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  De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé]

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 De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé] Vide
MessageSujet: De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé]    De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé] Icon_minitime27.11.11 0:33

Mercredi. Anthelme avait décidé de bouger son cul de devant son ordinateur. Oui, messieurs dames, aujourd’hui il ne zonerait pas des heures devant une de ses séries favorites tout en mangeant chips et cochonneries diverses. Que nenni ! Ce jour, il allait prendre l’air. Certes, il prenait l’air tout les jours, ou presque, en allant à ses cours mais ne chipotons pas. Ce n’était pas la même chose, ne confondons pas tout, s’il vous plait. Il avait enfilé un T-shirt et son pull à rayures noires et rouges fétiche ainsi qu’un vieux jean avec une multitude de poches, des chaussettes et une vieilles paires de pompes. Ouais, c’était pas le genre à passer des heures devant son miroir à hésiter entre tel ou tel fringue à mettre. Lui, il n’était pas aussi futile, ah ça non !

Il sortit donc de son petit studio pour prendre directement le chemin du « Destiny is Orange », un bar sympa malgré son nom étrange . Il savait que aujourd’hui un groupe devait passer. Comme chaque fois de ce jour de la semaine. Peut-être que ça serait bien. Bien qu’il doutait, c’était rarement bien. La plupart du temps c’était juste du bruit. Mais bon ! Là, il avait bon espoir. Arpentant les rues, les mains dans les poches, sans sourire mais les yeux scintillants, il se mit même à fredonner un petit air. Exactement, le râleur était de bonne humeur. Cela allait-il durer ? Que de suspense, mes amis ! And to be continued !

Haha, non je déconne, t’as vu la longueur du poste là ? On peut même pas parler de longueur…

Quelques temps plus tard il arriva au bar. Il hésita un instant, jeta un coup d’œil à la vitre, non le groupe n’était pas arrivé. Oui, même si il avait bonne espoir, il n’aurait pas aimé rentrer en pleins milieu d’un morceau. Bref, il poussa la porte et pénétra à l’intérieur. Ah ! C’est clair qu’il faisait plus chaud que dehors. Surtout que maintenant qu’il y pensait, il était sorti sans manteau. Ah bah voilà ! Il attraperait la crève et serait cloué au lit pour plusieurs jours. Putain, ça faisait chier. De toute manière, il y avait que lui pour être assez con et sortir comme ça avec une température pareils, et encore pire pour ne s’en rendre compte que trente mille ans plus tard. Mais il fit preuve de self-control et se retînt de donner un coup de pied dans une chaise avant de se diriger vers le comptoir.

Il s’installa sur un de ces fameux grands tabourets et commanda « Pfff, sert moi ce qui te tombe sous la main, steplé » ça. Un peu long comme nom de boisson vous en conviendrez. Et une fois le verre en main, alors qu’il venait d’en boire une gorgé, les yeux pétillants à nouveau, le groupe arriva. Écoutons !



Oh grand Eugène par ta Sainte Flèche ! Comment avait-il pu espérer que cette fois ce serait bien ? C’était à chier, comme d’habitude. Et non, il ne mettait aucune mauvaise foi ! Décalant un peu son verre après avoir bu encore dedans il s’affala plus ou moins sur le bar et commença à marmonner pour lui-même. Tout en ayant rien à foutre de passer pour un halluciné qui parle tout seul. Si ça ne plaisait pas à quelqu’un, et bien il avait qu’à se tirer, il ne le retenait pas !

« Pfff…écoutez moi ça, c’est pas de la musique c’est du bruit. Et toi le batteur, tu joues de la batterie ou tu roues de coups un pauvre mec dans la rue à coup de baguettes ? N’importe quoi … »

Et blablabla, et vas-y que je critique entre deux gorgés dont ne sait trop quoi. Tout en fusillant du regard un type qui l’avait regardé bizarrement. Probablement un fan, un couillon donc pour aimer cette daube. Et pourtant, la journée avait si bien commencé. Il aurait bien fait de rester chez lui, tiens !

En plus, il ignorait que le pire était à arriver…



Dernière édition par Anthelme Wingfield le 03.12.11 23:07, édité 1 fois
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 De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé] Vide
MessageSujet: Re: De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé]    De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé] Icon_minitime28.11.11 17:57

Ruru, lui, était encore et toujours dans la ménagerie qui lui servait d'appartement, ruminant sur certains de ses bloquages quant à l'élaboration d'un de ses délires de l'artiste – où il ne fallait pas voir le fantasme de l'homme – dont la description serait fastidieuse. Souhaitant se changer les idées, il se mit à jouer sur son échiquier électronique. Sauf que voilà! Tout soucieux qu'il était, il jouait comme une brêle, et se qui devait arriver arriva: il se fit lamentablement avoir. En trois misérables coups. Il se dit que vraiment, aujourd'hui quelque chose ne tournait pas rond, et qu'il fallait qu'il aille se coucher.

C'est ainsi qu'un petit moment plus tard, le jeune homme dégingandé se retrouva à baguenauder dans les rues. Il avait remit son petit Hobbi chéri dans sa cage, s'était habillé sobrement d'un de ses jeans droits brut et d'un genre de gros pull... Rouille/cuivré chelou, avec un t-shirt noir en dessous. Ah, et, aux pieds, il avait ce genre de grosses chaussures de travailleur fou... [Ouais, je vois bien Russell des écrase bouses aux pieds, je sais pas pourquoi. Déformation « professionnelle ». ] 'Fin, on s'en fout de ses pompes, la partie cheville étant recouverte par le jean. Ce qui n'est pas grand chose vous me direz... Et voilà que je me met à meubler avec des histoires de chiffons dont Russell se fout. A tel point que, lui aussi, il avait oublié de prendre un manteau. Par contre, il ne risquait pas de penser « putain fait chier », étant un homme à l'intériorité trop élégante pour ça.

Du coup, il arpentait les rues glaciales les mains dans les poches de jeans, l'air désabusé. Normalement il aurait eu l'air plus digne que ça, mais là il était déprimé voyez vous. Non seulement il était pas foutu de finir une oeeeeeuvre d'aaaaart, mais en plus il se faisait latter par un ordinateur en 3 coups. 3 misérables coups!

