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 Hey salut, ça f'sait un bail ! [PV Hadès]

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Baron Samedi

Baron Samedi


▬ Nombre de messages : 14
▬ Profession : Gardien de cimetière

▬ Fiche : Ici dearie
▬ Topics : Fancy meeting you here [PV Jimmy]
Hey salut, ça f'sait un bail ! [PV Hadès]



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MessageSujet: Hey salut, ça f'sait un bail ! [PV Hadès]   Hey salut, ça f'sait un bail ! [PV Hadès] Icon_minitime21.08.13 18:29

Soyons réalistes : les choses ne s’étaient pas du tout déroulées comme prévues.

Le plan était simple pourtant : s’infiltrer dans les locaux de Dead Or Almost INC, éviter la sécurité, se glisser dans les archives pour mettre la main sur ce qu’il voulait, et s’échapper ni vu ni connu sans que personne ne remarque sa présence.
Sur le papier, tout marchait parfaitement bien. Dans la pratique, le Baron avait pu se rendre compte que la théorie, c’est bien, mais c’est pas fiable pour deux sous.
Alors oui, il avait bien réussi à se faufiler dans le grand bâtiment sans que les gardes ne le repèrent – et puis, avoir dragué la jolie et timide standardiste avait bien aidé, il fallait l’avouer – il avait pu monter les trois étages jusqu’à la salle qui l’intéressait et y entrer pour mettre la main sur cette fichue boîte. Cependant, au moment où il avait posé ses longs doigts maigres dessus, il avait réalisé qu’il avait oublié quelque chose de très important, qui se rappela à son bon souvenir grâce à un grognement fort peu sympathique.

Le chien de garde.

Ce fut avec un soupir empreint d’une grande lassitude que le Loa avait accueilli cette révélation.
Plusieurs options s’offraient à lui : laisser la boîte et repartir rapidement avant que la bestiole ne lui saute dessus. Se mettre à l’abri et attendre de se faire cueillir par la sécurité. Se jeter par la fenêtre et mourir moins douloureusement qu’en étant dévoré vivant.
Ou alors une autre option, tellement stupide que ce fut bien évidemment celle qu’il choisit.
Agrippant la boîte, il tourna brusquement les talons et s’enfuit à toutes jambes, le chien à ses trousses. Très vite, les aboiements féroces ameutèrent les gardiens alentours, et le dieu se retrouva poursuivit par une bonne demi douzaine de gaillards à l’air peu commode et beaucoup plus armés que lui.
Dérapant dans les virages, tournant, virant, passant d’une pièce à l’autre en mettant le plus de désordre derrière lui pour tenter de ralentir ses poursuivants, il courait aussi vite que possible, cherchant désespérément une issue de secours, un ascenseur ouvert au bon moment, un couloir vide.
Tandis qu’il se plaquait contre un mur pour reprendre son souffle, il réfléchissait à toute vitesse. Il sentait le poids de la boîte dans sa poche, et se fit la réflexion qu’à ce stade, la rendre n’arrangerait même plus ses affaires. Sortir d’ici, butin en poche, était la seule solution viable et qui ne lui attirerait pas beaucoup plus d’ennuis.
Se remettant à trottiner, il finit par passer dans une pièce et referma derrière lui. Il s’adossa à la porte en soupirant avant de se figer et de relever la tête. Il avait cru la salle vide, mais l’homme assis derrière son bureau le fit très vite déchanter.

C’est pas vrai ... pensa-t-il, avant de plisser les yeux. Attend une minute ... mais je le connais, lui !

Haussant très haut les sourcils, il fixa un moment le personnage face à lui avant de se fendre d’un grand sourire ravi. En quelques enjambées, il l’avait rejoint et, à moitié assis sur son bureau, se pencha vers lui, lui saisit la main et la secoua avec entrain.

- Hadès, mon pote posthume, comment tu vas ? Ca fait quoi, trois mille ans ?
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Invité

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MessageSujet: Re: Hey salut, ça f'sait un bail ! [PV Hadès]   Hey salut, ça f'sait un bail ! [PV Hadès] Icon_minitime13.09.13 20:37

Il ne fallait pas toujours d'excellentes raisons pour un dieu de s'énerver. Quand on savait que la guerre de Troie avait commencé parce qu'Athena et Héra avaient piqué leur crise parce que ô mon dieu je ne suis pas la plus belle d'après ce foutu prince berger, on se disait aisément que les dieux n'étaient pas amoureux de l'auto-dérision.

