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 Lorelei Lübeln

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Lorelei Lübeln

Lorelei Lübeln


▬ Nombre de messages : 589
▬ Humeur : Changeante
▬ Profession : Gardienne de cimetière

▬ Fiche : So Freak
▬ Topics : Aux nouvelles [Tristan] / terminé
Dans l'antre de la panthère [Niki] / terminé
C'est pas grave le titre ! On s'en fout s'il est pourri !!! [Moira]
Réglement de comptes [Niki] / terminé
Partie de chasse
Sauvages retrouvailles [Niki]

| D O S S I E R |
▬ Je suis : Une planche à pain.
▬ Je veux : L’égalité des sexes chez les pingouins.

Minouche sanguinaire
[Lycan du Lion]


Lorelei Lübeln Vide
MessageSujet: Lorelei Lübeln   Lorelei Lübeln Icon_minitime03.03.12 1:04



LÜBELN LORELEI

IDENTITÉ

▬ Nom : Lübeln. Anciennement Rosengart.
▬ Prénom : Lorelei
▬ Origines : Allemande, née à Munich.
▬ Âge & Date de naissance : 26 ans, née le 1er juin 2234.
▬ Sexe : Féminin
▬ Orientation sexuelle : Elle ne s’est jamais vraiment posée la question. Sans doute bisexuelle.

▬ Habitude(s) / Manie(s) : Il lui arrive par moments de s’exprimer subitement dans sa langue maternelle. Elle a aussi parfois la drôle de manie de s’organiser des petites parties de chasse…le type de proie n’est pas précisé…
▬ Phobie(s) / Crainte(s) : Peur du rejet, du regard des autres, d’oublier de prendre ses cachets, des bruits trop forts (cris, pleurs, coups de feu, verre qui se brise,…), de son passé,…
Vous l’aurez compris, la jeune lionne est tourmentée par bon nombre de choses. Le carnage dont elle a été l’auteur, il y a de ça quelques années maintenant, l’a rendu extrêmement agressive, sans plus aucune confiance envers les gens, et parfois sujette à des crises de nerfs et d’angoisse souvent inattendues et surprenantes.
▬ Devise :

▬ Petits plus informatifs :
- Lorelei présente quelques caractéristiques félines sous sa forme humaine (outre la couleur de ses yeux et ses canines). Elle possède de surcroit une excellente vision, de jour comme de nuit, et une très grande agilité. Elle est aussi plus vive et rapide que la moyenne. Enfin, rugissements et grognements sont monnaie courante chez elle.
- La lycanthrope n’a pas été créée en laboratoire mais bel et bien conçue par deux êtres de chair et de sang, tous deux lycanthropes du lion – d’où le fait qu’elle possède aussi le gène animal.
- Lorelei est trilingue. Elle parle sans aucun souci l’allemand – sa langue natale -, l’anglais et le japonais. A noter cependant que même si elle sait parfaitement s’exprimer dans la langue de Shakespeare, elle ne le fera sans doute pas et fera aussi mine de ne pas la comprendre, cherchant de cette façon à occulter le tournant qu’a pris sa vie lorsqu’elle vivait à Londres.
Elle baragouine aussi quelques mots de français, restes de ce qu’elle a appris à l’école en Allemagne.
- La jeune lycanthrope ne fume pas mais semble avoir un goût prononcé pour le whisky. A chacun sa petite addiction.

▬ Groupe souhaité : Lycanthrope
▬ Animal totem : Lionne
▬ Rang personnalisé : Minouche sanguinaire
▬ Métier : Fossoyeuse


LE PRINCIPAL


TEST RP

Je ne sais pas exactement ce qui m’a pris ce matin. Je me suis réveillée, les plis de la taie d’oreiller imprimés sur une joue, et avec un pincement au cœur, comme baignée d’une douce nostalgie, bercée par des souvenirs lointains.
Etrange. Je veux dire, d’accord, je m’en veux d’avoir atterri là où je suis actuellement mais je ne pleure pas sur le passé pour autant. Fossoyeuse à la place d’architecte. Quartier miteux au lieu d’appartement coquet…ma foi, au moins, je ne suis plus endormie par les belles illusions.

