son ventre. Il allait devoir sortir, se trouver quelqu'un pour s'abreuver... il allait devoir faire du mal à quelqu'un. Bien sûr qu'il pourrait demander avant ! mais malheureusement très peu de gens acceptaient et il arrivait trop souvent qu'il pète un câble et agresse celui ou celle qui refusait. Il soupira tout en se levant traînant les pieds vers la salle de bain. Après une bonne douche, il se vêtit, toujours de manière classique, puis il s'arrêta s'appuyant sur la commode d'une main pour porter l'autre à sa gorge. Ça commençait déjà à devenir déplaisant, désagréable, attroce. Jake grimaça en montrant ses canines et expira pour tenter d'atténuer la sensation de brûlure même s'il savait pertinemment que rien n'y ferait sauf le sang frais. Du sang, oui du sang, il avait besoin de sang, tout de suite. Néanmoins, il prit tout de même le temps de sécher ses cheveux. La soif était un pépin quotidien et donc il savait comment la gérer, du moins assez pour savoir qu'il avait le temps de bien se préparer pour sortir. La pire erreur serait de se surestimer.

Lui ? Se surestimer ? Mais nooooon.... si. La soif devenait si intense, la brûlure devenait si aiguë ! Il n'aurait sûrement pas le temps de se rendre loin. Il allait sûrement devoir attraper quelqu'un près d'ici. Sinon il allait devenir un monstre. Il ne prit pas le temps de lasser correctement ses chaussures et sortit verrouillant sa porte une fois hors de son appartement. Un bruit le fit alors sursauter et il se retourna pour voir ce que c'était. Ou plutôt "qui" c'était. Son voisin, Vettini. Ah mais pas lui !

- B-bonsoir, bredouilla Jake en faisant sûr que son voisin voit ses lèvres pour pouvoir le lire.

Le demi-vampire le regarda à peine n'aimant pas voir son visage. Pourquoi ? Parce que cela lui donnait simplement envie de le fracasser. Si tout et n'importe qui pouvait l'énerver, c'était bien Vettini qui le faisait le mieux. Jake ignorait la raison et il s'en fichait. De toute manière, ce n'était pas important. Ce qui importait, c'était... cette gorge... qui s'offrait à lui. Il ne devait pas, ce serait trop dangereux, surtout qu'il avait toujours caché sa nature à ceux qui habitait cet immeuble. Et il y avait la fillette. Et si elle le surprenait entrain de s'abreuver à son père ? Elle était si adorable, Jake ne voulait surtout pas qu'elle développe une peur envers lui. Il se pinça les lèvres et recula lentement jusqu'à ce que sa porte l'arrête d'aller plus loin. Cours. Cours ! Dégage ! Il devait s'enfuir pendant qu'il le pouvait, car lui ne pouvait pas. Sa soif le clouait sur place et chaque millième de seconde passé devant ce repas brisait peu à peu sa volonté. Et voilà que Vettini se détournait, sûrement pour rentrer chez lui. Oh non, il n'allait pas s'en tirer comme ça.

Ses instincts prenant carrément le dessus, Jake retourna violemment l'humain avant de l'attraper par le col et le plaquer contre le mur. En regardant les deux carrures, on aurait facilement misé sur l'italien. Toutefois, les origines de l'assoiffé étaient en sa faveur, lui donnait plus de force qu'un simple être humain. Sans hésiter, il vint planter ses crocs sous le cou pour ne pas atteindre la jugulaire et s'abreuva à sa victime avec gourmandise. La brûlure s'atténua rapidement et la sensation laissé par le liquide vital sembla orgasmique pour Jake. C'était si bon. C'était si soulageant. C'était si satisfaisant. Comment pouvait-il arrêter maintenant ? Ne serait-il pas mieux de continuer jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien ? Continuer de boire, continuer de se nourrir de ce sang si...

Des pas. La petite. De l'autre côté de la porte. Jake sursauta retirant ses canines de la peau de Vettini. Heureusement, les pas ne venaient pas dans leur direction, elle n'avait rien entendu. Il soupira de soulagement, puis prit conscience de ce qu'il avait fait. Il décrispa ses poings qui tenaient encore l'homme et il se recula lentement ne sachant quoi faire ni quoi dire. Il se contenta d'essuyer le sang de sa bouche, honteux. Il était démasqué, c'était finit.