Le destin faisant étrangement bien les choses, il tomba devant une enseigne « Destiny is orange »... Tiens, il connaissait pas. Mais cette manie des noms anglais... Lui, il aurait plutôt vu un truc en norvégien, genre « skjeben er oransje », mais de toute évidence la personne qui avait choisi le nom du bar était bornée (tout à fait oui!)

Mais il entra, par pure curiosité. Et puis, il avait vu qu'un groupe était programmé pour ce soir, alors sa curiosité était encore plus piquée – et Russell ne pourrait en aucun cas résister à son besoin de découvrir des trucs, même s'ils semblent aussi futiles. Se dirigeant vers le comptoir, lui aussi avait préféré s'assoir sur un de ces grands tabourets! De toute façon, étant tout seul, c'eût été malvenu de prendre une table pour lui alors qu'un groupe en aurait peut être besoin – ouais, Russell se pose beaucoup de questions. Il commanda un simple whisky – parce qu'y'a pas de mal à s'faire du bien! (Il faut lire cette phrase avec un accent de gros beauf, merci.)

Il attendait patiemment que le groupe arrive, bavassant de banalités avec le barman pour tromper l'ennui. Pourquoi était il venu ici? En y réfléchissant, il se sentait un peu craignos de venir tout seul dans un bar, comme un homme sans vie qui, sinon, aurait passé sa soirée à regarder des séries.

Tiens, en parlant d'homme sans vie...

La porte s'ouvrit, laissant un léger courant d'air entrer, rafraichissant l'endroit. Russell lui, avait un peu chaud. Pas au point de se délester de son gros pull, mais quand même. Il se dit que c'était peut être sa gorgée d'alcool, et n'y prêta pas plus attention, malgré un drôle de pressentiment.

Enfin, le groupe arriva.
Russell fermait un peu les yeux en écoutant, probablement fatigué. Il était bien là, accoudé sur le comptoir, à écouter de la musique. Il appréciait le côté syncopé apporté par le rythme binaire de la mélodie, le jeu du batteur apportait une certaine vigueur tandis que la base, bien employée, apportait de la profondeur [Comment j'essaie de faire genre « Voui voui, Ruru s'y connait» alors que sa joueuse est une grosse inculte x)] et...

Voilà qu'une mouche se noyait dans sa soupe. Pourquoi faillait il, qu'alors qu'il se détendait sans rien demander à personne, un abruti décide de ronchonner? Juste derrière lui de surcroît? Pourquoi? Enfin, il essayait de faire abstraction de l'agaçante voix. Néanmoins, il fut rapidement au bord des nerfs: en tant qu'artiste torturé, il savait à quel point les gens comme lui étaient exaspérants. Puis en plus, il disait n'importe quoi, il n'avait probablement jamais écouté un groupe vraiment nul. Et, même s'il n'avait jamais touché à une batterie de sa vie, il se sentait carrément solidaire. Ouais! Le comportement de ce mec était injuste, il devait voler au secours du musicien! Rurumaaaaan est dans la plaaaaaaace!

Du coup, il pivota juste les épaules afin d'être un peu en face du perturbateur – il n'allait pas non plus s'assoir face à lui, où lui parler sans même le regarder. Bref, il dit très calmement tout en pivotant:

« Ça suffit mainte... »

Et là, le monde entier saura à quoi correspondait cette coupure dans le dernier mot. Du fait de ses pupilles qui se dilatèrent plus vite que Speedy Gonzales peut piquer du fromage, ses yeux passèrent du bleu/vert au presque noir. On aurait dit que tout son sang avait décidé de se mettre en branle et de tourner à fond la caisse, provoquant des fourmis au bout de ses doigts, tétanisés comme le reste de son corps. Enfin, le reste de son corps...

Extérieurement. Parce qu'à l'intérieur, il avait l'impression que ses organes avaient décidé de faire un peu de trampoline. En outre, il avait l'impression qu'on lui avait accroché un radiateur dans le dos. Mais pourtant....

*Ce type est impoli, désagréable, et a le pull le plus ignoble de la Création... Il est aux antipodes de tout ce que j'aime dans l'Univers, mais j'ai envie de composer des poèmes à la gloire de la merveille qu'il est, et de les lui déclamer, allongé avec lui sur une - fausse - peau de bête devant une cheminée aussi aux braises aussi ardentes que nos coeurs. Pourquoiiiii, pourquoiiiiiiii?*

Et bien mon p'tit Ruru, jeune brebis égarée, ta bergère est là pour te répondre! Tu vois, ton attirance pour l'énergumène à qui tu fais face résulte tout simplement des mœurs totalement dissolues d'un emplumé au faciès juvénile nommé Cupidon qui, à un dîner de famille, reprend du vin pour finir son camembert, et du camembert pour finir son vin, et ainsi de suite... Sachant que son repas de famille n'est autre qu'une orgie échangiste, et qu'ici il faut remplacer vin par alcool fort divers, et fromage par drogues variées. Ceci expliquant qu'il puisse se tromper à ce point en touchant le rouquin de sa flèche, le condamnant à... Bah à Anth quoi!


Enfin, même s'il n'avait pas pu entendre les explications de sa joueuse, demeurant dans un état de paumitude affective, il se dit qu'il devait continuer à parler. Bah ouais, ça ne faisait qu'un cours instant qu'il avait l'air frappé d'étonnement, mais c'était déjà trop! Vu qu'il était totalement désemparé, tout ce qu'il trouva à faire c'est finir sa phrase, fixant son ââââme soeur dans les yeux comme il le pouvait, essayant de ne pas se démonter genre « HAHA! Moi, un coup de foudre? Mais nan mon gars, tu baragouine! »

« … Nant. Si t'es pas content, personne ne te retiens. »

Ouais, genre il fini sa phrase hyper laconique et tout, non non, ma voix n'est pas voilée du tout, je vais bien... Bien entendu, quand il se remit en place et fut de nouveau dos à Anthelme – dont il ne connaissait toujours pas le nom, ce fut la panique dans sa tête.

