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 Ces bizarreries qu'on trouve sur les trottoirs [PV Raphaëlle]

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Ces bizarreries qu'on trouve sur les trottoirs [PV Raphaëlle] Vide
MessageSujet: Ces bizarreries qu'on trouve sur les trottoirs [PV Raphaëlle]   Ces bizarreries qu'on trouve sur les trottoirs [PV Raphaëlle] Icon_minitime01.08.11 1:35

Une connaissance, c'est quelqu'un qu'on connaît assez pour lui emprunter de l'argent, mais pas assez pour lui en prêter.

Et alors ? Quand on prête sans emprunter, qu’est-on ? Ou plus précisément, qu’est-on lorsque qu’on laisse un individu dont on ne connait ni d’Eve ni d’Adam squatter chez vous sans rien lui demander d’autre en retour que de rester sagement dans un coin sans mettre le feu à l’appartement ?

Ce n’était pas une connaissance que Kurogane avait chez lui. C’était un parasite.
Un parasite avec une gueule d’Ange, certes. Et de jolies jambes. Une belle poitrine et une paire de fesse bien faite aussi, pour le peu qu’il ai pu en voir – pour ce qu’il s’y intéressait aussi. Mais un parasite tout de même. Il n’y avait guère d’autre mots pour décrire une personne qui profite de votre frigo, se réchauffe dans vos draps et fait grimper votre d’eau d’une façon alarmante, le tout sans aucune rétribution pécuniaire, évidemment. Ça ne serait pas drôle sinon.

Ce parasite, c’était Raphaëlle. Le genre jolie brune à fort caractère. Trop fort d’ailleurs, le caractère. Trop pour Kurogane, qui n’avait généralement besoin que d’un minuscule petit ersatz d’étincelle pour exploser littéralement. C’est que dans le genre borné et susceptible, monsieur atteignait des sommets plus hauts que l’Everest. Quand on le provoque, il a cette fichue tare qui le pousse à riposter instantanément, et il était facile de lui mettre le feu aux poudres. Et Raphaëlle, c’était justement la petite allumette qui faisait tout péter. Si le premier était un clébard qui aboyait un peu trop fort, la seconde était le chat de gouttière qui aimait foutre la merde. Réunissez donc les deux pour une collocation des plus tumultueuses et dite bonjour à ce joyeux mélange digne du meilleur cocktail Molotov qui soit.

Et vous voulez connaitre le pire ? Le truc qui lui fait grimper les murs pour s’y exploser le crâne, le Kuro-toutou ?
C’est que cette cohabitation forcée ne l’était pas tant que ça.

En fait, c’était même lui, oui, LUI, qui avait proposé à la jeune femme de venir s’installer chez lui. A la condition sine qua non qu’elle fasse tout pour se trouver un boulot. Ou fasse des études. Ou les deux, tant qu’à faire. Elle avait le choix, c’était ça, ou crever sous les ponts comme une clocharde. Il y avait mieux, comme possibilités d’avenir.
Le Clover ne savait même pas ce qui l’avait poussé à se mettre dans une telle galère. Trop fier pour avouer son bon cœur, pas assez crédible pour faire croire à du masochisme. La seule chose dont il était sur, c’était qu’à présent, quand il rentrera chez lui, ça ne serait plus le silence et l’obscurité qui viendrai l’accueillir, mais bel et bien cette femme un peu tarée sur les bords. C’était précisément à ça qu’il pensait tandis qu’il remontait sa rue en direction de son immeuble. Tripotant les clés de sa porte d’entrée dans sa poche, il se demandait déjà à quel propos la miss et lui s’engueulerai aujourd’hui. Étrangement, cette pensée ne le mit pas en colère. Au final, il refusait tout net de se l’avouer mais c’était plutôt agréable, d’avoir quelqu’un qui vous attend à la maison, fusse-t-il la pire des mégères.

Kurogane prenait rarement l’ascenseur. L’escalier était son ami, contrairement à la majorité des foules –pauvres petites marches mal-aimés. Et pendant qu’il montait les étages un à un, les sourcils aussi froncés que d’habitude, il se remémora l’étrange sensation qu’il avait eu la première fois qu’il avait vu Raphaëlle. Cette fille était comme lui. Un Clover. Un de ces Anges aux ailes métallisées, préférant se cacher de leurs ennemis naturels pour vivre une vie aussi tranquille et normale que tout les autres humains. Cette fois-là, la seule, il s’était vraiment sentit proche d’elle.

…Allez. A partir d’aujourd’hui, il ferait un effort avec elle. Un effort, parce qu’il fallait bien qu’ils se serrent les coudes. Un effort, parce qu’elle non plus n’avait surement pas eu une vie facile. Un effort, parce que… …Parce… Que….

… C’était quoi, cette fumée noire qui envahissait son perron ?

- BORDEL ! Elle a foutu quoi encore, cette cruche ?!