Quoi qu’il en soit, cette drôle de sensation ne m’a pas quittée même après que j’aie été prendre une bonne douche, aie eu coiffé ma crinière rebelle et avalé un copieux p’tit déj’. J’ai donc fini par me résigner. J’ai sauté dans un pantalon et un t-shirt large – les plus moches et délavés de ma garde-robe je crois, au vue de leur état – et j’ai commencé à fouiller.
J’ai retourné l’intégralité de l’appartement. Un saccage monstre comme normalement seule la lionne sait le mettre les nuits de pleine lune. La "délicatesse féminine" dont je fais parfois preuve m’hallucine vraiment… La totalité des placards de la cuisine sont vidés, la vaisselle gît sur le plan de travail, j’ai renversé un paquet de céréales au sol rapidement rejoint par un bol, la couette a volé et pendouille lamentablement sur le lustre poussiéreux de la pièce à vivre, le peu de livres que j’ai jonche sur le lino usé…même la salle de bain y a eu droit !! Les serviettes de bain sont éparpillées à travers la pièce. Comme si ce que je cherchais pouvait se trouver à cet endroit… C’est peu dire que ce sentiment m’a perturbé, j’ai fait n’importe quoi.
Et pour rien en plus. Après plus d’une heure de recherches infructueuses, j’ai fini par descendre à la cave où j’ai trouvé l’objet de mes désirs en dix minutes à peine – mais toujours en foutant autant le bordel. Le rangement va être une partie de plaisir, je vais m’amuser comme une folle.

Enfin ce qui compte, c’est qu’il est là, posé sur la table devant moi. J’ai l’impression qu’il n’a pas changé. Toujours aussi lourd et épais. La couverture de cuir tanné, brunie par les années, reste tout de même impeccable. Elle dégage encore cette odeur que j’aime tant. Les minutes ont arrêté de défiler alors que je passe inlassablement mes doigts sur l’énorme recueil. Je crois que j’essaye de me rappeler chaque bosse, chaque parcelle granuleuse de la reliure. Il faudrait quand même que je me décide à l’ouvrir ce truc à un moment, surtout après tout le temps que j’ai passé pour le retrouver.

Je me décide finalement, après de longues secondes. Si vous ne l’aviez pas encore compris, c’est un album photos que je regarde. Un comme on n’en fait plus depuis des lustres. I’ paraît que l’ère du numérique avait déjà commencé au début des années 2000, laissant peu à peu les vieilles photos imprimées et les recueils allant de pair aux oubliettes. Cet album, mon père l’a donc déniché par miracle dans un vide grenier.
Il me l’a offert pour mes 18 ans, avec l’appareil photo qui va avec. Moi qui me plaignais d’avoir trop de merveilles sous les yeux et de ne pas pouvoir les regarder éternellement, j’ai été ravie de ce présent. Les premières pages retracent donc cette journée ensoleillée.
On y voit d’abord des bâtiments colorés. J’allais me lancer dans des études d’architecture à l’époque, alors croyez bien que toute bâtisse était sujette à un examen scrupuleux et était photographiée sous tous les angles possibles. Mon ancien chez-moi revient particulièrement souvent sur les images. Une maison bien entretenue dans la banlieue de München, un joli coin bien sympa où les enfants sont nourris à la saucisse, à la "Schwarzwälder Kirschtorte" et à la bière dès le plus jeune âge.
……ne me dites pas que vous y avez cru. C’est quoi ces préjugés sur les Allemands, sérieusement ?! Nous sommes des gens normaux, vous savez. Et j’ai eu une enfance tout ce qu’il y a de plus classique ! Enfin…aussi classique que peut l’être une enfance dans une famille de lycans quoi…