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Teo Vettini

Teo Vettini


▬ Nombre de messages : 258
▬ Humeur : Osef.
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MessageSujet: Re: I'm thirsty   I'm thirsty Icon_minitime25.02.14 0:48

Parfois c'est à se demander si Teo n'est pas un aimant à emmerdes.

Le rital, c'est dingue comme il semble attirer les gens bizarres. Et les situations complètement délirantes. Pourtant, il demande pas grand chose lui. Il veut juste vivre sa vie peinard, loin des problèmes, et élever sa gosse du mieux qu'il peut. C'est trop demander ?
Parfois, faut croire que oui. Comme aujourd'hui.

La journée avait été relativement coolos aujourd'hui. Un sacré miracle d'ailleurs. Dans le genre petite victoire perso. Pas besoin de taffer jusqu'à 4h du matin pour une fois. Personne ne l'avait fait chier, tout le monde s'était tenu à carreaux. Pour dire, le bonhomme là, il est presque de bonne humeur. Un exploit. Alors sur le chemin du retour il pense à sa gamine qui doit déjà être rentrée de l'école, et se dit qu'il l’emmenera peut-être quelque part ce soir. Au cinéma. Ou à la patinoire tiens. Avant d'aller manger une glace pour elle et un café pour lui dans un petit coin tranquille. Ouais, le programme semble sympa comme ça. La môme sera contente et lui aussi.

Même l'ascenseur en panne - pour la septième fois depuis le début du mois approximativement - de son immeuble un peu pourri échoue à l'énerver. Pourtant, à ce petit jeu-là, c'est souvent l'ascenseur qui gagne (avec en récompense un coup de pied rageur de la part de l'italien. Ce qui, au demeurant, doit contribuer plus ou moins à l'état quasi-délabrée de la boite de fer blanc. Quatre-vingt kilos de masse musculaire dans les portes, ça doit piquer)
Du coup, le brun là, il esquisse à peine un fuck poli en direction du panneau de contrôle et prend l'escalier. Il espère juste éviter de croiser le proprio. Sur que ça lui bousillerai sa positive attitude ça par contre. En l’occurrence parce que le bonhomme doit commencer à se douter que Teo doit y être pour quelque chose dans l'agonie lente et profonde de sa Némésis l'ascenseur. (on en revient toujours à lui, c'est fou) Et là, maintenant, tout de suite, l'italien a moyennement envie de se faire engueuler. Même si paradoxalement, le proprio semble loin d'être à l'aise en sa présence. A se demander par quel miracle il a pu accepter d'avoir un tel locataire. Si c'était pour flipper à chaque fois qu'il venait lui réclamer le loyer...

Enfin. Coup de bol, personne dans l'escalier. C'est pas plus mal. Teo a réduit ses relations avec ses voisins au strict minimum. Et encore, c'est le cas de le dire. Même les saluer, ça le fait chier. Il s'y emploi quand même, au moins d'un signe de la tête, histoire de pas trop passer pour le sauvage dont il peut avoir la gueule parfois. Mais franchement, s'il avait pu migrer dans une zone désaffectée, ça l'aurait pas dérangé plus que ça.
La seule exception, celle qui t'emmerde en confirmant la règle, tout ça, c'est Tillian. Ce type qui se fait loger chez la vieille May dans l'appart d'à coté. Non pas que Teo ai eu le choix, vu comment le lycan s'était plus ou moins imposé dans sa vie et celle de sa fille. Mais ça, c'était une autre histoire.

Avant même de poser un pied sur son pallier, le rital se met à fouiller ses poches pour y dégoter ses clés. A cause de ça, il ne remarque pas de suite qu'il n'est pas tout seul. Mais là, surprise. Il lève les yeux et se retrouve nez-à-nez avec un voisin justement. Non, pas Tillian, pas cette fois. Un autre. Le voisin d'en face. Teo a déjà eu l'occase de le croiser quelques fois, et s'il devait donner un avis sur le gars... Et ba, nada. Rien. Que dire d'autre ? L'ex-soldat n'est pas franchement un adepte des discussions amicales, tout le monde le sait. Alors causer, lui, ça ne l’intéresse pas plus que ça. Sans compter que malgré ses petits sourires polis, à l'autre, il ressent constamment une sorte d’agressivité latente de sa part. Envers le monde entier ? Ou juste envers lui ? Aucune idée. Et honnêtement, tant qu'il lui foutait la paix, ce Bartholomew pouvait bien le haïr de toutes les cellules de son corps, lui, ça l'empêcherait pas de se lever le matin.
M'enfjn. Passe pas pour un sauvage on a dit, gars. Fait un effort. T'es pas obligé de lui faire le sourire façon banane, mais fait un p'tit salut de la tête, ça mange pas de pain. Voiiiila. Très bien. Bon, maintenant que c'est fait, tu te retournes et tu insères les clés dans la serrure.