*Naaaaaaaan! Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi j'ai fait ça! Genre, je croise l'homme de ma vie de façon impromptu et je l'envoie paître! Je viens de briser toutes mes chances d'atteindre le bonheur un jour en un instant! Je suis un misérable!*


Évidemment, tout en pensant cela il demeurait dans le plus digne des silences. Lui qui se sentait tellement au trente-sixième dessous, lui qui aurait voulu retourner voir son rat, et son chat, et son chien... Lui non plus, il ne se doutait pas que le pire était à venir.
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 De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé] Vide
MessageSujet: Re: De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé]    De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé] Icon_minitime28.11.11 17:59

Alors qu’il était tranquillement avachi sur son tabouret et par la même sur le comptoir, à râler et ronchonner avec un volume de voix assez bas, mais apparemment pas assez, sans emmerder personne; parfaitement, il ne faisait aucunement chier autrui, il n’obligeait personne à écouter ses médisances, qu’il était tout à fait en droit de faire; et bien il fallait qu’un casse-pied qui n’avait rien d’autre à faire de sa vie vienne l’emmerder avec sa remarque de justicier de medeuh - genre c’était le but ultime de sa vie à cet enquiquineur de première avec sa tenue de coincé du slip, là - de toute manière c’était toujours pareils, il fallait toujours qu’un abruti arrive pour vous pourrir.[Oui et là, je clos ma phrase, parce que je t’ai explosé sur la longueur. Faut qu’on arrête de faire ça, on va finir avec un RP qui ne fait qu’une seule phrase].

Enfin ça, il allait le penser bientôt. Parce que pour le moment il avait seulement arqué un sourcil après s’être redressé. Son verre dans la main gauche, qu’il porta à ses lèvres pour boire un petit coup d’ailleurs. Puisqu’il attendait que ce type qui venait apparemment de lui adresser la parole termine sa phrase. Sérieusement, c’était quoi son problème à celui-là ? Il débarquait comme ça en commençant sa prise de contact avec un début de phrase fort désagréable et d’un coup il buguait sans la terminer.

Anthelme était à deux doigts de, et bien de les lui claquer devant les yeux pour le faire réagir justement. Parce que même si il l’avait déjà un peu irrité avec son « Ça suffit mainte… », il ne l’était pas encore suffisamment pour avoir envie de lui décoller les yeux avec un dessous de verre en carton plié. Ni pour le traiter de tout les noms, ou que sais-je encore. Et du coup donc, et bien il les claqua ses doigts, mais ce n’eut pas l’air d’avoir grand effet sur le branquignol. Et alors qu’il allait totalement se désintéresser de lui, il eut le droit à un signe de vie ! La fin de sa phrase. Haut les cœurs, la restauration système c’était bien passé, monsieur était de retour.

Ah ouais….

Là, il sentit son sang ne faire qu’un tour. Ouais lui il ne se mettait pas en branle, ses organes ne dansaient pas la java pour cause d’un coup de foudre. Non, du tout. En revanche, sa main se crispa sur son verre qu’il tenait toujours malgré qu’il soit sur la table. Notons qu’il était presque vide. Et voilà ! Déjà que l’horrible musique, non bruit, du pseudo-groupe qui passait l’agaçait pas mal. Et non, il ne serait pas parti, il pouvait bien finir son verre tranquillement sans être obligé d’apprécier cette daube. Il fallait qu’un connard l’énerve encore plus ! Toujours pareils, je vous dis.

Puis il avait quoi avec sa voix ce couillon ? Et en plus il osait lui tourner le dos, comme ça, sans lui laisser le temps de lui dire le fond de sa pensée ?! Il croyait quoi, qu’Anthelme penserait qu’il serait trop sourd si il répondait à son dos. Mais si il aurait préféré le lui dire en face. De toute manière il pourrait bien lui répéter, parce que lui, ça ne lui faisait pas peur de dire ses quatre vérités à pauvre mec. Et même si il avait été baraqué, ouais Anth’ était parfois un peu…beaucoup inconscient.

Bref, il tînt donc à peu près ce langage…

_ Et toi, si je te dérange, t’as qu’à aller te branler ailleurs.

Ouais, on commençait fort en vulgarité. Il aurait pu l’être un peu moins. Mais là l’accumulation de la déception par rapport au groupe et la remarque de ce mec, et bien ça avait fait explosé ses petits nerfs. D’ailleurs, des nerfs, il devait même pas en avoir pour péter les câbles qu’il pétait régulièrement. Ouais, ça expliquerait bien des choses, tiens. Une malformation de naissance ? Oui, ouais, non. C’était pas trop le truc possible de vivre sans ça, c’était assez…vital. Mais n’empêche, que…

Il desserra ses doigts de son verre. Et bu la dernière gorgé avant de le reposer un peu trop fortement sur le comptoir. Produisant un son assez désagréable du verre poser brusquement sur le bois. Parce qu’il avait bien entendu raté le dessous de verre. Eh ouais, il y avait des dessous de verre à l’effigie d’une marque de bière avec un nom bizarre. C’était marrant, parce que ça faisait un peu barman maniaque dans un bar branché de jeunes. Et bon, généralement les jeunes c’est pas ce qu’il y a de plus propres. Enfin, je veux pas dire que c’est tous des gros crado, mais…on m’a compris !

Donc ouais, son verre avec un peu trop violemment heurté le bois. Ce qui lui fallut une gentille remarque du serveur, qui se prit le regarde assassin de Anthelme en retour. Parce qu’il a les yeux revolver, il a le regard qui tue…on connait la chanson. Du coup, José…qui connaissait assez bien le jeune humain s’en retourna servir des commandes plus loin en gardant un œil sur lui. Ouais, il était sur ses gardes, près à demander aux deux, oui Russell n’était pas écarté, de sortir si ça dégénérait. Mais après on s’en fou, c’est pas son post RP au José. De toute façon, c’était même pas le propriétaire.

Bref, de sa première phrase à son presque cassage de verre, il ne s’était écoulé qu’un instant. Un instant durant lequel le cerveau de Anthelme avait bien pu bouillonner toute sa rage. Oui, exactement. Il ne pu s’empêcher de rajouter un petit quelque chose à l’adresse de l’Irlandais. Même si Anthy(le premier qui l’appelle comme ça se prend son poing dans la gueule, sauf peut-être ses parents), ignorait totalement les origines de celui-ci. Mais là n’est pas la question, bref.

