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 I am not alive but I exist

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Wu

Wu


▬ Nombre de messages : 24

[Nogitsune]


I am not alive but I exist Vide
MessageSujet: I am not alive but I exist   I am not alive but I exist Icon_minitime07.09.13 1:40





▬ Nom :
▬ Prénom : Wu
▬ Origines : Né du folklore japonais.
▬ Âge & Date de naissance : Age réel :  plus de 600 ans. Age physique : entre vingt et trente ans.
▬ Sexe : Mâle.

▬ Habitude(s) / Manie(s) : Ne sont-ils pas charmants ? Suspendus tel des enfants sur une balançoire. Comme j'aimerais que l'on me soulève ainsi moi-aussi. Ne sont-ils pas magnifiques ? Parfois longs. Parfois courts. Parfois complexes. Parfois piquants. Toujours parfaits. Leurs scintillements capturent mes yeux. Leurs tintements appellent mes oreilles. Leurs mains attirent mes lèvres. Je les embrasse.

J'en ai toute une collection.
▬ Phobie(s) / Crainte(s) : Les chiens. Les chats. Tous ces objets mouvants que vous appelez "compagnon". Mais surtout les chiens. Surtout les chiens morts.

▬ Devise : Ne suivez pas la lumière, non. Restez avec moi. Dans la pénombre. A jamais.

▬ Groupe souhaité : Inclassable : Nogitsune.

▬ Métier/Occupation : J'aime faire de longues promenades dans les ruelles. Je ne sais pas vous, mais j'affectionne tout particulièrement celles qui embaument la mousse et l'urine. Parfois je voit une personne. Et parfois cette personne me voit aussi. Alors je la salue. Et pour la remercier de m'avoir prêté attention, je lui dévore amoureusement cheveux, ongles, et dents.

▬ Rang personnalisé :




Lourd Pêché
« Frappez-vous à la porte des morts ?

 Je vous pose la question, très chers lecteurs, car bien qu'il s'agisse là de la moindre des politesses, certains humains semblent oublier leurs manières en présence d'un cadavre. Ne vous pensez pas au dessus des morts, après tout ils sont des citoyens comme vous et moi. Et ne leur parlez pas de leurs orteils invisibles. Personne n'aime se faire rappeler ses petites faiblesses. Tout comme personne n'aime être brusquement poussé dans les escaliers parce qu'il a malencontreusement dérangé un macchabée dans son bain. Pourtant c'est une fin plutôt usuelle pour vous, adorables bipèdes. Vous ne me croyez pas ? En ce cas, lassez-moi vous raconter l'histoire d'une charmante femme de ma connaissance.
 Elle était la douce épouse de monsieur mon seigneur, l'homme qui avait mis son cœur tout à fait littéralement dans la culture de son champ, mon berceau. En ce temps, n'étant encore qu'un jeune animal fougueux et amoureux -quoique je doive avouer ne pas avoir beaucoup changé hi hi- je m'étais épris de cet humain et de sa force, pas tant physique que morale. Très vite, je l'avais approché, et lui avait tendrement accepté ma présence. C'est ce que j'aime me dire, mais je ne suis pas certain qu'il ne m'ait jamais remarqué, et ce même après son dernier soupire. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé, je vous l'assure. Je passais le plus clair de mon temps à rechercher son contact, à m'en repaître tel le frelon qui se saoule de raisin trop mûr. Je désirais ses caresses au point que j'avais fini par grimper sur ses épaules, afin de voir le monde à sa façon, et peut être ainsi être plus proche de lui. J'étais resté là-haut des mois durant, sans jamais relâcher mon étreinte. Je l'accompagnais pendant son travail, pendant ses repas, pendant ses instants intimes, pendant ses accidents, pendant ses désespoirs, pendant sa déchéance, pendant son suicide.
 Alors seulement, j'avais décroché mes griffes enfin, et son corps était devenu assez léger pour flotter dans l'eau cramoisie. Son âme, elle, restée clouée au fond de la baignoire sous le poids de l'amour que je lui vouais. Pendant que je faisais mon deuil, je me suis retourné juste à temps pour l'apercevoir séparer le corps de son épouse en deux lorsqu'elle est entrée dans la pièce, pensant pouvoir le secourir.
 Il hurlait : "POURQUOI M'AS TU RETENU".

Ha ha ha ha ha. »


Fils Rouges
« Parlons de ficelles, voulez-vous bien ?