Oui mais non.

Teo a à peine le temps de tourner la poignée qu'il sent une main l'agripper violemment. Pas cool ça. Sous le coup de la surprise, et a l'aide des années de vie dans l'armée (et de paranoïa. Quoique ça va de pair pas vrai ?), il arrive à pivoter suffisamment rapidement pour balancer son bras en l'air un peu au hasard, réflexe de défense dans une situation complètement inattendue. Mais il fouette juste l'air, la faute à une force physique carrément surréaliste de la part de l'autre. Et boum. Le choc du mur qui vient dire bonjour à son crane l’étourdit suffisamment pour le priver de la petite seconde qu'il aurait pu utiliser pour réagir. C'est con.
Puis d'un coup, la douleur de la morsure. Comme ça. Sans préliminaire. Hop. Non mais sérieusement ?

Teo, t'as merdé. Maintenant, tu vas peut-être comprendre pourquoi c'est important, la politesse. A croire que chez certains, c'est un putain de sujet sensible hein ?

Le choc de la surprise est passé, le rital commence à se débattre. Putain, c'est qu'il a de la poigne ce con. Et plus il sent le sang quitter son corps, plus il se met à voir trouble. Bordel de bordel. Il avait déjà du croiser des vampires pendant son taff, mais c'est clair qu'il ne s'attendait pas à en avoir un juste en face de chez lui.
Soudain, après un moment qui lui semble avoir duré des plombes, tout s'arrête. Le suceur de sang fait un pas en arrière, mais ho. Rêve pas mon gars. Avant même de penser à quoi que ce soit d'autre, Teo lui envoi son poing dans la tronche. Sans la moindre hésitation. Son autre main plaquée sur la jugulaire, il titube un peu en arrière, la faute au manque de sang et à l'effort qu'il vient de faire. (oui, foutre une tatane à quelqu'un, c'est un effort) Putain, mais il lui avait piqué combien de litres d'hémoglobine au juste ?
Au même moment, il pige soudain ce qui a arrêté son agresseur. Dans son dos, il sent la poignée de l'appartement se tourner. Alessa. Non ! Pas question de la mettre en présence de ce fou furieux. Sans attendre, il referme violemment la porte à peine entrouverte et gueule d'une voix enrouée, pour que sa môme l'entende à travers la cloison.

- Alessa tu bouges pas de là !

Avant de se concentrer à nouveau sur l'autre, les sens en alerte malgré la tête qui lui tourne affreusement. Il se soutient de son bras libre contre la porte, faisant du même coup barrage de son corps. L'autre n'a plus l'air menaçant, mais franchement, aprés un coup pareil, qui baisserai sa garde ? Un rapide coup d’œil sur sa droite. Son sac, avec ses armes, a valdingué de l'autre coté. Trop loin.

- Putain...
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MessageSujet: Re: I'm thirsty   I'm thirsty Icon_minitime03.03.14 3:18

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AVEC — TEO VETTINI



Malgré son agilité hors du commun, le mort vivant ne pu échapper à la force spectaculaire de l'humain qui lui mit son poing au visage. Le suceur de sang avait été distrait par les pas de l'autre âme qui vivait derrière la porte, les pas qui s'approchaient de nouveau. Il s'était tendu, craignant que la jeune fille le voit dans cet état. Jamais il n'avait voulu cela, car il adorait l'innocence de cet enfant et jamais il n'avait désiré qu'elle ait peur de lui. Une telle réaction lui aurait briser le coeur. Voilà pourquoi son attention avait été dirigé vers la porte et non vers la main ferme de son adversaire qui s'écrasa contre sa joue. La surprise le fit tomber vers l'arrière forçant une position assise sur le sol. Heureusement, sa joue blessée ne ressentait pas une intolérable douleur ou du moins, Jake avait survécu à pire. Cela était son seul soulagement.