_ Enfin, m’étonnerait que t’ai grand-chose à astiquer, crétin de carotte sur pattes.

Vulgarité quand tu nous tiens. Amis de la poésie, bonjour, ou bonsoir. Et puis ouais ! Si il ne l’avait pas attaqué sur sa couleur de cheveux, il ne se serait pas bien senti. En plus, et bah il aimait pas les roux. Non, attendez. En fait, il n’avait absolument rien contre les rouquins, il lui était même déjà arrivé d’en trouver des à son gout. C’était ce roux là qu’il n’aimait pas. Ouais, en plus on aurait dit qu’il était même pas naturel. Ça ressemblait à rien. Eugène qu’il était affreux ce mec. Ou était-ce sa colère contre lui qui le rendait moche ? La joueuse pense que oui, que son personnage est aveuglé par la merde de haine qu’il a dans les yeux, parce que là quand même faut pas pousser mémé…ni pépé. Anthelme quant à lui a envie de dire à sa créatrice d’aller se faire voir parce qu’il sait très bien reconnaitre un pouilleux quand il en voit un. Colère ou non ! Et dans ce cas je lui réponds de finir son post tout seul s’il est si malin. Vas-y démerde toi…



Haha ! Tu fais moins le malin, hein ?!

Ouais, bref. Reprenons ce post où il en était. Ah ouais, Anthelme avait donc ponctué sa première remarque déjà fortement coloré par une autre…bah là on pouvait dire qu’il avait ajouté du fluo quoi. Et puis il se tenait bien droit, fixant son interlocuteur. Parce que lui, détourner les yeux ?! Mais jamais ! Jamais ! Quitte à se prendre un coup sur la gueule, il était hors de question, que lui, Anthelme Wingfield baisse les yeux devant un autre humain.

Et il attendit que l’autre réplique, ou pas. Mais il avait intérêt à répliquer, parce que si il osait l’ignorer, alors là. Là ! Le monde était perdu mes amis !

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 De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé] Vide
MessageSujet: Re: De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé]    De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé] Icon_minitime28.11.11 18:17

Alors que Russell était en train de se baffer mentalement, se disant qu'il avait définitivement raté sa vie... Et ben v'là que l'autre truffe en rajoutait une couche! Évidemment, Russell ne pensait pas ça. Ooooh non. Déjà, parce que cela ne correspondait pas à son niveau de langage habituel. C'était un jeune homme qui savait s'exprimer, lui. Et puis, de toute façon, il était trop aveuglé par la splendeur irisée que l'amour prêtait à Anth... L'un avait de la merde l'autre dans les yeux, l'autre... Ben l'autre, il y était dans la merde.

Enfin bref. Il était bien en train de déprimer, s'était sifflé son whisky et s'en était reprit un autre tant qu'à faire. Se lamentant sur son sort, il ne capta pas tout de suite que l'autre excité voulait lui casser du sucre sur le dos, c'est le cas de le dire. Mais quand ce fut le cas, il haussa un sourcil. Bon, l'autre énergumène – ça c'est un mot à la Russell – ne pouvait pas le voir puisque ce magnifique – parfaitement – roux naturel – et oui – au style simple de l'homme entier, pas superficiel et que ne se la joue pas métrosexuel non assumé qui se cache derrière des trous et des pulls moches trop grands de pseudo rebelle qui a ses parents qui lui paient un studio – même que ouais! Euh... J'en étais où là? Ah ouais. En fait, je voulais juste dire que l'irlandais lui tournait le dos. Donc, le sourcil passa inaperçu.

Ouais parce que, tant de vulgarité et d'obscénité pour si peu le laissait pantois. Lui qui était du style « pas un mot plus haut que l'autre » n'arrivait pas à concevoir comment un cerveau pouvait former un assemblage de mots si ignobles de façon si démesurée par rapport à une situation si... Voilà quoi. Enfin, 'faut dire que Russ' n'était pas du genre à chercher le conflit - sauf pour défendre de jeunes musiciens en détresse apparemment, 'faut dire qu'en vertu de sa rencontre avec l'autre taré, aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres.

Oui, il ne s'adressait pas à n'importe qui! Non pas qu'il était impressionné – du moins pas positivement, mais il était amoureux. Pas de bol. Et ça changeait tout! Mais pas de la façon dont on pourrait le croire.

Parce que, Russell est quelqu'un de cérébral, qui réfléchit avant d'agir. Donc, il analysa très vite la situation – le temps pour l'autre de continuer à s'énerver tout seul. Et il se dit que, si c'était son âme sœur – et il se sentait au plus profond du palpitant – le but de la manœuvre qu'il se devait de réussir consistait à faire de l'autre tarte son chou à la crème! Or, dans un couple, il faut être sur un pied d'égalité. Oui, tout à fait! Du coup, il ne pouvait pas se laisser faire, ce serait déjà commencer avec sur des bases déséquilibrées! Puis, Anthy n'avait pas l'air d'un mec facilement agréable, donc ça servait à rien qu'il tente de l'être vu qu'ils venaient de rentrer en conflit. T'façon, même s'il avait voulu s'écraser, l'autre gros frustré du postérieur – parce que oui madame, if faut être un frustré du boul pour balancer des obscénités pareilles sans réelles raison... Bref, l'autre lui aurait fait la misère s'il se l'était joué carpette.

C'est grâce à ce merveilleux syllogisme qu'il parvint à la conclusion qu'il devait s'engueuler avec son coup de foudre pour le garder. Et puis de fait, il n'était pas vraiment en colère contre Anth'... Enfin, nan, ça c'est surtout parce qu'il avait ce putain de coup de foudre. En réalité, si ça avait été un type de base, il l'aurait trouvé vraiment naze [Mate la rime \o/].

Entre deux syllogismes donc, il analysa le comportement de son sujet.

*Oui, à tout les coups, ce garçon est frustré à tout les points de vue. Il a probablement le fonctionnement digne d'un adolescent, consistant à dénigrer quelqu'un sur un point de vue sexuel, lui même sans expérience, effrayé par l'inconnu, ressentant donc le besoin de se valoriser en rabaissant autrui. Classique.*

Perspicace mon Russi chou hein? Et ouais, pour lui, employer un tel lexique, loin d'être banal, était révélateur d'une frustration. [ Et je précise que je hais tous les baratins pseudo-psy finis par un « classique », mais bon, c'est pour la bonne cause o/]

Bref, en un instant, il se fit toute ces réflexions – vif d'esprit mon Russell hein \o/. Il décida donc qu'il devait rentrer dans le conflit. Au pire, l'amour n'est pas trop éloigné de la haine? Hein? Bouhouhouh, je sens que c'est foutu pour lui v___v.