Hadès n'échappait pas à la règle, mais Hadès lui, il fermait sa gueule. Oh, pas bien longtemps pour sûr, mais il avait apprit au fil des ans, à force de se faire décrire comme ennuyeux et dans l'ombre du petit frère, que l'avis des mortels ils pouvaient se le carrer profond. Il avait plutôt tendance à s'agacer de l'incompétence alliée à l'orgueil. Ce dont il faisait indéniablement preuve.

"MAIS PUTAIN DE SNIPER TU VAS VOIR CE QUE JE VAIS TE METTRE"

Il rechargea d'un coup sec sur son clavier, et vint attaquer ce sniper qui avait décidé de camper dans son coin. Ah. La vraie vie de PDG. N'importe qui ayant terminé sa paperasse quotidienne serait rentré tranquillement à la maison, et Hadès l'aurait probablement fait s'il n'avait pas une réunion avec les cadres dans approximativement une heure.

Tuer le temps sur les jeux en lignes, ça c'était le pied.

Le casque sur les oreilles, toute l'attention sur son écran, il n'avait pas remarqué les aboiements agressifs de Cerbère, ni même l'agitation à l'étage. Ce ne fut que lorsque la porte claqua violemment qu'il sursauta dans un "PUTAIN" sonore. Si Zeus avait été là, il se serait foutu de lui. "Ahah mais un dieu ça n'a peur de rien mon frère, tu crains un peu quand même hein" Oui oui, merci pour ton intervention, retourne harceler des pucelles.

Le gars en face de lui avait, pour sûr, une silhouette dégingandée, et les mouvements vifs. Il fallut quand même un instant à Hadès pour réaliser : pourquoi y a un type dans mon bureau à cette heure là.

Mais qu'est-ce que vous...

Il n'eut pas le temps d'exprimer son wtf, que l'autre lui sautait déjà dessus.

Hadès, mon pote posthume, comment tu vas ? Ca fait quoi, trois mille ans ?

Hadès ? Pote posthume ? Et pourquoi il me tutoie lui on n'a pas gardé les succubes ensemble.

Et là, tilt.

Oh. Oh. Oh non. Non.

Ahah oui ça. Ça fait longtemps.

Son sourire dû paraître un tantinet crispé. Non pas que le Loa lui soit désagréable, non. Mais c'était un vieil ami, quelqu'un qui l'avait connu dans son âge d'or et sa prestance – ahah – passée. C'était un peu comme lorsqu'on revoyait un vieux pote de l'époque collège et qu'on se souvenait avoir dansé la samba en slip dans le jardin de ses parents après avoir bu du champomy. La honte, quelque peu ? Hmmoui, quelque chose comme ça.

Pire, c'était un engagement social maintenant. Ew, il faut que je parle, il faut que je me sociabilise. Ew. Trouver un sujet, vite. Ah. Oui. La question qui tracasse, quand même.

Par contre hm, c'est pas pour être désagréable, mais qu'est-ce que tu fais là ?

Il lui coula un regard de haut en bas, par réflexe. Essayer d'avoir l'air un tant soit peu accueillant, c'était quelque chose qui demandait déjà beaucoup pour lui. Pourtant, il esquissa un sourire chaleureux. Rouillé, mais chaleureux.

Un verre ?

Comme tout bon PDG, il gardait bien évidemment une bouteille dans son bureau. La fourmi n'est pas prêteuse, et le dieu grec partage ce défaut, mais hé, autant être un peu aimable.
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Baron Samedi

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MessageSujet: Re: Hey salut, ça f'sait un bail ! [PV Hadès]   Hey salut, ça f'sait un bail ! [PV Hadès] Icon_minitime15.10.13 9:27

Pendant une très longue et effroyable seconde, le Baron se demanda s’il ne s’était pas trompé sur la personne. Le manque de réaction de la part de son vis-à-vis et l’expression tout sauf ravie qu’il arborait le mirent particulièrement mal à l’aise ; quoique, pour l’expression mécontente, c’était plutôt normal. Après tout, il venait « juste » d’entrer chez lui par effraction, de voler quelque chose, de déclencher tous les systèmes de sécurité, de se faire courser par à peu près tous les gardes de l’immeuble et ce foutu chien à trois têtes, et de se jeter dans son bureau avec pertes et fracas.
Juste.
Aussi, il était déjà en train de réfléchir à un plan de secours – contenant une certaine quantité de coups de cannes et de grandes baffes pour assommer l’homme à son bureau le temps qu’il puisse s’enfuir – quand finalement, il le reconnu.

“Ahah oui ça. Ça fait longtemps.”

Samedi se retint de pousser un soupir de soulagement qu’il força à rester dans ses poumons.