Il était maintenant confronté à l'italien qui vivait à côté de chez lui. Un homme, oui, qu'il ne supportait qu'avec un grain de sel. Bien que le cadavre ambulant ne berçait aucun être dans son coeur - peut-être mise à part cet enfant d'humeur toujours charmante -, il crachait presque sur cet humain. Les raisons étaient superflues, car il en avait point, mais il ne l'aimait pas. Ce fut, par conséquent, la colère qui rempli le corps du demi-vampire qui grogna bruyamment contre l'agressé devenu agresseur. Grognement qui se tut aussitôt que Vettini refusa de sa voix étrange que sa fille les rejoigne. Jake réagit au quart de tour ne pensant pas même à ses mots.

- Tout va bien, Alessa ! Ce n'est que moi. Ton père... rentrera bientôt, marmonna-t-il comme fin de phrase comprenant que sa réaction était illogique surtout face à l'italien.

Un rictus mauvais crispa ses traits, mais le suceur de sang s'éloigna à contre-cœur, doucement, avant de se relever se penchant pour prendre de ses doigts longilignes son chapeau Borsalino gris qui avait glissé sur le plancher tâché.

- Je ne voulais pas paraître violent. Cela ne se reproduira plus, lâcha-t-il froidement tout en replaçant son chapeau sur ses cheveux placés avec soins.

Et jeta un dernier coup d'oeil à la veine encore percée, puis il s'éclipsa sans plus tarder s'engageant dans l'escalier pour se rendre au travail tout en réajustant son veston.

Cet altercation commençait affreusement bien la journée. Notez le sarcasme dans le mot bien. Non seulement devait-il se rendre dans un endroit qui puait l'humain et le chien - pour une raison qui lui échappait - pour servir avec le sourire le plus menteur dans l'histoire des créatures divines, mais en plus il venait peut-être de rompre le lien avec la seule petite âme qui arrivait à lui rendre la vie un peu meilleure. Parfait ! C'était tout simplement parfait ! Géniallisime ! Et puis ! oh... qu'est-ce que c'était que ça ? Sur le trottoir, les pas du demi-déchu s'arrêtèrent nets causant les jurons d'une femme qui le contournait, mais le concerné ne lui accorda aucune importance plutôt curieux de ce qui se produisait. Que se produisait-il ? Eh bien, c'est ce qu'il aurait bien aimé savoir. Il regarda devant lui, derrière, puis il fronça ses sourcils de jais, en pleine réflexion. Non, il y avait bien un changement, mais ce dernier éclorait en lui et non à l'extérieur de son enveloppe charnelle. Ses instincts lui dictèrent alors de goûter sa langue ce qu'il fit par la salive. C'était ce sang que ses lèvres avaient goûté. Il avait quelque chose de particulier. Il avait un goût... non différent tout en étant différent. Étrange.

Sur ce, le vampire continua sa marche rangeant cette sensation intrigante dans l'un des million de tiroirs qui couvraient sa cervelle pour se concentrer que sur une seule chose: travailler. Au matin, avant le lever du soleil, il monta les marches qui menaient à sa porte morne et alors qu'il posait sa main sur la poignée, il se retourna vers la porte jumelle. Il fallait qu'il fasse quelque chose. Pour Alessa et... non, pour Alessa.

Le cadavre fatigué retira ses vêtements au fur et à mesure que ses pieds se traînaient vers un lit défait aux draps blancs, sans couleur. Le corps sans vie s'y laissa tomber, puis il ferma les yeux juste avant que les rayons du soleil ne touche la ville silencieuse.

Rideau

Une respiration saccadée et bruyante, une transpiration qui collait les cheveux au front, à la nuque, des draps entortillés. C'est dans un sursaut que le noir suceur de sang se réveilla au beau milieu de son sommeil. Il ressentait presque la chair de poule remonter ses bras en sachant que le soleil était encore levé. La chaleur, le jour, la ville grouillante d'humains, beurk, pitié. Il grogna et il se recoucha, mais n'arriva pas à fermer l’œil, car une fois que sa carcasse se réveillait, il n'y avait aucun moyen de la recoucher. C'est une fois qu'un soupire franchit ses lèvres que Jake décida donc de se lever lassement. D'abord il regarda le plafond, puis il s'assit dans les draps et ensuite sur le bord du lit. Les yeux fixé sur le plancher, il grogna, maudissant le foutu plancher pour être un obstacle, mais il finit par se lever sur ses pieds. Il s'étira de toute sa hauteur en baillant faisant craquer sa colonne vertébrale au passage avant d'aller enfiler un jogging et un débardeur n'ayant aucune envie de faire sa toilette. Il alla plutôt s'asseoir à sa table pour se tourner les pouces.