Il se retourna donc vers l'homme qui insultait le dos des gens. S'il lui fallait baisser les yeux, ce n'était pas par soumission mais plutôt pour pouvoir apercevoir les yeux de l'autre quidam de son cœur ~. Parce que ouais, il était plus grand et plus balèze que le roquet. Il le fixa donc un instant d'un air goguenard qui voulait dire « là, je vais me moquer de toi. » Il l'avait longtemps travaillé cet air là! C'était bien pratique pour lui, qui avait tendance à se vexer rapidement, pour garder un peu de contenance. Enfin, heureusement, les attaques de l'autre tarte ne l'avaient pas trop vexé vu la vacuité du contenu, et il pouvait garder un maximum d'assurance – alors qu'intérieurement il était là « Mais tu es mon grand amour! Nous devrions être ensemble T___T »

Breeeef, il répondit plutôt rapidement – pas besoin de claquer des doigts cette fois ci:

« Oh, quelle élégance dans le propos, quelle éloquence! »

[Mate moi un peu ça, mon perso fait des figures de style en parlant \o/ J'ai comme l'impression que ça va irriter Anth :/] Après un instant de pause où il fixait son vis-à-vis dans les yeux – c'était sensé être un air de défi, mais qui n'était qu'une ruse pour pouvoir admirer les yeux de son pendant sans en avoir l'air, il ajouta:

« Et, non, je n'ai pas besoin de partir 'branler' comme tu le dis si joliment. Mais tu devrais t'y mettre, ça te calmerait peut être un peu, et ça te ferait une première expérience. »

Ouais, il était persuadé que ce bouffon avec une gouaille si vulgaire dont il était amoureux était une grosse pucelle. Il en aurait parié Van Gogh. Précisons que ça lui brisait le coeur de parler comme ça à l'homme de son cœur, mais s'il écoutait ce qu'il s'était dit plutôt, il n'avait pas le choix.

Satisfait d'avoir répondu sans perdre son self-control, il se retourna – espérant que l'autre lui répondrait. Même si c'était pour l'agresser, il avait besoin du contact avec ce râleur râté!
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 De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé] Vide
MessageSujet: Re: De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé]    De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé] Icon_minitime28.11.11 18:20

Fier comme un coq - La poitrine bombée tel un gorille - Le regard fixe tel un vautour sur un mourant - Et les nerfs aussi excités qu’une puce après une overdose de sang saturé en caféine, Anthelme n’était pas près de lâcher le morceau. Récupérer un os à un chien eut été une entreprise plus facile. Il se fit plus grand, sans pour autant se mettre sur la pointe des pieds…fallait pas déconner non plus, lorsque l’autre tantouze se retourna vers lui. Tout de même ! Au moins il daignait répondre. Ce qui était la moindre des choses lorsqu’on venait emmerder quelqu’un sans aucune raison valable. En revanche, l’humain n’apprécia que très moyennement la réplique de la carotte géante. Sérieux, il avait bouffé quoi pour être aussi grand, ce naze ? Bref, donc…il n’aima pas du tout sa première petite phrase. Pleine de railleries. Ça ! C’était la meilleure ! Monsieur faisait chier les gens et monsieur se permettait d’être railleur ! Tseuh, disons que l’envoie de l’énucléer…ou de lui crever les yeux à coup de sous-verre plié grandit un peu plus dans l’esprit de Anthelme.

_ Vas-y, c’est toi l’éloquence bâtard !

…Vous conviendrez de…du niveau de la réplique. Mais ! Sachez que celui-ci était fait exprès. Oui, à réplique moqueuse…réplique idiote. C’était un peu le crédo de Anthy…Quand il en avait envie. De plus, souvent..ça déstabilisait pas mal de personnes. Eh ouais ! La plupart restait coi devant tant de…répartie, si…enfin voilà quoi…qu’ils ne trouvaient plus rien à redire et partaient.

Malheureusement, Enquiquineur Numéro Un [J’avais écrit Number One, et puis e me suis souvenu et que tu étais une raciste de l’anglais…ne nie pas !] enchaina avant que les paroles de Anthy n’ait eu le temps d’atteindre son cerveau. Faut dire que cette hauteur..ça devait mettre vachement de temps pour arriver à destination. Cela dit, c’était pratique…il devait savoir avant tout le monde la météo.

Enfiiiin ! Il fronça un sourcil. Mais de quel droit il se permettait cet enfoiré ?! Il avait pas besoin de se calmer, il était très calme ! C’est lui, c’t’enfoiré qui devait se calmer, et rapidement !

_ J’ai pas besoin de ma main droite pour me détendre moi, imbécile. De l'expérience, j'en ai, gueule de thon.

Parce qu’il était gauch/VLAM/

Oui bon…non mais de toute façon, il avait pas besoin ! Parce qu’il en avait eu des conquêtes amoureuses. Bon certes, elles n’avaient jamais durer très longtemps mais…sur cinq relations depuis ses quinze ans…deux avaient été suffisamment sérieuse pour que…voilà. Parce que ouais ! De base, Anthy était…hétéro, mec ! HETERO ! … Et Reureu allait devoir changer ça, s’il voulait une chance avec son…adorable coup de foudre. Ah, merci Cupidon, merci beaucoup ! Mais t’inquiète, Anthy est un homo qui s’ign/SCHLAM/

Anthelme : Connasse !

…Hem…Oui bon, je voulais dire…Bon, je retire ce que je voulais dire(Ou pas, mais chut).

Donc ! Après sa réplique, l’autre s’en était retourné. C’est ça, crétin fuit ! L’Humain hésita un court instant à relancer l’attaque…et puis finalement, il décida que non. Après tout, ce type n’en valait même pas la peine. Mieux valait-il l’ignorer à présent.