 J'ai cru remarquer que vous, charmants bipèdes, aviez une attirance toute particulière pour ces objets, au point de leur octroyer pouvoirs et légendes. Mais rassurez-vous ce n'est pas moi qui vous blâmerais pour cela. Voyez-vous, je suis moi aussi friand de tous ces liens. Il me rappellent nombre de mes amours, dont un en particulier qui saura j'en suis certain retenir vos pupilles ridiculement distraites.
 C'était sans doute l'un des plus beaux oiseaux qu'il m'ait été donné de voir. Nous nous étions croisés pour la première fois aux abords d'une artère de la ville. Nos regards s'étaient arrêtés. Ils s'étaient embrassés. Il m'avait parlé, et la fluidité de sa voix avait lavé le sens de ses mots. Sa main s'était approchée, les miennes avaient fait de même, et il m'avait donné quelques filaments de graisse issus de son dernier repas sans doute. Puis il était parti. Et j'avais engloutit la mince offrande si vite que ma langue se souvient périlleusement de son goût.
 Notre seconde rencontre s'était déroulée entre quatre murs quelconques. J'avais revêtu cette fois apparence humaine, et m'étais drapé de fripes volées à cette ombre en train de vous toucher le cou. Vous sentez ce froid ? Vous devriez peut être lui demander d'arrêter...
 Quoiqu'il en soit, c'est à partir de ces retrouvailles dont il n'avait pas idée que nous avions commencé à nous passionner l'un pour l'autre. Moi. Renard fasciné par ses formes et ses détails. Et Lui. Jeune coq ivre de mes mots doux et de mes attentions. Tel était l'usage en ce temps, lorsque nos corps étaient trop loin pour s'entremêler, nous échangions des lettres qu'il prenait soin de nouer d'un ruban afin que jamais je ne les confonde. Mais ces papiers n'étaient rien et je me languissais tant et si vite que lorsqu'il se donnait enfin à moi, la joie était si grande que je ne pouvais m'empêcher de le dévorer. Cheveu par cheveu. Dent par dent. Ongle par ongle. De passer ma langue rugueuse dans les crevasses de ses lèvres. Ses doigts. Son nombril. Ses yeux. De l'enserrer dans mes bras jusqu'à ce que ses veines palpitent et que sa peau ne devienne couleur d'encre.
 Cependant tout dans ce monde est cruellement éphémère. Surtout vous. Je le redécouvrais avec mélancolie lorsqu'un matin je fus éveillé par le grincement du corps de celui que j'avais tant savouré se balançant au bout d'une corde. A ses pieds, un miroir brisé gisait accompagné d'une lettre scellée d'un ruban. Celle-ci contenait ses sincères et derniers remerciements qu'il m'avait adressé pour avoir aimé jusqu'au bout un monstre tel que lui. »


Lune Amère
« Je marche.

 Je marche d'un pas léger, la terre frémit à mon passage. Je balance. Je balance mon crâne d'un côté, de l'autre, ma nuque fait des nœuds. J'hume. Cet air au doux parfum de fluides corporels humains. Paupières closes. J'écoute. J'entends. Fébriles chuchotements cristallins s'élevant à chaque mouvement de mes hanches. Oui, je les entends. Ils sont là. Je n'entends qu'eux. Ils sont mes trésors. Bientôt d'autres chuchotements s'en mêlent. Moins clairs. Moins inanimés. Moins parfaits. J'ouvre les yeux. Je ne me suis pas rendu compte du temps passé. J'étais trop occupé. Le paysage a changé. Les pensées aussi. Pourtant qui m'appelle ? J'étais occupé. Ah, c'est donc vous...
Tout à fait entre nous, adorables créatures périssables, je n'aime pas le présent. Il complique tout. Mes idées. Mes mots. Mes gestes. Je préfère raconter depuis le futur. Mais parfois je ne suis pas assez vieux. Et je pourrais attendre, mais vraiment, j'aime bien trop raconter pour cela.