Pas qu'il n'avait rien à faire ou qu'il se cherchait quelque chose à faire. Il savait ce qu'il devait faire, mais il ignorait s'il avait la volonté de le faire. Alors il se divertit l'esprit en créant des ombres chinoises avec la lumière artificielle, mais cette dernière lui donna mal à la tête. Il roula de petits morceaux de papier pour les pichenetter sur le comptoir, mais l'idée qu'il fallait qu'il ramasse après lui gâcha le plaisir. Il se réchauffa du sang pour se nourrir même s'il n'avait pas fin et il fit durer son verre sanglotant pendant plusieurs longues minutes. Vint finalement le moment où rien ne pouvait l'occuper. Ce fameux moment où il courba le dos en soupirant avant de diriger son regard vers sa porte close. Devait-il ou ne devait-il pas ? Devait-il ou ne devait-il pas ? Bon s'il ne faisait rien, sa vie n'allait pas en suffrir, mais s'il faisait la moindre chose, les conséquences étaient totalement imprévisible. Et si Alessa n'avait vraiment pu envie de lui parler ? Et si elle avait trop peur de lui maintenant ? Et si l'autre armoire à glace se pointait ? Allait-il le traiter comme la vermine ? Oui, sûrement... mais...

Bon ! Il se leva et traversa le couloir pour venir effleurer doucement la porte de ses voisins de petits coups. Vettini n'était pas présent à ce temps de la journée alors c'était le moment parfait pour regagner la confiance de l'enfant.

- Alessa, c'est JJ. Tu veux bien m'ouvrir ? Tu es debout ?

Il entendit ses petits pas s'approcher de la porte ce qui lui donna espoir, mais la voix qui s'éleva, boudeuse, indiqua qu'elle savait qu'il était un "méchant" et qu'elle ne devait plus l'approcher.

- Voyons... tu sais bien que je ne te ferais jamais de mal... S'il-vous-plaît, gentille demoiselle. Faites-moi cadeau de votre sourire si contagieux et de votre bonne humeur scintillante.

La voix resta ferme ce qui fit grimacer le vampire. Qu'il aille au diable ce Vettini ! Oser retourner son petit rayon de lune contre lui ! Jake porta sa main à son menton réfléchissant à un moyen pour attirer la douce enfant de derrière la porte. Comment avait-il fait la première fois ? Aller, un petit effort... Oh oui !

Le vampire s'éclipsa dans son appartement, puis il revint s'installé dans son entrée, la porte grande ouverte, assit sur le sol, guitare à la main. Il se racla la gorge même s'il n'avait pas l'intention de chanteur, mais pour signaler à la petite enfant qu'il préparait quelque chose. Ses doigts longs et fins se positionnèrent sur les cordes et elles s'agitèrent créant une mélodie enjouée. La première fois qu'il avait aperçu l'âme au cœur d'or, c'était par une journée au sommeil interrompu comme aujourd'hui. Il avait prit la guitare et ses petits pas curieux avait menés Alessa jusqu'à chez lui comme cela était sur le point d'arriver en ce jour. Jake sourit en entendant la poignée tourner, mais il ne regarda pas ne voulant pas effrayer la jeune fille. D'abord hésitant, ses petits pieds avancèrent avec de plus en plus d'assurance et ce ne fut que lorsque l'enfant vint s'asseoir face à lui qu'il se permit de lui sourire. Avec chance, ce pauvre sourire arriva à se transmettre à la jeune et tendre pour devenir alors magnifique et étincelant de pureté. Sa présence agissait comme un baume sur ses blessures. Elle était tout simplement magique... Jake interrompit sa mélodie pour toucher le bout du nez d'Alessa tout en créant un "boup" sonore pour accompagner son geste, puis le rire de l'enfant lézarda les murs et remplit l'immeuble de clarté. Mission réconciliation réussit ! Malheureusement, ce n'est que près d'une demi-heure plus tard, alors que le damné avait mis sa guitare de côté pour apprendre le langage des signes que les choses se gâtèrent. Oups...    