Lâchant tout net le sac de sport qu'il gardait en bandoulière, il se jeta sur le porte d’entrée, l’ouvrant à la volée, et libérant du même coup un nuage à l’allure menaçante. A en faire pâlir de jalousie Tchernobyl. Et manifestement, la catastrophe nucléaire semblait prendre sa source dans la cuisine. Et ce fut devant une Raphaëlle aux fourneaux qu’il atterrit, incrédule devant l’incongruité de la scène. Ne sachant que dire, hésitant entre l’éclat de colère, la perplexité et l’envie de la faire passer par la fenêtre, le propriétaire des lieux se contenta de rester sur le seuil de la pièce, yeux écarquillés. Pour le moment, l’info n’avait encore atteint le neurone, mais ça ne saurait tarder. Impact dans quinze secondes.

Comment en étaient-ils arrivés là tout les deux ? C’était une longue histoire. Une histoire qui remontait déjà à l’hiver dernier.
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Ces bizarreries qu'on trouve sur les trottoirs [PV Raphaëlle] Vide
MessageSujet: Re: Ces bizarreries qu'on trouve sur les trottoirs [PV Raphaëlle]   Ces bizarreries qu'on trouve sur les trottoirs [PV Raphaëlle] Icon_minitime01.08.11 15:28

Raphaelle avait vécu des années dans la rue, vivant en vagabonde, se nourrissant de ce qu'elle pouvait obtenir et autres petites choses du genre. Pendant ces années d'errances, elle n'avait jamais tenté de retrouver une vie à peu près normale... finalement, c'était chose faite.
Elle était redevenue comme avant avec bien plus d'expérience et de sagesse. Elle avait récupéré ce sale caractère que tant de gens avaient autrefois aimé chez elle. Ce petit truc qui la poussait à toujours répondre aux gens, les provoquer dès qu'ils tentaient d'être plus malin qu'elle. Et elle avait trouvé chaussure à son pied. Un mec à l'air pas commode qui adorait qu'on lui titille ses nerfs toujours à vif.

Elle en était sûre, il était complètement masochiste d'avoir invité chez lui une femme comme elle.

*

    19 décembre, début de soirée, six mois plutôt.

    À cette époque de l'année, être sans abri était difficile. Particulièrement difficile. Le manque d'eau potable, parfois beaucoup trop froide, ainsi qu'une possibilité réduite d'obtenir des repas chaud, n'aidait pas à vous réchauffer lorsque la seule chose que vous aviez pour vous cuivre était une veste en cuir de daim noir et une couverture juste assez épaisse pour filtrer le vent chaud.
    ça l'était encore plus quand vous n'aviez plus rien à manger depuis quatre jours et que quelqu'un vous avait piqué votre couverture deux jours plutôt. Raphaëlle en avait été sûre, à cette époque, elle aurait dû mourir.
    Les docks étaient le meilleur endroit pour pouvoir se cacher pendant cette période. Les activités du port étaient réduites à cause des fêtes et moins de cargo faisait de longues traversées. Il y avait donc moins de circulation et la police passait moins, les activités criminelles étant elles-mêmes réduites à néant. Les seules personnes qui venaient dans ces parages encore, c'était les sans-abri, comme elle.

    Elle avait marché pendant plusieurs heures pour tenter de se trouver un abri. Le froid était mordant, beaucoup. Elle avait été entraînée longtemps pour subir des conditions extrêmes et elle avait atteint sa limite. Le froid couplé à l'envie irrépressible de s'endormir ne l'aidait pas dans ses déplacements Comme pour prouver que la neige était présente, elle avait marché au ralentit, comme si ses os étaient gelés jusqu'à la moelle, rendant difficile les déplacements.
    Elle n'avait pas encore atteint la zone d'entrée des entrepôts. Un bloc l'en séparait mais elle le savait : elle n'irait pas plus loin.
    Elle s'était appuyée contre une maison qui semblait vide. Elle tenta de réunir toutes ses forces, gardant dans ses bras le sabre de Daïki, seul souvenir de son passé. Tandis qu'elle avait entreprit de monter les six marches menant à la porte d'entrée, elle s'effondra sur les marches.
    Sa veste se déchira dans la chute, lui éraflant le coude jusqu'à la chaire. Elle sentit sa cheville se tordre douloureusement.

    Elle ne réussit pas à se relever. Elle n'avait même pas geint de douleur tellement la fatigue la prenait jusqu'au ventre. Elle n'en pouvait plus de toute manière... ces rues étaient peu fréquentées ce qui, évidemment, laissait peu de chance que quelqu'un la retrouve ici.
    Pas grave, c'était une fin amplement méritée pour tout ce qu'elle avait fait.
    Tandis qu'elle fermait les yeux pour se laisser aller à sa fin, elle fut sûre d'avoir vu quelqu'un. Une silhouette d'un homme qui l'appelait... mais elle n'avait pas assez de force. Elle ne voulait pas survivre. Et puis, de toute manière, tous les hommes qu'elle avait rencontré jusqu'à maintenant étaient souvent mal intentionnés, ne la prenant que pour un sac à foutre.
    Elle se laissa complètement aller à ce qui l'attendait, ne désirant pas se débattre plus longtemps....


