Comment explique ce qui paraît inexplicable. Dans ma tête une foule de détails se bousculaient. les couleurs, les formes se confondaient, pour ne créer au finale qu'un amas incohérent. Pourtant j'essayais de me concentrer de toutes mes forces, mais rien n'y faisait. Ah c'est sûr il a dû me prendre pour une folle. Avec ses yeux de fouines, il me scrutait d'un air déconcerté. Il me voyait brasser de l'air, bougée dans tous les sens, pour un résultat assez pitoyable. Au bout de quelques minutes, j'ai abandonné un combat qui était perdu d'avance. Je me suis alors mise à scruter la mer, regardent l'horizon. Mais où pouvait t'il être ce corniaud. Désespérée un peu trop vite, je me suis alors traînée jusqu'à une buvette pour marins mals léchés. J'ai poussé la porte et là je fus prise d'une désagréable sensation. Un horde de mâles en rutes m'observait de façon menacent. On aurait dit un mauvais far west spaghetti. Il ne manquait plus que la musique cinglante et le tableau était complet. Si j' exagérais, l'endroit n'avait rien à voir avec un repaire de cow-boys. Il était encore plus glauque. L'entrée était un couloir miteux, pas plus grand qu'un placard à balais. Les murs étaient faits en torchis. Des poutres de bois apparentes venaient soutenir l'ensemble de la structure. Au fond, le visiteur débouchait sur une étroite pièce mal éclairée. le bar se trouvait en contre bas. il était tenu par un serveur énormément souriant. De part et d'autre de la pièce principale il y avait de placé de vieilles tables en bois massifs. Une bougie servait à éclairer le client. Mais ce qui m'angoissais le plus c'est que les fenêtres étaient presque inexistantes; un vrais coupe gorge ! je me suis paralysée espèrent me fondre avec le décor, malheureusement pour moi ce ne fut pas le cas. Et mince; la prochaine fois au lieu de m'octroyer un pouvoir inutile et pourri, accordée moi quelque chose de plus pratique. J'ai alors fait mon plus beau sourire. Cependant je me suis un peu doutée que cela n'était pas la solution la plus appropriée. leurs expressions de constipées étaient charmantes et m'invita finalement à avancer. Je m'assis à la table qui me sembla la moins sale. Et j'ai attendu, longtemps, très longtemps, trop longtemps. J'avais l'impression que cent paires d'yeux me regardaient. Pourtant le bar ne pouvait au maximum accueil qu'une dizaine de clients. Au bout d'un quart d'heure un homme, qui devait faire deux fois ma taille, est venu s'enquérir de ma commande :
" - Elle veut quo la donzelle ? "
J'ai alors pensé très fort dans ma tête: un thé. Cependant après mûre réflexion, je me suis dit que c'était à mes risques et périls. Je me suis alors contentée de murmurer :
" - Une bière ... "
Le géant est alors reparti derrière son bar. J'étais tout de la même la reine pour me mettre dans ce genre de situation. Maintenant j'en suis sûr, le roi des démons est contre moi. Sans me rendre compte je me suis alors mise dans une position de désespoir qui a affolé mes voisins. Je me suis retrouvée avec dix couteaux sous le coup. Plus rien chez moi ne bougeait sauf peut être mes yeux remplis de peurs.