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Teo Vettini

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MessageSujet: Re: I'm thirsty   I'm thirsty Icon_minitime10.03.14 23:13

Pour dire les choses simplement, Teo n'aime personne (sauf Alessa. Mais était-ce vraiment la peine de le préciser ?) Et en contrepartie, il ne déteste personne non plus (Sauf son ex, mais était-ce vraiment la peine de le préciser aussi ?) Un fonctionnement relativement clair et simple quoi.
Par contre il avait certaines limites qu'il ne fallait pas, mais alors vraiment pas dépasser. Et c'est franchement à croire que son taré de voisin fait exprès de les franchir, ces limites. Par désespoir peut-être. Par stupidité aussi. Mais surtout par masochisme, surement. Quelle autre raison aurait pu le pousser à planter ses crocs dans la jugulaire du rital sinon ? N'importe qui d'autre aurait tout fait pour ne pas avoir la moindre affaire à voir avec lui, clairement. En tout cas, si c'était pour s'attirer la haine du jeune papa, c'était réussit. Haut la main, avec mention.

En tout cas, Teo sait à quoi s'en tenir à présent. Ce petit con l'avait toujours vaguement intrigué mais jamais il n'aurait soupçonné un truc pareil. Il s'était ramollit ces derniers mois. A force de fréquenter des marshmallow ambulants comme Tillian et Laurence, l'ex-militos avait mis petit à petit sa parano de coté. Il se méfiait moins. Il avait presque oublié la raison de sa fuite au Japon. Et bordel, maintenant qu'il s'était prit cette baffe dans la gueule, il se sentait vraiment con. Con par rapport à ses résolutions. Mais surtout con par rapport à Alessa. Il avait juré sur sa vie de la protéger de tout, absolument tout. Il serait prêt à crever pour cette môme, s'il le fallait, la seule chose l'en empêchant étant le fait qu'il se savait être la seule personne capable de la préserver des conneries et de la cruauté du monde. Cet incident avait été une putain de piqûre de rappel : C'est pas parce que ton quotidien est tranquille et que tu fais la connaissances de deux ou trois types vaguement inoffensifs que tu dois arrêter de douter de tout, de te méfier de tout. Cette leçon, Teo s'en souvient maintenant. Elle est à nouveau gravée au fer rouge dans son crâne.

T'en veux la preuve ? Plusieurs jours se sont passés depuis.... Cette saloperie, et Teo a renforcé au maximum sa vigilance. Chaque fois qu'il passe dans le couloir, il scrute la porte du buveur de sang, essayant de déterminer sa présence ou non dans l'appartement. Il referme à double-tour sa porte d'entrée. Il est même allé jusqu'à se démerder pour chopper des missions lui permettant de s'absenter seulement lorsque la gosse est à l'école, histoire de la laisser un minimum seule à l'appart. Il a même envisagé de déménager. Ça le ferait relativement chier. Parce que son salaire ne lui permet pas de faire des folies. Parce qu'il est bien installé ici. Parce qu'il est loin d'être sur de retrouver un proprio qui voudra bien de lui. Mais pour Alessa, il est capable de tout les sacrifices. Si ça devient nécessaire, c'est ce qu'il fera.

Parce que vivre en se demandant quand votre voisin va tenter de venir bouffer la jugulaire de votre fille, ça a tendance à crisper un chouïa.

La dernière fois, il ne s'est attaqué qu'à lui, et encore heureux. Au final, il avait fini par se relever avec un sourire mauvais pour descendre en vitesse les escaliers. Teo s'était alors empressé de rentrer chez lui et de faire comprendre à Alessa de ne plus jamais approcher ce gars, avant de s’affaler sur le canapé, la main pressée sur la morsure encore sanguinolente. Il avait évité le pire en interdisant à la gosse de sortir de l'appartement, mais il ne pouvait pas toujours être là pour veiller sur elle. Surtout qu'elle avait beau être sérieuse et mature, elle restait aussi naïve et innocente. Du genre à faire un peu trop facilement confiance aux gens. Pas comme lui.

Un mauvais pressentiment le prend d'ailleurs. Aujourd'hui, il n'a pas eu d'autre choix que d'accepter un contrat de vingt-quatre heures d'affilées. Non seulement il est crevé, mais il s’inquiéte à mort pour sa gamine.
Machinalement, il accélère le pas et porte une main sur la cicatrice laissée par la paire de crocs dans son cou. Il peut presque sentir toujours aussi nettement les dents pénétrer sa chair. La respiration saccadée contre sa peau. Le sang se faire drainer. Rien que d'y repenser, il a juste une folle envie de lui casser sa jolie gueule toute lisse. Et il y a cette foutue sensation aussi. Comme... Du dégoût. Non, plutôt du malaise peut-être. Un truc qu'il n'arrive pas à identifier et qui l'emmerde en tout cas.
Enfin. Bartholomew semble se tenir à carreaux depuis quelques temps. Peut-être qu'il s’inquiète pour rien.