*

La journée avait été comme d'habitude. Levée après le départ de Kurogane, douchée, habillée et elle avait fait tous les endroits qu'elle jugeait bon pour se trouver un petit boulot qui lui permettrait de redémarrer sa vie sur de bonnes bases.
Généralement, elle s'avançait dans des endroits où elle se sentait à sa place et où on avait besoin de quelqu'un sachant utiliser sa force à bon escient. Généralement, on lui refusait tout net le poste. L'autre réponse était plus... sexiste. On lui avait proposé de plutôt se chercher à faire un bout de chemin dans le mannequinat ou ce genre de trucs, dans les cosmétiques ou même de faire strip-tease. L'un des derniers lui avait même dit que, refaite comme elle l'était, elle avait plus sa place dans un porno que sur un chantier. Autant vous dire, la fureur de Raphaelle face à cette proposition avait été des plus mémorables.
Un chef de chantier avait finalement perdu pas mal de dents et il aurait probablement deux à trois semaines de retard sur son planning.

À midi, tout avait été finalement réglé ! Pendant ces six derniers mois, entre ses recherches de boulot et sa vie active en compagnie de Kurogane, elle avait fait des petits boulots spéciaux, non rémunérés pour la plupart. Il s'agissait d'aider des gens dans le besoin de diverses manières qui soit. Un déménagement ? Pas de soucis ! Retrouver un animal de compagnie qui s'était enfui ? En avant la musique ! Se battre contre des truands pour sauver une jeune demoiselle en détresse ? Rien d'impossible !

Ce dernier l'avait finalement plus aidé que tous les autres. Cette fameuse demoiselle était la fille d'un chef d'équipe aux docks. Un mec qui, normalement ne confiait pas de boulots d'homme aux femmes, mais qui avait une exception lorsqu'il avait appris l'intervention musclée de la Clover. Il avait promis de lui trouver un boulot dans les quais, en faisant jouer ses nombreux contacts !
Vu que c'était tout gagné, elle avait décidé de fêter ça. Et de tenter un énième repas de remerciement pour Kurogane.

Le hic, parce que y en a toujours un, c'est qu'elle ne savait pas cuisiner. En faîte, ça en devenait limite une catastrophe digne des pires attentats chimiques de l'histoire. Son domaine de compétences s'étendait aux arts martiaux... et elle aurait mit sa main à couper que son colocataire adoré n'aurait pas aimé se faire dérouiller. Alors elle s'était lancée dans le domaine compliqué de la cuisine....
Mettez-lui un sabre entre les mains et demandez lui une petite démonstration, elle vous aurait prouvé par A + B que l'art du Kenjutsu est magnifique. Agile, gracieuse, elle pouvait transformer cet art dangereux en quelque chose de magnifique. Pourtant, mettez lui un couteau dans le but de couper quelques patates et vous la retrouverez les mains ensanglantées.

Après une dizaine de pomme de terre, elle avait réussit à n'avoir sept coupures ! Chose exceptionnelle, à partir de la deuxième, elle en avait généralement déjà cinq. Mais elle s'appliquait ! Elle avait une bonne nouvelle et pourrait enfin remercier son sauveur. Elle en était sûre, si elle ne s'était pas trop écorchée, c'est qu'elle y arriverait !
Enfin, vite dit. Cuire de la viande était tout aussi compliquée que de comprendre comment fonctionnait les derniers systèmes informatiques du marché : autant dire que ça sentait mauvais d'avance.
Après une vingtaine de minutes de cuisson, une épaisse fumée noire commençait à se répandre dans la cuisine... elle avait tenté d'attraper la casserole mais c'était brûlé aussitôt et l'avait lâché, la viande et la sauce qui l'accompagnait sur la plaque d'à côté qui n'avait pas encore fini de refroidir. ça n'avait fait que remettre du feu aux poudres !

Elle se redressa comme un i lorsqu'elle entendit quelqu'un hurler au travers de la porte. Elle entendit cette même porte s'ouvrir dans un grand fracas et vit un homme débarquer sur le palier de la cuisine, l'air totalement interloqué face à la scène.
La sauce commençait à bouillir, des giclées partant sur le mur, le sol et un peu sur elle. Un sourire innocent s'étira d'abord sur ses lèvres, l'air de dire " c'est pas moi ! ".

Première chose à faire lorsque vous vous retrouvez dans une situation compliquée comme celle-ci, rejeter la faute sur quelqu'un d'autre. Elle pointa du doigt Kurogane, prenant un air accusateur.

- T'étais où ?! J'ai été obligée de commencer la cuisson sans toi !

Oui bon, comme excuse, on pouvait mieux faire mais elle n'avait rien de mieux sous la main.
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