A la place, et afin de pouvoir se détendre un minimum il - Non, il n’allait pas se branler ça va pas bien ou quoi ? - commanda un autre verre. Il aurait pu tout simplement se barrer, surtout que le groupe continuait à lui casser les oreilles mais…Eh bah il avait pas envie ! Il voulait un autre verre, ici, point barre ! Bref donc il reprit de la même chose. José, notre très cher José lui servit rapidement sa commande et repartie à d’autres commandes. Anthelme bu quelques petites gorgées…en rêvassant et en soupirant énormément. Quand est-ce que ce groupe allai-il se barrer ?!

OH BAH TIENS !

Comme le hasard fait parfois bien…très bien les choses. La musique s’arrêtait ! Les membres remballaient leurs instruments, le batteur posait ses baguettes. Cette fois, il soupira de soulagement. Et trop heureux pour retenir une exclamation. Aussi, après une nouvelle gorgé de sa boisson, lança-t-il, suffisamment fort pour qu’on l’entende, a l’adresse du groupe

_ Bah c’est pas trop tôt ! Revenez pas ! Surtout toi le gros lard ! Retourne bouffer des baguettes beurrées au lieu de venir faire du bruit avec celle-ci !

Ouais, la gueule de ce batteur ne lui revenait pas.

Et visiblement la gueule de Anthelme ne revenait pas au batteur, c’est du moins la réflexion qu’on pouvait se faire en voyant celui-ci bifurquer rapidement pour descendre de la petite scène et se diriger vers l’humain [Notons que le reste du groupe était rester où il était, se contenant de devenir spectateur de qui allait se passer]. Qui, en premier lieu se contenta de regarder son futur agresseur d’un air moqueur.

Et…BAM !

Anthelme fut expulser de sa chaise par un poing dans la figure, un ! Il atterri au sol un peu plus loin. C’est qu’il avait de la force l’autre porc là ! Néanmoins, il ne se démonta pas et se redressa rapidement en se frottant la lèvre.

_ Vas-y ! Si t’es pas capable d’encaisser des critiques vient pas « jouer » dans un lieu publique ! Retourne à ton CAP d’Charcutier, connard !



« J’vais te buter ! »

Et Gregor, le batteur pour ceux qui ne suivent pas, et qui actuellement avait envie de battre autre chose, fonça sur Anthelme. Qui cette fois ne comptant pas se laisser faire envoya son propre poing dans la gueule de ce premier. Ce qui eut pour effet d’énerver encore plus Gregor qui attrapa Anth’ par le cou et le soulever du sol. Précisons une chose, Gregor était Hybride et possédait de se faire une force légèrement plus importante qu’un humain lambda.

_ Putain mais lâche moi !

Il commençait à suffoquer peu là. Il envoya un bon coup de pied bien placé à l’autre ce qui eu pour effet de le faire lâcher seulement…à peine l’humain avait-il eu le temps de se frotter la gorge qu’il revenait déjà à la charge. Eugène qu’il était susceptible ce mec !

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MessageSujet: Re: De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé]    De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé] Icon_minitime28.11.11 19:48

*« Connard », « Imbécile », « Gueule de thon »... Certes, ce jeune homme a ses défauts, mais on ne saurait lui nier une volonté de toujours s'améliorer, se renouveler … Un refus de la stagnation somme toute! Et ce « C'est toi l'éloquence »! Mais quelle malice, quelle génie de l'espièglerie! Et ces éclairs que la fouge arrache à son doux regard sont la promesse d'une vie trépidante si on la passe à ses côtés! *

Ouais, bah la prochaine fois Cupidon serait prié de laisser son arsenal de serial-lover quand il sait qu'il va encore se prêter à une débauche luisant de psychotropes. En plus, il économiserait le prix du vestiaire. Parce que là, laisser notre Irlandais partir aussi loin dans ses délires guimauveux c'est non assistance à personne en danger! Et c'est pas parce qu'on est le dieu de l'amour qu'on peut se permettre de laisser les copains dans la merde, bordel! Et là, la joueuse préfère arrêter la surenchère avant de se mettre s'exprimer comme Anth.

Toujours est-il qu'on l'aura bien compris, il n'écoutait absolument pas ce que disait le type déguisé en mi Jeanne Mas mi bagnard et re mi Jeanne Mas derrière, se contentant d'apprécier le son de sa douce voix à peine pubère... Ou de s'imaginer dans un fauteuil moelleux, avec Anthelme en slip, l'éventant avec des feuilles de bananier, lui susurrant des mots doux au creux de l'oreille avant de... Hey mais calme ta joie Ruru! Apparemment le bougre est hétéro! C'te bonne blague. Un hétéro porterait jamais un pantalon pareil. (*Sort*)

Russell continuait donc à planer complètement dans l'univers des petits nounours aimant leur prochain... N'empêche, heureusement qu'il tournait le dos à celui qui était désormais l'objet de ses fantasmes les plus fous, parce qu'il devait maintenant tirer la tronche se rapprochant le plus de celle dite de l'imbécile heureux.

Bref! Il sirotait donc son verre, rêvant à des avenirs pleins de bisous... Demeurant dans le déni le plus total de la réalité.

Quand soudain! Ou, comme dirait l'autre, « OH BAH TIENS », cessa la musique, rangèrent les musiciens et tout le tralala. D'ailleurs, ce que l'on désigne ici sobrement par « tout le tralala » parce que justement, la particularité de ce tralala est d'être sobre aurait pu se passer sans encombre, comme sa nature le laissait présager. Sauf que Anth faisait fi de toute ces règles de sobriété tralalienne, et ce à ses risques et périls!

En effet, tout le bar resta interdit et stupéfait en entendant l'exclamation diffamatoire du jeune homme – tout le bar sauf Ruru qui se dit *Haha! Quelle réplique savoureuse!* en souriant niaisement, mais il n'est plus pris compte pour ce qui est d'apprécier ce qui est normal en terme de comportement pour une situation donnée jusqu'à nouvel ordre.