Ou peut-être pas.

C'est clair, il ne s'attendait pas à ce que ce taré tente de faire ami-ami avec Alessa comme ça, en plein milieu du couloir, profitant de son absence.

Putain, toi...

Ça fait à peine trois secondes qu'il a posé le pied sur le pallier et il sent déjà la rage affluer et lui faire serrer les poings et la mâchoire. Record battu mon cochon. Bravo.

Le rital s'approche avec une lenteur presque féline, prédatrice, sans jamais lâcher des yeux l'autre type, jusqu'à finalement poser une main sur l'épaule de la môme. Il ne lui en veut pas. Pas à elle. Vraiment. Mais, toujours sans quitter l'autre du regard, il esquisse quelques signes en direction de la petite.

「qu'est-ce que je t'avais dit à propos de ce type ?」

Elle baisse la tête, penaude. Pauvre gosse. Il ne veut pas qu'elle se sente coupable. Mais il faut vraiment qu'elle apprenne à se méfier un peu du monde.

「rentre. et attend-moi.」

Moi, j'ai à faire avec lui.

Alessa connait son père, elle ne se fait pas prier. Quelques secondes plus tard et la porte claque derrière lui.

Et la bête est lâchée.

En un instant, Teo se jette sur l'hybride, le choppant par le col avec violence. Sous la vitesse et le poids de l'impact, il le force à reculer jusque dans l'appartement de l'autre enfoiré, le plaquant du même coup contre le premier mur venu. Juste retour des choses pour la dernière fois.

-  Toi et moi, on doit avoir une petite discussion.

Sa voix gronde, toujours aussi enrouée, suffisamment basse pour n'être entendu que par son interlocuteur, suffisamment forte pour ne laisser aucune objection fuser, et presque trop froide et trop calme.

-  Que tu puisses pas me piffer, j'en ai rien à foutre, c'est ton problème. Mais Alessa n'a rien à voir dans tout ça. Si tu touches à un seul de ses cheveux, je suis pas sur que les flics puissent retrouver tout tes morceaux après que je me sois occupé de toi.
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MessageSujet: Re: I'm thirsty   I'm thirsty Icon_minitime19.03.14 19:07

I'm thirsty 2uij0q1
IF I LOOSE MYSELF

AVEC — TEO VETTINI



Le langage des signes n'était pas si complexe, mais tout se basait sur le par coeur. Il suffisait d'apprendre les mouvements de doigts et de s'en rappeler. C'était bien cela le problème, car chaque fois que la petite Alessa apprenait un signe à l'insomniaque, ce dernier oubliait le précédent. C'était amusant, il s'amusait, oui. C'était rare, mais ça lui arrivait. Dans son monde de ténèbre où ribotait des êtres immondes et détestables, Jake savait tendre la main pour effleurer le premier signe de lumière. Ironique, n'est-ce pas ? Alors que le soleil pouvait le réduire en poussière, lui traquait la lumière tel un poisson rouge masochiste qui poursuivait le pêcheur...

Et il brûla, tout entier, il ressentit presque les flammes courir sa peau lorsque Vettini émergea des marches, tel un boulet de canon ! Il était foutu, terminé, incendié, cendré, tout le pataclan ! pourtant, le cadavre vivant ignora la sirène qui lui criait aux oreilles et s'il ressentit son âme faire un saut parfait de trois mètres de haut, sa carcasse mouvante, elle, ne bougea pas. La raison était qu'il savait qu'il avait enfreint les règles non-officielles et il ne voulait pas effrayer la petite en ayant une réaction exagérée. Alors Jake resta assit au sol avec Alessa ne démontrant un certain intérêt qu'en posant simplement les yeux sur l'homme qui s'avançait pour protéger sa progéniture. Vettini le regardait aussi, mais avec un regard beaucoup plus noir et sanglant que le sien. Lui aussi ne voulait pas s'enflammé devant la créature innocente, mais il était facile de comprendre que le suceur de sang allait avoir droit à une merveilleuse raclée dès que l'âme scintillante serait hors de porté. Oui, Jake devinait tout ça dans les yeux de son voisin. Ce n'était pas comme si ce dernier essayait de le cacher surtout. Néanmoins, malgré la menace violente qui émanait des pupilles qui l'avaient sans doute tué de nombreuse fois déjà, il s'en sépara pour poser les siennes sur l'enfant qui se sentait grondé. La tristesse vint pincer son cœur sachant que c'était de sa faute. Peut-être devait-il réellement se détacher d'elle, peut-être que ce serait pour le mieux, car après tout il n'était pas humain, il était... un monstre et pas uniquement aux yeux de Vettini... Alessa allait grandir, mais pas lui. Elle allait finir par comprendre et le haïr comme tout le monde. Peut-être allait-elle le haïr presque autant que lui haïssait le monde entier.