 Je me souviens. Il y avait une jeune femme qui m'avait invité en sa chaleureuse demeure, ici même. Elle était jolie, et malade. Elle souhaitait d'un renard qu'il veille sur son toit afin que ses enfants puissent profiter de la chance qu'elle n'avait pas eu. En échange de quoi, elle accorderait à son bienfaiteur un présent, quel qu'il soit. Curieux mais pas mécontent d'une telle situation, j'avais accepté l'arrangement.
 Bien des années plus tard, c'est une jeune femme complètement différente qui m'avait appelé. Elle était jolie, et malade. Sa demeure quant à elle était restée la même demeure froide et moisie que j'avais connu. La jeune femme m'avait soupiré qu'elle était heureuse de m'avoir retrouvé, et je m'en étais senti flatté, avant d'ajouter qu'elle voulait que je parte. « Si tôt ? », lui demandais-je. « Le plus tôt possible », me répondit-elle. « Quel dommage ». Ses dents grincèrent. « Mon ancêtre a fait une erreur. Elle ne savait pas... », commença-t-elle à m'expliquer d'un ton noyé d'amertume. « Je dois rompre le pacte », finit-elle par lâcher.
 La direction que prenait cette conversation me plaisait de plus en plus. « Ah la la », continuais-je, « En tant que protecteur de cette maison, je serais ravi de t'aider ». Je me pourléchais les lèvres au son de ses dents crissant les unes contre les autres. « Mais possèdes-tu seulement quoique ce soit qui puisse te servir d'offrande ? ». Ses pupilles se rétractèrent à ces mots. La confusion et le désespoir se lisaient aisément dans son parfum. Elle n'avait rien. Mais elle donnerait tout ce que je voulais. Tout ce qu'elle avait. Elle était tout comme elle. Je prenais mon temps mais l'impatience me dévorait lentement les entrailles, faisant convulser délicieusement mes tripes au fond de mon ventre.
« Tu pourrais me donner la même chose qu'elle... », proposais-je.
 Mes doigts se mirent alors à danser autour d'elle. Ils caressaient sa peau séchée par le temps sans jamais la toucher. Je m'imaginais déjà, mes ongles racler ses joues, et ma langue râper ses paupières pour la débarrasser de ces piteuses couleurs qui peinaient à lui donner bonne mine. Je pouvais voir son visage, peint d'un blanc immaculé, aux yeux d'encre et aux lèvres de sang. Je touchais presque ce qu'il lui restait de bouche, au pourtour si écorché que mes doigts se coinçaient entre les morceaux, et l'intérieur de ses orbites désormais molles et vides. Je retraçais mentalement le chemin rugueux du fil croisé, cousu amoureusement en travers de son visage et au travers de sa peau, étirant ses plis. Je me repaissais à l'avance de cet épais goût de fer et de sel qui remontait et s'accrochait à ma gorge, ainsi que de la sensation des globes oculaires explosant entre mes dents. J'entendais derrière mon crâne la voix de ses ancêtres hurlants et pleurants alors que les oreilles de leur petite fille finissaient par céder et s'arrachaient pour m'offrir leurs bijoux tant convoités.
« Ton visage m'est agréable. Donne-le moi. »
 Mes mots ricochèrent dans son crâne et contre les parois de la maison. Un instant, ses pupilles puis sa gorge se recouvraient de néant. Pour réponse je n'obtins qu'un faible mouvement de tête, mais il ne m'en fallu pas plus. Je plongeais alors mes ongles dans sa chair onctueuse, et l’entraînais avec moi loin des regards. »





Pseudo : Happy Bacteria
Avatar : Ryûhô - DRAMAtical Murder
Comment avez vous connu le forum ? Par la fonda elle-même hoho/
Suggestions / Remarques ?
Autres ? Macarons de foie humain :d



Dernière édition par Wu le 04.01.14 18:06, édité 27 fois
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Le Marchand de Sable

Le Marchand de Sable


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Faiseur de dodo et de rêves
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MessageSujet: Re: I am not alive but I exist   I am not alive but I exist Icon_minitime07.09.13 11:46

Bienvenue à toi ^^ Ca fait toujours plaisir de voir des persos sexys débarquer sur le fofo (Ryûûûûûûûûûûhôôôôôôôôôôôô gnniiiiih ♥)

Et aussi un peu parce que les nogitsune ça roxxe <3
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Teo Vettini

Teo Vettini


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MessageSujet: Re: I am not alive but I exist   I am not alive but I exist Icon_minitime07.09.13 17:34

Genre tu t'es mise à DMMd toi ? XD

Et Wu, ba, tu sais ce que je pense de ce début de fiche hein. Allez, go finir le reste asdfghjklm.
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Assad Izz-Al-Din

Assad Izz-Al-Din


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MessageSujet: Re: I am not alive but I exist   I am not alive but I exist Icon_minitime07.09.13 17:39

Gnnnh, Ryûhô, mon amour coupable. :D ♥ Bon courage pour la fiche ! Quoiqu'elle semble super bien partie déjà.
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Le Marchand de Sable

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MessageSujet: Re: I am not alive but I exist   I am not alive but I exist Icon_minitime07.09.13 17:42

Juste un peu, histoire de suivre :p
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Wu

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MessageSujet: Re: I am not alive but I exist   I am not alive but I exist Icon_minitime04.01.14 18:19

 Merci à vous tous pour cet accueil ♥ et fiche enfin terminée.

S'il y a quoique ce soit qu'il manque, ou qui n'est pas compréhensible -ce qui ne me surprendrait pas ha ha- faites-le moi savoir.
Je sais déjà que le lecteur automatique va en faire grimacer quelques uns alors je m'excuse d'avance, mais je trouvais bien plus intéressant que ma fiche soit accompagnée d'un fond sonore. Si vous pouviez aussi la lire après 19h, lumières éteintes, ce serait parfait et je serais comblé.
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Invité

Anonymous



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MessageSujet: Re: I am not alive but I exist   I am not alive but I exist Icon_minitime06.01.14 13:19

Validé.
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MessageSujet: Re: I am not alive but I exist   I am not alive but I exist Icon_minitime

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