D'ailleurs, la réaction du batteur, radicalement différente de celle de Ruru, ne tarda pas à se faire voir lorsqu'il commença à salement lui péter la le-gueu. Toujours dans les nuages, Russell se contenta de s'extasier sur la capacité exquise qu'avait le corps de son futur amant – bah ouais – à rebondir sur le sol... Jusqu'au moment où il comprit que le batteur était un peu trop agressif avec son petit poussin – plus précisément lorsqu'il parla de le « buter ». A ce moment précis donc, Ruru se dit que l'excité à baguette avait plutôt à calmer sa oij viteuf s'il voulait pas se faire marrave. Enfin, il ne se le dit pas comme ça hein, on parle de Ruru, pas de Anth.

Toujours est il qu'il commença à se redresser sur son siège dans le plus digne des silences, élaborant une stratégie en un quart de seconde dans son cerveau malade. Suite à quoi, il se leva d'un pas gracile, se déplaçant de la même façon vers Gregou avant de lui tapoter l'épaule, de toussoter avant de commencer à parler:

« Excusez moi... »

Là, on pourrait s'attendre à ce qu'il fasse un truc trop classe, comme dans les films d'action où le héros parle calmement avant de déchaîner son art du kung fu, de mettre tout son coeur dans le bourre pif destiné à la gueule du malotru... Mais non, c'est Ruru. Au lieu de ça, il préféra se la jouer médiateur.

« Regardez le deux minutes... A la lumière de son comportement, il est évident qu'il est ivre! Aucun homme en pleine possession de ses moyens ne s'exprimerait comme ça. Alors je vous le demande, à quoi bon frapper un gamin imbibé? »

Et toc, vas y que je te place deux ou trois vacheries en te sauvant la mise! Ben quoi, je vous rappelle que malgré ses rêves, il avait toujours en tête, même si c'était absurde, qu'il ne devait pas être trop gentil avec Anth sous peine de prendre cher! Puis de toute façon, s'il avait été trop moelleux ça aurait été suspect. Après tout, qui irait défendre un mec qui l'aurait traité de tête de thon?

Toujours est il que le batteur sembla séduit par l'argumentaire de l'irlandais puisqu'il cessa de frapper le jeune bambin quelques instants, le temps de regarder notre cher José qui fit signe que, effectivement, Anthy était bel et bien rond comme une queue de pelle. Certes, c'était faux, mais il n'avait aucune envie devoir appeler les flics pour couper court à cette bagarre, alors autant s'engouffrer dans la brèche ouverte par Ruru!

D'ailleurs, les autres musiciens du groupes s'y engouffrèrent aussi, partant chercher leur collègue qui reposa Anth en grognant un truc que le rouquin n'écouta pas, tout occupé qu'il était à partir se rasseoir face à son verre, devinant qu'il n'avait pas besoin de rentrer en contact avec l'amour de sa vie qui ne manquerait pas de lui parler du pays... Mais bon, quand on aime hein... Toujours est il que tous les autres clients du bar devaient crier « Vive le négociateuuuur! » en leur fort intérieur pour louer les mérites de Ruru en matière de diplomatie (Ouais, je rajoute des trucs juste pour faire référence à Kaamelott!) tandis qu'il travaillait son air détendu pour acceuillir celui qui allait sans aucun doute venir le voir, bien que son cœur semblait vouloir faire la beat-box.
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MessageSujet: Re: De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé]    De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé] Icon_minitime30.11.11 18:25

Alors qu’il était en train de cracher à la gueule de Porcinet, au sens propre. Tandis que celui-ci essayait de lui balancer son poing à la figure que cette fois-ci le Râleur évita. Provoquant une réaction en chaine de « Je manque de m’étaler sur le mec derrière et me cogne plus ou moins à je ne sais pas trop quoi ». Chose qui n’eut pas l’air de calmer les petits nerfs de l’attaquant puisqu’une fois redresser sur ses deux jambons, il fonça à nouveau sur Anthelme qui cette fois n’eut pas le loisir d’esquiver et se fit encore chopé par le col. Evidemment, il ne comptait pas se laisser faire, malgré l’ombre douloureuse qui s’abattait sur son œil. En réponse, il balança le sien dans le nez de l’autre, qui se mit à saigner. Il se fit plaquer contre un mur méchamment - Ouais ça devient chaud - Il riposta en balança un coup de boule étourdissant. Bref, les coups pleuvaient d’un côté comme dans l’autre. Mais vu que Gregor avait une corpulence plus importante en graisse, lui servait plus ou moins de bouclier, il était moins à mal que le plus jeune qui pourtant ne comptait pas s’excuser pour arrêter tout ça.

Et, comme-ci tout cela ne suffisait pas, il vit la carotte géante s’approcher et tapoter l’épaule du batteur sur un « Excusez-moi ». Qu’est-ce qu’il voulait ce con ? Un ticket ? L’activité s’arrêta, Grecon étant près à écouter Pète-sec. Qui se mit à débiter un flot de conneries aussi gros que son nez. C’est vrai quoi, avec quoi avait copulé sa mère ? Un tamanoir ? Il avait bien une gueule à sucer des fourmis ce mec. Anthelme fronça les sourcil, alors que le Cochon relâchait sa prise - Il s’éclipsa - avant de croiser les bras, fièrement. Ça y était, il avait terminé l’autre mytho ? Apparemment ! Du coup, il ouvrit sa gueule à son tour, il allait pas laisser quelqu’un raconter de telles conneries sur sa personne.

_ Mais n’importe quoi ! J’suis pas saoule tête de cul ! Je suis moins imbibé qu’toi dans ta connerie, mec. Et toi, le porc, je te défonce ta race quand je veux ! J’voulais juste pas te foutre la honte devant tes potes là ! Ouais, je suis comme ça moi.

Illustrons ce moment. Anthelme aurait pu être un chat coincé dans un arbre, secouru par un pompier à qui il aurait allègrement lacérer la gueule. Pour le peu qu’il se casse sur la route et se fasse écraser par le dit camion…Il n’y avait qu’un pas. Fort heureusement, il n’était pas un chat…et la fuite n’était pas une option. En revanche, si une insulte équivalait à un coup de griffe, il avait bien blessé Reureu.

Malheureusement, ou peut-être pas. Gregor avait cru, surtout que ce traitre de José avait confirmé les mensonges du géant. Même s’il avait failli riposter à nouveau…les membres du groupe qui étaient venu le récupérer mirent définitivement fin à cet altercation…

_ C’est ça, sauve toi, l’Lardon !