Quelques signes que le demi-vampire ne connaissait pas, puis la petite se détourna pour disparaître derrière sa porte. Elle disparut avec la dernière lumière sur son monde de ténèbres et vint le mouvement, rapide, brusque, brutal. Une seconde il était là, assit sur le sol, à s’apitoyer sur son sort et la seconde suivante, il avait le dos collé à la colle forte contre le mur de son appartement. Comment avait-il fait ce transfert ? Cet homme, cet humain, qu'il détestait plus que les autres sans aucune raison particulière. Comme il était répugnant, repoussant. Il méritait presque une menace de canines pour lui rappeler avec quelle facilité sa langue avait pu goûter son sang la dernière fois, mais l'innocence en serait tâché et ce n'était pas ce que Jake voulait. Il se contenta donc de le mépriser mentalement, en silence, ne montrant son dégoût que par le regard. L'insignifiant pensait tant lui faire peur alors que le cadavre aurait pu le remettre à sa place en un claquement de doigts. Pourtant il ne fit rien et il écouta la menace sans broncher.

- Lis bien sur mes lèvres, humain..., commença-t-il dans le même murmure.

Avec la rapiditié d'un fauve, Jake abattit ses mains sur les avant-bras de son agresseur pour ensuite retirer son emprise de sur lui y mettant assez de force pour se libérer sans blesser son adversaire. En même temps, pour un homme il était fort et ça, jamais il n'en avait douté. L'envie de le pousser pour l'éloigner était alléchante, mais de nouveau, Jake se retint replaçant simplement ses vêtements.

- Je n'ai que faire de ta misérable vie, cracha-t-il non sans articuler chaque syllabe pour que le sourd le comprenne bien.

Il le mesura du regard une ou deux secondes avant de détourner les yeux, moins agressif. Avoir la haine et la rage au ventre à chaque heure de la nuit et du jour était fatiguant et épuisant. Oui, il était déjà las de la tension entre lui et son voisin. C'était énervant à la fin.

- En ce qui concerne... ta fille, je ne lui veux aucun mal. Je le promettrais bien, mais je sais pertinemment que ma parole ne vaut rien pour toi. Si tu veux m'empêcher de la côtoyer, fait comme tu le souhaites, mais sache que nous sommes de bons amis et que cela ne manquerait pas de la blesser autant que cela me blesserait. Tu te fiches de ce que je ressens et je dois avouer ressentir la même chose à ton égard. Toutefois, je tiens à Alessa. C'est presque un cauchemar qu'un être aussi pur descend de quelqu'un comme... eh bien, toi.

Il grimaça à ses mots détestant toujours autant le simple fait de devoir passer par Vettini pour avoir sa dose de lune. C'était chiant, il n'y avait pas de mot plus distingué pour le dire. Jake croisa les bras examinant l'homme de haut en bas et de bas en haut avant qu'un rictus sournois vint fendre ses lèvres.

- D'ailleurs, tu étais très prudent ces derniers jours, mais pas aujourd'hui. C'est irresponsable. Dommage... si cela continue comme ça je devrai me charger de la protection d'Alessa moi-même. Qui sait quelles autres créatures cet immeuble habitent ?

Très passive aggressive, oui. Le mort-vivant avait toutefois besoin de cette petite querelle pour canaliser sa frustration. S'ils devaient se battre par les poings, qu'à cela ne tienne, s'ils en restaient à la joute verbale, cela lui allait aussi. Le but était simplement de vomir un peu de ces pensées toxiques qui grillaient le cerveau.       





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