Ça se lit sur nos têtes ce petit détail d’ailleurs. Après les bâtiments viennent les photos de la famille – et du gâteau d’anniversaire (une Schwarzwälder Kirschtorte…..sans commentaire !) – et je peux vous dire que celui qui prendrait mon père et ma mère pour des humains aurait sérieusement besoin de lunettes. Pour faire simple : mon daron approche des 2 mètres de hauteur. Il doit bien faire 100 kg mais que de muscles. C’est une véritable armoire à glace, vous ne voulez pas l’avoir transformé en face de vous, je vous jure. Barbe et cheveux hirsutes d’un brun fauve peu courant. Les yeux jaunes des félins, presque la même dentition que celle d’un lion et le nez un peu écrasé, le visage animal. Ma daronne, elle…..mon dieu. J’avais jamais calculé que je lui ressemblais autant… Mis à part le fait qu’elle doit faire 1 mètre 80 (ouai, je suis la naine de la famille avec mon petit mètre 62), on se ressemble comme deux gouttes d’eau. La même crinière sanguine incoiffable, les mêmes traits de figure, les canines pointues, les yeux fauves…la même non-poitrine…..(pas que ce dernier point me dérange vraiment, hein. Mais je me serais bien passée des "planche à pain" criés à mon adresse à chaque récré au collège…).
Sinon, scoop relativement incroyable : j’étais féminine à l’époque. Si si, juré craché. Et arrêtez de faire ces tronches, bordel ! J’ai pas dit que j’étais en mode "super gonzesse" non plus ! Mais bon, sur la photo que je décris depuis tout à l’heure, je suis en robe et maquillée quoi…où sont passés ces robes et habits du même genre à l’heure actuelle ? Qu’est-ce qu’on s’en branle, sérieux ! Un conseil : gardez vos questions pourries pour vous, moi je m’en passerai sans soucis.
Enfin bref, pour revenir au sujet de base : vous avez capté la dégaine globale de la famille en gros ? Fichés lycans direct. Mais les voisins étaient cools, ils ne nous fuyaient pas le moins du monde.

De ce que j’ai compris, mes parents ont fui le laboratoire où ils avaient été créés ensemble. Ils se sont aidés mutuellement et, par la force des choses, ont formé leur petit couple et je suis née. J’ai un peu été l’élément perturbateur de leur vie au début. Ils ne pensaient pas que j’allais hériter du gène lycan en fait, mais il faut croire que des lycanthropes de la même espèce peuvent engendrer sans trop de problèmes un bébé "mutant" aussi. J’aurais aimé me souvenir de leurs têtes à ma première pleine lune, ça devait être risible.
Enfin quoiqu’il en soit, mes fauves de parents ne sont pas du genre à se laisser déboussoler trop longtemps. Une fois la surprise passée, croyez bien qu’ils ont pris mon éducation d’enfant-lionceau très au sérieux. Si je croyais encore en la bonté de Dieu, je bénirais le ciel pour avoir vécue sous ce toit. Mais ce n’est pas le cas donc on va juste dire que j’ai eu le cul bordé de nouilles pendant l’enfance - sûrement pour compenser la situation actuelle.
Mon père et ma mère m’ont appris beaucoup de choses. L’une des plus corsées à enseigner pour eux et la plus difficile à acquérir pour moi a été la maîtrise de mes transformations. Il parait qu’au début, je me transformais dès le moindre caprice. Il m’aura fallu 16 ans pour y parvenir ; dérisoire comparé au temps qui a été nécessaire à mes géniteurs pour qu’ils poissent se contrôler eux.

La capacité à se transformer à sa guise ne fait pas tout en revanche et s’il y a une chose qu’un lycan aura plus que tout du mal à accomplir, c’est la domination de l’animal en lui –à la pleine lune j’entends. Je suis sûre que même pour les lycanthropes ver de terre c’est pas du gâteau. Bon certes, la furie du lombric à la pleine lune, c’est pas la même que celle d’un fauve mais bon, l’idée reste la même : l’animal prend le dessus, faisant preuve d’une agressivité exacerbée pour la plupart et vous fait faire ce que bon lui semble.

Le fait assez troublant pour moi fut de constater qu’on pouvait néanmoins orienter la bête vers certains actes plutôt que d’autres…