C’est pas gentil de faire ça à mon cœur, pensa-t-il.

En effet, ça faisait un moment maintenant qu’ils ne s’étaient plus vus. La dernière fois remontait bien avant qu’Hadès ne déserte les si charmantes pénates que son non moins charmant frère lui avait gracieusement confiées au trente-sixième dessous. Il ne se souvenait plus vraiment pourquoi ils s’étaient vus, d’ailleurs. Tout ce dont il se rappelait, c’était qu’il y avait eu beaucoup de monde, et qu’il avait beaucoup, beaucoup bu. On est un soiffard de dieu ou on ne l’est pas, et pour le coup, il avait dû vider quelques cruches et autres amphores d’alcools variés à lui tout seul. Il s’était réveillé trois jours plus tard. Tout le monde pensait qu’il était mort. Aaah, ironie quand tu nous tiens.
La remarque du grand Grec le ramena au présent.

“Par contre hm, c'est pas pour être désagréable, mais qu'est-ce que tu fais là ?”

Le Baron hausse les sourcils.
Ah, ça.

- Ah, ça ... se répéta-t-il à voix haute.

Pour des raisons somme toute évidentes d’amabilité et de diplomatie, il n’était pas vraiment de bon ton de lui avouer que s’il se trouvait là, c’était à la base pour le voler. Oh, trois fois rien, une minuscule broutille dont il n’aurait même pas remarqué la disparition ... pas tout de suite en tout cas. Mais tant qu’à faire, autant éviter de se brouiller tout de suite avec de vieilles connaissances – ce n’est jamais bon pour les affaires.

- Oh tu sais, comme d’habitude, j’ai vu de la lumière, je suis entré, et deux secondes après je me fais courser par ton si mignon petit chihuahua tricéphale.

Il n’avait vraiment pas prévu que Cerbère serait aussi de la partie. Il aurait préparé quelque chose, un steak sûrement, n’importe quoi pour distraire le toutou d’Hadès et éviter de lui servir de jouet qui couine, chose qui était passée à ça d’arriver.
Le Baron haussa les épaules.

- Tu sais que même une porte fermée ne m’arrête pas, même si je dois passer au travers tête la première pour entrer.

Il pouffa de rire, quand même bien content de retrouver quelqu’un à qui parler. Les morts étaient bien sympathiques, mais ils ne savaient plus faire la fête comme avant, et puisqu’il fallait désormais faire profil bas, il était hors de question de faire se lever les cadavres de son cimetière pour discutailler tranquillement en plein milieu de la nuit. Finalement, il était assez content d’avoir retrouvé le grand Grec.

“Un verre ?”

Le Loa sourit davantage.

- Oh, tu me connais si bien : je ne refuse jamais un verre.

Ce qui était vrai, et cela avait mené à un certains nombre de désastres oubliés le lendemain, mais qui lui avaient souvent valu de se faire à moitié massacrer par les trois quarts des divinités rencontrées les jours suivant.
Aaah, la belle époque. Ca lui manquait presque.
S’approchant de la fenêtre, Samedi détailla le panorama qui s’offrait à lui et laissa échappé un sifflement admiratif.

- Eh ben, jolie vue ! Ca paye d’être PDG finalement. PDG de quoi, d’ailleurs ? La visite a été faite en quatrième vitesse, je n’ai pas spécialement eu le temps de me renseigner.

Il adressa un sourire resplendissant à Hadès, puis s’adossa tranquillement aux grandes baies vitrées, ses longues jambes croisées et les mains dans les poches.

- Sympa de voir que tu as réussi à faire ça sans que nos chers amis les piafs te tombent dessus. Au moins un de nous qui a survécu sans se transformer en concierge ou en balayeur, ça mériterait qu’on fête ça !

Il n’avait aucune idée de ce qu’étaient devenus les autres dieux, mais les rumeurs qu’il entendait ça et là le faisaient pouffer de rire lorsqu’il y pensait. Aphrodite tenait un salon de beauté quelque part en Grèce, Quetzalcóatl faisait des spectacles de rue en Amérique du Sud pour gagner quelques pauvres piécettes, Jimmy vagabondait toujours par monts et par vaux en arnaquant son monde, et lui ... eh bien, disons qu’il avait quand même connu plus glorieux que gardien dans un petit cimetière à moitié oublié.

- Comment va Perséphone, au fait ? Pas trop dépaysée ?



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MessageSujet: Re: Hey salut, ça f'sait un bail ! [PV Hadès]   Hey salut, ça f'sait un bail ! [PV Hadès] Icon_minitime

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