Il fusilla du regard…un peu tout le monde. Regardant le groupe partir, cela dit ce n’était pas une perte. Ils ne risquaient plus de lui casser les oreilles. Puis, ses mirettes s’orientèrent sur le truc orange qui était retourner s’asseoir. L’humain respira longuement, plissant les yeux avant de se diriger vers lui. Néanmoins, avant de lui dire quoique ce soit, il termina son verre qui était resté sur le comptoir [Et là, Ruru y a glissé du GHB…/VLAM/]. Avant de, tapoter l’épaule de l’autre. Ouais, il faisait exprès d’utiliser cette manière pour attirer son attention.

_ Dis donc, l’Malformé ça te prends souvent de raconter des conneries pareils ?! J’avais franchement pas besoin qu’tu t’en mêles, gros lourd.

Ouais…Aucune reconnaissance. En même temps ça le faisait salement chier d’avoir été partiellement aidé par ce type. Il fit signe au serveur, et régla sa note avant d’ajouter.

_ J’me casse, j’espère que j’reverrai jamais ta sale gueule, le moche.

Et sur ces entrefaites il…et bah il parti, tout simplement. La tête haute, tranquillement mais quelque peu pressé. Il avait besoin de prendre l’air et de rentrer chez lui se reposer. Il était sorti de bonne humeur, pour se détendre, il rentrait crispé et sur les nerfs. Connerie.
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MessageSujet: Re: De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé]    De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé] Icon_minitime01.12.11 17:17

Alors là! Mais alors là! A la manière d’un poisson rouge devenu une grande star hollywoodienne en tournant une pub gravée à jamais dans la mémoire collective, Anth poussait le bouchon un peu loin. Du coup, âme soeur ou pas, Ruru l’agrippa par les cheveux pour le faire voler sur le comptoir, faisant une hécatombe parmi les pintes de bières et breuvages divers, le scalpant par la même occasion sur 10㎠ au bas mot. Puis il considéra le morceau de cuir chevelu und crinière qu’il tenait en main, avant de se maculer du visage de l’hémoglobine fraîche qui ruisselait de ce scalp et faisait spouiiitchlll lorsqu’il pressait le fameux morceau qu’il avait arraché du crâne de Anth. Néanmoins, personne ne pu entendre cette onomatopée sanguinolente remarquablement bien retranscrite ici, puisqu’il partit en courant et poussant des cris d’indien.

Booooon, ok, c’est pas exactement ce qu’il fit, j’admet. Néanmoins, il aurait dû! Il aurait été question d’un scalp métaphorique bien sûr - ou pas hein - mais en tout cas, il ne fallait pas qu’il laisse cette série d’affronts impunie! Il fallait qu’il résiste! Qu’il montre qu’il existe! Mais non, monsieur ne fit rien, comme si France Gall n’avait jamais rien dit! (Ouais, on a de la culture ou on en a pas quoiii)

Toujours est-il qu’à défaut d’un indien démoniaque, Ruru ressemblait plutôt à une cheerleader entichée qu’à quoique ce soit d’autre. Enfin, plutôt à un hybride mi-cheerleader mi-sardine mi-tamanoir à en croire les remarques déplacées de certains esprits corrompus , mais l’idée est là. Du coup, au lieu de réagir avec la saine agressivité nécessaire dans ce genre de situation, Ruru resta coi.

‘Faut dire aussi que, merci Cupidon, il ne saisissait pas vraiment ce qui était en train d’arriver, le flot d’insultes et d’humiliations sordide qu’il se prenait dans sa race. Il nageait d’ailleurs en pleine dénégation de la réalité, comme s’il se faisait un refoulement en direct, ou bien encore une petite dissociation improvisée… Toujours est il que pour lui, les choses se déroulaient comme dans un film. Un film où la bande son serait une musique bien niaise, ( c'est le truc le plus niais qui me soit venu spontanément) bien fleur bleue. ( En écrivant ça, je visionne dans mon home-cinéma mental un plan où Anth gueulerait tellement qu’il en aurait une veine qui palpite au rythme de ses crachats, mais ou le son de sa voix serait remplacée par c’te fameuse zic-mu et ça m’fait gol-ri.) Et ce serait un film d’amour bien sûr! Comédie ou tragédie, ça dépend du point de vue mais quoiqu’il en soit les protagonistes en serait lui et l’autre tarte rayée.

A cause donc, de cette vision quelque peu faussée de la situation, Ruru n'eut pas le comportement que l'on aurait pu qualifier de normal dans ce genre de folles aventures. Au lieu de fulminer, il resta assis comme un crétin après le départ d'Anthy, l'air ravi et réveur, caressant de façon songeuse l'épaule que sa dulcinée avait touchée comme une fan l'aurait fait à propos de sa star favorite, se promettant qu'il ne laverai plus jamais cette partie de son corps afin de conserver cette douce sensation sur son épiderme – même si la main n'avait été qu'en contact avec un pull épais, c'est pas grave. On pourrait donc comprendre l'air de consternation qu'arboraient ceux qui le voyaient dans cet état après l'avoir vu se faire mettre minable

Mais pas d'inquiétude, la donzelle fini par reprendre ses esprits! Et là, ce fut le festival du slip de la déprime dans sa tête : il était qu'un crétin qui venait de ruiner ses chances avec l'homme de sa vie, et en plus l'homme de sa vie était un con, et non comment pouvait il oser le traiter de con alors qu'il était merveilleux, et comment trouver merveilleux un con pareil sans être « malformé » comme dirait l'autre? Hein?

Et sur ces pensées – et après avoir réglé sa note aussi - bah… Il partit tout simplement! La tête basse et le dos courbé, le pas trainant. Il avait envie de rentrer chez lui et de se mettre en fœtus sous la couette. Il était sorti… Euh, pourquoi il était sorti déjà? Toujours est il qu'il rentrait déprimé par un coup de foudre – que lui même jugeait incongru lors d'épisodes de lucidité - qu’il avait contracté envers le pire bâtard (ooooh que oui) de l’univers. Giga connerie.


(Et ce post est cloooooos o/)
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MessageSujet: Re: De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé]    De la daube...toujours que de la daube [Russell Arkins] [Terminé] Icon_minitime

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