J’ai avancé dans l’album et les photos sur lesquelles je viens de tomber arrivent pile au bon moment, en pleine concordance avec ce que je suis en train de me rappeler. Une photo d’au revoir avec les parents, l’aéroport, l’avion, le ciel gris, un bus rouge…Ah, la vie londonienne s’annonçait si bien. Qui aurait cru que ça allait être la période de ma vie qui laisserait s’exprimer le monstre et qui détruirait les beaux rêves d’avenir ? Pas moi en tout cas. La preuve est que je ne me suis pas méfiée. Jamais. A aucun instant de cette chienne d’époque, je me suis dit « Attention Lorelei. Les études à l’étranger c’est bien mais fait gaffe : tout le monde n’accepte pas les lycans. ». Et ben nan. Trop bonne, trop conne : c’est en fait le proverbe qui s’affichait en lettres lumineuses et clignotantes sur mon front.
Jusqu’à mes 21 ans. En gros, j’ai passé 2 ans à Londres dont un peu plus d’un an et demi à croire en des faux amis. Et puis j’ai eu la merveilleuse idée de leur apprendre ma nature. Haha…Die BESTE Idee meines Lebens *insérez ironie ici*. Quand j’ai commencé à recevoir leurs insultes, leurs gestes agressifs et à contempler leurs visages écœurés, ça a été la désillusion totale. Une véritable douche froide. Mais pas la petite qui vous réveille le matin, attention. Nan nan, moi je parle de la douche froide du style plongeon dans l’antarctique. Le genre à vous faire crever d’hypothermie instantanément. Pour les beaux salauds que j’avais en face de moi, il aurait d’ailleurs mieux fallu que je meure suite à cela…Malheureusement pour eux, j’étais – et je suis toujours – une sale carne, surtout à l’approche de la pleine lune. Et le jour où je me suis tout pris dans la tronche, Dieu sait que la lune arborerait sa pleine rondeur d’ici peu. La haine et le dégoût qu’ils avaient envers moi à nourrit ma propre rancœur.

Je vous épargne la scène qui s’est offerte à mes yeux lorsque je me suis réveillée une fois la nuit fatidique passée. Sur le coup, j’ai eu une absence totale de réaction devant les corps et le sang de mes anciens amis qui tapissaient les murs de l’appart de l’un d’entre eux. Pour tout vous dire, la seule pensée cohérente qui se formulait dans ma tête était l’envie irrésistible de prendre un bain. Le contrecoup est venu après, une fois que j’ai été rentrée dans mon petit studio d’étudiante modèle.
Haïr quelqu’un, vouloir se venger et le voir mort, c’est une chose. Passer à l’action et réaliser ces pulsions violentes en est une autre. Et le fait de savoir pertinemment que c’était moi qui avait conduit la lionne a perpétrer les meurtres ne me laissait aucune excuse, aucun échappatoire – psychologique du moins. Et j’ai terminé de m’enfoncer en beauté en agissant comme une bonne criminelle entraînée : j’ai fuit. Le plus rapidement possible et à l’autre bout du monde.

L’album photo s’arrête là. Enfin, il s’arrête même avant le carnage parce que je ne me suis pas amusée à immortaliser la scène du crime. Il doit exister déjà un bon nombre de clichés dans un rapport de police. Et avec le souvenir aussi gravé sur ma rétine, c’est suffisant.
J’aimerai bien photographier Naniwa quand même, et remplir les dernières pages vides du recueil. Mais après l’épisode catastrophe, on peut dire que les bains de foule et moi, ça ne fait pas bon ménage. Je trouve les contacts humains trop hypocrites pour pouvoir les supporter à forte dose. Envolé le mirage du monde bisounours.

Le massacre que j’ai perpétré m’aura quand même bien changé. Bon, en mal plus qu’en bien. Mais on s’habitue à vivre dans la méfiance et à être désagréable. J’ai même acquis un truc non négligeable, un passe-temps irremplaçable : je tue toujours. Et sans plus aucun état d’âme.
Un défouloir comme vous n’en trouverez jamais de meilleur.

~ Et Lorelei envoya valser l’album à travers la pièce avant de claquer la porte de l’appartement, tous crocs dehors. ~




ET TOI ?
Pseudo : Poulet
Avatar : Flaky de HTF
Comment avez vous connu le forum ? Grâce à Koko qui a posté le lien sur facebook. Où comment me faire vilement retomber dans le rp, moi qui avait fait une purge relativement efficace...
Suggestions / Remarques ? Elle est belle la maaaaaaj !!!
Autres ? Azy, je dois vraiment remettre un truc même pour une réédition de fiche ou pas ? *vide d'idée XD*

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Invité

Anonymous



Invité


Lorelei Lübeln Vide
MessageSujet: Re: Lorelei Lübeln   Lorelei Lübeln Icon_minitime03.03.12 20:29

Bon allez hop, c'est tout bon, je déplace \o/ grawawaa now rp!
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Lorelei Lübeln

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